GRECE - François Bayrou, sur Radio Classique et Public Sénat. Le président du Modem a estimé que l'organisation en Grèce d'un référendum "sur le grand choix de l'euro et les sacrifices qui vont avec" n'était "pas un crime" et qu'il était "dangereux" de présenter aujourd'hui sa suppression comme "une victoire". "Est-ce-que M. Papandréou avait le droit de faire un référendum auprès de son peuple pour savoir s'il pouvait accepter le grand choix de l'euro et les sacrifices qui vont avec? Et bien, selon moi, il en avait le droit", a affirmé François Bayrou. Pour le leader centriste, "il n'y a en effet rien de plus naturel que de se retourner vers un peuple quand on va lui demander des sacrifices" même si, a-t-il relativisé, le Premier ministre grec aurait dû en parler aux autres dirigeants lors des négociations.
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G20 - François Hollande, sur Europe 1. Le candidat socialiste à la présidentielle a estimé que le président Nicolas Sarkozy était apparu comme un "animateur", jeudi au sommet du G20 à Cannes, sans avoir été "véritablement un acteur de la régulation financière". "La proposition que je fais: il faut doter le Fonds de stabilité financière de manière puissante pour permettre à la Banque centrale européenne d'intervenir aujourd'hui et enfin avoir une politique de croissance pour que les pays puissent non seulement réduire leurs dettes et leurs déficits mais surtout avoir les moyens de préparer l'avenir", a-t-il dit. L'Allemagne est totalement opposée à ce que le plan de sauvetage de la Grèce soit adossé à la BCE.
G20 - Michel Sapin sur France Info. "Ce G20 est raté, ce qui devait être un G20 pour remettre de l'ordre dans le monde n'est qu'un G20 tourné vers l'Europe et qui lui dit 'remettez de l'ordre chez vous'", a souligné ce proche du candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle François Hollande.
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LEGISLATIVES 2012 – Cécile Duflot, sur France 2. La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EE-LV), a assuré qu'elle serait "probablement candidate aux législatives" de 2012 mais sans savoir "encore où", alors qu'elle devrait se lancer à Paris. "Par ailleurs, par rapport à tout ce dont on vient de parler (crise, référendum en Grèce... NDLR) je pense que le sujet est un peu microcosmique. Ca agite beaucoup certains, pas tellement moi", a-t-elle assuré.
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LA STRATÉGIE DE HOLLANDE - Aurélie Filippetti, selon le buzz politique d'Europe 1. Pour les socialistes, il n'y a pas d'urgence à réagir aux attaques de la droite. "La droite met la pression sur François, mais il n'est pas président de la République que je sache. Ce n'est pas à lui quand même de régler la crise grecque", lance la député Aurélie Filipetti. Les lieutenants de François Hollande, dont Pierre Moscovici, François Rebsamen ou encore Bruno Leroux, se sont interrogés jeudi sur la façon la plus pertinente de montrer que le candidat suit au plus près les dossiers économiques, mais sans paraître fébrile. L'ancien ministre des Finances, Michel Sapin, a ainsi indiqué que François Hollande prendrait des initiatives "spectaculaires" en matière économique dès la semaine prochaine. "François doit proposer, pas seulement commenter, incarner un contrepoint à 'l'agité de Cannes'".
ZONE EURO - Jean Leonetti, sur Europe 1. Le ministre des Affaires européennes a déclaré au sujet de la Grèce, qu'il "faut prendre ses responsabilités, que Papandréou les a prises, précisant qu'aucune " renégociation du plan n'était possible", ajoutant, "c'est ça où sortir de l'euro". Jean Leonetti a en outre estimé que "la zone euro ne disparaitrait pas si la Grèce sortait de l'euro". Selon le ministre, "des part-feux ont été mis en place pour éviter l'effet de contamination" et la Grèce "sera sauvée comme l'Irlande l'a été ", a conclu le ministre.
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LE CAS GREC - Vincent Peillon, sur RTL. L’eurodéputé socialiste a mis en garde contre une "dramatisation" de la crise de l’euro. "C’est une crise politique qui dure depuis un moment, liée à l’impuissance européenne", a assuré ce soutien de François Hollande. "L’euro n’est pas en jeu. La France et l’Allemagne ne l’abandonneront pas". "Le référendum a réveillé les esprits et une opposition de droite, irresponsable, comme Sarkozy et Merkel, est en train de revenir à la raison", a-t-il commenté. Selon lui, "le problème de la Grèce aurait dû être traité il y a deux ans". "Il fallait faire en sorte en juillet que les banques abandonnent leurs créances, c’est ce que François Hollande a proposé. On propose depuis 10 ans un gouvernement économique, c’est en train de se faire", a-t-il ajouté.
1 commentaire:
Depuis que les USA
ont perdu le triple A
L'Europe est attaquée
et ne sait pas riposter !
Quelle bande de pantins
ont les rênes en mains....?
Bonne soirée Francis
Bises Annebis
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