mercredi 6 juillet 2011

les petites phrases du 06/07/2011

BACCALAUREAT - François Bayrou, sur LCI.Le président du MoDem a estimé que le baccalauréat "ne correspond plus guère à ce qu'on en attend" et qu'il doit être modifié. Il a notamment qualifié l'annonce d'un meilleur taux de réussite à cette épreuve (76,8% au bac général, +2 points par rapport à 2010) de "présentation publicitaire" qui "fait plaisir à tout le monde".
PRIMAIRE SOCIALISTE - Jérôme Cahuzac, sur RMC/BFM-TV.Comme Jean-Marc Ayrault, le député-maire de Villeneuve-sur-Lot, président de la commission des Finances à l'Assemblée, a annoncé son soutien à François Hollande pour la primaire d'investiture socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2012."Il ne faut pas être désinvolte avec les autres candidats, que je respecte, mais il est vrai que le choix à faire me concernant a consisté à choisir entre Martine Aubry et François Hollande", a expliqué le strauss-kahnien, avant d'indiquer qu'Hollande était selon "mieux préparé" et "plus déterminé".
BACCALAUREAT - Luc Chatel, dans Libération.Après les polémiques liées aux fraudes sur le Bac S, Luc Chatel a défendu ce "sésame pour entrer à l'université" dans une interview accordée à Libération. Le ministre de l'Education nationale a abordé l'avenir du baccalauréat. Et se dit absolument contre sa suppression. "Il n'en est pas question. Je suis très attaché au bac, et la France y est très attachée. C'est la consécration de quinze ans de scolarité et c'est devenu un rite initiatique de passage à l'âge adulte", estime Luc Chatel. Mais le ministre n'est pas contre un changement, en douceur. "Je ne suis pas opposé qu'une partie se fasse en cours de formation ou en contrôle continu. D'ailleurs, ça se pratique déjà, avec les TPE (travaux personnels encadrés) et avec l'EPS. Mais je reste avant tout attaché à un examen national qui soit le même partout, à Paris, à Chaumont ou à Bordeaux".
PORTUGAL – François Baroin, sur Europe 1. Mardi, l'agence de notation Moody's a relégué le pays dans la catégorie des investissements "spéculatifs", en abaissant de quatre crans sa note à long terme, car elle estime que le Portugal pourrait avoir besoin d'un deuxième plan d'aide avant de retourner sur les marchés. Cela n'inquiète pas le tout récent ministre de l'Economie. "Nous faisons confiance au Portugal", a-t-il martelé. "Ce n'est pas le regard d'une agence de notation qui va régler la question des dettes souveraines", a ajouté le ministre.
PRIMAIRE SOCIALISTE - Jean-Marc Ayrault, dans Ouest France. Le patron des députés PS votera pour François Hollande à la primaire pour désigner le candidat socialiste qui se présentera à l'élection présidentielle de 2012, annonce-t-il dans un entretien publié mercredi par le quotidien. "J'ai travaillé avec plaisir avec les trois principaux candidats (Martine Aurbry, Ségolène Royal et François Hollande, ndlr) et, après réflexion, je voterai pour François Hollande", déclare le député-maire de Nantes.
RETRAITES - Bernard Thibault, sur Europe 1. Le secrétaire générale de la CGT a dénoncé l'entêtement du gouvernement qui "cumule les effets des réformes de 2003 et de 2010". "En refusant systématiquement d'examiner les autres moyens de financement pour assurer la pérennité du système des retraites, le gouvernement va condamner des centaines de milliers de retraités et de futurs retraités à voir leur niveau de pension diminuer de manière drastique", a-t-il estimé.
PLAINTE DE TRISTANE BANON – Manuel Valls, sur RTL. Interrogé l'action judiciaire engagée par Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn, Manuel Valls, candidat à la primaire socialiste, a affirmé "ne pas vouloir commenter ce torrent de merde" qui s'abattrait sur les médias. "La presse devrait s'intéresser davantage aux problèmes des Français." "Sortons du temps de Twitter", a martelé le maire d'Evry à propos de la possibilité que DSK se présente ou non à la primaire socialiste. "Il y a un temps judiciaire qui n'est pas terminé pour Dominique Strauss-Kahn, il doit prouver son innocence et retrouver son honneur", a expliqué Manuel Valls. "Laissons-lui aussi le temps humain pour se reconstruire."

Manuel Valls, député-maire socialiste d'Evry... par rtl-fr

35 heures, Sécu : la droite se projette déjà après 2012

La stratégie de Jean-François Copé pour faire gagner son camp est claire : toujours avoir un coup d'avance. Et son parti de se projeter déjà après... une réélection de Nicolas Sarkozy. Ainsi, l'UMP veut réunir à l'été 2012, aussitôt après la présidentielle, des "Assises de la nouvelle démocratie sociale" où patronat et syndicats devront plancher sur des sujets aussi explosifs que les 35H, le financement de la protection sociale ou encore la gouvernance de la Sécu. "En 2007, le quinquennat a commencé par le Grenelle de l'Environnement. En 2012, le prochain quinquennat doit commencer par les Assises de la nouvelle démocratie sociale", annonce l'UMP dans sa contribution au projet présidentiel, qui devait être présentée mardi en fin d'après-midi lors d'une convention réunie à Paris sur le thème de la "refondation sociale".

A charge pour le futur candidat, Nicolas Sarkozy, de "reprendre ou pas" ces propositions, a précisé lors d'un point-presse dans la matinée le libéral Hervé Novelli, secrétaire général adjoint de l'UMP. L'Elysée lui a jusqu'ici opposé une fin de non recevoir sur la proposition la plus controversée de cette contribution : la suppression des 35H et donc du dispositif des heures supplémentaires qui fut une des mesures phare du bilan de Nicolas Sarkozy. "Bien sûr, il ne s'agit pas de revenir sur ce qui existe, dans ce quinquennat", a répondu, mardi, M. Novelli. "Mais ça m'étonnerait que la question de la durée du travail ne figure pas dans le débat présidentiel", a-t-il souligné.
"Simplification du code du travail"Alors que cette question divise la droite, et notamment le ministre du Travail Xavier Bertrand et le patron de l'UMP Jean-François Copé, le parti présidentiel propose de fixer la durée du travail par des accords conventionnels (de branches ou d'entreprises) plutôt que par la loi, et ce "dans un délai de trois ans maximum". Il préconise également de réduire dans le même délai le régime des heures supplémentaires et d'ouvrir parallèlement "le chantier du financement de la protection sociale" en transférant la charge de la suppression des 35 heures sur la TVA ou la CSG.

Mais l'UMP s'intéresse à d'autres questions sociales tout aussi sensibles qui devront être "mises en négociation" entre partenaires sociaux "dès le début du quinquennat", à l'occasion de ces "assises sociales", selon M. Novelli. Cette "grande concertation" post-présidentielle pourrait ainsi faire émerger "un consensus" sur la répartition entre ce qui relève "de la loi" ou "de la négociation", a-t-il expliqué. Et à cet effet, l'UMP propose des pistes en la matière, en cantonnant au champ de la négociation le vaste chantier de la "refonte du financement de la protection sociale et de la gouvernance des branches de la Sécu". Il faudrait aussi s'interroger sur le "financement des syndicats et l'avenir du paritarisme", mais aussi sur la question de "la représentation du personnel dans les entreprises", selon M. Novelli. Autre sujet à l'ordre du jour de ces "assises sociales" de l'après-2012 : la "simplification du code de travail". Cette "nouvelle donne sociale née d'un consensus qui existe dans d'autres pays", pourrait ainsi se concrétiser dès "l'automne 2015", veut croire l'ancien ministre.
http://lci.tf1.fr/politique/35-heures-secu-la-droite-se-projette-deja-apres-2012-6563676.html
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Présidentielle 2012: François Hollande sollicite les forces de gauche antillaises

Au deuxième jour de sa visite aux Antilles, le candidat à la primaire socialiste François Hollande s'est efforcé mardi de séduire les militants PS, mais aussi les nombreux autres partis de la gauche locale.

Sur les 34 communes de Martinique, 24 sont dirigées par des maires situés sur la gauche de l'échiquier politique. Mais seulement deux municipalités sont socialistes.

Il s'agit donc pour François Hollande de séduire au-delà de son parti et de s'assurer du bon déroulement des primaires dans un maximum de communes.

Le député de Corrèze a ainsi répondu aux interrogations politiques locales, centrées sur les modalités de l'évolution institutionnelle en Martinique. Il a exposé à tous ses interlocuteurs les grandes lignes de son projet.

