lundi 7 novembre 2011

les petites phrases du 07/11/2011

PLAN DE RIGUEUR - Benoît Hamon, lors du point presse hebdomadaire du PS. Le porte-parole du Parti Socialiste a dénoncé une "immense opération de mystification" du Premier ministre qui "n'assume pas son propre bilan et le bilan de Nicolas Sarkozy". "Il a attribué à la crise et aux comportements des gouvernements depuis trente ans la réalité des déficits, quand nous savons que les seules mesures fiscales de ce gouvernement correspondent à 75 milliards d'euros de déficit cumulé" a-t-il lancé.
GOUVERNEMENT GREC - François Fillon, lors d'une conférence de presse. Le Premier ministre a salué la formation d'un gouvernement d'union nationale en Grèce. C'est une "excellente solution" a-t-il jugé. "Nous avons obtenu une clarification de la situation, nous ne pouvions pas rester dans une situation d'attente pendant des semaines et des semaines, voire des mois, pour engager le plan de soutien à la Grèce" a-t-il déclaré out en félicitant les responsables politiques grecs.
RETRAITES - Pierre Moscovici, sur i-Télé. Le député du Doubs a qualifié d'"aberration" l'accélération du calendrier d'application de la réforme des retraites, annoncée par le Premier ministre lundi. Il souligne une "injustice sociale". "Si on veut créer encore plus de chômage dans la jeunesse, la désespérer encore plus, voilà ce qu'il faut faire", a-t-il ajouté.
CANDIDATURE CHEVENEMENT - Michel Rocard, sur France Inter. L'ancien Premier ministre socialiste a qualifié la candidature de Jean-Pierre Chevènement à la présidentielle de "coup de poignard" dans le dos de François Hollande. Le nouveau candidat est "nationaliste qui n'a pas de solidarité vraie avec la gauche", a taclé Michel Rocard."Quand il était socialiste, il réussissait à être anti-allemand, anti-américain, et pro-irakien, c'était une synthèse d'opinions internationales au moins étrange", se souvient le socialiste. "Il fait une faute grave que nous risquons de payer beaucoup", alerte-t-il.
HAUSSE DE LA TVA – Gilles Carrez, sur RTL. Le rapporteur général (UMP) du budget à l'Assemblée nationale a jugé qu'un relèvement de la TVA sur la restauration à 7% n'est absolument pas "antisocial". "J'étais très réticent, il y a deux ans, quand on a baissé de 19.6 à 5.5%. Donc le remonter à 7 ne paraît absolument pas une mesure antisociale", a ajouté le député du Val-de-Marne. Gilles Carrez a insisté "sur le fait que toutes les allocations --allocation logement, allocations familiales, allocation parents isolés, RSA, allocations adultes handicapés, CMU, AME, rien de tout cela n'est touché. Elles continuent d'être indexées, d'augmenter, jamais on n'a fait autant dans notre pays pour le social".
PLAN DE RIGUEUR - Michel Sapin, sur Europe 1. A quelques heures du dévoilement du nouveau de plan de rigueur par le gouvernement, Michel Sapin a "qu’il fallait rééquilibrer les comptes publics, non pour faire plaisir aux marchés et aux agences de notation", mais que ce rééquilibrage devrait être basé sur l’efficacité pour ne pas tuer la croissance". L'ancien ministre de l'Economie s’en est pris à François Fillon, "qui veut se faire passer pour "le père la rigueur". Le Premier ministre se dit "obsédé par la baisse de la dépense publique mais n’a pas été arrêté de faire le contraire puisqu’il n’a pas arrêté de baisser la recette publique", a estimé le membre socialiste de la commission des Finances.
EELV - Michel Sapin, sur Europe 1. Michel Sapin, proche de François Hollande, a observé lundi, après la mise en demeure d'Eva Joly (EELV) au PS, que "normalement", un ultimatum est lancé "par le plus puissant vers le plus faible", ce qui n'est pas le cas en l'occurrence. Alors que la candidate écologiste à l'Elysée a averti dimanche qu'il n'y aurait pas d'accord avec les socialistes au-delà du 19 novembre, le député de l'Indre a relevé sur Europe 1: "Je ne comprends pas la politique des ultimatums. Normalement, un ultimatum est lancé par le plus puissant vers le plus faible. Je ne suis pas sûr que l'on soit dans ce cas de figure". "Non, nous ne sommes pas dans une situation d'ultimatum", a tranché l'ancien ministre socialiste. "Nous sommes dans un calendrier maîtrisé, souhaité par les deux partis".
