lundi 6 août 2012

Hollande est un "hypoprésident" (Morano)

L'ex-ministre UMP Nadine Morano a qualifié aujourd'hui sur RTL François Hollande d'"hypoprésident". La titulaire du portefeuille de l'apprentissage dans le dernier cabinet gouvernement Fillon s'est dite "totalement fidèle à l'action de Nicolas Sarkozy" qui a "un très grand bilan". "On l'avait qualifié d'hyperprésident, je constate, puisque nous sommes le 6 août, c'est le bilan des trois mois de François Hollande, que maintenant nous avons un hypoprésident", a-t-elle accusé.

"La France, à travers cette session parlementaire, est en recul, ça a été le détricotage de ce qui a été fait", a ajouté celle qui avait été battue aux législatives de juin dans son fief de Meurthe-et-Moselle.

La nomination que les écolos scrutent

Ils ont prévenu les socialistes. Les écolos veillent sur la nomination, en novembre, du président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Et ne veulent pas de quelqu’un ayant travaillé pour cette industrie. "C’est sur le nucléaire qu’il y aura le plus de baston" avec les socialistes, anticipe le député écolo Denis Baupin.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/La-nomination-que-les-ecolos-scrutent-539406

Jouanno fait du lobbying

Comme elle l'avait annoncé au JDD.fr, la sénatrice de Paris doit lancer à la rentrée Écolo-éthique, une association qui vise à "faire du lobbying environnemental auprès des grands partis et prioritairement de la droite". À la manière de Nicolas Hulot en 2007, Chantal Jouanno veut proposer une plate-forme de propositions à destination, pour commencer, des candidats à la présidence de l’UMP. Yann Arthus-Bertrand a déjà accepté d’entrer dans son comité scientifique, tandis que Hubert Reeves n'a pas encore donné sa réponse.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Jouanno-fait-du-lobbying-539414

Le "baron" Juppé et la "courtisane" Dati

Très déçu du faible écho reçu par son appel à une candidature consensuelle autour de lui, Alain Juppé en veut à Fillon et à Copé. L’ancien Premier ministre n’a pas digéré la tribune de Rachida Dati parue dans Le Monde début juillet où elle s’en prenait aux barons de l’UMP. Juppé a prévenu Copé : "Elle est bien gentille, ton amie Rachida. Il y a peut-être eu le temps des barons, mais il y a aussi le temps des courtisanes!"

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-baron-Juppe-et-la-courtisane-Dati-539412

Mali: la France appuiera une intervention africaine

Présidence de l'UMP : Estrosi bluffe-t-il?

L’équipe Fillon ne croit pas à la candidature de Christian Estrosi à la présidence de l’UMP et à ses 3.000 parrainages. "Il est très loin de les avoir. Il veut un peu peser avant de rejoindre d’autres équipes", estime-t-on dans l’entourage de l’ancien Premier ministre

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Presidence-de-l-UMP-Estrosi-bluffe-t-il-539416

Les premiers pas timides de la jeune Le Pen

Au début, c’était la rentrée des classes mais j’ai su prendre mes marques." La jeune femme aux cheveux blond suédois, moulée dans un top beige, reçoit dans son bureau de l’Assemblée nationale. À son étage, certains députés préfèrent prendre les escaliers plutôt que de risquer de la croiser dans l’ascenseur. Dans l’Hémicycle, Marion Maréchal-Le Pen est isolée au dernier rang, à droite toute, aux côtés du médiatique Gilbert Collard, l’autre élu frontiste. "Les députés sont plutôt courtois, nous ne sommes pas les renégats de l’Assemblée", assure-t-elle pourtant. Et elle n’hésite pas à le prouver, comme mardi dernier, en claquant la bise à son voisin UMP, Alain Marsaud.
Benoist Apparu, qui la côtoie au sein de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, ne refuse pas d’échanger avec elle. "Je trouve ça curieux qu’au nom de la lutte contre l’intolérance, on refuse de lui serrer la main", dit-il, taclant au passage Jean-François Copé qui lui avait refusé un salut le jour de la séance inaugurale. à l’Assemblée, elle écoute, prend des notes et n’applaudit jamais. Une attitude qui fait dire à certains députés qu’elle est "inexistante". "Je ne vois ni expression ni démarche politique de sa part. Elle n’a aucune incidence", affirme Razzy Hammadi, jeune élu PS. "Son relatif silence montre plutôt sa relative intelligence", la défend Gérald Darmanin, le benjamin du groupe UMP qui la trouve "bien plus ouverte que sa tante".

"Je ne suis pas le perroquet de mon grand-père"

Pour autant, Marion Maréchal-Le Pen n’a pas renoncé à se faire entendre. Sa priorité en commission sera l’éducation. "C’est là où je suis le plus légitime en tant qu’étudiante, là où je pourrai apporter ma patte", déclare-t-elle. Pas sûr cependant que l’héritière de la dynastie Le Pen, qui vient d’entrer au bureau politique du FN et se devra de suivre la ligne du parti, ait une large marge de manœuvre. "Je ne suis pas le perroquet de mon grand-père", proteste pourtant la benjamine de l’Assemblée, depuis son bureau aux murs vierges de photos de famille. "J’ai mon autonomie mais quand j’ai un doute, je dois suivre les conseils de la présidente." Et sur le papier, c’est Marion qui cosigne les amendements déposés avec Gilbert Collard. Huit au total, tous rejetés. Lors du collectif budgétaire, elle a pris la parole à deux reprises, fustigeant la "cupidité sans fond des requins de cette finance internationale". Elle déplore que ses collègues qui trouvent certaines idées "pertinentes" ne semblent pas "disposer à voter un amendement FN".
D’ici à la rentrée, la députée de 22 ans a le temps de préparer ses interventions. "Une question au gouvernement sur l’agriculture ainsi qu’une proposition de loi sur la question de la sécurité" sont prévues. Elle n’en reste pas moins une étudiante qui doit repasser ses oraux pour valider sa première année de master de droit public. "Je veux pouvoir rebondir dans cinq ans, anticipe-t-elle. Peut-être devenir avocate", comme sa tante. À Carpentras, où elle vient de trouver un appartement et les locaux de sa permanence, elle dit être attendue dès la rentrée par "des chefs d’entreprise" et pour une compétition de moto-ball, du football en moto, un "sport" très prisé dans le Sud. Une rentrée sur le terrain.

dimanche 5 août 2012

Gouvernement: le Modem "disponible"

Le MoDem est "disponible pour élargir l'équipe gouvernementale", déclare son vice-président, Robert Rochefort, dans une interview au quotidien La Croix à paraître demain, estimant que "c'est dans l'intérêt de la France que François Hollande élargisse son équipe".

"Il est possible de faire un bout de chemin avec l'équipe de François Hollande". "Nous sommes la première pièce politique disponible pour son élargissement", dit ce proche de François Bayrou. "Les possibilités sont là, il faut juste que François Hollande exorcise sa peur de mécontenter Jean-Luc Mélenchon", ajoute-t-il.

Selon M. Rochefort, "François Mitterrand avait compris que gagner à gauche ne suffisait pas, il faut avoir des gestes d'ouverture". "Le casting gouvernemental de François Hollande est en décalage avec l'élan antisarkozyste qui l'a poussé au pouvoir", poursuit l'eurodéputé, une manière de dire que le MoDem a participé à cet élan.

Pour lui, "la dureté de la situation économique impose une démarche d'ouverture". François Hollande "est peut-être trop jospinien et pas assez mitterrandien, car il a l'air de considérer qu'il suffit de réconcilier les courants du PS pour restaurer la confiance nationale".

Le responsable centriste place au rang des satisfactions sur les débuts de François Hollande son style, "en rupture avec la façon d'exercer le pouvoir très clivante de Nicolas Sarkozy", et sa façon de gérer les questions internationales, "plus productive que les postures +à la Zorro+" de l'ex-président. En revanche, il juge insuffisante la politique concernant le redémarrage de la croissance économique. "Il faut que le chantier soit ouvert sur tous les pans de l'économie", dit-il, qualifiant la posture du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, de "trop littéraire, trop proclamatoire".