«Il faut que ce processus de la collectivité unique aille jusqu'à son terme, avec une transition étalée dans le temps et un accompagnement de l'État», a-t-il déclaré.

Propositions

«Je prends l'engagement comme prochain président de la République qu'il n'y aura pas de réduction de la participation de l'État, et qu'un contrat de développement sera signé entre la collectivité et l'État».

Un positionnement salué par les principaux leaders locaux de gauche.

«Je considère que François Hollande fait partie de ces hommes forts, qui ont la stature d'un chef d'État», s'est réjoui
Serge Letchimy, député, président de région, et chef du parti progressiste martiniquais (PPM).

L'héritier
d'Aimé Césaire ne s'est toutefois pas prononcé sur le candidat de son choix.

«Nous préparons pour fin juillet une plateforme de propositions, que nous allons soumettre à chaque candidat à la primaire. En fonction de leurs retours, on verra qui répond le mieux à nos aspirations», a-t-il dit.

Rencontres avec différentes personnalités politiques

«Nous sommes des autonomistes progressistes», a poursuivi Serge Letchimy. «Je pense qu'il faut aller vers une réforme de la Constitution, et deuxièmement proposer un cadre de développement économique qui accompagne les évolutions statutaires».

En début de matinée, François Hollande a également rencontré le sénateur Claude Lise, leader du Rassemblement démocratique pour la Martinique, adversaire politique du PPM.

«Sa vision est intéressante, mais on n'est pas rentrés, en si peu de temps, dans les détails. Nous allons nous prononcer en fonction des propositions des uns et des autres. Nous ne sommes dépendants d'aucun parti de l'Hexagone, même s'il existe des amitiés personnelles», a dit Claude Lise.

François Hollande poursuivra sa visite aux Antilles en Guadeloupe, où il rencontrera d'autres formations de gauche, avant de s'envoler mercredi vers la métropole aux côtés de Victorin Lurel, le président de région socialiste.

http://www.20minutes.fr/ledirect/753587/presidentielle-2012-francois-hollande-sollicite-forces-gauche-antillaises

mardi 5 juillet 2011

Sarkozy va rendre hommage à Georges Pompidou

Ce mardi, jour du centième annniversaire de la naissance de Pompidou, le président de la République est dans le Cantal.
Le président de la République se rend ce mardi à Montboudif, petit village du Cantal de moins de 300 habitants, le jour du centième annniversaire de la naissance de Georges Pompidou, en présence des membres de la famille : Madeleine, la sœur de l'ancien président de la République, âgée aujourd'hui de 91 ans accompagnée de son époux Henri Doumerg, et du fils du président Pompidou, Alain. L' ancien ministre Alain Marleix, député UMP du Cantal, accueillera le chef de l'Etat.
De la «petite maison familiale modeste», décrite par le député, Nicolas Sarkozy se rendra ensuite au musée Georges Pompidou : «C'est un petit musée que j'ai créé avec la municipalité il y a une dizaine d'années, et qui réunit des dons, des legs ou des prêts de la famille», explique Alain Marleix. «On y découvre des décorations françaises et étrangères décernées à Georges Pompidou, le fanion de sa voiture officielle lorsqu'il descendait les Champs Elysées, ses ouvrages littéraires ainsi qu'un Vasarely offert par Madame Pompidou. Ce qui est tout à fait extraordinaire pour un petit village de moins de 300 habitants ! On peut également voir une rétrospective de la vie de celui qui fut président, premier ministre et député du Cantal»

Célébrations nationales de 2011

Nicolas Sarkozy devrait prononcer un discours de portée nationale sur la vie et l'œuvre de Georges Pompidou, premier ministre en 1962 après avoir été directeur de cabinet du général de Gaulle, président de la République élu en 1969 mais emporté par la maladie le 2 avril 1974, pendant son mandat. L'accent sera mis sur ce « petit fils de paysan qui a fait la France industrielle».
Alain Marleix évoque «un homme injustement oublié, l'homme de l'industrialisation et celui des années heureuses. Georges Pompidou était aussi l'homme de la mensualisation des salaires quand les ouvriers étaient payés à la semaine ou à la journée. Il a aussi été l'homme de l'aménagement du territoire, notamment en Languedoc et en Méditerranée, celui qui a lancé des chantiers d'autoroutes, les ports pétroliers ou encore le TGV et le nucléaire. C'est aussi Pompidou qui a ancré les institutions de la Ve République dans le paysage politique. On a un moment tenté de faire croire que les habits d'homme d'Etat seraient trop grands pour lui et il a montré que tel n'était pas le cas».
Le centenaire de la naissance de Georges Pompidou est inscrit parmi les célébrations nationales de 2011. C'est notamment en tant que président de l'association départementale Georges Pompidou, qu'Alain Marleix avait souhaité organiser cette manifestation , parallèlement à celle de l'association nationale présidée par Edouard Balladur.
http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438190/s/166bb66a/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cpolitique0C20A110C0A70C0A40C0A10A0A20E20A110A70A4ARTFIG0A0A6230Esarkozy0Eva0Erendre0Ehommage0Ea0Egeorges0Epompidou0Bphp/story01.htm
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les petites phrases du 05/07/2011

LAGARDE AU FMI - Jean-Christophe Cambadélis, sur LCI.Le député parisien a demandé à Christine Lagarde de "faire un geste" envers Dominique Strauss-Kahn, en l'invitant par exemple au FMI, alors que l'ancienne ministre de l'Economie arrive mardi à Washington. Pour ce partisan de DSK, celui-ci n'aurait pas dû démissionner du Fonds monétaire international. "Je demande justice pour Dominique Strauss-Kahn, qu'il soit réhabilité, notamment par rapport au FMI", a expliqué Jean-Christophe Cambadélis. "Voilà un homme qui a quitté le FMI car on l'a obligé, un pistolet sur la tempe, alors qu'il était en prison", a-t-il ajouté.
AFFAIRE BANON - Pierre Moscovici, sur I-Télé.Le député du Doubs, partisan de Dominique Strauss-Kahn, a appelé à "arrêter ce déferlement incroyable" au lendemain de l'annonce d'une plainte en France visant l'ancien patron du FMI de la part de la journaliste Tristane Banon, qui l'accuse de viol. "Cette affaire Banon est assez mystérieuse", a jugé Pierre Moscovici. "Ca fait huit ans, on voit des choses curieuses, la mère (de Tristane Banon) qui d'abord l'empêche puis la pousse à porter plainte", a-t-il relevé, jugeant qu'il y a "un côté un peu feuilleton".
COTISATION 41,5 ANS - Arnaud Montebourg, sur RMC/BFM-TV.Le candidat à la primaire socialiste a vivement réagi à l'annonce mardi par le ministre du Travail, Xavier Bertrand, de l'allongement de la durée de cotisation à 41,5 ans. "La politique de la droite, c'est de faire payer les réformes toujours aux mêmes, les salariés", a réagi Arnaud Montebourg. "C'est une réforme injuste qui repose sur les seules épaules de ceux qui n'ont que leur travail pour vivre", a-t-il déploré. Il a également considéré cette réforme de "déséquilibrée". "En plus, nous avons l'inefficacité" a conclu le socialiste, puisque selon lui, une nouvelle réforme des retraites devrait être nécessaire dans les prochaines années.
PRIMAIRE EELV - Nicolas Hulot, sur France Inter. Pour l'ancien animateur télé, une victoire de sa rivale aux primaires écologistes, Eva Joly, serait "lue comme un repli identitaire" d'Europe Ecologie-Les Verts. "J'ai entendu le signal du premier tour (...). Si le vote se confirme, c'est que la greffe n'a pas pris", a expliqué l'ancien présentateur d'Ushuaïa, distancé par Eva Joly au premier tour de la primaire. Pour l'emporter, Nicolas Hulot ne veut toutefois pas "faire la danse du ventre" ni "forcer les choses". Toutefois, a-t-il nuancé, "si Eva gagne, d'une manière ou d'une autre j'accompagnerai cette dynamique jusqu'au bout". A l'issue du premier tour de la primaire, Eva Joly avait rassemblé 49,75% des voix, tout près de la majorité absolue, devançant nettement Nicolas Hulot (40,22%).
COTISATION 41,5 ANS - Xavier Bertrand, sur Europe1.Xavier Bertrand a annoncé au micro de Jean-Pierre Elkabbach l'allongement, pour les générations nées à partir de 1955, de la durée de cotisation à 41,5 ans pour obtenir une retraite à taux plein. Le ministre a ajouté qu'il "publierait" un décret en ce sens, "parce que c'est logique" et "nécessaire pour préserver l'équilibre de notre système de retraite". Il a souligné que c'est "tout simplement l'application de la loi de 2003". "Nous ne faisons qu'appliquer les textes", a-t-il dit.
LES 35 HEURES – Xavier Bertrand, sur Europe 1. Par ailleurs, le ministre du Travail ne s'en cache pas, il a "toujours été un farouche adversaire des 35 heures imposées par Madame Aubry, et [il] continue à l’être", a-t-il déclaré. "Ils ont failli mettre l’économie française par terre. Les 35 heures étaient un plafond, ils sont devenus un repère", a-t-il encore expliqué. "On doit baisser le coût du travail, mais pas au prix de la baisse du pouvoir d’achat", a conclu Xavier Bertrand.
AFFAIRE DSK - Henri Guaino, sur Europe 1.
Le conseiller spécial du président de la République a indiqué que, de l'Élysée, "on regarde cette affaire comme tout le monde, avec un peu d’effarement". Henri Guaino a écarté l'idée d'un éventuel complot visant l'ancien directeur du Fonds monétaire international et qui aurait été téléguidé par l'Elysée. "A ma connaissance, (M. Sarkozy) a été averti (de l'arrestation de DSK) dans la nuit du samedi au dimanche, on lui a fait passé un message mais je ne suis pas sûr qu'on l'ait réveillé très tôt d'ailleurs, je ne sais pas, je n'y étais pas", a t-il, précisé. "Je sais bien que la vie est un roman mais c’est quand même une histoire effarante", a-t-il ajouté.


