mercredi 14 septembre 2011

les petites phrases du 14/09/2011

2012 - Jacques Delors sur LCP/France Info. Jacques Delors s'est indigné d'un écho de presse selon lequel en participant à cette émission il allait "voler au secours de sa fille". C'est "une méchanceté gratuite, a-t-il dit, car ma fille est en pleine forme, elle se débrouille très bien". "Elle est entourée d'une équipe brillante des nouvelles générations. Elle n'a pas besoin de son père. D'ailleurs, elle a assumé dans sa vie beaucoup de responsabilités en comptant sur ses propres forces", a poursuivi 'ancien président de la commission européenne. L'ancien ministre PS a fait valoir qu'il "considérait que c'est la meilleure et pas seulement pour des raisons d'affinité parentale". "Son père et sa mère l'aiment à la folie, son père et sa mère ont fait son éducation et le reste, elle est libre et nous respectons ses choix. Et elle a la délicatesse de ne pas utiliser mon nom", a-t-il dit avant d'ajouter: "je n'en dirais pas autant des autres candidats".
CRISE DES BANQUES - Ségolène Royal, sur LCI. La candidate à la primaire socialiste a demandé une "réunion en urgence" du Parlement sur la crise des banques qui, à son sens, "ne sont pas de bonne foi". Interrogée sur la dégradation par l'agence Moody's de la note de la Société Générale et du Crédit Agricole, elle a commenté: "Ce n'est pas une surprise, malheureusement. Nous avions déjà une crise en août, qui était une répétition de la crise de 2008 et à chaque fois, les décisions n'ont pas été prises". "Les spéculateurs vont plus vite que les responsables politiques. Il faut inverser cette vitesse de décision et de réaction", a-t-elle souhaité. "Les banques ne sont pas de bonne foi puisque le secret entoure cette situation", selon Ségolène Royal. Elle a demandé "la transparence et la vérité sur la situation des banques. Les Français ont le droit de savoir" parce que "nous avons la responsabilité de protéger l'épargne des banques".
CRISE - Jean-Pierre Jouyet, sur Europe 1. Le président de l'Autorité des marchés financiers s'est exprimé sur la situation de la Grèce, dont la faillite n'est plus écartée au sein de la zone euro. "On peut encore sauver la Grèce, je crois qu'on va y arriver", a-t-il expliqué. "Si vous sortez la Grèce de l'euro, vous allez avoir la Grèce en faillite (...) il y aura une crise sociale majeure au sein de l'Europe (...). Ce n'est pas possible sur le plan pratique", a par ailleurs précisé l'ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes
BANQUES FRANCAISES - Christian Noyer, sur RTL. La situation des banques françaises ne risque pas de se dégrader davantage après l'abaissement de la note de deux d'entre elles par l'agence de notation Moody's, a déclaré le gouverneur de la Banque de France. "Je ne le pense pas (que le situation continue de se dégrader) et je vais peut-être vous surprendre mais je pense même que c'est (la dégradation des notes de deux banques) une relativement bonne nouvelle", a-t-il dit. "Tout le monde attendait un mouvement sur ces banques de la part de Moody's", a dit Christian Noyer. "Les banques françaises gardent une excellente note et sont au même niveau que les grands banques européennes (...) Il n'y a pas de nouvelle très mauvaise", a-t-il ajouté.
CRISE EUROPENNE – François Bayrou, sur Europe 1. Le leader du Modem a indiqué que "si Nicolas Sarkozy et Angela Merkel préparaient une initiative sur plus d'étalement de la dette grecque, et en échange plus de discipline", il l'"approuverait". Le centriste a en effet estimé qu'il fallait "protéger la Grèce : "si la Grèce craque c'est l'Europe qui souffrira", "la France en première ligne". Pour lui, "les mécanismes mis en place" pour aider la Grèce sont "risqués" : on demande aux Etats d'en supporter la charge", alors que, selon lui, "les institutions devraient assumer l'ensemble des difficultés des Etats européens". "Si nous continuons sur cette pente, France aura des difficultés du même ordre", a-t-il encore ajouté.
SURETE NUCLEAIRE – Eric Besson, sur i-Télé. Le ministre de l'Energie a demandé à l'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) de rendre publics les "stress-tests" sur les installations nucléaires françaises que leurs exploitants EDF, Areva et le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) remettront jeudi."Je vous indique que c'est ce jeudi 15 que les exploitants doivent répondre à l'ASN en remettant leur rapport et nous avons souhaité, le Premier ministre (François Fillon) a confirmé, que l'Autorité de Sûreté Nucléaire remette publiquement ses rapports à la disposition de quiconque", a déclaré le ministre sur iTélé.
PROCES CLEARSTREAM - Dominique de Villepin, à sa sortie du tribunal. L'ancien Premier ministre, relaxé mercredi par la cour d'appel de Paris dans l'affaire Clearstream, a "salué l'indépendance de notre justice" face "aux pressions politiques". "Après six années d'un acharnement sans précédent, après six années d'épreuves pour ma famille, la justice a reconnu pour la deuxième fois mon innocence. Je veux saluer l'indépendance de notre justice, qui a su résister aux pressions politiques. Je veux croire que cette décision contribuera à rendre notre vieux pays moins vulnérable à la rumeur et à la calomnie, qui ne méritent que le mépris. Rappelons que cette affaire a été initiée en 2005/2006 à la veille de l'élection présidentielle de 2007. Comme j'aimerais que cela puisse servir de leçon pour la présidentielle de 2012 ! Pour ce qui me concerne, je sors renforcé de cette épreuve et plus déterminé que jamais à servir les Français".

"On peut encore sauver la Grèce" par Europe1fr

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