ÉCONOMIE MONDIALE – Christine Lagarde, dans le quotidien Kommersant. La directrice générale du Fonds monétaire international a indiqué qu'elle allait rencontrer le président russe Dmitri Medvedev. "Je pense que nous allons discuter des problèmes sérieux auxquels fait face l'économie mondiale, notamment ceux de la zone euro. Nos discussions concerneront aussi les conséquences de ces évènements pour le développement économique de la Russie", a-t-elle dit, estimant qu'il sera question des perspectives d'"un rôle accru de la Russie dans l'économie mondiale et au sein du FMI".
ALLIANCE 2012 – Yves Jégo, sur Europe 1. Le député seine-et-marnais a officiellement annoncé soutenir Nicolas Sarkozy en vue de la prochaine élection présidentielle. "Je plaide pour que nous allions vers un principe de réalité et que nous apportions à Nicolas Sarkozy notre soutien. Parce que dans la crise qui est la nôtre, parce qu’entre Nicolas Sarkozy et François Hollande (candidat PS à la présidentielle, ndlr) - il y a de très très fortes probabilités pour que ça se joue entre les deux - il y en a un qui les épaules et il y en a qui ne les a pas. Je crois qu’il faut etre sérieux. Les temps sont difficiles, il faut un capitaine solide", a assuré celui qui avait décidé en mai dernier de claquer la porte de l'UMP. "Moi, j’ai quitté l'UMP parce que je considérais que la droite de la droite il y avait trop de place. D'ailleurs j'ai été suivi : Jean-François Copé a, à mon sens, fort justement rééquilibré les choses en créant par exemple les humanistes, un groupe de députés qui veulent exprimer la voix sociale", a plaidé le vice-président du Parti radical.
HAUSSE DE LA TVA – Laurence Parisot, sur France 2. La présidente du Medef a estimé qu'une hausse de la TVA, pour le secteur de la restauration, "si nous sommes dans une augmentation de 1, 2, maximum 3 points, on est dans quelque chose qui reste, me semble-t-il, à peu près gérable", a estimé la responsable de l'organisation patronale. Si le taux appliqué à ce secteur est de 7% ou 8%, "c'est tout à fait acceptable", a-t-elle poursuivi, en rappelant que le secteur était jusqu'en 2009 taxé à 19,6%. En revanche, "dans le cas du bâtiment, cela me semble un peu plus délicat à gérer parce que, tout d'abord, cela fait très longtemps que le bâtiment a un taux de TVA réduit, donc ce serait un changement de perspective assez grand et là, la sensibilité est très réelle pour le client qui a envie de s'offrir des travaux de rénovation", a-t-elle estimé.
LE PROGRAMME DE HOLLANDE – Jean-François Copé, sur Radio Classique/Public Sénat. Le secrétaire général de l'UMP a estimé que François Hollande était "incapable" de dire précisément ce qu'il ferait concernant les sujets des retraites, de la création d'emplois publics et du nucléaire. "Pour moi, le vrai rendez-vous de crédibilité ne va pas se mesurer au nombre d'interviews que fait François Hollande mais à la capacité qu'il a d'assumer (...), or il y a trois questions sur lesquelles (le candidat PS) est incapable de répondre", a-t-il affirmé. Première question : "Qu'est-ce qu'il fait sur le retour à la retraite à 60 ans, un des grands engagements du PS, et de François Hollande lui-même qui a été très ambigu (sur le sujet) ?" Deuxième question : "Qu'est-ce qu'il fait sur les créations d'emplois publics ? Il nous propose s'il est président de la République 60.000 postes supplémentaires dans l'Education nationale, ça fait 7,5 milliards sur cinq ans". Enfin, "qu'est-ce qu'il fait sur le nucléaire ? Est-ce qu'il confirme qu'il va mettre à bas la filière nucléaire française ?"
DETTE DE LA France - Alain Madelin, sur LCI. L'ancien ministre de l'Economie de Jacques Chirac a jugé lundi que pour payer l'"hyperdette" de la France, il fallait une "hypercroissance", et donc supprimer les mesures qui l'entravent selon lui. Pour cela, "il faut redistribuer des pouvoirs et distribuer des libertés économiques", a-t-il analysé, citant les réformes opérées par les social-démocraties d'Europe du Nord: "privatisation totale ou partielle des hôpitaux, autonomie des établissements scolaires, marchés des droits à la retraite". "Il faut faire des choix clairs", a-t-il préconisé.

Jégo apporte son soutien à Sarkozy pour 2012 par Europe1fr

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