Guaino : "l’affaire DSK est...
par Europe1fr

Primaire socialiste : faut-il tout réinventer ?

La presse française s'inquiète lundi du flou qui pèse sur la primaire socialiste et qui handicape particulièrement Martine Aubry, après la libération sur parole de Dominique Strauss-Kahn vendredi. "A peine organisés, les socialistes devront peut-être tout réinventer", estime François Ernenwein dans La Croix. Daniel Ruiz, dans le journal La Montagne, évoque comme une malédiction "les démons du parti socialiste" qui sont "prêts à bondir et à déchiqueter ce qu'ils avaient eu tant de mal à tricoter" et Paul-Henri du Limbert du Figaro abonde en ce sens : "depuis cinquante jours, la vie des socialistes est une horreur", avant de prédire que le PS ne "pourra pas dire non à un homme qui revient de Rykers Island et qui rêve de l'Elysée", malgré le risque politique.
Beaucoup d'éditorialistes soulignent la position particulièrement inconfortable de Martine Aubry, alors que DSK n'a pas révélé ses intentions. "Faute d'un signe clair de sa part, Martine Aubry reste une candidate suspendue à un éventuel retour qui le verrait, "blanchi" cette fois définitivement, postuler à la présidence de la République", écrit l'éditorialiste de La République des Pyrénées, Jean-Michel Helvig. "Ce flou en tout cas ne sert pas Martine Aubry", poursuit-il.

Aubry, "candidate de remplacement" ?

Patrice Chabanet, dans Le Journal de la Haute-Marne, observe que "chaque candidat jure la main sur le coeur qu'il se réjouit de la libération de DSK", mais pas forcément de le voir s'engager dans les primaires. Quant à Martine Aubry, "elle maintient sa candidature, ce qui semble briser le pacte dit de Marrakech d'après lequel les deux ne se présenteraient pas ensemble", écrit-il.

Philippe Thirault, dans L'Est Républicain, ironise à propos de la première secrétaire du PS: "On la disait diesel mais à ce point, c'est locomotive à vapeur" et il ajoute: "rien n'est perdu mais la patronne du PS a un handicap, elle doit prouver aux Français qu'elle n'est pas une simple candidate de remplacement du favori empêché." Peu de journaux, comme Libération, saluent "la rapidité foudroyante" avec laquelle la justice américaine a tiré les conséquences de ses erreurs en libérant l'ex-patron du FMI. "Par différence, combien d'années pour sortir du cauchemar d'Outreau, lié à l'entêtement d'un juge, cherchant à faire entrer de force la réalité dans le mauvais roman qu'il avait imaginé, des hommes et des femmes payant cette folie en années de prison?", écrit Nicolas Demorand.

Enfin Henri Gibier dans Les Echos, souligne la rare "capacité (de DSK) de parler à l'oreille des marchés", une qualité qui en fait toujours un véritable concurrent pour Nicolas Sarkozy sur la scène économique internationale. "Mais son image, forcément altérée, poserait bien d'autres problèmes aux socialistes", remarque le quotidien économique.
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lundi 4 juillet 2011

2012: ce qui a changé depuis la chute de DSK

Depuis l'arrestation à New York de Dominique Strauss-Kahn le 14 mai dernier, le paysage politique a beaucoup changé à gauche. Tour d'horizon.
Si Dominique Strauss-Kahn avait prolongé son séjour à Rikers Island, il n'aurait probablement pas reconnu "sa gauche" en sortant de prison. Depuis l'arrestation de l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI), la situation politique a en effet beaucoup évolué. Tour d'horizon des changements survenus à gauche depuis le 14 mai dernier...
Le Front de gauche perd son épouvantail
Jean-Luc Mélenchon a perdu son meilleur ennemi. De par la fonction qu'il occupait à la tête d'une institution à la réputation libérale, Dominique Strauss-Kahn représentait une cible rêvée pour le tribun du Front de gauche. Lorsqu'il était invité à se prononcer sur le projet du PS, Jean-Luc Mélenchon balayait ainsi toute réflexion d'un revers de main en le qualifiant de "programme FMI-compatible".
En le caricaturant, Jean-Luc Mélenchon se servait de Dominique Strauss-Kahn comme d'un vecteur de mobilisation pour fédérer la gauche radicale et l'extrême gauche désemparée après la retraite politique d'Olivier Besancenot. Le tribun du Front de gauche se présentait en ultime recours face à "l'affameur des peuples". Aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon a beaucoup moins de prise sur Martine Aubry ou François Hollande et ne décolle pas dans les sondages...
Europe Ecologie adopte une candidate anti-DSK
Grand favori des sondages il y a encore deux semaines, Nicolas Hulot semblait avoir toutes les cartes en main pour remporter la primaire d'Europe Ecologie. L'ancien présentateur vedette de TF1 décrit comme "strausskahno-compatible" avait même rencontré l'ancien patron du FMI à Paris à la fin de l'année 2010 pour évoquer la présidentielle.
Malheureusement pour Nicolas Hulot, les militants d'Europe Ecologie ont placé Eva Joly largement en tête du premier tour de leur primaire. Une candidate qui entretient des rapports moins amicaux avec l'ancien patron du Fonds. Quand on lui parle de DSK, l'ancienne juge d'instruction répond ainsi: "Je le connais bien, je l'ai mis en examen". Au sujet de son arrestation, Eva Joly n'avait pas fait preuve de davantage d'émotions en déclarant dans une interview au JDD que "le temps où l'on pouvait 'baiser' les soubrettes en toute impunité est révolu."
Si les résultats du second tour de la primaire écolo confirment ceux du premier, Europe-Ecologie perdra le candidat qui pouvait le plus capter les voix centristes. DSK et Hulot hors-jeu, une victoire de Martine Aubry sur François Hollande à la primaire PS pourrait profiter aux candidats centristes, qu'il s'agisse de François Bayrou ou de Jean-Louis Borloo.
Inversion du rapport de forces au PS
Alors que Dominique Strauss-Kahn préparait son atterrissage en France et les derniers détails de sa candidature, Martine Aubry refusait de dire qu'elle ne serait pas candidate. En vertu du pacte qu'ils avaient scellé ensemble à Marrakech, le candidat le moins bien placé devait pourtant se désister au profit de l'autre.
Jusqu'au début du mois de mai, l'ex-première secrétaire semblait bien décidée à défendre sa candidature jusqu'au bout. Bien lui en a pris puisque n'ayant jamais officiellement renoncé à se présenter en dépit des rumeurs persistantes, Martine Aubry a montré qu'elle n'était pas une candidate de substitution.
Soutenue par nombre de strauss-kahniens qui l'ont ralliée après la chute de leur héraut (à l'exception notable de Pierre Moscovici et de ses amis), Martine Aubry a inversé le rapport de force. la patronne du PS semble aujourd'hui la mieux placée pour remporter la primaire socialiste.
Retrouvez cet article sur l'EXPRESS.FR.... http://www.lexpress.fr/actualite/politique/2012-ce-qui-a-change-depuis-la-chute-de-dsk_1009041.html

