REGLE D'OR - Arnaud Montebourg, à l'AFP. Le candidat à la primaire PS a affirmé mardi son opposition de fond à l'adoption de la "règle d'or" budgétaire, qui constituerait selon lui "la fin de la politique". "Approuver la règle d'or, c'est la victoire des marchés et la fin de la politique : les peuples perdent la liberté de faire autre chose que ce que les marchés ont décidé", a jugé le député de Saône-et-Loire. Arnaud Montebourg s'est dit au contraire favorable à "la mise sous tutelle du système financier avant que celui-ci ne nous mette sous tutelle lui-même", ce qui passerait par "une loi de riposte pour soumettre les marchés à la volonté politique des européens".
REGLE D'OR – Ségolène Royal, à l'AFP. La candidate à la primaire socialiste a réitéré son opposition à la "règle d'or" d'équilibre budgétaire, la qualifiant de "gadget de plus" de Nicolas Sarkozy et assurant que cela ne va pas "régler quoi que ce soit" à la crise actuelle. "Aujourd'hui, dire que la règle d'or, c'est à prendre ou à laisser, ce n'est pas acceptable et même dangereux pour l'économie française", a-t-elle affirmé. "La règle d'or est un gadget de plus. Qui peut croire que cela va régler quoi que ce soit? Elle est même dangereuse: elle pourrait faire croire que le débat est réglé parce qu'il serait inscrit dans la Constitution. La règle d'or est une réponse politicienne", a-t-elle poursuivi.
FICHAGE D'ALLOCATAIRES - François Hollande, sur France Info. Le candidat à l'investiture socialiste pour 2012 s'est prononcé contre le projet du gouvernement d'un fichier unique des allocataires pour lutter contre la fraude sociale, demandant "moins d'effet annonce" et "plus de réalité de contrôle". "Est-ce qu'il faut ficher un certain nombre de nos concitoyens, beaucoup d'entre nous d'ailleurs, qui reçoivent une allocation ? Je ne pense pas qu'un fichier unique comprenant l'ensemble des allocataires soit la bonne solution", a-t-il estimé. Notant qu'il y a "une fraude" des employeurs "quatre fois supérieure à celle des allocataires", il a affirmé qu'il "faut lutter contre la fraude" tant des "employeurs" que des "allocataires".
CRISE DE LA DETTE - Jean-Claude Trichet, sur Europe 1. "Il y a une multitude de facteurs qui jouent, y compris les répliques successives de la crise très grave que nous avons depuis aout 2007. Au total, et singulièrement depuis Lehman Brothers, c’est la crise la plus grave depuis la deuxième guerre mondiale. Et je crois que cela aurait pu être la crise la plus grave depuis la première guerre mondiale si l’ensemble des responsables n’avaient pas pris des décisions très importantes", a déclaré le président de la Banque centrale européenne (BCE).
CRISE DE LA DETTE, Valérie Pécresse sur RTL. La France ne "déviera pas d'un iota de (sa) trajectoire de redressement des finances publiques" et est prête à "davantage d'efforts", a affirmé la ministre du Budget. La ministre a prévenu que "s'il faut faire davantage d'efforts pour atteindre ces 4,6%" d'endettement par rapport au Produit intérieur brut en 2012, "nous ferons davantage d'efforts". Valérie Pécresse a appelé "l'ensemble de la classe politique française" à concourir à cet objectif et "donc à voter la règle d'or" d'un retour à l'équilibre budgétaire, "preuve supplémentaire de notre détermination à réduire les déficits et à nous désendetter".
FICHAGE D'ALLOCATAIRES - Thierry Mariani, sur Europe 1. Le ministre des Transports est revenu sur sa volonté de mettre en place un fichage des allocataires sociaux, qu'il avait annoncé dans le Journal du Dimanche. Il a affirmé que la création de ce fichier national avait pour but de "faire en sorte que l'argent de la protection sociale aille vraiment à ceux à qui il est destiné". Selon lui, "on stigmatise les plus démunis quand on laisse faire une injustice", a-t-il assuré en évoquant les fraudes aux prestations sociales. Thierry Mariani a également fustigé la gauche, hostile à ce fichier. "Je suis halluciné des réactions à gauche. Elle n'a pas changé depuis des années. Ce n'est pas le parti socialiste, c'est le parti des sentiments. Il y a des années, ils nous ont expliqué qu'il n'y avait pas d'insécurité. Aujourd'hui ils nous expliquent qu'il n'y a pas de fraude, tout va bien, il n'y a pas d'injustice. Passez, il n'y a rien à voir".
Trichet : "la crise la plus grave"... par Europe1fr
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