dimanche 30 janvier 2011

Petites phrases

EGYPTE - Alain Minc, sur Radio J : Le proche conseiller de Nicolas Sarkozy a critiqué les propos de Jeannette Bougrab au sujet de la crise égyptienne: "Il faut qu'elle apprenne le métier qui est désormais le sien (...) et donc en l'occurrence à ne pas faire une déclaration comme ça". En revanche, il a tenu a saluer "la position française" qui est désormais "une position européenne" rappelant que les dirigeants français, allemand et britannique représentent "les trois seuls grands pays qui ont une diplomatie en Europe".


EGYPTE – Jeannette Bougrab, citée sur France Info: "Il faut que le président Moubarak parte", a déclaré la secrétaire d'Etat française à la Jeunesse et à la Vie associative. "Après 30 ans de pouvoir, il y a une forme d'usure et la transition démocratique doit aussi toucher l'Egypte", a-t-elle ajouté. Une déclaration qui tranche avec la position officielle de la France qui s'est abstenu de réclamer le départ du président égyptien, tandis que les manifestations anti-gouvernementales se succèdent depuis mardi.


RELATIONS ELYSEE/QUAI D'ORSAY – Michèle- Alliot-Marie, dans le Parisien: Interrogée au sujet de l'immobilisme politique en Côte-d'Ivoire depuis le 28 novembre, la ministre française des Affaires étrangère a assuré qu'une "solution militaire (…) ne peut être que le dernier recours", affirmant que la France fait "tout pour trouver une issue pacifique". Michèle Alliot-Marie a également assuré que les conseillers de l'Elysée n'empiète en rien dans son domaine: "Je connais Jean-David Levitte depuis longtemps, il est très respectueux des institutions et du rôle de chacun, (…) il ne faut pas qu'il y ait une feuille de cigarette entre nous, ajoutant qu'il en va de même avec Claude Guéant".


EGYPTE – Manuel Valls et Jean-Luc Mélenchon, sur Europe1: Faut-il qu'Hosni Moubarak dégage? "Je me méfie de ces slogans, cela a du sens que si ça débouche sur la stabilité, donc soyons prudent", tempère le député socialiste soulignant qu'il "y a des instabilités". Le président du Parti de gauche a quant à lui déclaré qu'il se "garderait bien de lui dire de partir", mais que s'il était secrétaire d'Etat, il lui dirait "de prendre la porte", tout en dénonçant "l'oligarchie, ennemi commun" des peuples qui souhaitent la liberté.


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-aujourd-hui-261219
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