les petites phrases du 04/07/2011

ACCOR - Claude Guéant, sur France 2.Pour le ministre de l'Intérieur, il serait "normal" que le groupe Accor, propriétaire de l'hôtel Sofitel de New York, ait prévenu rapidement les autorités françaises de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn pour des faits présumés d'agression sexuelle. Claude Guéant a qualifié de "scandaleux" les propos de plusieurs partisans de Dominique Strauss-Kahn évoquant des liens entre Accor et des "officines" françaises dans cette affaire. Le député socialiste François Loncle a déclaré samedi que "tout n'est pas clair dans le comportement des dirigeants du Sofitel et du groupe Accor". "Ou bien M. Loncle a des accusations à porter et il saisit la justice, ou bien il se tait. Ces accusations sont odieuses", a estimé Claude Guéant.
AFFAIRE DSK – Pierre Moscovici, sur France info. Le député du Doubs, proche de Dominique Strauss-Kahn, a qualifié de "mesquine" et d'"inélégante" l'attitude de l'UMP et du président de la République lors des derniers rebondissements sur l'affaire DSK. "Ils sont les seuls à ne pas s'être rendus compte que la justice avait fait des erreurs", a expliqué le député socialiste sur France Info. "Leur attitude a été mesquine, sans aucune classe. On pouvait attendre plus d'empathie envers un citoyen français victime d'une erreur judiciaire que le monde entier découvre en même temps".
AFFAIRE DSK – Ségolène Royal, sur Europe 1. La candidate à la primaire socialiste a prévenu lundi qu’elle refuserait désormais de commenter l’affaire DSK et ses conséquences sur la vie politique française. "Il faut le laisser tranquille. Il a d’autres priorités compte tenu de ce qu’il vit aujourd’hui. Il doit prendre son temps. Il faut arrêter de lui mettre de la pression", a asséné la candidate à la primaire socialiste. "Le calendrier de l’élection présidentielle française n’est pas assujetti au calendrier judiciaire américain. Il faut tourner la page de cette justice spectacle."
AFFAIRE DSK - Jean-Christophe Cambadélis, sur France Culture. Le député strauss-kahnien a assuré ne pas avoir reçu de "message" de Dominique Strauss-Kahn lui demandant de "parler pour rouvrir les dates de candidatures aux primaires", a-t-il expliqué. Dominique Strauss-Kahn "veut simplement être lavé de l'injustice qui lui a été faite", a assuré Jean-Christophe Cambadélis, soutien de Martine Aubry, qui a déclaré sa candidature à la primaire mardi.
PRIMAIRE PS - Jean-Marie Le Guen, sur Europe 1.
Le député socialiste de Paris s'est dit "évidemment" pour "repousser la date (limite) de candidature pour la primaire" suite à la libération sur parole de Dominique Strauss-Kahn. Partisan de DSK, Jean-Marie Le Guen considère que "ce serait une double peine" pour l'ancien patron du FMI, si la date ne changeait pas. "Imaginons que le Parti socialiste ne prenne pas en compte l’injustice dont a été victime Dominique Strauss-Kahn. Cela ne dérange en rien le processus en tant que tel qui se déroulera début octobre", a-t-il estimé.


Royal : "laisser DSK tranquille"

par Europe1fr

Primaire PS : Aubry sera candidate quoiqu'il arrive

Alors que les interrogations sur un possible retour aux affaires socialistes de Dominique Strauss-Khan se font jour depuis vendredi, Martine Aubry a clarifié sa position dimanche. Rien ne remettra en cause sa candidature dans l'hypothèse où il se relancerait dans l'aventure ? "Bien sûr. Cette décision, on ne la prend pas à la légère.", a dit le maire de Lille sur France 2. "J'irai jusqu'au bout parce que les Français nous attendent", a encore déclaré l'ancienne numéro un du Parti socialiste, qui avait signé avec DSK un "pacte" avant l'affaire new-yorkaise, prévoyant qu'ils ne se présenteraient pas l'un contre l'autre à la primaire.
Interrogée sur un possible retour de l'ancien favori des sondages, Martine Aubry a répondu : "Dominique Strauss-Kahn aura à s'exprimer lorsqu'il le voudra" "Puisqu'on aime parler de débats irréels dans notre pays, admettons même que Dominique Strauss-Kahn décide de revenir comme candidat auprès de nous, personne n'osera lui opposer un quelconque calendrier", a même déclaré Martine Aubry, dans le sillage d'Harlem, le premier secrétaire par intérim du PS, interrogé sur LCI quelques minutes auparavant. Le calendrier est en effet serré : les candidats à la primaire du PS peuvent se déclarer jusqu'au 13 juillet, tandis que la prochaine audience de Dominique Strauss-Kahn devant la justice américaine est prévue cinq jours plus tard, le 18 juillet.

Fair-play des poids lourds
Avant elle, d'autres candidats déclarés à la primaire PS avaient envisagé le retour de Dominique Strauss-Kahn, grand favori des sondages avant son arrestation le 14 mai. Dès vendredi,
François Hollande avait dit n'avoir "aucune réserve par rapport à l'idée de reporter la date de clôture du dépôt des candidatures", "fin juillet, voire (...) fin août", date de l'université d'été du PS à La Rochelle. "Si son innocence est proclamée, il appartiendra à lui seul de dire ce qu'il veut faire sur le plan politique", avait observé François Hollande, actuel favori selon les études d'opinion.

Proche de DSK fraîchement rallié à M. Hollande, Pierre Moscovici a estimé que l'ex-patron du FMI devait pouvoir se présenter "si son innocence est reconnue et s'il a envie d'être candidat". "S'il faut retarder le calendrier, nous le ferons mais ce sera à Dominique de décider ce qu'il veut faire", a répété dimanche une autre candidate,
Ségolène Royal. Les responsables socialistes rappellent que DSK doit d'abord tourner la page de l'épreuve judiciaire qu'il traverse depuis le 14 mai, s'il est innocenté. "Le temps actuel est donc celui de la réparation pleine et entière de l'injustice", a estimé Jean-Christophe Cambadélis, ami de DSK rallié à Martine Aubry.
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dimanche 3 juillet 2011

les petites phrases du 03/07/2011

AFFAIRE DSK - Jean-François Copé, sur Europe 1 : Revenant sur l'affaire DSK, le chef de file de l'UMP a parlé d'une "tragédie humaine terrible", mais n'a pas souhaité disserter sur ce sujet. "Depuis le début, ma position est de ne pas parler dans cette affaire. J'ai toujours privilégié la retenue", a expliqué le responsable politique. "J'aurai aimé que le PS ait la même retenue " dans l'affaire Woerth, dont "l'honneur a été piétinée", a dénoncé Jean-François Copé. Avant d'ajouter : le PS a été "indifférent à la souffrance" de l'ancien ministre, tout comme, selon lui, dans l'affaire de Michèle Alliot-Marie. Interrogé sur un éventuel retour de Dominique Strauss-Khan sur la scène politique française, le maire de Meaux a déclaré : "On verra bien, c'est son choix et l'affaire de la gauche (...) Il fera ce qu'il souhaite et ce qu'il juge utile pour l'avenir de la gauche."
AFFAIRE DSK - Chantal Jouanno, sur Europe 1 : Invitée d'Aymeric Caron dimanche matin sur Europe 1, Chantal Jouanno a déclaré que Dominique Strauss-Khan "n'a pas donné une image extrêmement positive entre ces goûts de luxe et d'autres sujets". La ministre des Sports a également attaqué les socialistes en expliquant que ce qui l'a dérange finalement ce sont plus les idées que les candidats.
CHRISTINE LAGARDE AU FMI - Jean-François Copé, sur Europe 1 : Le secrétaire général de l'UMP s'est dit "très heureux, comme tous les Français" de la nomination de Christine Lagarde au FMI. Concernant la volonté de l'ancienne ministre de l'Economie de rencontrer son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn, Jean-François Copé a évoqué "un geste élégant", correspondant à "l'image" de Christine Lagarde. Quant à une possible passation de pouvoirs entre les deux responsables, Jean-François Copé a avoué ne pas y "avoir songé" jusque là. "Ce n'est pas le plus important. Et je ne suis pas sûr que ce soit ceux à quoi pense le plus DSK en ce moment", a-t-il précisé.
ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES - un collectif de 35 associations féministes, dans Le Parisien : Intitulé "l’égalité, c’est maintenant!", le manifeste d'un collectif composé de 35 associations féministes s'est adressé aux candidats à la présidentielle. "Contrairement aux politiques actuelles, la construction de l’égalité passe non seulement par des politiques publiques garantissant et élargissant les droits collectifs conquis, mais aussi par une réelle prise en compte de l’impact inégalitaire de l’action publique", écrivent-elles. Parmi leurs revendications, les associations réclament la création d'un ministère d'Etat spécifique qui aurait, pour priorités, l'égalité professionnelle et salariale. "Que la parité dans les instances de décision politique soit effective à tous les niveaux de représentation dès les législatives de 2012 et que la réforme territoriale soit profondément revue sous cet angle", insiste par ailleurs le collectif