Enfin, il ne regrette "pas du tout" la décision de
François Bayrou de voter François Hollande, "même si le coût a été extrêmement élevé politiquement". "Si nous n'avions pas fait ce choix, certains auraient dit que nous avions été achetés par l'UMP", assure-t-il, critiquant toutefois "le comportement politicien brutal et sectaire du PS" qui a maintenu un candidat face au président du MoDem, battu aux dernières législatives dans son fief des Pyrénées-Atlantiques.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/05/97001-20120805FILWWW00180-gouvernement-le-modem-disponible.php

Fillon rassure Ayrault et Bayrou

Rentré dans la Sarthe après son accident de scooter, François Fillon n’en finit pas de recevoir des coups de téléphone: Jean-François Copé, Nicolas Sarkozy, Jean-Marc Ayrault, Claude Bartolone, le président de l’Assemblée, ou encore François Bayrou. Quant à sa blessure, Fillon se veut rassurant. "C’est une fracture de la malléole et une grosse plaie avec plusieurs ligaments sectionnés. Tout a été réparé, confie-t-il. Les médecins me promettent d’être sur mes deux jambes dans quatre semaines. Je ferai tous mes déplacements auprès des militants

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Fillon-rassure-Ayrault-et-Bayrou-539410

Ayrault vu sur une marché dominical

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault, en vacances dans sa résidence secondaire à Sarzeau (Morbihan), a déambulé avec son épouse ce matin sur le marché de cette commune où il a fait quelques courses et serré des mains,.
Décontracté, entouré d'un service d'ordre très discret, M. Ayrault, vêtu d'une veste bleu ciel sur un t-shirt blanc, portant jeans et chaussures de sport, est arrivé peu après 11 heures sur le marché dominical de la commune, située sur la presqu'île de Rhuys.
Panier à la main, accompagné de son épouse, le chef du gouvernement a discuté avec plusieurs personnes et effectué quelques achats - qu'il règle lui-même - dans plusieurs commerces, selon ce photographe. Il a quitté peu avant midi ce marché, qu'il fréquente régulièrement pendant ses vacances, après avoir notamment acheté des moules et du fromage de chèvre.
Le premier ministre est arrivé en fin de semaine à Sarzeau, où il possède une résidence secondaire depuis plusieurs années, pour "deux petites semaines" de vacances en famille. Au programme: lecture, plage avec ses petits-enfants, marche, pêche ou vélo, tout en gardant un oeil sur les grands dossiers d'actualité, indique son service de presse.
 

Hollande à la 15e place du Top 50

Il ne fait pas aussi bien que François Mitterrand. Mais il égale Jacques Chirac et dépasse largement son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. En passant de la 48e à la 15e place, François Hollande commence son quinquennat dans une position plutôt confortable. Au plus fort de sa popularité, Nicolas Sarkozy figurait en juillet 2007 en 25e position et il faut remonter à 2000 pour voir Jacques Chirac atteindre lui aussi la 15e place.
Pour la petite histoire, l’ancien maire de Paris a fait mieux que l’ex-maire de Tulle. C’était en 1988, Jacques Chirac pointait à la 13e place, loin derrière François Mitterrand qui, au lendemain de sa réélection, était 3e et survolait la classe politique, seulement devancé par le commandant Cousteau et Bernard Pivot. C’était, il faut dire, une autre époque. Celle où les hommes politiques n’étaient pas encore au purgatoire. François Mitterrand a d’ailleurs longtemps figuré parmi les 15 premiers. Raymond Barre, Michel Rocard, Jack Lang et même Édouard Balladur ont inscrit leur nom dans le palmarès des personnalités préférées des Français.

Premier ministre à la porte

À la fin des années 1990, changement d’ambiance pour les hommes politiques, qui disparaissent petit à petit de ce classement. Et lorsque des figures de premier plan comme le président de la République, le Premier ministre ou les candidats déclarés à la magistrature suprême se retrouvent dans ce tableau d’honneur, c’est généralement en queue de peloton. Un constat particulièrement vrai pour Nicolas Sarkozy durant son quinquennat, mais infirmé par Jacques Chirac, à qui il est régulièrement arrivé de tutoyer la 20e place du classement (entre 1997 et 2003), mais nous étions alors en cohabitation.
La 15e place de François Hollande marque aussi le retour des politiques dans la première partie du palmarès. Bien sûr, il y a toujours l’ancienne ministre Simone Veil (8e), talonnée par Nicolas Hulot, éphémère candidat écolo à la présidentielle, qui revient dans le Top 10 en regagnant 17 places.

Valérie comme Carla

Mais, derrière, c’est le désert. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, testé par l’Ifop, reste à la porte (53e place). Mais l’ex-maire de Nantes peut se consoler car il devance Manuel Valls, son ambitieux ministre de l’Intérieur (55e). Quant à la première dame, Valérie Trierweiler, dont le nom a été soumis aux Français, elle arrive loin derrière… à la 58e place. Comme Carla Bruni-Sarkozy en 2008.

L'amiral Guillaud se fracture la clavicule

Le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, a été héliporté à l'hôpital de Bastia, en Corse, après avoir chuté d'un sentier de randonnée. Il souffre d'une blessure à la tête et d'une fracture à la clavicule, rapporte samedi le journal Corse Matin.
Il devrait être transféré à Paris dans la soirée.
De premières informations diffusées par le site de Corse-Matin désignaient comme victime de cette chute sur le GR20 -et souffrant des mêmes symptômes-, le ministre de l'Education Vincent Peillon, qui passe aussi ses vacances dans l'île de Beauté. Elles ont été rapidement corrigées par le quotidien.
Les deux hommes n'étaient pas ensemble samedi après-midi, a-t-on affirmé au ministère de la Défense.

Ayrault rend hommage à l'Abbé Pierre

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est associé dimanche à une cérémonie d'hommage à l'abbé Pierre en Seine-Maritime, par le biais d'un message lu par le président d'Emmaüs international, "saluant la mémoire d'un homme exceptionnel", a rapporté Matignon dans un communiqué.
Le fondateur des chiffonniers d'Emmaüs (devenus ensuite les communautés d'Emmaüs), grande figure de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, aurait eu 100 ans ce 5 août 2012. Il est mort le 22 janvier 2007 à 94 ans. A l'initiative d'Emmaüs international, un hommage lui a été rendu à Esteville (Seine Maritime) ville où il a résidé et où il est enterré, selon le communiqué de Matignon.

Une conférence sur la pauvreté à l'automne

Au travers d'un message lu par le président d'Emmaüs international, Jean Rousseau, le Premier ministre "a rendu hommage à celui qui a consacré sa vie à aider les plus pauvres et les plus fragiles, et salué le travail et l'engagement quotidien des Communautés Emmaüs et de la Fondation Abbé Pierre".
Jean-Marc Ayrault a confirmé l'organisation à l'automne d'une conférence sur la pauvreté, "prélude à l'adoption au début de l'année 2013 d'un plan national de lutte contre la pauvreté et l'exclusion", conclut le communiqué.

Zones de sécurité: pas de concertation

Le syndicat Alliance, 2e chez les gardiens de la paix, a reproché aujourd'hui au ministre de l'Intérieur Manuel Valls une "absence totale de concertation" en amont de la création des premières "zones de sécurité prioritaires" (ZSP).

Manuel Valls avait annoncé le 31 juillet la création dès septembre de quinze de ces zones, dont les noms ont été révélés aujourd'hui par le journal Le Parisien/Aujourd'hui-en-France. Alliance Police Nationale "déplore l'absence totale de concertation avec les organisations syndicales avant l'annonce médiatique de cette réforme", commente le syndicat dans un communiqué.

Il considère que "tout schéma visant à identifier et éradiquer les noyaux durs de la délinquance dans certaines villes est une bonne chose". Mais le syndicat se dit "surpris, à la lecture de la circulaire ministérielle, de ne rien apprendre sur le fondement des missions, les effectifs et les moyens matériels affectés à ces 15 +cibles+".

Alliance "ne saurait accepter l'idée que certains services soient démunis en effectifs et moyens au motif de concentrer les efforts sur les zones prioritairement définies", prévient le syndicat. "Face à l'absence d'information claire et précise sur la mise en oeuvre" de ces premières zones ciblées, le syndicat met en place une "cellule de veille" chargée de "collationner (...) tout problème ou dysfonctionnement constaté par les policiers de terrain". Les éléments recueillis seront rendus publics après une "période d'observation", conclut le texte.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/04/97001-20120804FILWWW00405-zones-de-securite-pas-de-concertation.php

Les ministres en vacances en moins de 3 minutes


Les ministres en vacances en moins de 3 minutes par LeNouvelObservateur

Christian Estrosi : "Les 35 heures ont été supprimées en 2007


Christian Estrosi : "Les 35 heures ont été... par rtl-fr

Les 15 premières zones de sécurité prioritaires dévoilées

Depuis le début de l'année, les syndicats départementaux d'énergie attendent le versement par l'Etat des subventions leur permettant de lancer des appels d'offres pour l'entretien du réseau électrique français.

