mardi 15 novembre 2011

les petites phrases du 15/11/2011

ARRET MALADIE - Xavier Bertrand, sur Canal+. Le ministre du Travail a indiqué qu'il prendrait dans la journée une décision concernant l'instauration d'une journée de carence (délai pendant lequel les arrêts maladie ne sont pas rémunérés) pour les fonctionnaires en cas d'arrêt maladie. "L'idée est la suivante: s'il y a un effort supplémentaire demandé aux salariés du privé, il y aura un effort supplémentaire demandé aux salariés du public", a-t-il expliqué. "Si on passe - c'est la proposition des parlementaires -, à 4 jours dans le privé, il y aura un effort supplémentaire dans le public", a insisté le ministre.
NUCLÉAIRE- Eva Joly, sur France Inter. La candidate EELV à l'élection présidentielle a estimé que "l'intransigeance est de l'autre côté", dans le camp du PS, qui refuse de revenir sur le chantier de l'EPR. "Je souhaite vraiment convaincre mes concitoyens que nous devons changer de modèle énergétique et donc, nous ne pouvons nous lancer dans un projet (l'EPR) qui va nous coller au nucléaire pendant 60 ans", a expliqué l'ancienne magistrate. "Je ne demande pas que les socialistes deviennent écologistes et je n'ai jamais posé d'ultimatum", a-t-elle assuré précisant que "les exigences des écologistes sur l'EPR étaient archi-connues".
NUCLEAIRE - Yannick Jadot, dans Le Télégramme. Le porte-parole d’Eva Joly explique que les négociations entre EELV et le PS pourraient être débloquées si elles prévoyaient un audit indépendant avec gel des travaux de l'EPR (réacteur de troisième génération, ndlr) à Flamanville (Manche). "On négocie sur la possibilité d’un audit. Nous disons : faisons un audit indépendant et gelons les travaux de l’EPR pendant cette période. On est très loin de notre position de départ qui était la sortie du nucléaire. Au point que certains, chez nous, disent même que l’on va trop loin", souligne le député européen d’Europe Écologie-Les Verts, qui se dit "pas très optimiste" sur la possibilité d'un accord avec les socialistes. "On ne va pas entrer dans un accord électoral ou de gouvernement qui ne prendra pas en compte ce que l’on porte depuis des années", prévient Yannick Jadot, qui évoque également le dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes.
EPR DE FLAMANVILLE - Manuel Valls, sur RTL. Le député socialiste a assuré qu'il était "hors de question" d'arrêter le chantier de l'EPR de Flamanville, qui constitue la principale pierre d'achoppement dans les négociations entre le PS et Europe Ecologie-Les Verts. "Il y a une discussion avec les écologistes encore en cours, il y a un accord sur l'essentiel, nous souhaitons un accord, il est possible, mais il ne peut se faire au détriment des convictions de François Hollande", a-t-il expliqué. Selon lui, "nous avons besoin de cet EPR pour réussir la transition énergétique".
CRISE - François Bayrou, sur Europe 1. Le président du MoDem n'a pas caché son inquiétude quant à la situation du pays. " C'est un pays dans lequel les comptes publics, l'argent que dépense l'Etat, les collectivités locales et la Sécu, tout cela fait plus de 1.000 milliards d'euros par an. Les comptes publics sont déséquilibrés", a-t-il estimé. "Mais il y a une situation encore plus inquiétante, c'est que le pays est en hémorragie parce que nous n'arrivons pas à produire ce que nous consommons", a-t-il ajouté. "C'est parce que nous ne produisons plus en France que la situation est inquiétante (...). Ce qui nous manque, c'est une stratégie de long terme pour s'en sortir", a conclu François Bayrou.
ATTITUDE DE HOLLANDE - Daniel Cohn-Bendit, dans Libération. Le cofondateur d'Europe Ecologie-Les Verts estime qu'"Hollande est en train de se ségoléniser" et dénonce l'intransigeance du candidat socialiste dans les négociations avec les écologistes. "Hollande (...) a fait une bonne primaire, et juste après, il est déjà en cellule de crise, alors que rien n'a commencé", déplore-t-il. L'eurodéputé -qui demande l'arrêt de la construction de l'EPR à Flamanville- "multiplie les contacts avec Michel Sapin, bras droit de François Hollande," pour débloquer les négociations.
2012 - Corinne Lepage, sur France 2. L'eurodéputée (Cap21), candidate à l'élection présidentielle, a indiqué qu'elle ne "souhaitait pas que le clan qui actuellement occupe l'Etat continue à le faire après 2012". "Nous avons vécu depuis cinq ans avec le mensonge +on va faire des économies, se serrer la ceinture+ et dans le même temps, on a dépensé à tout-va", a déploré l'ancienne ministre, citant notamment le "vaccin H1N1, qui a coûté 700 millions d'euros, ou l'affaire Tapie, qui nous a coûté 300 millions d'euros". "Je ne souhaite pas que le clan qui actuellement occupe l'Etat continue à le faire après 2012", a-t-elle lancé.

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