Copé : le retour de DSK, "l'affaire de la...
par Europe1fr

Les invités politiques du dimanche

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP : Le Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien, à 10 heures.
Michèle Sabban, vice-présidente socialiste du conseil régional d’Ile-de-France : Le Grand Entretien sur RCJ, à 11 heures.
Pierre Moscovici, député PS, soutien historique de DSK qui a rallié François Hollande : BFMTV 2012 RMC Le Point, à 18 heures.
Harlem Désir, premier secrétaire du PS par intérim : Le Grand Jury sur RTL, à 18 h 45.
Martine Aubry, candidate à la primaire PS : Journal de 20h de France 2

http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Depeches/Les-invites-politiques-du-dimanche-352461

Sondage : les Français hésitent à croire au retour de DSK

Les Français, comme les téléspectateurs du monde entier, ont du mal à en croire leurs yeux et leurs oreilles. Montré il y a un mois et demi comme un dangereux criminel sexuel, Dominique Strauss-Kahn a été remis en liberté sur parole après que la justice américaine eut reconnu avoir des doutes sérieux sur les accusations de Nafissatou Diallo après le récit « erroné » qu’elle a livré devant le grand jury.
Hier, de nouvelles révélations publiées par la presse new-yorkaise ont semblé fragiliser un peu plus la femme de chambre du Sofitel.
Il est peu probable, désormais, que l’on aille jusqu’au procès. Même s’il reste pour l’instant sous le coup de sept chefs d’inculpation, DSK peut désormais aller dîner tout sourire dans les bons restaurants de New York en compagnie de son épouse.
Si l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) était totalement blanchi, reprendrait-il sa place dans la course présidentielle ? Ou au moins sur la scène politique ? Même si la question apparaît pour le moins prématurée, elle est déjà dans la tête de tous, simples citoyens ou responsables politiques.
Notre sondage exclusif Harris Interactive pour « Le Parisien »- « Aujourd’hui en France » montre que les électeurs sont encore partagés. 49 % des Français (contre 45 % d’un avis contraire) souhaitent voir DSK reprendre sa place dans la politque française. Une majorité relative qui n’est pas anectotique si l’on se rappelle quel était le regard porté sur le leader socialiste au lendemain de son arrestation le 14 mai. La proportion est nettement plus forte chez les sympathisants de gauche et les sympathisants socialistes. De même, 65 % des électeurs socialistes et 60 % du MoDem souhaitent que le calendrier des primaires socialistes soit modifié afin de permettre à DSK d’y participer, même si 49 % des Français en général n’en voient pas l’utilité (contre 43 % qui y sont favorables).
Pour l’heure, DSK n’a pas laissé percer le moindre signe sur ses envies futures à l’égard de la politique française. Ses avocats new-yorkais le lui interdisent et lui-même attend sans doute d’être totalement libéré de ses soucis judicaires pour réfléchir à la suite. Mais rien n’est impossible.
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/sondage-les-francais-hesitent-a-croire-au-retour-de-dsk-03-07-2011-1518738.php
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Pour l'Élysée, les embarras du PS ne sont pas terminés

Les proches de Nicolas Sarkozy estiment que la libération de DSK n'est pas «un 15 mai à l'envers».
Officiellement, l'Élysée ne cille pas. À peine un haussement de sourcil pour rappeler que la position de la présidence a toujours été la même : «ne pas commenter le cours de la justice américaine» et «respecter la présomption d'innocence» de Dominique Strauss-Kahn, tout comme «la souffrance de la victime présumée». L'Élysée souligne que le chef de l'État s'est toujours tenu à l'écart des polémiques sur l'interpellation du patron du FMI et considère que cette accélération de la procédure judiciaire «ne change rien».
Les conseillers du président qui ont été prévenus dans la nuit jurent qu'ils n'ont pas réveillé le chef de l'État pour l'aviser des révélations parues dans le New York Times : «Ce n'est pas un sujet d'intérêt national, cela concerne une personne privée», justifie-t-on. Dans la journée de vendredi, Nicolas Sarkozy n'a pas commenté cette péripétie. Dans la matinée, il a reçu son ami Roger Karoutchi, encore ambassadeur auprès de l'OCDE pour quelques semaines, pour lui parler des élections sénatoriales dans les Hauts-de-Seine, sans dire un mot de l'affaire Strauss-Kahn. Il a aussi reçu le sénateur centriste Jean Arthuis, sans revenir non plus sur ce sujet. Dans l'après-midi, il s'est envolé vers Brégançon, dans le Var, pour assister le lendemain au mariage du prince Albert de Monaco.

Un peu trop vite innocenté

Pour plusieurs proches du président, la libération conditionnelle de Strauss-Kahn n'est en aucun cas «un 15 mai à l'envers», qui effacerait en quelques heures le «coup de tonnerre» du dimanche 15 mai. «Ce n'est pas parce que Nafissatou Diallo n'est pas crédible à cause de son passé que les faits n'ont pas eu lieu», avertit un fidèle du chef de l'État, qui trouve que les commentaires «innocentent» un peu trop vite DSK.
Vendredi, un conseiller du chef de l'État tentait d'anticiper les événements : «Soit DSK est entièrement blanchi et décide d'y aller, et là on l'attend de pied ferme, soit il est relaxé sans être lavé de tout soupçon, et c'est très embêtant pour le PS.» En réalité, les proches du chef de l'État ont pour le moment choisi de parier plutôt pour la deuxième option. Ils estiment que les Français auront du mal à élire à la présidence de la République un homme «qui a des relations sexuelles avec une femme de chambre dans un hôtel», même si cette relation est finalement consentie.

Une polémique qui porte

Le plus important à leurs yeux est l'embarras que provoque ce retournement pour le Parti socialiste. «Cela fait de la candidature d'Aubry un non-événement absolu», note déjà un ministre. Cette semaine, des sondages confidentiels commandés par l'Élysée lui ont indiqué que la polémique sur la procédure des primaires avait porté dans l'opinion. «Les Français voient que le PS continue de se perdre dans ses problèmes internes du PS», résume un conseiller, qui juge qu'un éventuel retour de DSK ne ferait qu'accroître cette impression.
De son côté, Nicolas Sarkozy continue de prendre ses distances avec les emballements médiatiques sur DSK. Sur le fond, le chef de l'État n'a jamais parié sur une candidature Strauss-Kahn à la présidentielle. «Je me disais : “il est intelligent, il va réfléchir, il n'ira pas”», expliquait-il quelques jours après son interpellation. «Je n'ai jamais cru en DSK, c'est quelqu'un qui pense qu'il lui suffit de paraître pour être», ajoutait-il, pour justifier son scepticisme. Vendredi soir, à l'Élysée, on continuait de ne pas croire à un retour possible de DSK dans la course.
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/07/01/01002-20110701ARTFIG00642-pour-l-elysee-les-embarras-du-ps-ne-sont-pas-termines.php
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samedi 2 juillet 2011

Après le coup de théâtre, quelle place pour DSK d'ici 2012 ?

Si jamais DSK est blanchi de ses sept chefs d'inculpation dans les semaines qui viennent, peut-il revenir dans la course à la présidentielle et à quelle place ? Il est bien sûr trop tôt pour le dire mais la question est sur les lèvres de beaucoup de ses soutiens. Ce retournement coup de tonnerre à New-York intervient en effet au début de la campagne de la primaire, la semaine même où Martine Aubry s'est déclarée candidate.
Interrogés sur les conséquences de ce coup de théâtre et un possible retour de leur ami dans la bataille présidentielle, certains soutiens de DSK restent très prudents et répondent par la question fondamentale : d'abord, que voudra-t-il ? "Cela dépendra uniquement de son envie à lui", affirme un haut dirigeant du PS. Aura-t-il puisé dans cette terrible épreuve l'envie de se battre pour revenir au premier plan, celui par exemple d'être candidat à la primaire ? Ou ce cauchemar l'aura-t-il poussé à tourner le dos à une carrière politique ? La réponse lui appartient.