Depuis le début de l'année, les syndicats départementaux d'énergie attendent le versement par l'Etat des subventions leur permettant de lancer des appels d'offres pour l'entretien du réseau électrique français.
Le retard dans le versement de ces sommes, provoqué par "un incroyable imbroglio administratif", menace aujourd"hui quelque 8000 emplois, révèle samedi Le Parisien. Jusqu'en 2011, c'était EDF qui était en charge du fonds qui compense le surcoût d'investissement en zone rurale. Depuis 2012, c'est l'Etat qui en est responsable.Or, les subventions n'ont pas encore été versées, ce qui impacte en bout de chaîne les PME locales spécialisées en basse et moyenne tension.

samedi 4 août 2012

Vincent Peillon se fracture la clavicule

Le ministre de l'Education Vincent Peillon a été héliporté à l'hôpital de Bastia, en Corse, après avoir chuté d'un sentier de randonnée. Il souffre d'une blessure à la tête et d'une fracture à la clavicule, rapporte samedi le journal Corse Matin.
Il devrait être transféré à Paris dans la soirée.

La nouvelle croisade de l’UMP contre les 35 heures

Si les 35 heures figurent depuis longtemps dans le collimateur de l’UMP, la grogne contre cette limitation du temps de travail, instaurée sous la houlette de Martine Aubry au 1er janvier 2000, est montée d’un cran. Le 17 juillet dernier, Christian Estrosi, député-maire de Nice et candidat potentiel à la présidence de l’UMP, a sonné la charge : dans un communiqué, l’ex-ministre de l’Industrie a appelé à "supprimer le plafond des 35 heures en donnant la responsabilité aux partenaires sociaux de négocier la limite hebdomadaire dans des accords de branche". Après avoir pourtant défendu le maintien la limitation du temps de travail ("Je ne suis pas pour la suppression des 35 heures", avait-il ainsi déclaré en novembre 2011 sur LCI), Christian Estrosi fait donc machine arrière. Pourquoi? Parce que d’après l’ancien ministre de l’Industrie, la défiscalisation des heures supplémentaires (mesure porte-étendard du "travailler plus pour gagner plus" du quinquennat de Nicolas Sarkozy) apportait jusqu’alors "une réponse satisfaisante", explique-t-il vendredi dans Le Figaro.

L’"incohérente" proposition d’Estrosi

Or, depuis le 18 juillet dernier, la gauche a abrogé cette mesure, qui permettait aux salariés d’être exonérés d’impôts sur leurs heures supplémentaires. Conséquence : "la limite des 35 heures n’a plus de raison d’être", juge Christian Estrosi, qui craint un renchérissement du coût du travail, et ses conséquences sur la compétitivité des entreprises de l’Hexagone. Pour le gouvernement, la défiscalisation des heures supplémentaires n’a fait que plomber l’emploi, arguant que les salariés ont été poussés à travailler davantage, au détriment de nouvelles embauches. Même son de cloche du côté de nombreux des syndicats : "cette analyse est plausible", commente pour leJDD.fr Bernard Van Craeynest, président de CFE-CGC. "Dans un contexte de faible croissance et de faible visibilité sur leurs carnets de commandes, les entrepreneurs préfèrent faire travailler davantage leurs employés que de procéder à de nouvelles embauches."
Mais à ses yeux, la proposition de Christian Estrosi apparaît toutefois "incohérente". "Si on revient à 39 ou 40 heures, on repousse le seuil de déclenchement des heures supplémentaires, ce qui compromet la possibilité d’améliorer le pouvoir d’achat", juge Bernard Van Craeynest. Conscient de cette limite, Christian Estrosi propose dans son texte de loi une mesure visant à mettre en place des accords d’intéressement : "chaque entreprise pourrait ainsi verser à ses salariés jusqu'à 500 euros exonérés de toutes charges si elle s'engage à négocier un accord d'intéressement", détaille-t-il au Figaro. Pour Paul Fourier, dirigeant confédéral de la CGT, cette mesure ne peut constituer une politique viable concernant le pouvoir d’achat : "Cet intéressement concerne la part variable de la rémunération, liée à aux résultats de l’entreprise, et sur lesquels les employés n’ont pas la possibilité d’agir", explique-t-il ainsi au JDD.fr.

Une "ligne dure" à nuancer

Même si la proposition de Christian Estrosi a toutes les chances de récolter les faveurs des députés UMP – mais aucune de passer à l’Assemblée nationale où le PS dispose de la majorité -, cette "ligne dure", du moins dans la forme, est à nuancer à droite. De fait, Nicolas Sarkozy n’a pas supprimé les 35 heures pendant son quinquennat, notamment parce que les entreprises ont tenu à conserver leurs allégements de charges sociales. A ce sujet, François Fillon apparaît quelque peu hésitant. L’ancien Premier ministre a certes pris position pour la suppression des 35 heures début juillet, en lançant sa campagne pour la présidence de l’UMP. Mais cela ne l’a pas empêché pas de demander ouvertement à ses sympathisants s’ils sont favorables – ou non – à une abrogation dans un questionnaire publié sur son site Internet, et destiné à élaborer, en partie, son programme de candidat. De son côté, Jean-François Copé, qui brigue lui-aussi la présidence du parti sans être officiellement candidat, a inscrit la suppression de cette durée légale du travail dans le programme de l’UMP au mois de novembre.
La proposition de loi Christian Estrosi relèverait-elle alors de la posture politique? C’est en tous cas ce que pense Paul Fourier : "pour une droite en quête de rassemblement, les 35 heures constituent un chiffon rouge facile à agiter…", cingle le syndicaliste

La gauche remplace les sarkozystes aux postes clés

Préfets, policiers, directeurs culturels... Les proches de l'ancien président sont priés de laisser la place.

Un peu moins de cent jours après la prise de fonctions de François ­Hollande, le nouveau pouvoir place ses hommes. Doucement, mais sûrement. C'est le spoil system américain mis à la mode hexagonale.
Depuis 1981 et la première victoire de la gauche sous la Ve République, chaque alternance voit tomber des têtes et valser des carrières. On a même vu des règlements de comptes intervenir au sein d'une même famille, entre chiraquiens et balla­duriens jadis, et aujourd'hui encore ­entre sarkozystes et chiraquiens.
La nouvelle équipe récompense les siens, qui attendaient dans l'antichambre depuis dix ans, et sanctionne ceux qui ont été trop proches de l'ancien pouvoir. Cette fois, c'est dans la police que l'on a d'abord avalé la pilule amère. Puis, au fil des Conseils des ministres, la liste des préfets déplacés s'est allongée. Les diplomates sont épargnés, mais les milieux culturels et audiovisuels s'inquiètent. Et le gouvernement affirme qu'il n'y aura pas de chasse aux ­sorcières.

http://www.lefigaro.fr/politique/2012/08/03/01002-20120803ARTFIG00667-la-gauche-remplace-les-sarkozystes-aux-postes-cles.php

Montauban : la maire UMP triple son salaire

L'opposition de gauche à la maire UMP de Montauban, Brigitte Barèges, crie au scandale depuis jeudi soir alors que celle-ci a quasi triplé ses indemnités municipales.
Du côté de Brigitte Barèges, on justifie la délibération adoptée jeudi comme une juste compensation de la perte par celle-ci de ses indemnités parlementaires après sa défaite aux législatives du 17 juin. Il s'agissait de rétablir les indemnités municipales de v Barèges, écrêtées jusqu'alors par la loi plafonnant les indemnités en cas de cumul des mandats, à un niveau conforme à celui d'une ville de près de 60.000 habitants, dit-on.
Le conseil municipal a voté jeudi soir une délibération augmentant les indemnités de Mme Barèges de 1.400 à environ 3.700 euros net.

