lundi 17 octobre 2011

les petites phrases du 17/10/2011

PRIMAIRE PS - Bertrand Delanoë, sur France Inter. Le maire de Paris, qui soutenait Martine Aubry à la primaire socialiste, a assuré lundi que "l'heure n'est pas aux règlements de compte" au Parti socialiste au lendemain de la victoire de François Hollande. "J'ai été un peu triste bien sûr (de la défaite de Martine Aubry) mais je suis tout à fait maintenant dans la dynamique pour que tous ensemble, on gagne", a déclaré le maire de Paris. "Je n'ai jamais été dans une attitude agressive vis à vis de François, qui est un ami", a assuré Bertrand Delanoë, qui n'a "jamais vu une compétition de personnes se passer aussi correctement".
PRIMAIRE PS - Marc-Philippe Daubresse, dans un communiqué. Le secrétaire général adjoint de l'UMP a opposé le "capitaine inexpérimenté" qu'est à ses yeux François Hollande, au "capitaine courageux Nicolas Sarkozy". "Avec la désignation très médiatisée de François Hollande comme candidat du Parti socialiste, les Français qui sont allés voter ont choisi une ligne floue et molle pour reprendre les propos de Martine Aubry qui, elle-même, a subi un lourd désaveu dans cette campagne comme première secrétaire du PS", écrit le dirigeant UMP. "L'inexpérience et le manque d'expérience internationale de François Hollande sont un sérieux handicap pour tenir fermement la barre du navire France dans la tempête mondiale économique et monétaire", poursuit-il.
PRIMAIRE PS - François Hollande, à l'AFP. Interrogé peu après sa victoire à la primaire, François Hollande a affirmé qu'il n'y "aura pas deux campagnes" socialistes en 2012. "Il n'y aura pas une campagne avec double commandement", a-t-il ajouté. "Les leçons (de 2007) ont été tirées et apprises. Nous avons besoin d'un lien et d'une articulation avec le parti. Les signes de ce soir ont été les bons avec un candidat qui est dans son parti et nulle part ailleurs et un parti avec sa première secrétaire qui est au service du candidat. Toutes ces conditions autorisent une grande confiance pour la suite de la campagne", a expliqué le socialiste.
PRIMAIRE PS - Pierre Moscovici, sur France 2. Le Parti socialiste dispose avec François Hollande d'"un leader incontesté qui peut l'emmener à la présidentielle" pour la première fois depuis Lionel Jospin, a estimé lundi Pierre Moscovici, son coordinateur de campagne. "Le PS a enfin ce qu'il attendait depuis longtemps, peut-être depuis une dizaine d'années, depuis le retrait de Lionel Jospin : un leader incontesté qui peut l'emmener à la présidentielle", a déclaré le député du Doubs. "Non pas que les autres étaient contestés, mais il y avait des partages, des contestations internes. Là, nous sommes tous autour de lui parce qu'il a reçu cette onction populaire qui lui donne une force incroyable", a-t-il ajouté.
PRIMAIRE PS - Jean-François Copé, sur RTL. Le secrétaire général de l'UMP a souligné lundi sur RTL que la victoire à la primaire socialiste de François Hollande n'était "pas le 10 mai 81" et s'est réjoui que "l'heure des explications soit venue". Concernant François Hollande, "j'ai l'image de quelqu'un qui a beaucoup de mal à prendre des décisions difficiles", a déclaré Jean-François Copé. Selon lui, le futur candidat socialiste à l'élection présidentielle est "quelqu'un qui vogue à tous les vents". "Lorsqu'on regarde les déclarations de François Hollande, on voit un homme capable de dire des choses dans tous les sens", a-t-il précisé, décrivant un candidat "prêt à faire tout et n'importe quoi".
CRISE BANCAIRE - Christine Lagarde, sur Europe 1. La directrice générale du FMI a donné son point de vue sur la situation bancaire mondiale lundi matin. "Il faut que les banques continuent de financer l'économie. C'est la vraie solution, celle qui sera propice à la création d'emplois et aux décisions d'investissement des entreprises", a-t-elle expliqué. "Je me réjouis aujourd'hui que tous les intervenants, qu'il s'agisse des autorités de supervision, de la Banque centrale européenne, de la commission européenne ou des banques elles-mêmes, disent tous : 'oui c'est vrai, il faut renforcer les banques et augmenter le capital de certaines", a ajouté Christine Lagarde. Interrogée sur sa différence de jugement sur la situation entre son ancien poste de ministre des Finances et son actuel de directrice générale du FMI, Christine Lagarde a répondu par une pirouette : "quand vous êtes piéton, vous pestez contre les voitures, quand vous êtes conducteur, vous pestez contre les piétons".
AFFAIRE BETTENCOURT - Claude Guéant, sur iTélé. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant "n'a pas de consignes à donner" au directeur central du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini, convoqué ce lundi comme témoin assisté dans l'affaire d'espionnage téléphonique de journalistes enquêtant sur le dossier Bettencourt. Claude Guéant a dit : "Je n'ai pas de consignes à donner à Bernard Squarcini qui est convoqué à titre de témoin assisté" par la juge Sylvia Zimmermann. Celle-ci cherche à déterminer le rôle de Bernard Squarcini dans une enquête de la DCRI à l'été 2010 comprenant l'analyse de factures téléphoniques détaillées ("fadettes") de journalistes du Monde pour identifier les sources du quotidien dans l'affaire Woerth-Bettencourt.

Hollande doit "lever une espérance" par Europe1fr

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