mercredi 5 septembre 2012

Fillon : "une opération permanence ouverte"

François Fillon, candidat à la présidence de l'UMP, souhaite une opération "permanences ouvertes", les 15 et 16 septembre, dans chaque fédération UMP afin de "faciliter les opérations de parrainage" de militants, a annoncé mercredi Jérôme Chartier, proche de l'ex-Premier ministre.
"Constatant les difficultés d'obtention des signatures exprimées par plusieurs candidats, François Fillon vient d'écrire au secrétaire général de l'UMP (Jean-François Copé, lui aussi en lice) pour lui demander d'organiser une opération 'permanence ouverte' les 15 et 16 septembre, placée sous la responsabilité des secrétaires départementaux, afin qu'ils puissent procéder au recueil des parrainages et faciliter ainsi la participation" des postulants, a indiqué le député du Val d'Oise.
 

Sondage : Hollande perd 9 points

La proportion de personnes approuvant l'action de François Hollande recule de neuf points par rapport à juillet à 47% et Jean-Marc Ayrault perd, lui, sept points à 56%, selon le tableau de bord Ifop-Paris Match diffusé mardi.
A l'inverse, la proportion de personnes n'approuvant pas l'action du président de la République augmente de neuf points à 52% et celle des personnes n'approuvant pas l'action du Premier ministre est en hausse de six points à 42%. Le chef de l'Etat perd sept points dans plusieurs traits d'image : "proche des préoccupations des Français" (61%), "défend bien les intérêts de la France à l'étranger" (59%), "renouvelle la fonction présidentielle" (58%) et huit points pour "mène une politique efficace contre la dette et les déficits publics" (45%).
 

Hollande : "convergence" avec l'Allemagne

François Hollande et Mario Monti ont fait mardi assaut d'optimisme sur les chances de voir le Conseil européen d'octobre prendre des décisions pour régler la crise de la zone euro et resserrer des écarts de taux sur la dette souveraine.
"C'est au Conseil européen (des 18 et 19 octobre-NDLR) que nous devrons trouver des solutions pour la Grèce, l'Espagne, et passer à la troisième étape de l'union bancaire et à l'approfondissement de l'union économique et monétaire", a dit le président français à l'issue d'une rencontre avec le président du Conseil italien.
François Hollande, comme Mario Monti, ont estimé que les choses évoluaient dans le bon sens depuis quelques mois. "Il y a des taux d'intérêt qui sont trop élevés dans un certain nombre de pays sur la dette souveraine", a-t-il ajouté, tandis que Mario Monti estimait qu'il n'était pas normal que l'Espagne et l'Italie doivent emprunter à de tels taux alors qu'elles ont consenti de nombreux efforts.
 

UMP: "laissons Sarkozy en dehors de tout cela", demande Guaino


Deux sénateurs PS plaident pour le non-cumul

Jean-Pierre Sueur et Simon Sutour, présidents PS des commissions des Lois et des Affaires européennes du Sénat, ont affiché mardi leur "ferme opposition au cumul des mandats", dans une déclaration.
"Un engagement (de mettre fin au cumul des mandats) a été pris, il doit être respecté, ou alors il ne fallait pas le prendre, c'est une question de crédibilité", déclare Jean-Pierre Sueur. "Nous sommes l'exception en Europe, pourquoi faut-il qu'en France ce soient les mêmes qui exercent les mêmes responsabilités", ajoute le sénateur du Loiret.
"Nous les socialistes, nous avons aujourd'hui tous les pouvoirs, donc toutes les responsabilités, nous devons moderniser la vie politique de ce pays et nous ne pouvons caler sur le premier symbole de cette modernisation qu'est le non-cumul", insiste-t-il. "Nous avons pris l'engagement pour tous les parlementaires, députés et sénateurs, dans les 60 propositions de François Hollande", dit-il.
 

