Alain Juppé a officialisé fin août sa candidature à la primaire UMP en vue de la présidentielle de 2017. "Nicolas Sarkozy pense que vous n'aurez pas le courage de l'affronter", l'a interrogé mercredi matin le journaliste Jean-Michel Apathie sur RTL. Ce à quoi l'ancien ministre a répondu, lançant un défi à l'ancien Président : "C'est son avis… Chiche!"
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La mise au point
Sur i-Télé, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll est revenu sur les déclarations mardi du ministre du Travail, François Rebsamen, sur les chômeurs. "Personne au gouvernement n'imagine que quelqu'un qui est au chômage l'a souhaité", a déclaré le ministre de l'Agriculture. Selon lui, la polémique qui a suivi est allée "au-delà de ce qui est sa propre idée des choses". "François Rebsamen n'a pas stigmatisé les chômeurs", a-t-il complété.
La phrase
"Je dois vous dire que je rêvais d'une autre rentrée", a déclaré Claude Bartolone sur BFMTV. "Dans une période où nos compatriotes doutent de la force du pays (…), si la majorité n'est pas capable d'installer, dans son comportement, la stabilité et la confiance, nous affaiblissons le message porté", a mis en garde le président socialiste de l'Assemblée nationale. Sur les récents propos de François Rebsamen sur les chômeurs, il a ainsi répliqué : "Quand on est ministre, on ne dénonce pas, on agit."
La colère
Contre la réforme des rythmes scolaires, Nicolas Dupont-Aignan veut "tirer le signal d'alarme". Le président de Debout la République, qui se présente désormais comme "le porte-parole de milliers de maires", lance mercredi une opération de cadenassage des écoles. Quant au risque encouru par les édiles qui ne respecterait pas la réforme, il s'interroge, mettant en parallèle cette situation avec celle de certains délinquants : "On va s'attaquer aux maires parce qu'ils défendent la sécurité des enfants?" "Je ne demande pas la lune", juste "un délai au ministre (de l'Education, Ndlr)", a insisté Nicolas Dupont-Aignan sur France 2.
Le décompte
Nicolas Sarkozy annoncera "dans les prochains jours" sa décision de briguer ou non la présidence de l'UMP, a indiqué mercredi l'un de ses proches, Brice Hortefeux, sur France Info. Ce dernier assure "ne pas connaître" la décision - "personnelle" - de l'ancien chef de l'Etat. "Il n'y a pas longtemps à attendre", a-t-il ajouté, rappelant que les candidats doivent statutairement se faire connaître au plus tard le 30 septembre.
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Le dossier
Nouvelle ministre de la Culture, Fleur Pellerin a récupéré la gestion du dossier des intermittents. "Je ne remettrai jamais en cause l'existence et les principes de ce statut", a-t-elle déclaré mercredi matin sur France Inter. Avant de compléter : "Les intermittents font partie du modèle culturel français. Je refuse qu'on en parle uniquement en termes de déficit."
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