Bain de foule pour Hollande et Trierweiler

Le président François Hollande et sa compagne Valérie Trierweiler se sont offert vendredi un bain de foule à Bormes-les-Mimosas (Var), se prêtant au jeu des photos et des autographes parmi les vacanciers, au lendemain de leur arrivée au fort de Brégançon.
François Hollande et Valérie Trierweiler ont passé environ une demi-heure à serrer des mains, poser pour les touristes et échanger quelques mots avec eux.En tenue plus décontractée que la veille - pantalon beige et chemise blanche, sans veste ni cravate - le président de la République a acheté des journaux et des guides touristiques dans un commerce et plaisanté avec les nombreux enfants présents.
Il a toutefois indiqué qu'il n'était "pas entièrement" en vacances. "C'est normal de ne pas être complètement en vacances, il y a l'actualité, il y a des situations qui exigent de se tenir informé 24 heures sur 24 et puis il y a une vigilance, notamment par rapport à la situation économique", a-t-il expliqué.
Il a ajouté avoir été en contact le matin même "avec les ministres concernés" par le dossier syrien.

Fillon de retour "dans 4 semaines"

François Fillon pourra de nouveau marcher sur ses "deux pieds dans quatre semaines", a annoncé vendredi RTL, citant un texto de l'ex-Premier ministre.
"Ma blessure n'est pas plus grave que prévu, fracture de la maléole avec une grosse plaie avec section de plusieurs ligaments sectionnés. Tout a été réparé. Les médecins prédisent un retour sur mes deux pieds dans 4 semaines", écrit François Fillon dans ce message "à un proche" cité par RTL.
Cette information a été confirmée à l'AFP par un autre de ses proches, qui a également dit qu'il devrait être sur pied dans quatre semaines.Opéré en Italie après un accident de scooter sur l'île de Capri, le député de Paris se repose chez lui dans la Sarthe. "Il m'a dit qu'il a été très content des soins des médecins italiens qui ont effectué un travail très délicat en réparant ces ligaments", a ajouté ce même proche à l'AFP.
Son entourage envisage "une campagne aménagée", avec par exemple "des meetings assis", selon RTL. Avant son accident, il devait reprendre sa campagne le 19 août en Haute-Loire, sur les terres de l'ex-ministre Laurent Wauquiez, qui le soutient.

L'édito de Christophe Barbier

Le "Hollande Tour" fait un flop

L'office du tourisme de Tulle pensait pouvoir surfer sur l'élection de François Hollande, son ex-député maire, aujourd'hui président de la République. Il avait prévu un circuit touristique "sur les pas d'un président", mais la première édition prévue mercredi dernier a dû être annulée, faute de participants, indique La Montagne. Et pour cause, l'office du tourisme n'a enregistré aucune inscription.
Une autre visite est prévue normalement mercredi prochain.

vendredi 3 août 2012

Estrosi tenté par la présidence de l'UMP

L'ancien ministre Christian Estrosi, qui a déposé une proposition de loi pour sortir des 35 heures, a confirmé vendredi son intention de briguer la présidence de l'UMP si ses idées ne sont pas reprises par son mouvement politique. Le député-maire de Nice a annoncé sur RTL avoir déjà recueilli 3.000 parrainages sur les 8.000 nécessaires pour se lancer dans une course où l'ancien Premier ministre François Fillon et l'actuel secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé font figure de grandissimes favoris.
Christian Estrosi prendra position après la première rencontre nationale à Nice, les 23 et 24 août prochains, de l'association des Amis de Nicolas Sarkozy. "La dernière semaine d'août je le confirmerai définitivement", a-t-il expliqué en précisant qu'il est tenté de se lancer lorsqu'il voit "le nombre de parrainages ou de promesses de parrainages qui arrivent tous les jours".

Philippot: "les joueurs de pipeau du gouvernement"

Le vice-président du Front national Florian Philippot a déclaré vendredi qu'il y avait "beaucoup de joueurs de pipeau au gouvernement" s'exprimant sur les plans sociaux, le projet de budget 2013, l'euro et la guerre en Syrie.
"Sur le protectionnisme, oui, Arnaud Montebourg avait eu un discours séduisant pendant la campagne de la primaire socialiste", a déclaré le bras droit de Marine Le Pen sur iTélé."Mais en tant que ministre il ne fait strictement rien", a ajouté l'énarque du Front national. "Il y a eu beaucoup de joueurs de pipeau dans ce gouvernement comme sous Nicolas Sarkozy".
Interrogé sur les propos du sénateur EELV Jean-Vincent Placé, selon qui les dirigeants politiques sont sensibles aux thèses du FN sur le protectionnisme, il répond: "Jean-Vincent Placé confond le peuple et les dirigeants. Oui le peuple est sensible à nos thèses. Nous avons gagné idéologiquement. Il faut que l'on gagne politiquement".

Des sous-préfectures fermeront peut-être

Le vice-président (PS) du Sénat et président du conseil général de la Drôme Didier Guillaume a estimé que des sous-préfectures devraient peut-être fermer pour lutter contre les doublons dans l'action de l'Etat et des départements. "Il faudra peut-être que certaines sous-préfectures soient fermées (...)", a-t-il déclaré sur Europe 1. "Nous disons que dans les territoires il y a des fonctions exercées par l'Etat et le département, sur le social, la jeunesse, le sport... Ce sont des doublons qui coûtent cher: il faut donner plus de pouvoir aux collectivités et que l'Etat retourne à ses fonctions régaliennes", a-t-il poursuivi.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Des-sous-prefectures-fermeront-peut-etre-538582

Montebourg invité à la Fête de la rose

Arnaud Montebourg ne présidera pas la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse qui aura lieu le 19 août prochain dans son fief de Saône-et-Loire, indique au Figaro le service de presse du ministère du redressement productif.

Une première depuis 14 ans pour l'actuel ministre. Cette année, Arnaud Montebourg, qui sera présent en tant qu’invité d’honneur, cédera en effet sa place à Cécile Untermaier, la députée de la Bresse, selon
une information du journal de Saône-et-Loire.
Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, invitée d’honneur également, participera aux festivités pour le 40e anniversaire de l’événement.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/03/97001-20120803FILWWW00309-montebourg-invite-a-la-fete-de-la-rose.php

Hollande doit payer ses vacances (UMP)

Le secrétaire national de l'UMP Geoffroy Didier a demandé aujourd'hui que François Hollande "paie ses vacances privées" au Fort de Brégançon dans le Var, estimant qu'il n'y avait "aucune raison" que ce soit le contribuable qui le fasse.

"Lorsqu'on est un président apparemment normal, on prend sans doute le train pour se rendre sur son lieu de villégiature face à un mur de caméras sur le quai de la gare. Mais lorsqu'on est un président véritablement normal, on paie aussi ses vacances privées comme chaque Français qui gagne sa vie", écrit ce proche de Brice Hortefeux dans un communiqué. "Le domaine de Brégançon appartenant à l'Etat et François Hollande s'y rendant en famille pour des raisons privées et non professionnelles ni officielles, il n'y a strictement aucune raison que le contribuable soit sollicité", poursuit-il.

Le chef de l'Etat est arrivé hier dans ce fort qui est l'une des résidences officielles du chef de l'Etat depuis 1968. Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy y ont séjourné pour des vacances. Après son mariage avec Carla Bruni-Sarkozy, le chef de l'Etat sortant a toutefois passé l'essentiel de ses congés à la résidence de cette dernière au Cap Nègre, située sur la commune voisine du Lavandou.

Duflot: polémique sur la Légion d'honneur

La ministre du Logement et de l'Egalité des territoires Cécile Duflot a distribué des Légion d'honneur a ses camarades écologistes lors de la promotion du 14 juillet. Selon les révelations du Point, plusieurs membres d'Europe Ecologie - Les Verts ont été récompensés: l'ancienne ministre de l'environnement et maire de Montreuil Dominique Voynet et Catherie Calmet-Rebérioux, secrétaire générale d'EELV au conseil régional d'Ile-de-France ont été elevés au rang de chevaliers de la Légion d'honneur. Autres responsables écologistes décorés, Jean-François Caron, Jean Malet, Maryse Oudjaoudi, Michèle Rivet et Daniel Breuiller.

On compte également des élus de gauche d'Ile-de-France et d'autres personnalités du monde du logement social. Ainsi, sur les deux croix d'officier et vingt-huit croix de chevalier que Cécile Duflot a décerné, une dizaine sont écologistes, socialistes ou communistes, issus pour la plupart du bassin parisien.

La ministre a réagi sur son compte twitter aujourd'hui, se déclarant "parfaitement paritaire" dans ses désignations. 