Luc Chatel, ancien ministre UMP de l'Education nationale : "Le temps de l'éducation est un temps long


Luc Chatel, ancien ministre UMP de l'Education... par rtl-fr

UMP : 1er comité stratégique pour Copé

Jean-François Copé, candidat à la présidence de l'UMP, a réuni mardi matin à huis clos son premier comité stratégique de campagne dans une salle de l'Assemblée nationale, a-t-on appris dans son entourage.
Une quarantaine de responsables UMP proches du secrétaire général assistaient à cette rencontre, parmi lesquels la députée-maire du Cannet, Michèle Tabarot, qui fera partie du "ticket" Copé avec Luc Chatel, les deux codirecteurs de sa campagne, Roger Karoutchi et Edouard Courtial, la vice-présidente de l'Assemblée Catherine Vautrin, le secrétaire général adjoint de l'UMP Marc-Philippe Daubresse ou encore Valérie Rosso-Debord, Sébastien Huyghe, Pierre Charon, Marie-Anne Montchamp et Camille Bedin.
Alors que Jean-François Copé a déjà à son programme des déplacements quotidiens sur le terrain, les membres du comité stratégique vont eux aussi "se démultiplier dans les fédérations à travers la France" d'ici à l'élection des 18 et 25 novembre, indique-t-on.
 

Emplois d'avenir : réponse "non durable"

Les emplois d'avenir "peuvent apporter une première réponse" pour les jeunes concernés, mais "le dispositif tel qu'il est envisagé ne permettra pas de leur assurer un accès durable à l'emploi", ont estimé mardi les députés du Front de gauche.
Ceux-ci "ont déposé des amendements visant à ce que ces contrats ouvrent vraiment un avenir. Ils les défendront âprement, pour que le changement se traduise concrètement et sans attendre, en particulier pour les jeunes", écrit dans un communiqué Marie-George Buffet, qui défendra les positions de son groupe lors du débat sur le projet de loi la semaine prochaine à l'Assemblée.
 

Tulle juge les débuts de Hollande


Trierweiler fait condamner VSD

La première dame Valérie Trierweiler a obtenu la condamnation en référé du magazine VSD pour la publication de photos volées pendant ses vacances avec le président de la République, cet été, à Brégançon, révèle lepoint.fr. Elle a obtenu "gain de cause sur deux fondements : le droit à l'image et la préservation de sa vie privée", précise le journaliste.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/04/97001-20120904FILWWW00472-trierweiler-fait-condamner-vsd.php

mardi 4 septembre 2012

Copé propose de supprimer l'AME

En visite à Neuilly-sur-Seine, où il était accueilli par Jean Sarkozy, Jean-François Copé a proposé de supprimer l'Aide médicale d'État, sauf dans les situations d'urgence. Créée en 2000 sous le gouvernement Jospin, l’aide médicale de l’Etat (AME) permet aux étrangers sans papiers d’accéder aux soins d’urgence.

En proposant de supprimer l'AME, Jean-François Copé tend la main aux membres de la Droite populaire, qui dénoncent les effets pervers du système d'aide sur les comptes publics et l'immigration clandestine. Les deux députés du FN, Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen, ont déposé de leur côté un amendement pour demander la suppression de l'AME.

En 2011, l'ancienne majorité UMP avait institué le paiement d'un forfait annuel de 30 euros pour les bénéficiaires majeurs, une disposition dont le gouvernement Ayrault a annoncé la suppression à venir.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/04/97001-20120904FILWWW00595-cope-propose-de-supprimer-l-ame.php

9 octobre: "aider le gouvernement à prendre les bonnes décisions"

"Si nous restons immobiles, les thèses patronales - baisse des salaires, précarisation de l'emploi - vont passer." Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a défendu mardi sur Europe1 l'utilité de la journée de mobilisation prévue par son organisation pour le 9 octobre.
"Nous voulons que le 'changement' promis par François Hollande soit traduit en actes concrets. Il s'agit d'aider le gouvernement à prendre les bonnes décisions", s'est justifié le patron de la CGT.
 

