vendredi 22 août 2014

Hollande promet des annonces "la semaine prochaine"

François Hollande prépare sa rentrée. Actuellement en déplacement dans l’Océan Indien, le chef de l’Etat a annoncé… des annonces imminentes sur les dossiers chauds du moment. Le chef de l’Etat fera "des annonces dès la semaine prochaine, dans quatre domaines, le logement, la concurrence et les professions réglementées, la simplification et l'investissement", a-t-il annoncé à Saint-Denis, à La Réunion.
"On force l'allure". "On maintient le cap et on est dans le mouvement, on force l'allure", a confié le chef de l'Etat à des journalistes en marge d'une tournée dans l'océan Indien jusqu'à samedi, affirmant que sa politique de relance de la compétitivité de l'économie française par le pacte de responsabilité "va marcher". "Toute autre politique aurait enfoncé le pays soit dans la dette soit dans la désagrégation sociale", a-t-il dit.
"Si je pensais que ma politique n'allait pas porter ses fruits, j'en aurais changé", a-t-il insisté, revendiquant "sa constance". Le chef de l'Etat rejette les alternatives: "Sortir de l'euro, laisser filer les déficits ou bien sabrer dans la dépense publique, aucune de ces politiques n'a d'avenir", a-t-il jugé.
"Un problème de confiance". François Hollande a toutefois reconnu "que le pacte de responsabilité n'aura d'effet qu'à moyen terme", n'excluant pas que le "mandat suivant en bénéficie", mais table à court terme "sur l'effet psychologique d'un cadre suffisamment stable pour que la confiance revienne". "Le problème français, c'est un problème de confiance dans l'avenir", a-t-il dit, estimant que le retour de la confiance pourrait relancer "l'investissement, privé comme public, qui est la clef de tout et qu'il faut débloquer".
A Mayotte puis aux Comores. Le président de la République se trouve vendredi à Mayotte, le plus jeune département de France. Samedi, il achèvera cette tournée dans l'océan Indien par une étape à Moroni, capitale des Comores, où il effectuera la première visite d'un président français depuis François Mitterrand en 1990.
 

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