CROISSANCE - François Baroin, sur Europe 1. "Il y a une interrogation sur la croissance, sa vigueur, ses perspectives, l’impact de ce qu’il s’est passé tout au long de ces six derniers mois, le printemps arabe, le problème japonais, etc.", a déclaré le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. "La deuxième question, qui est probablement la plus sensible, concerne les dettes souveraines des Etats : pour sauver l’économie mondiale, ils ont pris sur leurs épaules le fardeau de la dette des privés. C’est comme cela qu’on a sauvé les banques, les acteurs qui permettaient aux entreprises d’investir, de trouver l’argent pour financer leur développement", a-t-il poursuivi.
SPECULATION - Jean-Louis Borloo, dans Le Figaro. Le président du Parti radical veut "une convocation urgente" du G20 et du G8. Pour lui, "le moment est historique", a-t-il déclaré, tout en lançant quatre propositions pour enrayer la spirale spéculative. D'abord, "une intervention massive des banques centrales" pour "couper court à la spéculation", puis "doter l'Europe d'un fonds de stabilisation". Il envisage également une "généralisation de la règle d'or" et une "régulation financière internationale".
AFGHANISTAN - Nicolas Dupont-Aignan, sur RTL. Le président de Debout la République (DLR) de "fiasco" l'intervention de la coalition internationale en Afghanistan et demandé d'"accélérer le retrait" des troupes françaises, après la mort de deux soldats français dimanche. "Il y a deux solutions: soit le président de la République continue par amour propre à nier ce fiasco et envoie à la mort nos soldats pour rien (...) soit on accélère le retrait parce que c'est un fiasco" et "il faut le reconnaître", -t-il déclaré, avant d'affirmer que "tout le monde savait dès le départ que c'était impossible, les Russes ont échoué, les Anglais ont échoué".
NOUVELLE-CALEDONIE - Louis Aliot, dans un communiqué. Le Front national a estimé que les violences qui ont fait quatre morts samedi en Nouvelle-Calédonie "sont d'une rare gravité", et "démontrent les limites et dangers d'un processus d'autodétermination forcé". "Il est quand même étonnant que la ministre de la république laïque et des très philosophiques accords de Nouméa n'ait eu à proposer comme solution qu'une médiation... religieuse !", ajoute le vice-président du parti d'extrême droite, en référence à la proposition de Marie-Luce Penchard, ministre de l'Outre-mer, "d'une médiation par l'intermédiaire des autorités religieuses pour renouer le dialogue entre les différentes chefferies".
Le plan grec "insuffisant" pour... par Europe1fr
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