Mort de l'ancien ministre André Delelis

André Delelis, 88 ans, ancien ministre de François Mitterrand et ancien maire de Lens est décédé mardi, a-t-on appris auprès de la mairie de Lens (Pas-de-Calais).
Né le 23 mai 1924, André Delelis a été ministre du Commerce et de l'Artisanat du gouvernement Mauroy sous la présidence de François Mitterrand, dont il était un proche, de 1981 à 1983.Il a également été maire de Lens de 1966 à 1988, député socialiste du Pas-de-Calais de 1967 à 1981 puis sénateur du Pas-de-Calais de 1983 à 1992.
 

Ayrault: l'éducation "au coeur du redressement"

"C'est un message de confiance dans les capacités de la France à réussir son redressement; on sait que le chantier de l'emploi est prioritaire (...) Au coeur de ce redressement il y a l'éducation, la formation et aussi la formation tout au long de la vie". Pour sa visite dans une école de l'Eure mardi, Jean-Marc Ayrault a tenu à réaffirmer l'enjeu que représente l'éducation pour son gouvernement.
"On ne part pas de rien", a enchaîné le chef du gouvernement, "aujourd'hui je ne suis pas venu dire ici que rien n'a été fait avant, que tout est à faire mais ce qui est à faire c'est la mobilisation de tous les acteurs de la société française pour la réussite du redressement".
"Dans les cinq ans qui viennent, ce chantier (de l'éducation) va montrer que nous sommes capables de mobiliser, ne serait ce que déjà former les enseignants (...) C'était le seul métier où on arrêtait de former les gens, cette période là est révolue. Dès cette année, il y a un début de reconstruction de la formation des maîtres", a encore dit M. Ayrault, ancien professeur d'allemand.
Le Premier ministre visitait le groupe scolaire Charlemagne, à Aubevoye, non loin de Vernon (Eure), accompagné du ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, et de la ministre déléguée chargée de la Réussite éducative, George-Pau Langevin.
 

Laïcité, un voeux pieux


Le Foll promet des postes dans l'enseignement agricole

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé mardi matin des créations de postes dans l'enseignement agricole à l'occasion de sa visite pour la rentrée scolaire au lycée agricole de Rouillon (Sarthe). Le ministre a confirmé que 110 postes étaient créés dès cette rentrée.
Il a ensuite indiqué que 250 postes par an seraient créés au cours des quatre années suivantes du quinquennat du président François Hollande. En juillet dernier, le ministre avait annoncé dans un communiqué la création des 110 postes pour la rentrée 2012/13. Selon le communiqué, il s'agit d'emplois d'"enseignants, assistants d'éducation, assistants de vie scolaire individualisés, et autres membres de la communauté éducative".
Le ministre a visité mardi matin la ferme du lycée, avant de s'entretenir avec les professeurs puis les élèves
 

Le Pen promet une "grande campagne" contre le traité européen


B. Debré: "A Paris, la droite la plus bête"

Les écuries se forment à droite à Paris en vue d’une éventuelle primaire, au printemps ou à l’été 2013, en vue des municipales de 2014. Ce matin, à la veille de la déclaration de candidature de la socialiste Anne Hidalgo, le député UMP Bernard Debré a publié un billet sur son blog jugeant que «Anne Hidalgo a raison parce qu’en face, la droite parisienne n’existe pas».

Attaquant bille en tête, il juge cette droite « minée par ses divisions, incapable de s’entendre, sans aucun candidat naturel ou charismatique, mais surtout sans aucun projet à un an et demi des élections à Paris. Nous sommes vraiment la droite la plus prétentieuse et la plus bête. Je dirais même la plus égoïste et la moins travailleuse. »

Soutien de François Fillon dans la bataille pour la présidence de l’UMP, il annonce son intention de créer en vue des municipales « un mouvement pour que les Parisiens se sentent représentés véritablement par une droite et un centre qui travaillent et ont des idées ». En 2005, le député avait déjà lancé un mouvement similaire pour préparer la candidature qu’il espérait en 2008 pour briguer la mairie de Paris, contestant ensuite la candidature de Françoise de Panafieu.

