Il y a eu l'article. La réponse de la ministre. Voici la
réponse à la réponse. Vous n'avez pas suivi l'affaire ? Résumé de l'épisode
précédent : c'est une enquête dans L'Express de cette
semaine qui a mis le feu aux poudres. Sous le titre "un mariage et cinq
divorces", le magazine résume les récents départs au cabinet de la garde des
Sceaux ces derniers mois. Et surtout évoque "un mélange des genres", concernant
le "conseiller spécial -c'est l'intitulé de sa fonction- (qui) l'est à plus d'un
titre : membre à plein temps du cabinet, il est aussi le compagnon de la
ministre", glisse l'Express. Pas de quoi plaire à la Garde des Sceaux. Sa réponse est venue en forme de tweet cinglant : "L'Express
assène. Serait drôle, sauf que femme qui dérange couche forcément. Presse d'info
ou presse de faux? Newton : lourd en tombant".
Christophe Barbier, le directeur de l'Express a publié une réponse mercredi soir sur le site de L'Express, tweetée ce jeudi matin : "La Garde des Sceaux semble nous accuser d'avoir mélangé vie privée et vie publique : il n'en est rien, et la présence de son compagnon au sein de son équipe est un réel problème, comme toujours en de tels cas. Il est donc légitime d'en rendre compte", écrit le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire.
"Il ne suffit pas de briller par son art oratoire durant les nuits de débats à l'Assemblée, de séduire les médias ni d'être populaire - ce qui est le cas ici - auprès du personnel de son administration, pour être un grand ministre de la Justice. Encore faut-il obtenir des résultats (ici, on peut encore accorder du temps à Christiane Taubira et à sa politique pénale) et piloter d'une main ferme la magistrature, en commençant par une gestion sereine, rationnelle et efficace de son cabinet". Pas de quoi plaire à l'intéressée. Surtout après cette conclusion couperet de Christophe Barbier : "Christiane Taubira se présente comme une femme qui dérange : il serait bon qu'elle fût aussi une ministre qui range".
Christophe Barbier, le directeur de l'Express a publié une réponse mercredi soir sur le site de L'Express, tweetée ce jeudi matin : "La Garde des Sceaux semble nous accuser d'avoir mélangé vie privée et vie publique : il n'en est rien, et la présence de son compagnon au sein de son équipe est un réel problème, comme toujours en de tels cas. Il est donc légitime d'en rendre compte", écrit le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire.
"Il ne suffit pas de briller par son art oratoire durant les nuits de débats à l'Assemblée, de séduire les médias ni d'être populaire - ce qui est le cas ici - auprès du personnel de son administration, pour être un grand ministre de la Justice. Encore faut-il obtenir des résultats (ici, on peut encore accorder du temps à Christiane Taubira et à sa politique pénale) et piloter d'une main ferme la magistrature, en commençant par une gestion sereine, rationnelle et efficace de son cabinet". Pas de quoi plaire à l'intéressée. Surtout après cette conclusion couperet de Christophe Barbier : "Christiane Taubira se présente comme une femme qui dérange : il serait bon qu'elle fût aussi une ministre qui range".
L'#Express
assène. Serait drôle, sauf que femme qui dérange couche forcément. Presse d'info
ou presse de faux? Newton : lourd en tombant.
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