Marine Le Pen sur i-Télé. "Quand il y a une telle perte de confiance entre le peuple et le président de la République, il faut absolument revenir aux urnes", a justifié la présidente du Front national. Et d'insister : "Lorsqu'il y a une absence totale de cap, une telle désaffectation, il faut redonner la parole au peuple."
La condamnation
"Ça suffit que des individus souillent ainsi, outragent ainsi le 11-Novembre", a lancé sur BFMTV Manuel Valls, après que François Hollande a été hué lors des cérémonies du 11-Novembre. "On ne peut pas supporter qu'on s'en prenne ainsi à ces valeurs", a poursuivi le ministre de l'Intérieur. "Il est hors de question de céder à des sifflets, à des factieux", a-t-il prévenu. Et d'ajouter : "Dans ces moments-là, il faut tenir bon, avoir du sang froid, indiquer le cap."
Lire aussi : Hollande hué lors des cérémonies du 11-Novembre
Le coup de gueule
Il est signé Malek Boutih. Dans Le Parisien, le député PS de l'Essonne estime qu"'il faut remplacer le Premier ministre d'urgence". "Le gouvernement semble à la fois être devenu sourd et ne plus être entendu. Le dialogue est rompu. Il faut envoyer un signal d'urgence aux Français afin de rétablir le dialogue", déclare-t-il en proposant même des noms pour succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon : Manuel Valls, Martine Aubry ou Claude Bartolone.
Lire aussi : Boutih pour "remplacer Jean-Marc Ayrault d'urgence"
L'échange
Question de Jean-Jacques Bourdin sur le plateau de BFMTV : "Si le président de la République vous propose d'être Premier ministre, acceptez-vous?". Réponse de Manuel Valls : "Ça n'est pas le sujet! Mais comment voulez-vous que je réponde à une telle question?". Un peu plus tard, le ministre de l'Intérieur précise : "Je suis loyal à l'égard du Premier ministre."
La confidence
Après avoir été poignardé lundi lors des commémorations du 11-Novembre, le député-maire UMP de Châteaurenard, Bernard Reynès s'est confié à Europe 1 : "Je souffre beaucoup puisque j’ai pris trois coups de couteaux qui sont rentrés entre six et sept centimètres chacun", a-t-il expliqué. Et d'ajouter : "Je sens que les tensions s’exacerbent. Peut-être que des esprits fragiles, portés par ce climat délétère, peuvent passer aux actes."
La comparaison
Pour résumer la situation dans laquelle se trouve François Hollande, Pierre Laurent a pris sur France Inter en exemple le filmLa Haine : "Le gars tombe d'un immeuble de cinq étages et dit 'jusqu'ici tout va bien'. Mais le problème, c'est l'atterrissage", a lancé le chef de file du Parti communiste. "Le gouvernement va vers le crash, il faut se mobiliser contre ça", a-t-il plaidé.
Le désaccord
Contrairement à Malek Boutih, Marine Le Pen ne pense pas que la solution à la crise de confiance vienne d'un changement de Premier ministre. "Ça ne sert à rien de changer Paul pour y mettre Pierre ou Robert, ça ne changera strictement rien", a estimé sur i-Télé la présidente du FN. Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, invité sur France Inter, est lui aussi sceptique : "Si c'est pour changer des têtes et ne rien changer au fond, on grillera une cartouche de plus."
http://www.lejdd.fr/Politique/Le-Pen-appelle-a-la-dissolution-de-l-Assemblee-nationale-638342
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire