mercredi 22 janvier 2014

L'expresso du 22/01

Bernadette Chirac, qui avait assuré avant la présidentielle de 2012 que François Hollande n'avait pas "le gabarit d'un président", pense désormais le contraire, car "il a changé". Interrogée par Europe 1, l'épouse de l'ancien chef de l'Etat a déclaré à propos de l'actuel occupant de l'Elysée : "Je trouve qu'il a beaucoup changé". Et donc il a le gabarit aujourd'hui? "Mais oui !", a-t-elle tranché. Le 23 mars 2012, peu avant le premier tour de l'élection, Bernadette Chirac, très engagée en faveur de Nicolas Sarkozy, avait lancé à propos du candidat socialiste: "C'est un homme très courtois, parfaitement courtois", mais "ce n'est pas le gabarit d'un président de la République". "Vous savez, il faut beaucoup d'expérience pour être président de la République".

L'aveu

Il vient de Bernadette Chirac, encore. Nicolas Sarkozy lui a-t-il confié qu'il avait décidé de revenir en politique? "J'ai interdiction de le dire, il va me gronder." Quelques secondes plus tard, elle consent une réponse : "Bon… Evidemment!"

Les coulisses

Si Bernadette Chirac est si sure de ce retour, comment va-t-il s'opérer? Par les airs, visiblement, étant donné les analogies utilisées par Nicolas Sarkozy auprès de ses proches. Après la stratégie "stratosphérique" évoquée par Le Monde la semaine dernière, l'ancien président aurait confié à des invités qu'il reviendrait… en hélicoptère. Dans le Canard Enchaîné, un écho évoque en effet sa volonté de ne pas passer par la primaire : "Les primaires sont faites pour les seconds couteaux, et je n'y participerai pas. Je vais poser mon hélicoptère dans la plaine, et, quand j'en sortirai, je dirai : 'qui m'aime me suive!' Et vous verrez que j'aurai des gens de tous les partis qui se rangeront derrière moi."

L'anecdote

Xavier Bertrand raconte dans L'Express avoir un jour, au cours d'un déjeuner, vidé son sac auprès de Nicolas Sarkozy. Après avoir évoqué divers incidents lorsqu'il était son ministre, il a enchaîné sur l'avenir : "Je lui ai dit que je ne voulais pas être son ministre ni son Premier ministre, je lui ai dit que je voulais être président. Ensuite, je me suis levé, j'ai payé la note et je suis parti. Je ne me suis jamais senti aussi léger!"

Le d
Pierre Moscovici n'est pas aussi certain que François Hollande qu'une baisse des impôts aura lieu en 2015.  "Ce qui est prévu, c'est une baisse des prélèvements obligatoires à la fin du quinquennat", a-t-il précisé sur BFMTV. Mais "si la croissance est plus forte et s'il y a plus d'économies, donc s'il y des marges de manoeuvres", il pourrait y avoir des baisses plus rapides, a-t-il lâché tout de même. Pour 2015, il table sur 1,5% de croissance, après 1% en 2014.

Le démenti

Non, la France n'a pas falsifié la liste "Falcini", mentionnant des noms d'évadés fiscaux en Suisse livrée par l'ex-informaticien de la banque HSBC Hervé Falciani. C'est ce qu'assure le ministre du Budget mercredi. Bernard Cazeneuve a démenti fermement ces informations sur France Info. Le quotidien financierAgefiaffirme sur son site que les autorités françaises ont falsifié en 2009 les listes d'évadés fiscaux en Suisse livrées par l'ex-informaticien de la banque HSBC Hervé Falciani, ce qu'un rapport parlementaire infirmait en juillet. L'Agefi dit être "en mesure d'affirmer sans conditionnel que le contenu des listes a bien été modifié", "après avoir pu consulter un rapport de l'Office fédéral de la police".

L'attaque

Jean-François Copé pilonne François Hollande dans une interview à Valeurs actuelles, à paraître jeudi, accusant le président de mentir aux Français avec "sa mascarade de tournant social-libéral" et d'"introduire méthodiquement" du "trouble" dans le pays. Jean-François Copé "invite le Medef à la plus grande vigilance, car ce président n'en est pas à son mensonge d'essai. Il a promis d'arrêter d'augmenter les impôts. Et on démarre l'année 2014 avec les impôts qui augmentent. Il a promis 'coûte que coûte' d'inverser la courbe du chômage avant la fin de l'année dernière, le chômage a explosé en 2013. Il avait promis de ramener le déficit public à 3% du PIB fin 2013, nous sommes à plus de 4%".désaccord
 

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