Mardi, sur son blog, Bernard Debré laisse ouverte la porte à sa candidature – dans le cas où François Fillon ne se présenterait pas -, indiquant qu’il ne sera pas candidat à la mairie de Paris «dans l’état actuel de la situation».


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/04/97001-20120904FILWWW00361-b-debre-a-paris-la-droite-la-plus-bete.php

Valérie Trierweiler sur les pas de Danielle Mitterrand

Ce sera l’une de ses premières apparitions publiques de la rentrée. Valérie Trierweiler sera présente jeudi 20 septembre lors d’une grande vente aux enchères de la Fondation Danielle Mitterrand au palais d’Iéna, à . Soixante-dix-neuf œuvres appartenant à la collection de et réalisées par des artistes du monde entier seront mises en vente.  En juin, la compagne du Hollande avait fait part de son intention d’aider cette fondation humanitaire créée en 1986 par l’ancienne première dame, décédée en novembre 2011. « Valérie Trierweiler ne sera pas présidente, son rôle est encore en discussion », confie un membre de la fondation.

http://www.leparisien.fr/indiscrets/politique/valerie-sur-les-pas-de-danielle-04-09-2012-2149556.php

Royal a vécu le "crash" de La Rochelle comme une "humiliation"

Ségolène Royal ne pèse pas ses mots. L'échec aux législatives à La Rochelle en juin dernier a été pour elle un "crash", une "humiliation" qu'elle ne méritait pas.
Dans une interview au Figaro, publiée ce lundi matin, l'ex-candidate à la présidentielle de 2007 revient sur cette défaite. "La Rochelle, c'est une injustice. Un crash. Un accident de parcours. Je ne mérite pas ça", explique-t-elle alors qu'elle participe au congrès de l'Internationale socialiste au cap, en Afrique du Sud. "Subir une humiliation comme cela, sous plusieurs angles, c'est violent", déclare-t-elle encore, faisant allusion à sa lourde défaite (63%-37%) et au tweet de la nouvelle compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, qui avait soutenu Olivier Falorni durant l'entre-deux-tours.
Il était donc hors de question pour elle de se rendre à l'université d'été de son parti à La Rochelle. "J'aurais été pourchassée par les médias. Tout le monde m'aurait guettée, scrutée", indique-t-elle. Selon elle sa défaite est due à une "convergence d'intérêts entre la droite et la gauche dissidente". Mais Ségolène Royal annonce qu'elle va rebondir. "Je ne vais pas entrer au couvent !", assure-t-elle. Elle ne va pas arrêter la politique "C'est impensable. J'ai trente ans de vie politique. C'est ma passion".

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/03/1431143-royal-a-vecu-le-crash-de-la-rochelle-comme-une-humiliation.html

Cahuzac-Filippetti: petits meurtres entre ministres

C'est un affrontement que les autres ministres regardent sans savoir s'ils doivent en rire ou en pleurer. Les deux, peut-être. En rire, en sourire en tout cas, car chacun croit déceler les séquelles d'une brouille personnelle dans un conflit politique. Un peu de Feydeau, histoire de se détendre, on aime se réjouir des mésaventures des copains.
En pleurer, aussi, parce que ce duo-là, qui déborde de fureur, est en train de causer des dégâts sur la scène publique, à l'heure où le pouvoir cherche à afficher sa méthode, son sens de l'organisation, sa discipline.
Aurélie Filippetti et Jérôme Cahuzac ne sont pas deux membres du gouvernement qui débattent devant les micros, ce qui déplairait déjà. Leurs échanges claquent à chaque fois, si bien que l'on entend davantage le bruit qu'ils font que les arguments qu'ils mettent en avant.

