A droite :
Marine Le Pen, présidente du FN : "François
Hollande s'est livré à une véritable mise en scène du
vide. Rien de concret à annoncer, rien qui puisse sortir les Français
de leur pessimisme. Comme Nicolas Sarkozy avant lui, il a enfilé le petit
costume de gouverneur d'une province de l'Union européenne, n'ayant pas le
courage de devenir le président de la France (...). Président d'un gouvernement
technique , François Hollande était ce soir le (Mario) Monti
français".
Laurent Wauquiez, vice-président de l'UMP
: "C'est une émission pour rien et une occasion perdue pour le
pays. Il n'y a eu aucune annonce substantielle et aucun changement de
cap. On repart avec autant d'inquiétude et même une question: le pédalo
n'est-il pas en train de tourner en rond? On a eu droit à un
extraordinaire exercice d'autosatisfaction. François Hollande est sans doute le
seul en France à croire encore que tout ce qu'il fait est bien". "Pour moi, le
grand absent de cette émission, ce sont les classes moyennes pour lesquelles il
n'a rien dit".
Rachida Dati, députée européenne UMP :
"L'intervention de François Hollande révèle l'immense fossé qui existe entre le
discours de l'exécutif et la situation que vivent aujourd'hui des millions de
Français. L'inversion de la courbe du chômage, il n'y a plus que
François Hollande pour y croire! Et ce n'est pas le rétablissement de
la taxe à 75% sur les hauts revenus qui fera baisser le chômage et renflouera
les caisses de l'Etat.
Brice Hortefeux, ancien ministre : "Le
président de la République a jonglé ce soir avec les mots, les chiffres et les
dates: rappel du passé, annonce pour l'avenir, rien sur le
présent. Il a décrit ce qu'il comptait faire ou ce qu'il faudrait
faire, mais sans comprendre apparemment que les Français veulent des actes sans
attendre, exigent un cap sans flottement, et méritent des résultats sans délai.
Roger Karoutchi, sénateur UMP des
Hauts-de-Seine, sur LCI : "75 minutes pour ne rien dire, un
mélange entre une chanson de Dalida, "Paroles, paroles, paroles" et une pub pour
un magasin de bricolage : les outils sont sur la table,
débrouillez-vous. Sur l'emploi, on nous renvoie à Pôle Emploi, la belle affaire.
75 minutes pour dire aux Français : vous êtes inquiets ? Ba vous avez raison de
l'être."
Louis Aliot, vice-président du FN : "Ça désacralise la fonction et ça le fait passer un peu plus pour un conseiller général", a-t-il déclaré en référence au député PS qui avait comparé le chef de l'Etat à un élu local. "On voit qu'il ne maîtrise pas le bateau France. Il n'a pas la maîtrise du destin de la France", a-t-il ajouté sur LCI.
Louis Aliot, vice-président du FN : "Ça désacralise la fonction et ça le fait passer un peu plus pour un conseiller général", a-t-il déclaré en référence au député PS qui avait comparé le chef de l'Etat à un élu local. "On voit qu'il ne maîtrise pas le bateau France. Il n'a pas la maîtrise du destin de la France", a-t-il ajouté sur LCI.
Au centre :
François Bayrou, président du MoDem : "Je l'ai
trouvé à l'aise, équilibré, compétent, connaissant les dossiers (...). Il a bien
parlé du Mali. Mais il a été plus fouillis dans la première partie de
l'émission. J'ai un désaccord de fond: je ne crois pas devant la
situation du pays que les outils soient les bons pour tous et qu'ils soient
suffisants. François Hollande a en tête la gravité de la crise mais il
n'a pas défini avec suffisamment de force ce que devraient être les grandes
lignes d'une politique (...) une politique ce n'est pas une multitude de mesures
énumérées les unes après les autres comme si on feuilletait des fiches". "Une
politique c'est l'expression d'une volonté, d'un rassemblement ou d'une
fédération des forces, et de ce point de vue-là, cela manquait.
A gauche :
Harlem Désir, Premier secrétaire du PS :
"François Hollande a été au rendez-vous de la vérité. Nous avons vu un président
déterminé qui agit avec une ténacité pour sortir notre pays de la crise et
préparer son avenir: c'est un président qui agit, et explique le sens de son
action". "François Hollande a tenu un discours clair de résistance face à la
crise", il a "montré qu'il refuse toute résignation face à la crise, qu'il
n'accepte pas le déclin et veut redonner de l'espoir aux Français".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire