mardi 12 novembre 2013

L'expresso du 12/11

Marine Le Pen sur i-Télé. "Quand il y a une telle perte de confiance entre le peuple et le président de la République, il faut absolument revenir aux urnes", a justifié la présidente du Front national. Et d'insister : "Lorsqu'il y a une absence totale de cap, une telle désaffectation, il faut redonner la parole au peuple."

La condamnation

"Ça suffit que des individus souillent ainsi, outragent ainsi le 11-Novembre", a lancé sur BFMTV Manuel Valls, après que François Hollande a été hué lors des cérémonies du 11-Novembre. "On ne peut pas supporter qu'on s'en prenne ainsi à ces valeurs", a poursuivi le ministre de l'Intérieur. "Il est hors de question de céder à des sifflets, à des factieux", a-t-il prévenu. Et d'ajouter : "Dans ces moments-là, il faut tenir bon, avoir du sang froid, indiquer le cap."

Le coup de gueule

Il est signé Malek Boutih. Dans Le Parisien, le député PS de l'Essonne estime qu"'il faut remplacer le Premier ministre d'urgence". "Le gouvernement semble à la fois être devenu sourd et ne plus être entendu. Le dialogue est rompu. Il faut envoyer un signal d'urgence aux Français afin de rétablir le dialogue", déclare-t-il en proposant même des noms pour succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon : Manuel Valls, Martine Aubry ou Claude Bartolone.

L'échange


Question de Jean-Jacques Bourdin sur le plateau de BFMTV : "Si le président de la République vous propose d'être Premier ministre, acceptez-vous?". Réponse de Manuel Valls : "Ça n'est pas le sujet! Mais comment voulez-vous que je réponde à une telle question?". Un peu plus tard, le ministre de l'Intérieur précise : "Je suis loyal à l'égard du Premier ministre."

La confidence

Après avoir été poignardé lundi lors des commémorations du 11-Novembre, le député-maire UMP de Châteaurenard, Bernard Reynès s'est confié à Europe 1 : "Je souffre beaucoup puisque j’ai pris trois coups de couteaux qui sont rentrés entre six et sept centimètres chacun", a-t-il expliqué. Et d'ajouter : "Je sens que les tensions s’exacerbent. Peut-être que des esprits fragiles, portés par ce climat délétère, peuvent passer aux actes." 

La comparaison

Pour résumer la situation dans laquelle se trouve François Hollande, Pierre Laurent a pris sur France Inter en exemple le filmLa Haine : "Le gars tombe d'un immeuble de cinq étages et dit 'jusqu'ici tout va bien'. Mais le problème, c'est l'atterrissage", a lancé le chef de file du Parti communiste. "Le gouvernement va vers le crash, il faut se mobiliser contre ça", a-t-il plaidé. 

Le désaccord

Contrairement à Malek Boutih, Marine Le Pen ne pense pas que la solution à la crise de confiance vienne d'un changement de Premier ministre. "Ça ne sert à rien de changer Paul pour y mettre Pierre ou Robert, ça ne changera strictement rien", a estimé sur i-Télé la présidente du FN. Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, invité sur France Inter, est lui aussi sceptique : "Si c'est pour changer des têtes et ne rien changer au fond, on grillera une cartouche de plus."
http://www.lejdd.fr/Politique/Le-Pen-appelle-a-la-dissolution-de-l-Assemblee-nationale-638342

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