L'été apaise les tensions... pendant un temps

Le 23 août, Jérôme Cahuzac a à peine fini de s'interroger sur l'opportunité de rétablir la publicité en soirée à France Télévisions que la Rue de Valois répond - réplique: "Rien n'est tranché!" Avant d'ajouter, pour que l'on comprenne bien où se prennent les décisions: "De multiples pistes sont étudiées entre Matignon et le ministère de la Culture sur ce dossier."
Aurélie Filippetti est furieuse, elle considère que la sortie de son collègue affaiblit la France, rien que cela, au moment où elle défend à Bruxelles une taxe finançant le Centre national du cinéma (CNC) et montrée du doigt par la Commission européenne. Jérôme Cahuzac ne voit pas en quoi il aurait gaffé, puisqu'il n'a procédé à aucune annonce: "France Télévisions appartient au gouvernement, pas à Aurélie Filippetti."
Grâce à l'été, la guerre des ondes entre ces deux-là avait connu une vraie trêve. Aucune escarmouche depuis... le début de juillet. Cette fois, c'est Aurélie Filippetti - elle concède aujourd'hui "une petite erreur" - qui avait évoqué l'hypothèse d'une contribution imposée aux écrans d'ordinateur pour les foyers n'ayant pas de téléviseur.

La dispute se prolonge en Conseil des ministres

"Absolument pas", avait arbitré - rétorqué - Cahuzac: "Le gouvernement, en tout cas le ministre du Budget, n'est pas informé. Cette suggestion n'est pas reprise par le gouvernement." En privé, il dira, répétera, martèlera: "Le président de la République n'était pas au courant et il n'a pas apprécié. La ministre qui a dit ça a dû comprendre qu'il n'était pas d'accord. Un ministre qui parle d'une taxe sans aucun arbitrage... Je crois que le président n'a vraiment pas apprécié."
Après les sujets qui brouillent (il y eut aussi des tensions sur la réduction des avantages fiscaux liés au mécénat d'entreprise, puis sur le CNC), le sujet qui fâche vraiment. L'argent. "Vous êtes instrumentalisée par vos services!" aurait lancé Cahuzac à la ministre de la Culture, en pleine négociation pour le budget 2013. La dispute se prolonge en Conseil des ministres, le 1er août.
D'après Le Canard enchaîné, après que Cahuzac s'est félicité de la bonne tenue des discussions budgétaires, Filippetti explose: "Ce n'est pas vrai, cela ne s'est pas bien passé." Quand, dans un geste d'humeur supplémentaire, elle lâche son téléphone sur la table, un ministre se tourne immédiatement vers le président, pour voir s'il a vu la scène. François Hollande demeure impassible. Sinon, à part les affaires de gros sous, une animosité personnelle et une incompatibilité de caractères, tout va pour le mieux entre les deux ministres.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/cahuzac-filippetti-petits-meurtres-entre-ministres_1155978.html

PS: Désir veut un "vote ouvert"

Harlem Désir, l'un des candidats déclarés à la succession de Martine Aubry à la tête du PS, a souhaité lundi sur BFM-TV que les militants du Parti socialiste puissent départager les différents candidats dans un "vote ouvert". "Je souhaite qu'il y ait un vote (des militants) ouvert" aux différents candidats, car la "légitimité du futur premier secrétaire, elle doit procéder de ce rassemblement des socialistes qui se seront exprimés par un vote démocratique", a-t-il ajouté

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/03/97001-20120903FILWWW00588-ps-desir-veut-un-vote-ouvert.php

Chomage, que faire ?


David Assouline dénonce les "donneurs de leçons" de la droite


Montebourg reçoit le patron d'Alcatel

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg doit recevoir jeudi le patron d'Alcatel-Lucent Philippe Camus, comme il l'avait annoncé fin juillet. L'équipementier français projette de supprimer 5.000 postes dans le monde.

La ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Economie numérique, Fleur Pellerin, doit également assister à cette réunion, prévue à 12H00, a indiqué lundi Bercy.

Fin juillet, l'équipementier, qui emploie 76.000 personnes avait annoncé une perte nette de 254 millions d'euros au deuxième trimestre, pour un chiffre d'affaires en repli de 7,1% à 3,5 milliards d'euros.

Il avait en même temps annoncé la suppression de 5.000 postes dans le monde pour tenter de remonter la pente et retrouver la confiance des marchés, sans préciser si la France serait touchée.


