mercredi 9 novembre 2011

les petites phrases du 09/11/2011

PLAN DE RIGUEUR - Laurent Fabius, sur RTL. L'ex-Premier ministre a jugé que le plan du gouvernement pour tenter de redresser les comptes publics est "à la fois trop austère pour ne pas peser sur la croissance et pas assez rigoureux pour équilibrer nos dépenses publiques". Il a observé que les marchés avaient "mal réagi" à l'annonce de ce plan conçu "pour les marchés". Le député de Seine-Maritime a reconnu que le projet du PS était fondé "une hypothèse de croissance de 2,5%" mais qu'"aujourd'hui, on n'en est pas du tout là". Laurent Fabius a précisé que "les mesures pour relancer la machine industrielle tiendront compte du fait qu'il n'y a pas d'argent dans la caisse. Il faudra faire la Banque publique 'investissement sans mettre de l'argent supplémentaire", a-t-il expliqué.
PRÉSIDENTIELLE 2012- Hervé Morin, sur BFM TV. Le président du Nouveau Centre a indiqué qu'il annoncerait sa candidature à la présidentielle le 27 novembre, en Normandie, sa terre d'élection. "J'annoncerai ma candidature à l'élection présidentielle au pied du Pont de Normandie qui enjambe ce magnifique estuaire qu'est la Seine, là où j'ai mes racines, là où ma mère est enterrée", a-t-il expliqué. L'ancien ministre de la Défense a dit vouloir "porter des idées nouvelles" pour 2012.
SORTIE DU NUCLÉAIRE - Henri Proglio, dans Le Parisien. Le P-DG d'EDF estime qu'une sortie du nucléaire menacerait un millions d'emplois. Un abandon de l'atome mettrait en péril "400.000 emplois directs et indirects de la filière nucléaire, 500.000 emplois dans les entreprises actuellement localisées en France et très gourmandes en énergie, comme l'aluminium, qui risquerait de partir à l'étranger. Il faut y ajouter 100.000 emplois futurs provenant du développement du nucléaire mondial à partir de la France", a-t-il prévenu.
BAROIN A L'ASSEMBLÉE – Benoît Hamon, sur Europe 1. Le porte-parole du PS est revenu sur les propos de François Baroin, mardi, à l'Assemblée. "Il y a peut-être de la surréaction partout sauf que cela aurait été très simple, à la place de François Baroin, de dire ‘écoutez, je suis un peu fatigué, je me suis énervé, j’ai dit quelque chose qui était pas correct, je m’excuse'", estime Benoît Hamon. "C’est aussi plus simple de faire cela plutôt que de considérer qu’il faut immédiatement jouer des muscles et qu’il y a plus d’honneur à ne pas s’excuser qu’à dire ‘oui, j’ai dit une bêtise'", a-t-il poursuivi.
RÔLE DE FRANÇOIS HOLLANDE - Benoît Hamon, sur Europe 1. Le porte-parole du PS estime que le rôle de François Hollande "n’est pas de faire du Sarkozy", "de la gesticulation", "d’en faire des tonnes en matière de communication pour qu’au bout du compte on ne retienne rien de ce qu’il a dit". "L’essentiel, c’est de dire aujourd’hui qu'il y a la place pour un chemin différent que celui auquel nous condamne une politique de droite qui, au bout du compte, nous dit : 'vous serez pendus, on vous laisse le choix de la couleur de la corde, de l’épaisseur'", a-t-il ajouté. Il juge que François Hollande "parle à bon escient, il ne parle pas à tort et à travers, il s’exprime sur les questions essentielles", répondant ainsi à la Une du Figaro qui estime que le candidat du parti socialiste à la Présidentielle traverse un "trou d'air".
BAROIN A L'ASSEMBLÉE – Gérard Longuet, sur Canal+. Le ministre de la Défense a jugé que François Baroin devrait présenter des excuses aux élus socialistes après ses propos de mardi. "Le mot le plus juste aurait été en 1997 dans l'improvisation totale", a-t-il déclaré. Gérard Longuet a également pris la défense du ministre expliquant que "l'actualité politique et économique est redoutable aujourd'hui. Tous ceux qui exercent des responsabilités sont sous des pressions extraordinaires". Il en a profité pour tacler au passage François Hollande qui, selon lui, "dort tranquillement à Brive-la-Gaillarde".
EDUCATION - Luc Chatel, sur Europe 1. Le ministre de L'Education nationale est revenu sur la proposition de l'UMP de revoir les "obligations de service" des enseignants via "un nouveau statut". "Avant, la mission principale de l'enseignant était d'instruire, aujourd'hui on voit bien que la mission a évoluer que l'enseignant est aussi la pour apporter un soutien personnel aux élèves en difficulté, pour aider les élèves dans leur orientation, il est aussi là pour recevoir les parents", a-t-il déclaré soulignant que "le système ne s'est pas adapté".
BERLUSCONI - Bernard Tapie, sur BFM TV. "Je suis assez ami avec lui par le football. Il a eu la gentillesse de perdre chaque fois en face de l’OM", a déclaré Bernard Tapie à propos de Silvio Berlusconi. L'ancien ministre de la Ville a ajouté : "En tant que chef d’entreprise il a été très brillant, en tant qu’homme politique, bon, ce n’est pas du tout ce que j’aurai fait à sa place. Mais en tout cas c’est bien pour lui, c’est bien pour l’Italie, c’est bien pour l’Europe". Et d'évoquer son comportement avec les femmes qui, selon Bernard Tapie, "le disqualifiait à coup sûr dans un pays comme la France. Les Italiens prennent cela plus à la légère, à la rigolade. Moi j’étais comme beaucoup de Français complètement choqué de cela".
BAROIN A L'ASSEMBLÉE- Luc Chatel, sur Europe 1. Revenant sur les propos tenus par François Baroin mardi à l'Assemblée, le ministre de l'Education nationale a estimé "François Baroin a bien fait". Il estime aussi que la réaction du PS est "une manœuvre de diversion". Luc Chatel n'a pas manqué de rappeler les différents tollés suscités par le PS. "Je n'ai pas vu Monsieur Emmanuelli s’excuser après le bras d'honneur qu'il avait fait à l'Assemblée nationale. Je n'ai pas Martine Aubry s'excuser lorsqu'elle disait que le président de la République, Nicolas Sarkozy faisait honte à la France", a-t-il souligné.
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/declarations-politiques-du-mercredi-9-novembre-420269?from=bloc2012

Hamon : "fatigué", Baroin "a dit une bêtise" par Europe1fr

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