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/03/97001-20120803FILWWW00308-duflot-polemique-sur-la-legions-d-honneur.php

Entre le PS et les écolos, le traité de la discorde

La rentrée de septembre promet de faire des remous entre la majorité et les Verts. Le traité européen "sur la stabilité, la coordination et la gouvernance" (TSCG) sera présenté au Parlement pour ratification fin septembre. Ce "pacte budgétaire" impose aux Etats membres de l'UE de garantir l'équilibre de leurs comptes publics, à travers la "règle d'or". Comme en 2005 avec le traité constitutionnel, la question divise la gauche. Et crée une fracture au sein des écologistes. Le président du groupe EELV au Sénat et proche de Cécile Duflot, Jean-Vincent Placé, a déclaré jeudi sur BFMTV-RMC qu'il voterait "non" au traité. "Je ne peux pas dire qu'il y ait assez d'avancées politiques pour que ce traité soit autre chose que ce qu'il a été prévu par Merkel et Sarkozy, c'est-à-dire un traité extrêmement austère et excessivement rigoureux" a-t-il détaillé. Pour lui, cette prise de position ne le met cependant pas en marge de la majorité socialiste : "je ne crois pas qu'une majorité soit des gens qui lèvent le bras quand le président de la République dit quelque chose" a-t-il dit. "J'espère que le président de la République ne souhaite pas que sa majorité soit là à voter au canon toutes ses dispositions".

"Avec ce traité, nous sommes en dehors de l'accord qui nous lie"

Le risque d'imbroglio avec la majorité socialiste n'est pourtant pas loin. Mardi dernier, lors d’une réunion du groupe, les députés écolos ont décidé qu’ils voteraient tous "pareil", confie Denis Baupin, le vice-président de l'Assemblée nationale. Et pour l’heure, les élus du Palais Bourbon se déclarent plutôt hostiles au traité. "Nous ne souhaitons pas que nos prises de position posent problème avec la majorité socialiste. Mais avec ce traité, nous sommes en dehors de l'accord qui nous lie", déclare François De Rugy, co-président du groupe écolo, au JDD.fr. Comme son collègue du sénat Jean-Vincent Placé, François De Rugy penche pour un vote contre mais y va avec des pincettes : "Sur les points positifs qui ont pu être grappillés par François Hollande dans les négociations, par exemple sur la taxe Tobin, on souhaite savoir si c'est réellement effectif ou si c'est seulement une déclaration d'intention. Les députés attendent de voir ce qui sera proposé au vote. Ma position n'est pas définitive". Et d’ajouter comme une mise en garde : "La vie d'une majorité n'est pas univoque, ce n'est pas on est tous pour ou on est tous contre".
Les prises de position devraient se préciser après les journées d'été du parti à Poitiers, mi-août. La question du traité sera d’ailleurs au cœur d’un des grands débats de ces journées. Animée par un Daniel Cohn-Bendit pro-traité la table ronde s’annonce musclée. Déjà, l’eurodéputé tacle ses collègues réfractaires au traité en dénonçant une "posture" politicienne : "ils ne veulent pas rater l'occasion de prouver qu'ils sont à gauche" peste-t-il. "Il vient pour cogner sur Placé et moi. Sur l'Union européenne, il est devenu pavlovien et il veut nous faire passer pour des anti-européens", prévoit François De Rugy. Chez les écolos, députés et sénateurs hexagonaux semblent en décalage avec leurs camarades du Parlement européen. Début juillet, sur 16 eurodéputés, 7 ont voté en faveur d'une résolution approuvant le traité budgétaire, 6 se sont abstenus et seulement 3 ont voté contre, parmi lesquels Eva Joly. José Bové, alors partisan du non en 2005, a voté pour le nouveau texte. Les deux ministres écologistes, Cécile Duflot et Pascal Canfin, n'ont pas souhaité quant à eux exprimer publiquement leur position.

Un autre gaz pour la France

Nicolas Sarkozy est arrivé dans le Var

L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, est arrivé dans le Var, indique le site internet de Nice Matin. Il doit passer une partie de ses vacances dans la résidence de sa femme, Carla Bruni-Sarkozy, au Cap Nègre.

L'ancien chef de l'État a renoué dès hier avec ses traditionnelles sorties à vélo. Alors que des photographes le poursuivaient, il leur aurait conseillé "d'aller plutôt voir
Hollande", indique le quotidien régional. Son successeur à l'Élysée est en effet attendu dès ce soir au fort de Brégançon, une des résidences présidentielles. Il devrait y passer une à deux semaines de vacances.

Le fort de Brégançon n'est éloigné de la demeure familiale des Bruni que d'une vingtaine de kilomètres.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/02/97001-20120802FILWWW00420-nicolas-sarkozy-est-arrive-dans-le-var.php

Doux: le PCF dénonce "un saccage organisé"

Le Parti communiste a qualifié jeudi la mise en liquidation judiciaire du pôle frais du volailler breton Doux de "saccage organisé" et demandé "une intervention de l'Etat et des pouvoirs publics". La liquidation judiciaire "est écoeurante s'agissant d'une entreprise qui a perçu des dizaines de millions d'euros de financement public sans contrepartie pour le maintien de l'emploi de ses salariés, aujourd'hui en première ligne de ce saccage organisé", déclare le PCF, dans un communiqué. Il appelle le ministère du Redressement productif à engager "sans attendre une véritable remise à plat de la filière avicole avec pour objectif sa réorganisation complète

http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Doux-le-PCF-denonce-un-saccage-organise-538360

Réformes économiques : bilan du début du mandat de Hollande

jeudi 2 août 2012

Hollande rallie Brégançon en TGV

François Hollande et sa compagne Valérie Trierweiler ont pris place cet après-midi à bord d'un TGV à la gare de Lyon pour se rendre à Hyères (Var), d'où ils rejoindront pour leurs vacances le Fort de Brégançon.

Le chef de l'Etat s'est installé en 1ère classe, dans le wagon de queue, où se trouvaient déjà plusieurs passagers. "La France est un bon lieu pour passer des vacances", a-t-il commenté à l'AFP avant de monter à bord. C'est la troisième fois depuis son investiture que le chef de l'Etat privilégie ce mode de transport.

Le TGV de 16h19 relie Paris à Hyères en 4 heures 15, sans correspondance. Une vingtaine de km séparent ensuite Hyères de Brégançon. Situé sur la commune de Bormes-les-Mimosas (Var), le fort où le président et sa compagne doivent passer une partie de leurs vacances d'été, est l'une des résidences officielles du chef de l'Etat depuis 1968.
 

Le Maire veut faire de l'UMP "une coalition type CDU-CSU"

L'ex-ministre Bruno Le Maire, qui dira fin août s'il est candidat à la présidence de l'UMP, a plaidé jeudi pour un parti organisé en "coalition" sur le modèle de la CDU-CSU allemande, proposant par ailleurs "un gouvernement économique à 17" dans la zone euro.
"Je ne suis pas favorable aux courants dans ma famille politique. Je pense qu'il faut faire de l'UMP une coalition sur le modèle de ce qui peut exister en Allemagne avec la CDU-CSU, pour avoir un pôle centriste qui ait son autonomie au sein de l'UMP et qui nous permette de reconquérir tout un électorat dans l'Ouest de la France ou dans les grandes villes, qui s'est détourné de nous", a déclaré sur RTL Bruno Le Maire.
Il a assuré qu'Arnaud Montebourg, ministre après avoir été le "troisième homme" de la primaire PS, n'était pas sa "référence". L'ex-responsable des Affaires européennes sous Nicolas Sarkozy a déploré une absence de "vision" de François Hollande sur l'Europe: "Je ne vois aucun engagement auprès de Mme Merkel, M. Monti ou M. Rajoy à la hauteur des défis qui nous sont proposés".

Le mariage gay "voté dans le 1er semestre 2013"

Interrogée par Europe 1, Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, a assuré que le texte de loi sur le mariage gay sera présenté au parlement et "devrait être voté dans le premier semestre 2013". La ministre à la Famille ne craint les éventuelles polémique sur ce sujet épineux. "Il y aura un débat. Mais toute réforme sociétale suscite des débats", commente-elle.
Dominique Bertinotti assure avec fermeté que ce projet de loi sera maintenu. "Il faut bien comprendre que cela fait partie d'un des soixante engagements de François Hollande et nous avons pour objectif, avec l'ensemble du gouvernement, de tenir ces engagements. Il y aura un temps d'écoute, mais ensuite il y aura la présentation d'une loi, qui sera présentée au parlement et votée au parlement. Il n'y aura pas de référendum", assure-t-elle

Villepin plaide pour un "impôt européen"

L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a prôné jeudi la mutualisation d'une partie des dettes nationales et "un impôt européen" pour lutter contre la désunion qui menace la zone euro, alors que l'austérité risque selon lui de "tuer la croissance pour dix ans".
"Concrètement, l'union, cela veut dire la mutualisation durable des dettes européennes, pas un effacement caritatif, à hauteur d'un certain pourcentage d'endettement national, 60% par exemple, au moyen d'euro-obligations", écrit l'ancien ministre des Affaires étrangères dans La Croix.

