Le retour
Pour le député de Paris, Jean-Christophe Cambadélis, le "match retour" entre Nicolas Sarkozy et François Hollande a déjà commencé. "Le délire de rock star organisé à Paris et le mot 'fidélité' sonnaient comme un rappel à l’ordre. Nicolas Sarkozy prend son temps pour faire place nette dans son camp. L’image du jour voulait dire entre François Hollande et moi il n’y a rien. Je suis le seul à pouvoir battre un Président sortant adoubé par Barack Obama. Nous voilà prévenus, le match commence, qui à cette étape ne peut être perturbé que par Marine Le Pen", a-t-il écrit sur son blog mardi. Le député de l'Eure, Bruno Le Maire, et probable candidat à la primaire UMP en 2017, a, lui, affirmé sur RTL que la venue de Nicolas Sarkozy au meeting de NKM lui avait "fait plaisir". "Tout ce qui nous permettra d'améliorer nos chances de gagner aux municipales" ira "dans le bon sens", a ajouté l'ancien ministre. Quant à l'avenir, "quel que soit le choix de Nicolas Sarkozy, il sera un atout pour notre famille politique, dans tous les cas de figure".
La défection
Alors que le directeur de la communication du MoDem Matthieu Lamarre a annoncé dimanche soir son ralliement à la candidate PS à la mairie de Paris Anne Hidalgo, la candidate de l'UMP-UDI-MoDem Nathalie Kosciusko-Morizet a réagi à cette nouvelle défection centriste sur France Info. "Je ne veux pas des gens qui sont là pour des places. Je veux des gens qui sont là pour travailler", a-t-elle glissé.
Le sondage
François Hollande chute encore une fois lourdement dans un sondage BVA/L'Express/France Inter/Presse Régionale/Orange rendu public mardi. Il recule de 4 points par rapport à janvier pour tomber à 27% de bonnes opinions, soit à la fois son deuxième plus bas niveau personnel et le deuxième plus bas niveau historique pour un Président sous la Ve. Comme le relève également un journaliste de L'Express sur Twitter, le président ne garde seulement que 36% de bonnes opinions chez les sympathisants de gauche hors PS.
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