mardi 11 février 2014

L'expresso du 11/02

Il n'y a pas de contreparties" au pacte de responsabilité. C'est la phrase qu'a lâché le patron du Medef, Pierre Gattaz, à des journalistes alors qu'il se trouvait dans l'avion de la délégation qui accompagne le président de la République pour son voyage aux Etats-Unis, selon Le Figaro. "Il faut surtout arrêter de gérer par la contrainte. Quand j'entends parler de contreparties dans ce pacte, j'entends aussi des gens qui me disent : 'On va vous contraindre, on va vous obliger, si vous n'y arrivez pas vous allez être punis, on va vous mettre des pénalités'", a-t-il ajouté. Pierre Gattaz a reçu mardi un soutien surprenant en la personne du patron des sénateurs EELV, Jean-Vincent Placé. "Il y a une contradiction à vouloir faire un socialisme de l'offre et à demander des contreparties (...) Les contreparties au pacte, c'est presque soviétique", a-t-il expliqué sur i-Télé

Le retour

Pour le député de Paris, Jean-Christophe Cambadélis, le "match retour" entre Nicolas Sarkozy et François Hollande a déjà commencé. "Le délire de rock star organisé à Paris et le mot 'fidélité' sonnaient comme un rappel à l’ordre. Nicolas Sarkozy prend son temps pour faire place nette dans son camp. L’image du jour voulait dire entre François Hollande et moi il n’y a rien. Je suis le seul à pouvoir battre un Président sortant adoubé par Barack Obama. Nous voilà prévenus, le match commence, qui à cette étape ne peut être perturbé que par Marine Le Pen", a-t-il écrit sur son blog mardi. Le député de l'Eure, Bruno Le Maire, et probable candidat à la primaire UMP en 2017, a, lui, affirmé sur RTL que la venue de Nicolas Sarkozy au meeting de NKM lui avait "fait plaisir". "Tout ce qui nous permettra d'améliorer nos chances de gagner aux municipales" ira "dans le bon sens", a ajouté l'ancien ministre. Quant à l'avenir, "quel que soit le choix de Nicolas Sarkozy, il sera un atout pour notre famille politique, dans tous les cas de figure".

La défection

Alors que le directeur de la communication du MoDem Matthieu Lamarre a annoncé dimanche soir son ralliement à la candidate PS à la mairie de Paris Anne Hidalgo, la candidate de l'UMP-UDI-MoDem Nathalie Kosciusko-Morizet a réagi à cette nouvelle défection centriste sur France Info. "Je ne veux pas des gens qui sont là pour des places. Je veux des gens qui sont là pour travailler", a-t-elle glissé.

Le sondage

François Hollande chute encore une fois lourdement dans un sondage BVA/L'Express/France Inter/Presse Régionale/Orange rendu public mardi. Il recule de 4 points par rapport à janvier pour tomber à 27% de bonnes opinions, soit à la fois son deuxième plus bas niveau personnel et le deuxième plus bas niveau historique pour un Président sous la Ve. Comme le relève également un journaliste de L'Express sur Twitter, le président ne garde seulement que 36% de bonnes opinions chez les sympathisants de gauche hors PS.
 

Aucun commentaire: