Jean-François Copé estime que François Hollande s'est livré à "un grand numéro de démagogie", dimanche au Bourget. Il juge aussi que le candidat socialiste à la présidentielle "est fidèle à son image: habile pour flatter un public de gauche, mais ce n'est certainement pas le discours d'un homme courageux. A aucun moment ne lui est venue l'idée de proposer une de ces réformes vitales pour le pays, au risque d'être impopulaire". Dans cet entretien accordé au Figaro, le secrétaire général de l'UMP estime également que Marine Le Pen a "un problème de crédibilité". "Si Marine Le Pen a des difficultés à trouver ses 500 signatures, c'est peut-être avant toute autre chose qu'elle a un problème de crédibilité et de confiance", a-t-il expliqué.
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DISCOURS DU BOURGET - Benoist Apparu, sur Europe 1.
Le secrétaire d’État au Logement a jugé "plutôt pas mal sur la forme" l'intervention de François Hollande dimanche, au Bourget. "Sur le fond, j'ai trouvé ça beaucoup plus fade, beaucoup plus creux. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de constats peu de solutions", a-t-il tempéré. Pour Benoist Apparu, la mise à disposition des terrains de l'État pour construire de nouveaux logements est une "excellente idée. Nicolas Sarkozy avait d'ailleurs annoncé, le 11 décembre 2007, à Vandoeuvre, cette proposition qui devait permettre de créer 60.000 logements. Ça a été fait, entre 48.000 à 49.000 logements ont été créés je crois", a-t-il précisé
Le secrétaire d’État au Logement a jugé "plutôt pas mal sur la forme" l'intervention de François Hollande dimanche, au Bourget. "Sur le fond, j'ai trouvé ça beaucoup plus fade, beaucoup plus creux. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de constats peu de solutions", a-t-il tempéré. Pour Benoist Apparu, la mise à disposition des terrains de l'État pour construire de nouveaux logements est une "excellente idée. Nicolas Sarkozy avait d'ailleurs annoncé, le 11 décembre 2007, à Vandoeuvre, cette proposition qui devait permettre de créer 60.000 logements. Ça a été fait, entre 48.000 à 49.000 logements ont été créés je crois", a-t-il précisé
DISCOURS DU BOURGET - Ségolène Royal, sur Canal+.
L'ex-candidate PS à la présidentielle a recommandé aux "entourages" de François Hollande de ne plus "zapper" la présidentielle de 2007, quand les Français l'avaient portée au second tour. Interrogée sur le fait de ne pas avoir été citée dans le discours du député de Corrèze dimanche, la présidente de Poitou-Charentes a répondu: "Il n'est jamais bon de zapper des périodes politiques". "Il faut que les entourages fassent attention", a-t-elle préconisé. Elle a évoqué "le film qui retrace l'histoire des 17 millions de voix de Français qui se sont exprimés, qui ont porté une femme pour la première fois de leur histoire au second tour de la présidentielle". "Peut-être que si la dynamique est là aujourd'hui, c'est parce qu'il y a eu des étapes précédentes, notamment qui ont reposé un certain nombre de principes comme la reconquête du drapeau français, la nation, la sécurité". "Toutes ces questions-là, il ne faut pas les zapper. Il ne faut effacer personne de l'histoire parce que c'est une histoire collective", a-t-elle ajouté.
L'ex-candidate PS à la présidentielle a recommandé aux "entourages" de François Hollande de ne plus "zapper" la présidentielle de 2007, quand les Français l'avaient portée au second tour. Interrogée sur le fait de ne pas avoir été citée dans le discours du député de Corrèze dimanche, la présidente de Poitou-Charentes a répondu: "Il n'est jamais bon de zapper des périodes politiques". "Il faut que les entourages fassent attention", a-t-elle préconisé. Elle a évoqué "le film qui retrace l'histoire des 17 millions de voix de Français qui se sont exprimés, qui ont porté une femme pour la première fois de leur histoire au second tour de la présidentielle". "Peut-être que si la dynamique est là aujourd'hui, c'est parce qu'il y a eu des étapes précédentes, notamment qui ont reposé un certain nombre de principes comme la reconquête du drapeau français, la nation, la sécurité". "Toutes ces questions-là, il ne faut pas les zapper. Il ne faut effacer personne de l'histoire parce que c'est une histoire collective", a-t-elle ajouté.
DISCOURS DU BOURGET - Henri Guaino, sur France Inter.
Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a jugé que François Hollande avait prononcé au Bourget un "discours à l'ancienne, manichéen, le bien contre le mal, la droite contre la gauche"."J'ai entendu une telle avalanche de compliments dans tous les médias" que "je vais me livrer à un exercice que je n'aime pas qui sera exclusivement critique" pour "rétablir la balance", a-t-il ironisé. "On dresse une partie de la France contre une autre et on a une approche exclusivement partisane", a poursuivi Henri Guaino. "Un président, pour moi, ce n'est pas quelqu'un qui fait gagner son parti, c'est quelqu'un qui fait gagner la France", selon le conseiller du chef de l'Etat. "M. Hollande a fait la preuve qu'il pouvait être candidat, qu'il était prêt au combat", mais "est-ce qu'il a fait la preuve qu'il pouvait être un président de la République au sens où je le conçois? Je ne trouve pas"? a-t-il conclu.
Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a jugé que François Hollande avait prononcé au Bourget un "discours à l'ancienne, manichéen, le bien contre le mal, la droite contre la gauche"."J'ai entendu une telle avalanche de compliments dans tous les médias" que "je vais me livrer à un exercice que je n'aime pas qui sera exclusivement critique" pour "rétablir la balance", a-t-il ironisé. "On dresse une partie de la France contre une autre et on a une approche exclusivement partisane", a poursuivi Henri Guaino. "Un président, pour moi, ce n'est pas quelqu'un qui fait gagner son parti, c'est quelqu'un qui fait gagner la France", selon le conseiller du chef de l'Etat. "M. Hollande a fait la preuve qu'il pouvait être candidat, qu'il était prêt au combat", mais "est-ce qu'il a fait la preuve qu'il pouvait être un président de la République au sens où je le conçois? Je ne trouve pas"? a-t-il conclu.
FINANCE - Jérôme Cahuzac, sur Europe 1.
Le président de la commission des Finances à l'Assemblée a jugé "nécessaire" de "lutter contre la financiarisation de l’économie". "La séparation des activités de finance et de dépôt [dans les banques] me paraît une très bonne chose", a-t-il expliqué, ajoutant que "si des mesures efficaces avaient été prises dans le court répit que la crise a laissé aux démocraties, peut-être ne connaitrions nous pas la réplique que nous subissons aujourd’hui". "La banque centrale européenne (BCE), en mettant à disposition des banques 500 milliards d’euros, cela a permis à l’activité bancaire de se détendre", a admis le député PS, jugeant cependant "surprenant" que "la BCE mette tant d’argent au service des banques et si peu au service des pays".
Le président de la commission des Finances à l'Assemblée a jugé "nécessaire" de "lutter contre la financiarisation de l’économie". "La séparation des activités de finance et de dépôt [dans les banques] me paraît une très bonne chose", a-t-il expliqué, ajoutant que "si des mesures efficaces avaient été prises dans le court répit que la crise a laissé aux démocraties, peut-être ne connaitrions nous pas la réplique que nous subissons aujourd’hui". "La banque centrale européenne (BCE), en mettant à disposition des banques 500 milliards d’euros, cela a permis à l’activité bancaire de se détendre", a admis le député PS, jugeant cependant "surprenant" que "la BCE mette tant d’argent au service des banques et si peu au service des pays".
Henri Guaino par franceinter
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