Bercy et la Défense à l'économie

Après les lettres de cadrage envoyées à la fin du mois de juin, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a arbitré, après négociations, les budgets alloués à chacun des ministères pour la période 2013-2015. Il vient ainsi d’adresser aux ministres les "lettres plafond" qui fixent les autorisations de dépenses de chaque mission de l’Etat pour cette période.
Dans un communiqué envoyé par les services de Matignon jeudi matin, peu de détails sont toutefois donnés sur ces fameuses "autorisations de dépenses". Tout juste est-il précisé que celles-ci s'inscrivent "dans une stratégie de redressement des comptes publics" tout en traduisant "les grandes priorités du gouvernement".
Pour le gouvernement, l'objectif est que les dépenses de l’État français - hors charge de la dette et pensions de fonctionnaires - restent stables en valeur absolue les trois prochaines années.

Créations de postes dans l'enseignement, la justice et la sécurité

Dans ce communiqué envoyé jeudi, Jean-Marc Ayrault précise donc qu'environ 40.000 postes seront créés sur trois ans dans l'enseignement, la justice et la sécurité. Or, qui dit créations de postes et stabilité des effectifs, dit suppressions de postes dans d'autres ministères. "Afin d’assurer cette stabilisation, des efforts ont été demandés à tous les ministères", écrit d'ailleurs Matignon, rappelant que les "dépenses de fonctionnement de l’État" seront réduites.
Selon une source gouvernementale citée par Reuters, les ministères de la Défense et de l’Économie sont concernés. L'agence de presse évoque des réductions d'effectifs de l'ordre de 13.000 par an. De même source, pour la seule année 2013, le ministère de la Défense verrait ses effectifs diminuer de 7.200 postes. A noter toutefois que cette évolution est d'ores et déjà prévue dans la loi de programmation militaire actuelle qui prévoit une baisse de 55.000 des effectifs militaires entre 2008 et 2015.
Selon cette source gouvernementale, le ministère de l’Économie devrait pour sa part supprimer environ 2.500 postes. Les ministères de l’Écologie et du Logement sont également concernés, avec 1.300 postes chacun. Les autres ministères se partageront le reliquat de suppressions de postes. Bien qu'apparaissant dans les priorités du gouvernement en matière de sécurité, le ministère de l'Intérieur verra tout de même diminuer ses effectifs globaux, les suppressions de poste touchant tous les services, notamment préfectoraux.

Placé se déchaîne contre Montebourg

Le président du groupe EELV (écologiste) au Sénat, Jean-Vincent Placé, a descendu en flèche l'action du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui l'"inquiète" et donne "l'impression qu'il est encore dans l'opposition, parfois". "Je ne suis pas convaincu par le style de M. Montebourg. Quelque part il m'inquiète parce qu'il fait la tournée des entreprises en disant: je vais résoudre les problèmes par la volonté et le verbe", a déclaré le sénateur écologiste sur BFMTV-RMC.

"Je ne veux pas jeter la pierre à telle ou telle façon de communiquer de tel ou tel ministre, mais dire aux industries françaises: restons entre nous, protégeons nous, cela ne va pas marcher", a poursuivi M. Placé, selon qui "les discours des responsables français commencent à avoir une porosité très forte avec ceux du FN sur les questions d'immigration, mais aussi sur la question d'une forme de protectionnisme national". "Je salue les avancées" du plan automobile présenté par Arnaud Montebourg le 25 juillet. "Mais aller raconter qu'avec un plan comme ça on va résoudre les problèmes de l'automobile, il faut faire attention à ne pas raconter n'importe quoi", a-t-il poursuivi.

M. Placé a aussi contredit le ministre du Redressement productif quand il a déclaré mardi à l'Assemblée que le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) allait revoir l'attribution du marché de son centre d'appels, remporté par un prestataire implanté au Maroc. "La réponse n'est pas de revenir là dessus, mais de revoir ce qui est possible ponctuellement sur ce sujet, et il faut changer le code des marchés", avec des "normes sociales et environnementales", a-t-il dit, ajoutant sur M. Montebourg: "On a l'impression qu'il est encore dans l'opposition parfois".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/02/97001-20120802FILWWW00259-place-se-dechaine-contre-montebourg.php

Présidence de l'UMP : Jean-François Copé en campagne au Cannet

Estrosi: "antisarkozysme lourdingue"

Le député-maire UMP de Nice et ex-ministre de l'Industrie Christian Estrosi a trouvé "lourdingue et ridicule" "l'antisarkozysme" du séminaire gouvernemental qui s'est tenu aujourd'hui, après le dernier conseil des ministres avant les vacances.

"Faire la même chose que
Nicolas Sarkozy tout en faisant de l'antisarkozysme, c'est un peu lourdingue maintenant. Ca en devient ridicule", a déclaré Christian Estrosi, citant par exemple "la Banque publique d'investissement" ou la lutte contre l'occupation sans droit ni titre de terrains par les Roms reprise selon lui par Manuel Valls.

"Faire un séminaire gouvernemental pour prolonger l'antisarkozysme qu'on a fait pendant cinq ans, puis tout le mois de juillet pendant cettes session extraordinaire, faire un séminaire rien que pour taper sur le bilan précédent, et ne jamais construire l'avenir, je suis un peu surpris", a poursuivi ce proche de Nicolas Sarkozy.

L'ex-ministre a indiqué qu'il attendait "des milliers de militants" pour la première rencontre des amis de Nicolas Sarkozy dans sa ville de Nice les 23 et 24 août. Cette association veut monter au créneau "chaque fois que l'on se permettra de mettre en cause l'action de Nicolas Sarkozy avec violence, avec une sorte de haine et de sectarisme comme nous l'avons vu ces dernières semaines".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/01/97001-20120801FILWWW00596-estrosi-antisarkozysme-lourdingue.php

Séminaire : Hollande réaffirme ses priorités

Le gouvernement a tenu mercredi son dernier conseil des ministres avant les vacances, suivi d'un séminaire et d'un déjeuner, en réaffirmant les priorités de la campagne de François Hollande, "redressement, justice, jeunesse", selon les propos des participants. "Il nous reste à donner au pays la cohérence de l'action publique qu'il attend, et cette cohérence passera par nos trois priorités: le redressement des comptes publics et de l'industrie, la justice et la priorité à la jeunesse. Et donc, pour faire tout cela, pas de temps à perdre", a déclaré le chef de l'Etat, dans des propos rapportés par la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Seminaire-Hollande-reaffirme-ses-priorites-537952

Vers une taxation des produits polluants ?

La coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, Barbara Pompili, a proposé mercredi de taxer davantage les produits polluants. Les écologistes "pensent qu'on a beaucoup trop subventionné les pollutions, et du coup on perd de l'argent", a-t-elle expliqué. "Arrêtons de subventionner les pollutions, on a là un gisement qui va entre 20 et 30 milliards" d'euros, a-t-elle jugé.
Elle a aussi souligné que son groupe allait proposer de nouvelles recettes pour les finances publiques parce qu'elle estime qu'"on n'a pas assez regardé vers les niches fiscales anti-écolo qui pourtant pourraient rapporter beaucoup d'argent". A ce sujet, elle a à nouveau proposé "la taxation du kérosène sur les vols intérieurs qui pourrait rapporter 1,2 milliard".

Edito de Christophe Barbier

Accident : Fillon quitte la clinique

L'ex-Premier ministre français François Fillon, qui s'est fracturé la cheville dans un accident de scooter dimanche après-midi sur l'île de Capri, dans le sud de l'Italie, est sorti mercredi de la clinique romaine où il a été opéré, a annoncé un porte-parole de l'établissement.
François Fillon "est parti à l'aéroport de Ciampino (près de Rome) afin de rentrer en France. Il est sorti par une porte latérale : il ne voulait pas être filmé ou parler avec les médias", a déclaré Paolo Brandimarte.

