Le Lab Europe 1 raconte qu'une violente prise de bec a eu lieu, mardi 4 février, entre Manuel Valls et le député UMP Pierre Lellouche, dans les couloirs de l'assemblée nationale. Un échange qui serait la conséquence d'un climat de plus en plus tendu au gouvernement, selon l'élu de droite.
Nouveau coup de sang de Manuel Valls contre le député UMP Pierre Lellouche. Quelques mois après avoir accusé la droite d'être responsable du "retour du terrorisme" (en réponse à une intervention de Lellouche), Manuel Valls a lancé hier mardi un violent "Je t'emmerde" à ce même député, dans les couloirs de l'Assemblée.
Raconté par Le Lab Europe 1, l'incident trouve son origine dans des propos tenus par Valls lors de son interview publiée dimanche 2 février dans Le JDD. Le ministre de l'Intérieur comparait le climat actuel de France à celui des "années 30", au cours desquelles régnait "la détestation violente dans les mots comme dans les actes de nos valeurs et de nos principes".
"Je t'emmerde aussi !"
Valls y appelait alors la droite républicaine à "se démarquer clairement des mouvements qui n'acceptent pas la démocratie et les choix du Parlement", et sous-entendait que cette réaction n'était pas compatible avec certains dérapages de l'UMP ayant récemment eu lieu à l'assemblée nationale (tels que la remise en cause de la légitimité de François Hollande).
Le Lab raconte que Lellouche aurait, mardi 4 février, interpellé Manuel Valls dans les couloirs du parlement, quelques minutes avant la traditionnelle séance des questions au gouvernement. Lellouche aurait dit à Valls : "Tu y es allé un peu fort dans ton interview, on n’est pas le 6 février 1934 !". Des propos auxquels Valls aurait répondu par un violent : "Je t'emmerde !".
Un "raidissement idéologique" du gouvernement dénoncé
Lellouche aurait alors répliqué dans le même registre, renvoyant à Valls : "La réciproque est vraie. Je t’emmerde aussi. On n’est pas le 6 février 1934".
Quelques heures après l'échange, Pierre Lellouche confirmait l'incident au Lab, assurant que "jamais en vingt ans de politique on ne m’a parlé avec une telle violence". Il en profitait pour dénoncer le "raidissement idéologique" du gouvernement, précisant que "tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont des factieux, des fascistes, c’est intolérable".
De son côté, Manuel Valls n'a fait aucun commentaire.
http://www.midilibre.fr/2014/02/05/a-l-assemblee-valls-lance-je-t-emmerde-au-depute-ump-pierre-lellouche,817993.php
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