jeudi 6 novembre 2014

L'expresso du 6 novembre

Deux jours après son exclusion de l'UMP, Jérôme Lavrilleux fait feu sur Alain Juppé et François Fillon. Le député européen, qui a fait les frais de l'affaire Bygmalion, a dénoncé sur Europe 1 des "petites vengeances politiques". Il parle notamment des "petits caprices de certaines personnes qui n'ont pas accepté leur défaite aux élections internes de novembre 2012", "essentiellement François Fillon et son entourage..."
Quant à Alain Juppé, Jérôme Lavrilleux "remarque" qu'il "a été condamné de manière définitive sur des affaires liées au financement de parti politique! Il a attendu d'être condamné définitivement pour quitter la présidence de l'UMP : jamais aucune mesure d'exclusion n'a été prononcée à son encontre", a affirmé Jérôme Lavrilleux. Et d'ajouter : "Il a payé pour sa condamnation mais je pense qu'on ne peut pas tout oublier dans la vie, et qu'il aurait dû avoir un comportement tout à fait autre."

La mise au point

"Nicolas Sarkozy a une règle simple : ne pas s'en prendre aux autres dans cette campagne." C'est ce qu'affirme dans Le Parisien son bras droit, Brice Hortefeux, interrogé sur le ton offensif employé ces derniers jours par Bruno Le Maire, concurrent de l'ex-chef de l'Etat à la présidence de l'UMP. "Et je peux témoigner n'avoir jamais entendu de propos désobligeants dans sa bouche durant cette période." Chose qu'il n'a pas forcément toujours faite, selon les journalistes du quotidien Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel qui, dans leur livre Ça reste entre nous, hein?, rapportaient des commentaires peu aimables de l'ex-Président. "Quand les gens le voient, ils zappent!", disait-il notamment au sujet de Bruno Le Maire.

L'adhésion

Frigide Barjot est désormais militante de l'UMP. C'est ce que révèle L'Obs jeudi... en précisant que la démarche de l'ancienne égérie de la Manif pour tous n'était pas forcément volontaire. Pour assister à un meeting organisé le 15 novembre par le mouvement Sens commun, fondé par d'anciens camarades du mouvement anti-mariage pour tous, Frigide Barjot a en effet dû régler une cotisation de 30 euros. Mais le collectif étant lié à l'UMP, ce versement a valu aussi comme une adhésion au parti de droite...

L'appel

Le président du Medef, Pierre Gattaz, demande de la "cohérence" à François Hollande. Tel est le message qu'il a livré sur RTL quand on lui demandait ce qu'il attendait de l'émission du chef de l'Etat, jeudi soir sur cette station radio et TF1. "Tous les jours, toutes les semaines, on nous annonce une taxe nouvelle", a regretté le patron des patrons, qui espère néanmoins de nouvelles mesures sur la simplification ou que le Président "confirme la baisse des charges pour les entreprises".

La promesse

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a estimé que ls Français avaient "envie de découvrir qui est réellement François Hollande", même si "ça ne réglera pas le problème du chômage évidemment". "Quand on regarde comment l'émission est construite, il y a une partie qui va toucher sa personnalité et une autre, un dialogue avec les Français (...) Cela veut dire quoi? Qu'il va fendre l'armure vraisemblablement (...) Il veut donc renouer avec les Français, leur expliquer là où il en est et là où il veut aller", a déclaré sur LCI et Radio Classique le numéro du Parti socialiste.

Le boycott

Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, ne regardera pas François Hollande jeudi soir. Sur i-Télé, l'élu UMP se dit "plus préoccupé par (son) pays que de regarder quelqu'un" qui est surtout intéressé par "sa communication". "Je préfère consacrer mon temps aux Français qui souffrent", a-t-il ajouté.

La phrase

"Je ne vois pas mon portefeuille comme un surveillant général des budgets, un surveillant général de la France", affirme le nouveau commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, dans un entretien à l'AFP, à quelques jours de la présentation des avis de la Commission sur les projets de budget des Etats membres de la zone euro.
 

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