Le coût de la dernière campagne présidentielle

Des congés légers pour les ministres

En maillot de bain, certes, mais en Bretagne. Pour leurs premières vacances de ministres, les membres du gouvernement Ayrault jouent eux aussi la carte de la "normalité". Avec l’ouest de la France comme destination préférée. Matignon n’a d’ailleurs relevé aucun voyage en dehors de l’Hexagone. Les escapades à l’étranger ne sont pourtant pas prohibées, à condition que la destination soit "compatible" avec la politique étrangère de la France, comme l’indiquait la circulaire du 6 juillet. Et que les ministres restent joignables. Après une primaire, une campagne présidentielle et deux mois et demi au gouvernement, les ministres pourront souffler pendant quinze jours une fois le Conseil des ministres de mercredi prochain passé. "Un peu de repos après une année mouvementée", résume François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville. Le tout sans excès. "Je n’ai pas changé ma manière de partir en vacances", souligne Aurélie Filippetti (Culture).
Marche, natation et pêche, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault donnera l’exemple depuis sa maison de vacances de la presqu’île de Rhuys (Morbihan). Depuis quelque temps déjà, Ayrault a délaissé le combi Volkswagen avec lequel il sillonnait la France et l’Europe. En famille avec son épouse, cet amateur de John Le Carré emmènera quelques polars et autres biographies. "Il a toujours deux ou trois livres d’ouverts", confiait Brigitte Ayrault en mai dernier.

mercredi 1 août 2012

Bercy :"une chasse aux sorcières" (Pécresse)

L'exécutif a nommé mercredi en Conseil des ministres un nouveau directeur général des finances publiques et un nouveau commissaire aux participations de l'Etat, un mouvement aussitôt qualifié de "chasse aux sorcières" par l'ex-ministre UMP du Budget, Valérie Pécresse.
Bruno Bezard remplacera à compter du 5 août Philippe Parini comme directeur général des finances publiques, et David Azema prendra la suite de Jean-Dominique Comolli aux fonctions de commissaire aux participations de l'Etat, à compter du 1er septembre, selon le compte-rendu du Conseil. "La chasse aux sorcières continue: après la police, l'Education nationale, elle se poursuit aujourd'hui à Bercy avec le limogeage brutal de deux hauts fonctionnaires du ministère des Finances, reconnus comme de grands serviteurs de l'Etat", écrit l'ancienne ministre dans un communiqué.

Dernier Conseil des ministres avant les vacances

Ce qui change au 1er août

Le collectif budgétaire mis en pratique

L'Assemblée nationale a voté mardi définitivement le budget rectificatif 2012. Parmi les mesures phares, effectives à la date du 1er août, se trouvent la suppression de l'exonération fiscale des heures supplémentaires, le rétablissement du taux réduit de TVA (de 7 à 5,5%) sur les livres et le spectacle vivant ou encore l'abaissement à 100.000 euros de l'abattement sur les donations et successions - contre 159.325 euros actuellement.
Le taux de la Taxe sur les transactions financières (TTF) va être également revu à la hausse, à 0,2%, tandis qu'une réduction des niches patronales sur l'épargne salariale, une taxation accrue des dividendes, des stock-options et des distributions d'actions gratuites entreront en vigueur. Les bénéficiaires de retraites chapeaux et/ou de parachutes dorés seront, eux, plus sévèrement touchés, puisqu'ils devront désormais payer la CSG, la CRDS et les cotisations sociales. Par ailleurs, une contribution exceptionnelle de 4% sur la valeur des stocks de produits pétroliers sera instaurée.
Au niveau social, l'Aide médicale d'Etat (AME) sera facilitée, avec la suppression du droit d'entrée de 30 euros institué en 2011. En revanche, les enfants français scolarisés dans un établissement d'enseignement français à l'étranger ne seront plus pris en charge sans condition de revenus et les logements vacants seront davantage taxés (de 10 à 12,5% la 1ere année d'imposition, de 12,5 à 15% la 2e année, de 15 à 20% la 3e année).
Enfin, une mesure symbolique sera effective dès le 1er août : la diminution de 30% des salaires du président de la République et du Premier ministre.

Bonus écologique

Après leur adoption la semaine dernière en Conseil des ministres, les premières mesures du plan auto du gouvernement entreront en vigueur mercredi. A commencer par celle qui impactera le plus la consommation et le pouvoir d'achat des Français : le nouveau barème des bonus écologiques. Ces derniers passeront de 5.000 à 7.000 euros pour les voitures électriques (moins de 20g de CO2 par km) et de 2.000 à 4.000 euros pour les véhicules hybrides émettant moins de 110g de CO2 par km.
Pour les autres véhicules, les bonus sont également revus à la hausse : le bonus passe de 100 à 200 euros pour la tranche 91-105g de CO2 par km, de 400 à 550 euros pour la tranche de 61 à 90g , de 3.500 à 4.500 euros pour la tranche 51 à 60g. Le décret "étend également l'attribution des aides pour les véhicules facturés ou pris en location aux administrations de l'Etat", ainsi qu'aux personnes morales - les véhicules d'entreprises surtout.

Encadrement des loyers

Le décret sur l'encadrement des loyers s'applique à partir de mercredi. Cette mesure d'urgence permettra de limiter la hausse des loyers dans près d'une quarantaine d'agglomérations, en métropole et en outre-mer, où des tensions anormales du marché locatif ont été constatées. Dans ces secteurs, lors d'une relocation ou lors d'un renouvellement du bail, les loyers ne pourront plus excéder le dernier loyer appliqué, qui pourra être revalorisé sur la base de l'évolution de l'indice de référence des loyers (IRL), calculé chaque trimestre sur la base de l'inflation (indice des prix à la consommation hors tabac et loyers).
Des variables d'ajustement sont possibles, afin de ne pas pénaliser les propriétaires qui pratiquent un niveau de loyer inférieur au prix du marché ou ceux qui souhaitent rénover leur logement pour améliorer les conditions de vie de leur locataire.

Hausse plafonnée des prix des trains

Comme annoncé par le gouvernement mi-juillet, les tarifs réglementés du train (hors TGV) doivent augmenter de 2% au 1er août, soit une majoration limitée correspondant à l'inflation. Imposée par le gouvernement, cette hausse "plafonnée" est "une mesure de protection du pouvoir d'achat", a indiqué le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Ce sont les TER et les Intercités qui sont surtout concernés.

Paris prend les rênes du Conseil de sécurité

La France va prendre la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU. Une position qu'elle souhaite mettre à profit pour avancer, sur le plan diplomatique, dans le dossier syrien. En effet, Laurent Fabius a annoncé lundi qu'une réunion d'urgence serait convoquée sur le sujet. "Nous allons donc demander avant la fin de cette semaine la réunion du Conseil de sécurité, probablement au niveau ministériel à la fois pour essayer d'arrêter les massacres et pour préparer la transition politique", a ainsi déclaré le ministre des Affaires étrangères avant d'ajouter : "Il faut tout tenter."

Filippetti : "Hadopi n'a pas rempli sa mission"

"Une chose est claire : l'Hadopi n'a pas rempli sa mission de développement de l'offre légale". Dixit la ministre de la Culture. Alors que le gouvernement a chargé Pierre Lescure, ancien PDG de Canal+ et directeur du théâtre Marigny, d'une mission de concertation sur la culture face aux enjeux du numérique qui devrait statuer sur l'avenir de l'Hadopi, Aurélie Filippetti a estimé dans Le Nouvel Observateur que "la suspension de l'accès à Internet me semble une sanction disproportionnée face au but recherché".
"En attendant, dans le cadre d'efforts budgétaires, je vais demander que les crédits de fonctionnement de l'Hadopi soient largement réduits pour l'année 2012", a-t-elle expliqué. "12 millions d'euros annuels et 60 agents, c'est cher pour envoyer un million d'e-mails", a-t-elle aussi jugé.
La mission Lescure devrait rendre son rapport en mars prochain.

Copé dénonce le "silence assourdissant" de la France sur la Syrie

François Hollande a appelé samedi le Conseil de sécurité de l'Onu à intervenir "le plus rapidement possible" pour empêcher que la Syrie ne sombre dans le "chaos" et la "guerre civile", alors qu'armée syrienne et insurgés se disputent le contrôle de la ville d'Alep, dans le nord du pays. Mais la France, qui prend la présidence tournante du Conseil de sécurité de l'Onu à compter de ce mercredi, se heurte aux vetos de la Russie et de la Chine, opposées jusqu'ici à tout projet de résolution condamnant le régime de Damas. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé qu'il allait demander avant la fin de la semaine une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu au niveau ministériel pour discuter de la situation syrienne.