Autre interrogation, comment vont réagir Martine Aubry, François Hollande et les autres candidats à la primaire PS ? François Hollande s'est dit dès vendredi soir favorable à un report de la date de clôture des candidatures, fixée pour l'instant au 13 juillet. De son côté, trois jours après avoir déclaré sa candidature, la maire de Lille doit faire face à un nouveau rebondissement. Depuis Lille, elle a souhaité s'exprimer en "amie" de Dominique Strauss-Kahn, faisant part de son "immense joie" à la lecture des informations de la presse américaine. Une déclaration sobre, empathique et conforme à l'attitude qu'elle a toujours affichée depuis le début de l'affaire le 14 mai. Alliée pour 2012 à l'ancien patron du FMI par un pacte, Martine Aubry a réussi à s'attirer le soutien de nombreux strauss-kahniens, dont Jean-Christophe Cambadélis. Vendredi soir, après l'audience, elle a souhaité que "la vérité progresse". "Je voudrais qu'elle avance encore plus vite", a-t-elle ajouté, sans se prononcer sur le calendrier de la primaire.
Un ticket Aubry-DSK ?
Mais après le temps de l'amitié, Martine Aubry sera dans un temps plus politique en s'exprimant vendredi soir après la décision de la justice américaine. "La candidature de Martine est posée. Elle est très déterminée. Dominique s'il revient, innocenté, sera tout à fait libre pour soutenir Martine Aubry. Il pourra la soutenir pleinement et ce sera une immense force pour nous", commente un aubryste qui fait valoir leur "proximité idéologique" et le fait qu'ils ont "défendu les mêmes motions". Pour l'ancienne ministre Marie-Noëlle Lienemann, de l'aile gauche du PS, "a priori cela ne fragilise pas Martine. Son comportement a été exemplaire vis-à-vis de DSK, elle a la légitimité de la première secrétaire. Martine Aubry est lancée. La campagne continue".
Le fait que DSK, un "grand dirigeant socialiste" soit peut-être bientôt lavé de tout soupçon est "une force collective pour les socialistes, une force pour la gauche", estime pour l'AFP le strauss-kahnien Christophe Borgel, secrétaire national aux élections et soutien de la maire de Lille. "L'équation politique, c'est Martine-DSK. Sa libération, si elle se confirme, c'est un plus pour le tandem", note un grand élu strauss-kahnien qui soutient Mme Aubry mais qui "imagine mal une retraite pour DSK", et "ne s'avance pas sur la forme de ce réengagement et le calendrier".
D'autres voix se font entendre au PS pour exprimer une situation devenue forcément très compliquée. "Martine a un problème. Elle apparaît moins légitime", les insinuations sur sa "candidature de substitution" pourraient reprendre corps. "Cela redonne de la force au fait qu'elle soit une candidate par défaut", "autant que les strauss-kahniens dans leurs réactions ménagent l'avenir".
Quelle réaction dans l'opinion ?
Enfin, au-delà des positionnements politiques et des questions sans réponses, reste une inconnue : comment réagirait l'opinion publique à un éventuel retournement définitif de situation pour DSK ? Les Français ont réagi en deux temps à "l'événement de New York" : dans un premier temps, une grande partie de l'opinion a affirmé ne pas croire à la culpabilité de l'ancien patron du FMI. L'incrédulité transcendait tous les clivages politiques.
Et puis les semaines passant, tous les sondages ont montré une très forte chute de sa popularité. Comment les Français et les sympathisants de gauche se positionneraient après un blanchiment de Dominique Strauss-Kahn ? La valeur de la parole politique de l'ancien ministre de l'Economie pendant la campagne présidentielle dépendra en grande partie de cela.

les petites phrases du 0/07/2011

BORLOO - Rama Yade, dans Libération : L'ex-secrétaire d'Etat aux Sports affirme que Jean-Louis Borloo est "toujours aussi déterminé" dans la course à la présidentielle. Elle a répété que le président du Parti radical se déclarera "entre l'été et l'automne". Après le débauchage des centristes François Sauvadet et Jean Leonetti, entrés au gouvernement, elle assure pourtant que "le bloc autour de Jean-Louis Borloo a tenu". "Notre démarche, celle de Jean-Louis Borloo, c'est clairement une coalition au sein du centre et de la droite républicaine dans laquelle nous voulons incarner le progrès, le volontarisme politique, loin de tout repli ou conservatisme", assure-t-elle.
35 HEURES - Hervé Novelli, dans Le Parisien : le numéro deux de l'UMP affirme qu'il faut supprimer les 35 heures. "Mardi, nous allons proposer notre scénario : les entreprises auront trois ans, à compter de 2012 si nous sommes élus, pour négocier la durée du travail qui leur conviendra. On sait que d'un secteur à l'autre les besoins ne sont pas les mêmes, c'est donc logique qu'il revienne aux partenaires sociaux de régler ce problème. Si certains employeurs voudront rester aux 35 heures, ils le pourront", assure-t-il.

Primaire PS : "pas de raison de revenir sur le calendrier"

Harlem Désir, le premier secrétaire par intérim du Parti socialiste, a estimé vendredi soir à Carhaix, dans le Finistère, qu'il n'y avait "aucune raison de revenir sur le calendrier" de la primaire PS, malgré la remise en liberté sur parole de Dominique Strauss-Kahn. "Il faut que nous continuions (...) à faire en sorte que celles et ceux qui souhaitent être candidats dans ces élections primaires puissent se présenter devant les Français. La période de dépôt des candidatures est ouverte, mais je crois qu'il n'y a pas de raison de revenir sur ce calendrier", a-t-il déclaré lors de son premier déplacement depuis sa nomination.
Un peu plus tôt, François Hollande, lui-même candidat, avait dit n'avoir "aucune réserve par rapport à l'idée de reporter la date de clôture du dépôt des candidatures", prévue le 13 juillet, après les nouveaux rebondissements dans l'affaire DSK. Si Dominique Strauss-Kahn était innocenté lors de la prochaine audience le 18 juillet, "ce qui pourrait arriver", cela lui permettrait "d'avoir toute liberté pour prendre une décision" par rapport à la primaire, a déclaré à l'AFP le député de Corrèze, prêt à un report à "fin juillet, voire même fin août". "En revanche, les dates de la primaire" proprement dite, les 9 et 16 octobre, sont "les bonnes", on les "maintient", a-t-il préconisé. "Ces dates sont placées à un moment où nous pouvons sans risque débattre".
 

http://lci.tf1.fr/politique/primaire-ps-pas-de-raison-de-revenir-sur-le-calendrier-6561179.html
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vendredi 1 juillet 2011

les petites phrases du 01/07/2011

REMANIEMENT - Bruno Le Maire, sur Europe 1:"Ce que me disent le président et le Premier ministre reste entre le président, le Premier ministre et moi", a assuré le ministre de l’Agriculture. Bruno Le Maire était interrogé sur les rumeurs pré-remaniement le donnant à l’Economie, poste finalement remporté par François Baroin. "Vous dire que cela a été une journée facile, ce serait vous mentir. Ce sont des moments difficiles (…). Mais les épreuves sont faires pour grandir", a ajouté le ministre avant d’insister : "la page est tournée. Je suis heureux que le président m’ait confirmé à l’Agriculture".
PRIMAIRE PS - Michèle Sabban, à l'AFP:La vice-présidente socialiste du conseil régional d'Ile-de-France a demandé la "suspension" de la primaire socialiste à la suite des révélations du New York Times annonçant l'effondrement des accusations contre Dominique Strauss-Kahn.Michèle Sabban a également requis "qu'on puisse lui (DSK) laisser un temps de parole". "C'est un choc aussi important qu'en mai", a poursuivi celle qui avait évoqué un "complot" après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn en mai.
ARMES EN LIBYE - Alain Juppé, sur France Inter:Le ministre des Affaires étrangères a assuré que la France, qui a reconnu avoir livré des armes aux rebelles libyens, n'avait fourni que des "armes d'autodéfense", en conformité selon lui avec les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Libye. "Ce n'est pas une violation des résolutions de Conseil de sécurité", a affirmé Alain Juppé. "Des populations ont fait l'objet d'attaques des forces de Kadhafi et étaient dans une situation extrêmement précaire, et c'est la raison pour laquelle ont été parachutés des médicaments, de la nourriture et également des armes d'autodéfense", a-t-il dit.
CONFEDERATION DES CENTRES - Jean Arthuis :Le chef de file de l'Alliance centriste va se prononcer samedi sur son entrée dans la confédération des centres menée par Jean-Louis Borloo, lors d'un congrès qui se tiendra à Angers. "L'espace ouvert au centre de l'échiquier politique n'a jamais été aussi large", écrit le sénateur Jean Arthuis dans un courrier présentant la manifestation. "Mais pour prétendre gouverner, nous devons démontrer que nous sommes capables de nous organiser au centre", a-t-il ajouté.