Si c'était le cas, il s'agirait d'un nouveau dossier social compliqué pour le gouvernement qui fait déjà face à plusieurs plans de réductions d'effectifs de grands groupes, après PSA Peugeot-Citroën, Air France ou encore Sanofi

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/09/03/97002-20120903FILWWW00504-montebourg-recoit-le-patron-d-alcatel.php

TVA : les restaurateurs redoutent une hausse


UMP: Henri Guaino candidat à la présidence du parti?

L'ancienne plume de Nicolas Sarkozy pourrait présenter sa candidature dans les prochains jours...
La présidence de l’UMP le tenterait. D’ après des informations obtenues par Europe 1 et publiées ce lundi, le député UMP Henri Guaino ne serait pas contre l’idée de tenter sa chance. Et proposer ainsi une alternative au duel Copé-Fillon qui se joue au sein du parti.
Il reste donc quinze jours au député UMP et ancienne plume de Nicolas Sarkozy pour se déclarer officiellement. Et trouver un vice-président, qui sera également élu par les militants. Le temps est donc compté, pour réussir à constituer un alliage avec une pointure du parti.
NKM et Estrosi pas intéressés
D’autant que les discussions semblent difficiles. Toujours selon Europe 1, le député des Yvelines aurait ainsi proposé le poste de vice-président à l’ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, qui aurait décliné la proposition.
Henri Guaino aurait également engagé les discussions avec Christian Estrosi, qui hésiterait à se lancer en solo. Celui-ci, fort des 4.000 parrainages qu’il dit avoir déjà reçu, aurait ainsi décliné la proposition.
L’élection doit avoir lieu lors du congrès des 18 et 25 novembre. Les adhérents UMP devront alors élire un président, mais également un vice-président délégué et un secrétaire général, pour un mandat de trois ans

http://www.20minutes.fr/politique/995807-ump-henri-guaino-candidat-presidence-parti

lundi 3 septembre 2012

EELV demande au gouvernement des actes

L'eurodéputé EELV Yannick Jadot, qui avait évoqué vendredi un divorce rapide entre les écologistes et le gouvernement, estime lundi dans Le Figaro nécessaire que les Français puissent "constater des changements réels", "d'ici à la fin de l'année". "Il ne faut pas décevoir les Français. Leur impatience est légitime", affirme Yannick Jadot. "D'ici à la fin de l'année, ils devront constater des changements réels, et pas seulement de méthodes, sinon nous passerions d'une légitime impatience à une tout aussi légitime déception".
Vendredi, Yannick Jadot avait averti que le divorce des écologistes avec le gouvernement se "fera vite si le gouvernement devient le gouvernement du conservatisme productiviste". "Peut-être y a-t-il une nécessité de recadrage", dit Yannick Jadot au Figaro. "Mais je crois que ce sont avant tout des maladresses de cerains ministres qui croient rassurer en utilisant de vieilles recettes", ajoute-t-il en évoquant notamment Arnaud Montebourg.
Le ministre du redressement productif, "qui avait montré beaucoup d'allant tout l'été contre le patronat, a sans doute voulu se rabibocher avec le Medef sur le dos des écologistes", avance l'eurodéputé. C'est lors de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre "que nous verrons quelles sont les réelles intentions du gouvernement", poursuit Yannick Jadot. "Nous évaluerons notre participation au regard des actes posés".
 

UMP: Keller soutient NKM, Woerth choisit Fillon

La sénatrice du Bas-Rhin Fabienne Keller a annoncé lundi qu'elle soutenait Nathalie Kosciusko-Morizet dans la course à la présidence de l'UMP tandis que l'ex-ministre Eric Woerth a officialisé son soutien à François Fillon.
Dans une tribune intitulée "Pourquoi je soutiens NKM" et transmise à l'AFP, l'ancienne maire UMP de Strasbourg, issue de la famille centriste, explique qu'elle fait "le choix de la pluralité et de l'ouverture", mettant notamment en avant la question du positionnement vis-à-vis du FN.
De son côté, le député Eric Woerth a, avec deux autres élus de l'Oise -la sénatrice Caroline Cayeux et l'eurodéputé Philippe Boulland-, apporté son soutien à l'ancien Premier ministre, "le plus à même de rassembler" l'UMP "dans sa grande diversité".
 

