lundi 20 janvier 2014

L'expresso du 20/01

Ménager la chèvre et le chou… Marine Le Pen a une position ambivalente sur l'interruption volontaire de grossesse. Alors que des députés socialistes veulent en simplifier l'accès et que des députés UMP veulent au contraire le rendre plus difficile, Marine Le Pen a tenté lundi, sur France Info, de plaire aux deux franges de son électorat. Pour la plus moderne, elle assure : "Nous ne voulons pas modifier la capacité d'accès à l'IVG." Pour les catholiques conservateurs, elle glisse que le "droit à l'accès à l'avortement ne doit pas être restreint, mais il ne doit pas être banalisé".

L'annonce

L'Etat va-t-il intervenir dans le capital de PSA Peugeot-Citroën? Alors que le constructeur est en discussion avec le Chinois Dongfeng, le gouvernement ne confirme rien, mais n'écarte rien non plus : "Si nous sommes sollicités, nous interviendrons", a déclaré la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, sur RTL.

Le soutien

Bruno Le Maire veut une primaire à l'UMP pour désigner le candidat à la prochaine présidentielle, quel que soient les participants. Y compris Nicolas Sarkozy. Devra-t-il se plier à l'exercice? "Oui, aucun doute là-dessus", a-t-il répondu lundi sur BFMTV. Et pour sécuriser cet exercice prévu par les statuts du parti, il est prêt à monter un attelage inédit, avec Xavier Bertrand et Alain Juppé : "Bientôt, pourquoi pas." Le trio de prétendants à la présidentielle pourrait aussi compter Nathalie Kosciusko-Morizet ou Laurent Wauquiez, a-t-il dit.

La promesse

La loi interdisant le cumul des mandats, soumis au vote définitif mercredi à l'Assemblée, ne plait pas à droite. "Si nous revenons au pouvoir, elle sera abrogée", promet même le président du groupe des députés UMP Christian Jacob, au Figaro. Les parlementaires devront décider en 2017 entre leur mandat local et leur mandat à l'Assemblée ou au Sénat.

En coulisse

Jean-Marc Ayrault, dit souvent sur la sellette, va "mieux". "Il a été en difficulté à la fin de l'année mais là, il s'est senti rassuré", assure un proche du Premier ministre au Parisien, évoquant son état d'esprit après la conférence de presse de mardi. Un autre ami explique que "cela lui a fait du bien". "François et Jean-Marc son en phase en ce moment", conclut un proche de François Hollande.

L'anecdote

C'est son surnom, et il l'assume. Le président de l'Assemblée est souvent qualifié, et ce n'est pas affectueux, de "parrain". Se rappelant de ses origines italiennes, certains détracteurs vont jusqu'à le surnommer "Don Bartolone". Dans Libération, qui lui consacre sa une, Claude Bartolone s'en félicite : "Parrain? Mais ce n’est pas un gros mot. Chez les chrétiens, c’est celui qui aide l’autre à grandir. (…) C’est un compliment."
 

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