"Rappelez-vous de ce qui s'est passé lorsque Benghazi était bombardé à l'époque par les troupes de Kadhafi, comme la France a été en initiative avec les Britanniques au Conseil de sécurité de l'ONU. Quel contraste avec le silence assourdissant de la France sur la tragédie syrienne", a déclaré
Jean-François Copé sur Europe 1. "Quand Nicolas Sarkozy était président de la République, il n'attendait pas la présidence tournante (du Conseil de sécurité de l'ONU) pour prendre des initiatives, notamment en Libye", a-t-il ajouté.

L'entourage de Nicolas Sarkozy a démenti lundi des propos rapportés dimanche par Le Parisien, selon lesquels il aurait estimé que François Hollande, son successeur à l'Elysée, devrait être "beaucoup plus ferme" avec le régime syrien. "On m'a critiqué sur la Libye, mais moi au moins, j'ai agi. Il faut être plus ferme contre le régime de Damas, beaucoup plus ferme", aurait-il dit récemment, d'après Le Parisien.

Guaino : la campagne présidentielle gagnée "sur un mensonge"

Le député UMP Henri Guaino, ancienne plume de Nicolas Sarkozy, a estimé mercredi que la campagne présidentielle de François Hollande avait été gagnée "sur un mensonge", celui que "tout était de la faute" de l'ancien président.
"Cette campagne a été gagnée sur un mensonge, le mensonge c'est que tout était de la faute de Nicolas Sarkozy", a affirmé Henri Guaino sur i-Télé. "Et maintenant on découvre que tout est de la faute de la crise, la crise européenne, la crise mondiale, c'est ce que nous raconte le gouvernement du matin au soir", a-t-il ajouté. "Comme si il suffisait de changer de président pour que les choses s'améliorent du jour au lendemain", a poursuivi le député des Yvelines. "On constate que Nicolas Sarkozy est parti, mais le chômage continue".
En ce qui concerne le début du quinquennat de François Hollande, "je dirai (..)qu'on n'a pas fait grand chose mais qu'on a beaucoup défait : la politique du gouvernement c'est défaire tout ce qu'a fait Nicolas Sarkozy, c'est devenu une fin en soi", a affirmé M. Guaino. En revanche, "chaque fois qu'il y a un problème, on crée une commission, on fait un débat, on fait un colloque", a-t-il accusé. Interrogé sur l'encadrement des loyers, il a répondu par l'ironie: "ah oui, ça c'est intelligent". "On peut bloquer aussi les prix de l'essence, on peut interdire les licenciements, on peut bloquer les loyers, on peut fermer les frontières, interdire les délocalisations, interdire les plans sociaux". "C'est le contraire d'une politique du logement, comme l'interdiction des licenciements est le contraire d'une politique de l'emploi, on est pour l'instant dans la chimère", a ajouté l'ancien conseiller spécial de M. Sarkozy.

Au sujet de la Syrie, il a relevé qu'"il n'y a peut-être pas la même détermination, la même énergie que mettait Nicolas Sarkozy sur la scène internationale comme il l'avait fait sur la Libye, mais la situation est très compliquée (..) je ne jetterai la pierre à personne, c'est un problème dramatique, et même tragique, et personne n'a de solution évidente", a-t-il dit. Enfin, évoquant la situation de l'opposition, M. Guaino l'a qualifiée d'"orpheline", estimant qu'"il faut qu'elle apprenne à vivre sa vie d'orpheline". Nicolas Sarkozy "décidera le moment venu s'il prendra la parole",
a-t-il dit, afirmant qu'"aujourd'hui, personne ne cherche à remplacer Nicolas Sarkozy. Pour le moment il s'agit de trouver un président à l'UMP".

L'édito de Christophe Barbier

François Hollande appelle à "défendre, renforcer, consolider" la zone euro

Des jeunes UMP lancent un mouvement

Demain la droite" entend "rassembler tous les adhérents et les militants qui mettent au coeur du projet de notre famille politique le renouvellement et la reconquête, celles et ceux qui se fixent pour mission d'identifier les nouvelles frontières et les nouvelles idées de demain", déclarent-ils dans un communiqué.

Ce nouveau mouvement est lancé par Franck Allisio, secrétaire national de l'UMP et président des Jeunes Actifs, Virginie Duby-Muller, députée de Haute-Savoie, Mathieu Darnaud, conseiller régional de Rhône-Alpes, ainsi que par "une dizaine de jeunes cadres et élus". "Fiers des valeurs que nous avons défendues aux côtés de Nicolas Sarkozy mais néanmoins conscients des immenses défis que nous avons à relever, nous sommes convaincus que le renouvellement des générations, de la manière de faire de la politique et surtout des idées, est un impératif pour notre famille politique", soulignent les signataires, qui présenteront le texte de leur motion, leurs propositions et leurs soutiens début septembre.

"La première génération UMP"

Se définissant comme la première "génération UMP", ils veulent "réfléchir au-delà des anciens clivages internes (RPR, UDF, DL, ndlr) et en aucun cas en fonction de telle ou telle partie de l'échiquier politique, que ce soit la gauche ou les extrêmes". "Nous en appelons à une droite de conviction et de terrain qui se détermine par rapport à elle-même (...) Nous militerons pour que notre parti s'engage avec force en faveur d'une révolution territoriale, d'un nouveau pacte républicain entre les générations et d'un électrochoc européen", ajoutent ces jeunes élus.

Outre l'élection du président de l'UMP, le congrès de novembre sera aussi l'occasion d'entériner la création des "mouvements", une disposition prévue dans les statuts fondateurs de 2002 mais jamais appliquée jusqu'à présent. Ceux qui voudront officialiser un "mouvement" déposeront une motion et la soumettront au vote des militants, à condition qu'elle ait été parrainée par 10 parlementaires issus d'au moins 10 fédérations. Les mouvements ayant franchi la barre des 10% de votants seront représentés, à la proportionnelle, dans toutes les instances de l'UMP


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/31/97001-20120731FILWWW00476-les-jeunes-ump-lancent-demain-la-droite.php

Assemblée nationale : les députés votent 7,2 milliards de hausses d'impôt

Seuil des logements sociaux à 25% : Ayrault persiste

Le taux communal de logements sociaux sera porté à 25%, les amendes seront quintuplées", a déclaré le Premier ministre devant les préfets réunis au ministère de l'Intérieur, selon le texte de son discours communiqué par Matignon.
Votée en 2000, la loi de Solidarité et de renouvellement urbain (SRU) impose aux communes de plus de 3.500 habitants d'atteindre un quota de 20% de logements sociaux sur leur territoire. La majorité présidentielle s'était engagée à l'augmenter de 5% et à multiplier par cinq les sanctions pour les communes "bafouant" la loi.

Dans son discours, M. Ayrault a enjoint les préfets à se montrer "vigilants sur l'application" de la loi SRU. "Grâce aux efforts déployés depuis plusieurs années, la solidarité à l'égard du logement social a progressé. Pour autant, certaines communes, qui restent heureusement minoritaires, préfèrent continuer à payer des amendes plutôt que mettre en oeuvre des programmes de construction de logements sociaux", a-t-il déploré.

Valls annonce "15 zones de sécurité prioritaires" dès septembre

C'était l'une des promesses de campagne de François Hollande. Mardi, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls a annoncé aux préfets réunis Place Beauvau que "quinze zones de sécurité prioritaire" seraient déployées dès septembre. Le ministère précise que Manuel Valls a signé "hier" lundi une circulaire qui sera prochainement adressée aux préfets sur la mise en place de ces zones (ZSP) dont "entre cinquante et soixante doivent être déployées en l'espace d'un an, à compter de septembre", a indiqué le ministre.

En attendant, "dans un premier temps, 15 ZSP ont été prédéfinies, au niveau central, en fonction de critères objectifs de gravité: 9 en zone police, dont trois au sein de la PP, 5 en zone gendarmerie et une en zone mixte", a précisé Manuel Valls. Il avait annoncé fin juin la création des premières zones de sécurité prioritaires, évoquant pour septembre une première vague d'"une cinquantaine, peut-être soixante" de ces zones.

Avec ces zones, une des promesses de campagne de François Hollande, il s'agit de "mettre en place une action de sécurité renforcée sur des territoires bien ciblés, caractérisés par une
délinquance enracinée et de fortes attentes de la population", avait-il alors souligné. "L'idée, c'est de mettre le paquet là où il faut, pour ce qu'il faut, avec souplesse, adaptation", avait insisté le ministre.