DSK : Martine Aubry veut "la vérité" dès ce soir

10h33 : DSK voudra "manger le monde" pour Dray
Dominique Strauss-Kahn aura envie de "manger le monde" s'il est effectivement blanchi des accusations de tentative de viol portées contre lui, a déclaré vendredi le député Julien Dray sur I>Télé. Le socialiste a précisé qu'il croit "connaître un peu [le] caractère" de DSK.
10h28 : "Ne pas instrumentaliser ce moment", selon Royal
Ségolène Royal a appelé, sur Europe 1, à "ne pas instrumentaliser ce moment". "Respectons le délai de reconstruction", a déclaré la candidate à la primaire socialiste. La présidente de Poitou-Charentes a jugé que ce n'était pas à elle de dire si DSK allait pouvoir revenir dans le processus de la primaire : "à ce stade, je juge l'émotion et la gravité de ce moment", a-t-elle indiqué. "Il faut respecter sa volonté", a-t-elle ajouté.

10h25 : Martine Aubry veut "la vérité" dès ce soir

La première secrétaire du parti socialiste espère que la justice américaine "établira dès ce soir toute la vérité" et permettra à Dominique Strauss-Kahn "de sortir de ce cauchemar". "C'est l'amie de Dominique Strauss-Kahn qui s'exprime ce matin", a déclaré Martine Aubry. "Je voudrais dire que les nouvelles qui nous sont parvenues cette nuit de la presse américaine me procurent une immense joie comme à tous les proches de Dominique", a-t-elle commenté. "Je veux lui redire toute mon affection, que je lui ai beaucoup prodiguée tous ces jours-ci, à sa femme Anne et à ses enfants", a-t-elle conclu. Candidate depuis mardi à la primaire du PS en vue de la présidentielle, la maire de Lille a néanmoins refusé de répondre à toute question concernant les conséquences sur ces primaires. Elle a néanmoins précisé que
10h12 : Pierre Moscovici parle d'une "nouvelle incroyable"
Le député PS du Doubs, favorable à une candidature de Strauss-Kahn à la présidentielle, a estimé que les révélations du New York Times constituaient "une nouvelle incroyable". "Ma première réaction est une réaction de prudence. J'attends la décision de la justice", a estimé Pierre Moscovici, ajoutant que les "spéculations à chaud" n'étaient pas son "genre".
10h07 : Bernard Debré reconnait être "allé trop vite"
Sur BFM, le député de Paris Bernard Debré a reconnu être "allé trop vite" sur l'affaire DSK, lui qui avait eu des morts virulents à l'égard du socialiste après son arrestation au mois de mai.

09h49 : François Hollande souhaite la levée des charges

Dans une déclaration à l'AFP, François Hollande a indiqué espérer que l'audience de vendredi fera " tomber toutes les charges" contre l'ancien patron du FMI. "Je souhaite que les éléments nouveaux qui viennent d'être révélés cette nuit dans le cabinet du procureur de New York permettent de lever toutes les accusations à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn", a affirmé le candidat à la primaire socialiste. "Ce serait pour lui, pour sa famille, pour ses proches une délivrance", a ajouté le député de Corrèze.
09h22 : L'affaire "est démolie" selon le NY Daily News
Tout comme ses confrères du Times et du Post, le New York Daily News estime que l'accusation vient de subir un coup sévère. "Le bureau du procureur a conclu qu'elle avait menti au grand jury. L'enquête est devenue un enfer. Elle est démolie", affirme au journal une source proche des investigations.
09h11 : Jack Lang parle d'un "grand bonheur"
"Si les nouvelles venant de New York sont confirmées, ce serait un grand bonheur. D'abord pour Anne (Sinclair) et Dominique, mais aussi pour notre pays et pour les amis les plus proches de Dominique Strauss-Kahn, qui n'ont cessé de se battre en faveur de la présomption d'innocence", a déclaré Jack Lang dans un communiqué.
08h55 : "Enfin une bonne nouvelle"
"Enfin une bonne nouvelle", s'est réjoui François Pupponi, le maire de Sarcelles, sur Europe 1. "Le scénario qui nous a été vendu depuis le 21 mai ne correspondrait pas à la réalité", a-t-il souligné. "Je n’ai jamais dit que DSK était politiquement mort mais ce n’était pas notre priorité", a poursuivi le maire de Sarcelles. "On verra bien politiquement comment les choses évoluent. Mais la priorité du jour, c’est qu’il puisse retrouver sa liberté et prouver son innocence", a insisté le socialiste. Et d'ajouter : "si ce soir tout est confirmé, il faudra aussi que chacun s’interroge. Il faudra tirer les leçons de ce nouvel événement".
08h44 : Martine Aubry s'exprimera après l'audience
Selon les informations du correspondant d'Europe 1 à Lille Lionel Gougelot, Martine Aubry devrait s'exprimer en fin de journée sur le coup de théâtre dans l'affaire DSK. La candidate à la primaire socialiste attend la fin de l'audience au tribunal de New York.
08h29 : Sabban veut une pause dans la primaire PS
Si DSK était innocenté, "je demanderais aux candidats déclarés à la primaire socialiste de suspendre un temps la primaire pour laisser le temps de parole à Dominique", a déclaré la strauss-kahnienne Michèle Sabban sur i>Télé. "L'humiliation planétaire qu'a subi Dominique, je pense quand même que ça vaut la peine d'attendre", a-t-elle ajouté.
08h28 : Bruno Le Maire juge que "l'on parle toujours trop vite"
"J’en tire deux leçons. La première, c’est que l’on parle toujours trop et trop vite. Et les mêmes qui, hier, criaient haro sur Dominique Strauss-Kahn vont crier haro sur la justice américaine ou sur le procureur. Moi, je m’en tiendrais à ma ligne de conduite depuis le début dans cette affaire, c’est-à-dire d’attendre que la justice américaine fasse toute la lumière dans cette affaire", a commenté, vendredi sur Europe 1,le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire.
08h20 : François Patriat défend "la théorie du piège"
Le président de la région Bourgogne a indiqué sur BFMTV son "soulagement" et rappelé qu'il avait "défendu la théorie du piège" dans l'affaire DSK. Selon François Patriat, les socialistes pourront s'exprimer "avec beaucoup plus de fermeté", ayant "retrouvé leur honneur". Quant à une éventuelle candidature, il a affirmé que DSK "lui-même a dit à ses proches qu'il n'était plus dans ce schéma-là".
08h10 : le "sourire" de Cambadélis
Sur son
blog, le strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis, qui a rejoint il y a quelques jours Martine Aubry, indique : "Si les informations de New-York sont confirmées par l’audience de ce jour, il y a de quoi retrouver le sourire. Mais laissons la justice américaine agir et DSK dire sa vérité."

07h58 : Lionel Jospin parle de "coup de tonnerre"

Lionel Jospin a qualifié de "coup de tonnerre", vendredi sur RTL, le coup de théâtre survenu vendredi dans l'affaire DSK. L'ancien candidat à la présidentielle a déploré que l'ancien président du FMI ait été "jeté en pâture".
07h53 : Claude Bartolone "sous le choc de l'émotion"
Le socialiste Claude Bartolone s'est dit vendredi matin, sur Europe 1, "sous le choc de l’émotion comme le week-end où DSK avait été arrêté" après le coup de théâtre concernant la crédibilité de l'accusatrice. "Quand le téléphone a sonné à 3h30 du matin, j’ai cru que c'était une nouvelle fois une plaisanterie", a t-il relaté. Le président du conseil général de la Seine-Saint-Denis a dit avoir "une première pensée pour Anne et Dominique". "C'est une nouvelle que dans nos rêves les plus fous on n’arrivait pas à imaginer", a t-il lâché. Sur BFMTV, il s'est refusé à envisager les conséquences politiques : "Ne commettons pas la même erreur que lors de" l'arrestation de DSK, a-t-il plaidé.
07h43 : Jean-Marie Le Guen évoque une "très grande joie"
Sur BFMTV, le strauss-kahnien Jean-Marie Le Guen a évoqué sa "très grande joie" face aux dernières révélations. C'est une "libération" après une "incroyable pression", a-t-il estimé. La justice américaine doit avoir à l'esprit qu'il faut réhabiliter Dominique Strauss-Kahn. "Je pense que, dans les mois qui viennent, son action sera décisive pour notre pays", a-t-il souligné. Interrogé sur une candidature à la présidentielle de DSK, il a affirmé : "Je n'exclus rien du tout." Peu avant sur la même chaîne, Michèle Sabban, autre soutien de DSK, avait exprimé son souhait que l'ex-directeur général du FMI soit "réhabilité".
07h20 : les informations du New York Post rejoignent celles du Times
"Elle n'a pas cessé de nous mentir et elle n'est pas un témoin crédible", affirme au
New York Post une source proche de l'enquête. Le quotidien, si prompt à utiliser des qualificatifs déplaisants à l'égard de DSK, publie pourtant vendredi matin des informations qui concordent avec celles du New York Times. Les sources du Post affirment également qu'il y a "définitivement eu des rapports sexuel ce jour-là", mais qu'il est impossible de savoir ce qui s'est exactement passé.

