REVENU CITOYEN – Dominique de Villepin sur RTL. L'ancien Premier ministre a indiqué "regretter" la démission de son porte-parole, Daniel Garrigue. Le président de République solidaire a par ailleurs défendu sa proposition de revenu citoyen, raison pour laquelle Daniel Garrigue avait démissionné. "Trente milliards, c'est le coût des cadeaux fiscaux faits par le président de la République et le gouvernement depuis 2007. C'est trois fois moins que la baisse de l'impôt sur le revenu depuis 2000", a argumenté l'ex-Premier ministre.
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PROJET PS – Arnaud Montebourg dans Le Figaro: Le député de Saône-et-Loire qui a approuvé le projet socialiste le considère comme "positif dans le sens où il présente un référentiel commun à tous les socialistes". Mais il ajoute que ce projet n'est qu'un "rez-de-chaussée, et que les primaires permettront de construire les étages". Il estime le projet du PS est "trop silencieux" sur les aspects économiques et financiers à transformer. Il ajoute que "ce projet aurait été bon pour gagner en 2007" et pense qu'il "faut des mesures beaucoup plus audacieuses et contraignantes."
LIBYE – Gérard Longuet sur LCI: Le ministre de la Défense a admis que l'on était "certainement" en train de sortir de la résolution 1973 de l'ONU sur la Libye avec la tribune publiée par Barack Obama, Nicolas Sarkozy et David Cameron dans la presse internationale, justifiant cette démarche. A la question "est-ce qu'on n'est pas en train de sortir de la résolution de l'ONU ?", M. Longuet à répondu : "De la résolution 1973 certainement, elle n'évoquait pas l'avenir de Kadhafi". "Mais je pense que trois grands pays qui disent la même chose, c'est important pour les Nations-Unies et peut-être un jour le Conseil de sécurité prendra une résolution", a-t-il poursuivi. Des pays comme la Russie, la Chine ou le Brésil, "vont naturellement traîner des pieds. Mais quel est le grand pays qui peut reconnaître qu'un chef d'Etat peut régler ses problèmes en tirant au canon sur sa population ? Aucun grand pays ne peut le reconnaître", a-t-il conclu. "Je souhaite qu'à côté de l'action militaire, il y ait une ouverture politique et que les Libyens puissent se retrouver pour imaginer ensemble un avenir sans Kadhafi", a poursuivi le ministre.
LIBYE – José Bové sur RMC: Au sujet du conflit libyen, l'eurodéputé était "un des premiers à dire qu'on ne peut pas laisser les gens de Benghazi se faire massacrer sans réagir. Spontanément, j'ai estimé qu'il fallait intervenir". Il considère les pays qui participent au conflit sont "un peu faux-cul. On dit que l'on soutient mais l'on ne soutient pas (les rebelles). En même temps, on ne veut pas donner des armes à ceux qui résistent à Benghazi. Comment fait-on pour virer Kadhafi aujourd'hui? Est-ce qu'on croit que ce sont les avions qui vont le faire, oui les gens de Benghazi seuls avec des lance-pierre, ou est-ce qu'on l'es soutient?" s'interroge José Bové. "Ce sont les Libyens eux-mêmes qui doivent se libérer, mais ils ne vont pas se libérer tout seul. Moi qui suis un objecteur de conscience, je suis toujours pragmatique. Je reprends une formule de Gandhi: entre la violence et la non-violence je choisirai toujours la non-violence. Mais si on n'a plus le choix qu'entre la violence et la lâcheté, je choisirai la violence" a-t-il conclu.
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