Le ministre français de l'Economie et des Finances, François Baroin, est intervenu sur plusieurs médias pour tenir des propos rassurants face à cette première dans l'histoire des Etats-Unis. "Je rappelle que, quand même, sous (Bill) Clinton, le budget américain avait été déclaré en défaut de paiement pendant quelques jours. Donc il ne faut pas non plus dramatiser, il faut garder la tête froide, il faut regarder les fondamentaux", a déclaré François Baroin sur i-télé. "La France pour sa part a une totale confiance dans la solidité de l'économie américaine. Les chiffres qui ont été publiés hier sur le chômage (américain) ont montré une inflexion positive, mieux que prévu, donc ça va dans la bonne direction", a-t-il souligné.
La Bourse sous surveillance lundi
Face à ce coup de tonnerre dans la sphère économique mondiale, le ministre s'est également interrogé sur la pertinence de l'initiative de S&P. "Il faut se poser la question de savoir comment une agence comme ça peut prendre une telle décision sur la base de chiffres qui ne sont pas consensuels. Donc il y aura certainement un débat aux Etats-Unis", a-t-il relevé. Toutefois, les autorités françaises vont surveiller de très près la réaction des marchés lundi, a-t-on indiqué à Bercy. "Bien malin est celui qui peut savoir exactement comment ça va se passer lundi", a-t-on dit.
François Baroin est également revenu sur les menaces de contagion de la crise de la dette à l'ensemble de la zone euro qui ont provoqué vendredi un branle-bas généralisé parmi les dirigeants européens. Le ministre a jugé "prématurée" la question d'une éventuelle réunion anticipée du G7 ou du G20 - que préside la France - pour tenir compte de cet événement et des tensions sur les marchés liées à la crise des dettes souveraines en zone euro et à la menace d'une rechute de l'économie mondiale. "Pour l'instant, on est en contact téléphonique. Après, on va voir comment ça évolue. Bien sûr, ça fait partie des questions qui se posent mais il n'y a pas de réponse aujourd'hui. Pour l'heure, rien n'est décidé", a-t-on expliqué de source proche du ministre. "Ce point-là n'est pas au centre des discussions."
Face à ce coup de tonnerre dans la sphère économique mondiale, le ministre s'est également interrogé sur la pertinence de l'initiative de S&P. "Il faut se poser la question de savoir comment une agence comme ça peut prendre une telle décision sur la base de chiffres qui ne sont pas consensuels. Donc il y aura certainement un débat aux Etats-Unis", a-t-il relevé. Toutefois, les autorités françaises vont surveiller de très près la réaction des marchés lundi, a-t-on indiqué à Bercy. "Bien malin est celui qui peut savoir exactement comment ça va se passer lundi", a-t-on dit.
François Baroin est également revenu sur les menaces de contagion de la crise de la dette à l'ensemble de la zone euro qui ont provoqué vendredi un branle-bas généralisé parmi les dirigeants européens. Le ministre a jugé "prématurée" la question d'une éventuelle réunion anticipée du G7 ou du G20 - que préside la France - pour tenir compte de cet événement et des tensions sur les marchés liées à la crise des dettes souveraines en zone euro et à la menace d'une rechute de l'économie mondiale. "Pour l'instant, on est en contact téléphonique. Après, on va voir comment ça évolue. Bien sûr, ça fait partie des questions qui se posent mais il n'y a pas de réponse aujourd'hui. Pour l'heure, rien n'est décidé", a-t-on expliqué de source proche du ministre. "Ce point-là n'est pas au centre des discussions."
"On a une ligne rouge à ne pas franchir"
Mais la dégradation de la note américaine pose la question d'un éventuel abaissement des notes souveraines européennes. Les autorités françaises se sont également voulues rassurantes sur la pérennité de leur "triple A". "Le 'triple A' a été confirmé par les trois agences et on a une ligne rouge à ne pas franchir sur la réduction des déficits", a-t-on déclaré au ministère des Finances. "Donc, ça se traduira par des mesures dans le projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la sécurité sociale présentés en conseil des ministres en septembre, de façon à ce qu'on soit sûr de cette trajectoire", a-t-on précisé.
La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a réaffirmé en ce sens sur Europe 1 la détermination du gouvernement à poursuivre dans la voie du redressement des comptes publics. Le revers américain "montre une seule chose : tous les Etats aujourd'hui sont confrontés à la nécessité de conforter leur croissance mais aussi de redresser leurs comptes publics", a-t-elle commenté. "Le message que nous voulons donner aux Français, c'est 'la France sera au rendez-vous du redressement de ses comptes, la France sera au rendez-vous de la réduction de son déficit, cette année, l'année prochaine'", a-t-elle ajouté.
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