En cas de réélection à la mairie de Bordeaux, Alain Juppé ira-t-il au bout de son mandat en 2020? "C'est bien mon intention. Je ne me présente pas pour laisser tomber ma responsabilité", a répondu l'ancien ministre sur Europe 1 alors qu'il cache de moins en moins ses intentions présidentielles. "Moi ce qui me motive, c'est d'être utile à Bordeaux. Au niveau national, je continuerai à donner mon avis, à observer, à parler", a-t-il expliqué.
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L'explication
"Les troupes ont été déployées plus tôt en Centrafrique, après les exactions "abominables" de jeudi", a expliqué Laurent Fabius au sujet de l'intervention sur France info. "Quelques 600 militaires français actuellement, le double d'ici la fin de la semaine" interviendront a ajouté le ministre des Affaires étrangères. "L'intervention sera courte (six mois), le relais doit être pris par les Africains ou l'ONU", a -t-il précisé.
L’anecdote
Alain Juppé, maire UMP de Bordeaux et ancien ministre des Affaires étrangères, a rencontré deux fois Nelson Mandela. Il l'a raconté au micro d'Europe1 : "La première fois, au début de 1994, quelques mois avant les premières élections non raciales, j'ai vu arriver un homme en chemise colorée, avec un groupe musicale qui chantait et dansait. La joie émanait de sa personne alors que c'était une période très tendue politiquement", s'est-il souvenu. "Le deuxième souvenir, le 14 juillet 1996, Jacques Chirac l'avait invité à Paris alors qu'il était président de l'Afrique du Sud. Il avait organisé un déjeuner avec un groupe de jeunes gens. Et il n'a pas fallu briser la glace. Même à 80 ans, il a réussi à créer un moment d'empathie avec ce groupe", a poursuivi Alain Juppé.
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La comparaison
"Je pense que François Hollande fait aussi partie de cette école Nelson Mandela", a lancé Yamina Benguigui sur i-Télé. "J’ai fait plus de 50 pays cette année. Quand j’arrive, quel que soit le pays, même anglophone, on est dithyrambique sur ce qu’est François Hollande dans son regard à hauteur d’homme, ce côté égalitaire", a assuré la ministre déléguée à la Francophonie . "Il est ressenti comme ça. Il a vécu, il a été éduqué - c’est les années 80 - dans tout cette vision de Nelson Mandela", a précisé Yamina Benguigui
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