La croissance est à 0%, le chômage ne cesse d'augmenter, le déficit commercial est abyssal dans un contexte d'endettement très élevé. Les résultats sont mauvais car la politique est mauvaise. Il faut en changer. Bien sûr il y a la crise, mais comme la Cour des comptes l’a montré, les 2/3 des déficits sont dus à la politique de M. Sarkozy. La France souffre d'un triple déficit, déficit de finances publiques, déficit d’emploi, déficit de compétitivité. S’attaquer à l’un, sans les deux autres est une impasse. Il n’y a pas de temps à perdre. Aussi je propose trois mesures immédiates : pour réduire l'endettement, supprimer 10 milliards de niches fiscales sur les 70 milliards créés depuis 2002 ; en parallèle, pour relancer la croissance, baisser à 20% l'impôt sur les sociétés qui réinvestissent notamment les PME et le monter à 40% pour celles qui privilégient les dividendes ; enfin, financer un plan d'action pour l'emploi des jeunes en supprimant les subventions absurdes aux heures supplémentaires qui bloquent les embauches dans un pays qui souffre du chômage. Les Français doivent savoir que ce chemin existe qui permet de sortir de la crise et de retrouver un pays fort et juste. A l’inverse, la Grèce a montré aux pays européens qu’une politique d'austérité brutale mène à la récession sans régler les déficits publics.
Ne croyez-vous pas que Nicolas Sarkozy pourrait taxer les grandes entreprises ou réduire les niches fiscales?
Je ne sais pas ce que sont les intentions de M. Sarkozy, mais je sais qu’aujourd’hui il n’agit pas, en se contentant comme souvent d’une vaste opération de communication sur une pseudo "règle d'or" qui ne règle rien. La question n'est pas de savoir s'il faut inscrire dans la constitution ou dans la loi je ne sais quelle règle théorique, mais bien d'agir maintenant pour faire repartir la France de l’avant. Cela fait trois ans que Nicolas Sarkozy nous dit qu'il va réguler le système financier, il a été président de l'Union européenne, il préside le G 20 et rien n’est fait. Je dis au président, je fais des propositions. Dans une démocratie, quand cela va mal, on discute avec l’opposition. C’est ma conception d’une présidence ouverte.
Je ne sais pas ce que sont les intentions de M. Sarkozy, mais je sais qu’aujourd’hui il n’agit pas, en se contentant comme souvent d’une vaste opération de communication sur une pseudo "règle d'or" qui ne règle rien. La question n'est pas de savoir s'il faut inscrire dans la constitution ou dans la loi je ne sais quelle règle théorique, mais bien d'agir maintenant pour faire repartir la France de l’avant. Cela fait trois ans que Nicolas Sarkozy nous dit qu'il va réguler le système financier, il a été président de l'Union européenne, il préside le G 20 et rien n’est fait. Je dis au président, je fais des propositions. Dans une démocratie, quand cela va mal, on discute avec l’opposition. C’est ma conception d’une présidence ouverte.
Il a réuni cette semaine ses ministres et peu après la bourse a plongé. Face à la spéculation, faut-il de la communication ou de la discrétion?
Face à la spéculation, il faut de la sérénité et de l'action. La réunion de mercredi n’a apporté ni l’une, ni l’autre. En voulant faire de la mise en scène, Nicolas Sarkozy s’est pris les pieds dans le tapis. Mais je ne veux pas polémiquer. Ce qui m’importe, c’est le bien de mon pays, ce sont les décisions qui doivent être prises dans les jours qui viennent.
Face à la spéculation, il faut de la sérénité et de l'action. La réunion de mercredi n’a apporté ni l’une, ni l’autre. En voulant faire de la mise en scène, Nicolas Sarkozy s’est pris les pieds dans le tapis. Mais je ne veux pas polémiquer. Ce qui m’importe, c’est le bien de mon pays, ce sont les décisions qui doivent être prises dans les jours qui viennent.
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