06h06 : la crédibilité de Nafissatou Diallo s'effondre, selon le New York Times

C'est un rebondissement de très grande ampleur dans l'affaire DSK. Si les faits ne sont pas immédiatement remis en question -le New York Times affirme que des preuves solides de rapport sexuel ont été retrouvées- la crédibilité de Nafissatou Diallo est totalement remise en question.
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Primaire EELV : l'unité en tête d'affiche

Oublié le second tour, et le vote qui commence dès ce soir, Eva Joly et Nicolas Hulot ont affiché leur unité jeudi soir à Grenoble. "Il y a eu un temps pour se différencier (...) maintenant c'est le temps de l'unité", a lancé l'ex-juge, qui a pris la tête du premier tour avec près de 10% d'avance (49,75% des voix contre 40,22%). Quelques minutes auparavant, l'ancien animateur de télévision avait débuté le débat avec le même état d'esprit. "Je suis là pour me battre, mais pas contre Eva", a déclaré Nicolas Hulot, regrettant que le processus de la primaire pousse chacun à "faire émerger des différences". Il faut "sortir de cette comédie", a-t-il alors ajouté, avant d'insister sur le fait que "l'avenir de l'humanité" était en jeu. Un débat consensuel donc, où les deux candidats ont répondu à de nombreuses questions portant successivement sur la Grèce, la nomination de Christine Lagarde, le remaniement ministériel, la jeunesse des quartiers ou encore les alliances possibles avec d'autres partis politiques.
Chargé d'animer ce dernier débat, le journaliste de La Chaîne Parlementaire, Jean-Pierre Gratien, a demandé aux candidats qu'elles étaient, à leurs yeux, les chantiers prioritaires. Pour Nicolas Hulot et Eva Joly, la VIe République - avec l'intégration de scrutin à la proportionnelle - apparaît essentiel. Tout comme la fiscalité et la remise à plat de la TVA pour l'ancien présentateur d'Ushuaïa et la réforme énergétique pour l'ancien magistrate. Une sortie "totale" qu'elle envisage d'ailleurs en un laps de temps de vingt ans maximum. Même symbiose sur la question de la crise grecque. "L'Europe doit être solidaire de la Grèce (...) Il faut accepter les dizaines de milliards d'euros à mettre sur la table", a affirmé Nicolas Hulot, alors qu'Eva Joly, qui juge "insupportable" l'endettement actuel de ce pays, a prôné une restructuration de cette dette. Au cours de cette soirée, les deux candidats sont également revenus sur la nomination de Christine Lagarde au FMI. "Cela aurait eu plus de sens si un pays du Sud avait pu accéder à ce poste", a estimé Nicolas Hulot, qui n'a pas caché son "regret"."Ce n'est pas parce qu'elle est une femme que c'est une bonne nouvelle", a ajouté pour sa part Eva Joly, tout en jugeant "choquante" cette nomination. "Les institutions internationales ne doivent pas servir d'abri pour leur immunité", a-t-elle lancé, en référence à l'affaire Tapie.

"Il faut changer d'échelle, remettre à plat le système"

Au fur et à mesure de l'avancée du débat, les candidats avaient chacun trente minutes de temps de parole, le débat s'est axé sur les questions politiques. Aux sympathisants qui s'interrogeaient, via Twitter, sur la crainte du nouveau 21 avril, Nicolas Hulot et Eva Joly ont insisté sur la nécessité de porter le projet écologiste jusqu'au bout. "Nous ne pouvons laisser à personne d'autre le soin de porter nos idées", a déclaré l'ancienne magistrate. Avant d'expliquer qu'il fallait "construire un rapport démocratique", notamment avec le Parti socialiste, afin de pouvoir par la suite "imposer (nos) idées". Jugeant cette question "légitime", Nicolas Hulot a quant à lui assuré qu'il était trop tôt pour se la poser, ajoutant que le projet des écologistes n'était "compatible avec personne". "Je sais que nous pouvons battre le Front national", a-t-il lancé. Quant au Grenelle de l'Environnement, basé sur des propositions du Pacte écologique et conduit par Jean-Louis Borloo, le principal intéressé a évoqué un "processus dont il faut s'enrichir". Tout en estimant qu'il fallait aller plus loin, dépasser les "corrections du système" : "Il faut changer d'échelle, remettre à plat le modèle".
Une bonne introduction à la question des alliances politiques. Jean-Pierre Gratien a interrogé les deux candidats à la fois sur le Modem et sur l'Alliance centriste, dont Eva Joly et Nicolas Hulot ont respectivement été proches à un moment donné. "Mon partenaire, c'est la gauche", a affirmé la franco-norvégienne. "Mais nous ouvrons nos bras et nos coeurs aux électeurs déçus du centre et du sarkozysme", a-t-elle poursuivi, refusant tout "ostracisme". "Ce n'est pas l'écologie qui doit devenir centriste, c'est le centre qui doit devenir écologiste", a-t-elle ajouté. Une position partagée par Nicolas Hulot. "Il n'y a aucune compatibilité (...) avec tout ceux qui considèrent l'enjeu écologique comme une option", a jugé l'ancien animateur de télévision. "Si des formations viennent à nous, on discutera", a-t-il ajouté, défendant un "esprit d'ouverture", "décomplexé". "On doit venir vers nous", a précisé Nicolas Hulot.

Le PS "pas d'emblée écolo compatible"

Impossible de parler d'alliances, sans aborder la question du Parti socialiste et de l'attitude à avoir à l'égard du parti de Martine Aubry. Et pour l'heure, Nicolas Hulot comme Eva Joly ont estimé que Solferino n'était pas "écolo compatible". Du moins pas totalement. "L'objet d'une campagne, c'est de créer des convergences. Cela va dépendre de notre capacité à convaincre", a affirmé Nicolas Hulot, qui a mis en avant des divergences notamment au niveau du productivisme et du libéralisme actuel. "Il nous appartient de construire le rapport de force", a renchéri Eva Joly. Avant de conclure : le PS n'est pas "d'emblée écolo compatible, mais des négociations sont en cours, et je pense que nous allons cheminer vers un accord possible".
Loin des attaques du troisième débat du premier tour, à Lille, le ton est redevenu cordial. Chacun des candidats assurant l'autre de son soutien en cas de défaite. Surtout Nicolas Hulot. Dans son introduction, comme dans sa conclusion, il a insisté sur le fait qu'il sera aux côtés des écologistes, quel que soit le sort qui lui était réservé. "Je suis là pour construire une majorité écologique (...) il n'y aura pas de femme ou d'homme providentiel, mais une dynamique qui prendra ici", a affirmé Nicolas Hulot. "Quoi qu'il en soit, je me donnerai (...), je serai sur ce chemin ad vitam aeternam", a-t-il assuré. Reste désormais à voir s'il sera en mesure de réduire l'écart avec Eva Joly, voire de la dépasser sur la ligne d'arrivée. Rendez-vous le 12 juillet prochain, pour les résultats définitifs.

Douillet: des sénateurs PS "s'insurgent"

Les sénateurs PS représentant les Français de l'étranger, Monique Cerisier-ben Guiga, Claudine Lepage et Richard Yung, "s’insurgent" contre la nomination de David Douillet secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger, évoquant "le culte des vedettes".

"Le culte des vedettes est mis au service d’une campagne électorale qui s’annonce difficile pour la majorité", ont-ils déclaré aujourd'hui dans un communiqué. Pour eux, "en nommant un champion de judo populaire, le président de la République espère une forte présence à tous les meetings organisés à l’étranger". "Tous les moyens sont bons pour capter les voix des citoyens français résidant à l’étranger", s'indignent-ils.

"Quelles sont les compétences de l’ancien +monsieur pièces jaunes+ sur les problèmes spécifiques liés à l’expatriation? Depuis qu’il siège à l’Assemblée nationale, il s’est surtout distingué par ses propos misogynes et homophobes", ajoutent-ils. Il s'agit d'un "écran de fumée afin de faire oublier le débat sur la remise en cause de la pluri-nationalité et la proposition de sur-taxation des habitations des Français résidant à l’étranger", accusent-ils. "Les Français de l’étranger ne sont pas des citoyens de seconde zone", concluent-ils.

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