mercredi 8 janvier 2014

L'expresso du 8 janvier

Divergence entre Cécile Duflot et les députés Europe Ecologie - Les Verts sur le cas Dieudonné. "Notre groupe parlementaire refuse le piège tendu par le ministre de l’Intérieur qui consiste à nous demander de choisir entre l’antisémitisme et l’Etat d’exception", affirme dans Libération Sergio Coronado, qui est contre une interdiction des spectacles de l'humoriste controversé. "Il n'y a pas à choisir entre Manuel Valls et Dieudonné parce qu'il faut être contre Dieudonné, c'est une évidence", a pour sa part affirmé la ministre du Logement sur i-Télé. L'écologiste a indiqué qu'il pouvait "y avoir des débats de juriste" sur cette interdiction, mais qu'il fallait surtout "rester sur un plan politique".

Eva Joly n'a pas apprécié les voeux de François Hollande. "J'aurais aimé entendre une vision de la société", a fait savoir l'ex-candidate d'EELV à la présidentielle, qui regrette que "pas un seul mot" n'ait été prononcé sur la justice. Selon l'écologiste, le chef de l'Etat "ne parle plus à la gauche. "Je voudrais qu'il revienne à son discours du Bourget, à ses promesses électorales", a-t-elle affirmé, en se disant "déçue par son action en ce qui concerne la finance".

La phrase

"Si, à l'un ou l'autre moment, ceux qui ont décidé de faire des listes dissidentes veulent engager une discussion, et revenir dans ce grand mouvement d'alternance qui se prépare, je suis prêt à parler", a affirmé sur France Info Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s'engage toutefois à "ne pas défier de cette ligne de volonté de renouvellement et d'unité".

L'optimisme

On a encore une chance de pouvoir gagner Paris", a déclaré sur BFMTV et RMC Rachida Dati. La phrase de la maire UMP du 7e arrondissement de la capitale a fait tiquer son intervieweur, Jean-Jacques Bourdin. "Il nous reste à peine deux mois et demi", a justifié l'ex-ministre, qui a appelé à la fin des tensions au sein de la droite parisienne. Quelques secondes plus tard, Rachida Dati n'a pourtant pas été dans le sens du discours de NKM, qui vante le "renouvellement" de ses listes. "Si les barons sont ceux qui sont là depuis longtemps, ils ont tous été investis!", a fait remarquer celle qui est candidate à sa succession

L'engagement

"Il n'y aura pas de renforts en Centrafrique", assure le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France. "Nous maintiendrons notre contingent de 1.600 hommes", a dit le chef de la diplomatie française assurant que l'armée française n'a pas "vocation à nous substituer aux Africains", qui seront bientôt 6.000 hommes dans le pays. "La situation est difficile mais on ne doit certainement pas parler d'enlisement", ajoute le ministre, qui refuse de parler "d'engrenage".
 

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