Pour Copé, "tous les moteurs du paquebot France ont été arrêtés"


L'ex-ministre de l'Agriculture et candidat à la présidence de l'UMP, Bruno Le Maire, a critiqué lundi une éventuelle hausse de la CSG que n'écarte plus le Premier ministre, enjoignant François Hollande de se "secouer pour répondre aux attentes des Français".

L'ex-ministre de l'Agriculture et candidat à la présidence de l'UMP, Bruno Le Maire, a critiqué lundi une éventuelle hausse de la CSG que n'écarte plus le Premier ministre, enjoignant François Hollande de se "secouer pour répondre aux attentes des Français".
"Il y aura en 2013 une augmentation massive de la CSG et des autres impôts", a déclaré Bruno Le Maire sur Radio Classique/Public Sénat. "En aucun cas, je ne voterai une augmentation de la CSG. Les Français sont las de ces augmentations d'impôts, et la CSG pèsera sur les revenus de tous les Français, notamment les plus modestes, et notamment les retraités".
"François Hollande, lui contre le chômage n'a rien tenté et ne tente rien", a-t-il poursuivi, citant la phrase de François Mitterrand ("contre le chômage, nous avons tout tenté"). "La politique du gouvernement, je lui donnerais un zéro pointé", a-t-il jugé, interpellant le chef de l'Etat : "M. Hollande, secouez-vous pour répondre aux attentes des Français". Il a revendiqué près de "3.000" parrainages nécessaires pour se présenter à la présidence de l'UMP, au rythme "de 300 par jour", sur les quelque 8.000 nécessaires.
 

Rentrée scolaire : François Hollande à Trappes


Copé votera le traité européen

Le secrétaire général de l'UMP et candidat à la présidence du parti, Jean-François Copé, a déclaré aujourd'hui qu'il voterait le traité européen de stabilité budgétaire négocié par Nicolas Sarkozy et qu'il serait "intransigeant" sur son respect par l'actuelle majorité.

"Il y a un texte que je voterai : c'est le texte sur la règle d'or. Et je serai intransigeant pour que le gouvernement respecte absolument l'objectif de réduction du déficit à 3% du PIB" en 2013, a déclaré le député-maire de Meaux sur France Info.

"Si le gouvernement ne fait pas cet effort, nous risquons de nous retrouver au même niveau que l'Espagne, que Zapatero a plongé pendant des années, avec une politique socialiste qui ressemble beaucoup à celle de Hollande, dans une catastrophe économique et sociale", a-t-il ajouté.

"Tous les moteurs du paquebot France ont été arrêtés", a-t-il déploré, regrettant "l'absence de décisions" du chef de l'Etat.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/03/97001-20120903FILWWW00415-cope-votera-le-traite-europeen.php
L'ancien ministre de l'Education Luc Chatel a réagi dimanche à une interview de l'actuel ministre de l'Education Vincent Peillon dans le JDD en comparant le ministre au maréchal Pétain. Vincent Peillon appellait dans l'entretien à un"redressement intellectuel et moral" de la France, souhaitant créer des "cours de morale laïque".

"Effarante interview de PEILLON dans le JDD: "redressement intellectuel et moral", mot pour mot l'appel du maréchal PETAIN le 25 juin 1940",
a posté Luc Chatel sur Twitter.

Invité de France Inter, lundi matin, Vincent Peillon a sobrement réagi à ce tweet : "Je suis un peu désolé qu’il ait fait ça. Pour lui, a commencé par dire le ministre de l'Education. Toute ma tradition est au contraire, le conseil national de la résistance. C’est approximatif, excessif, ça n’a pas d’importance"


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/03/97001-20120903FILWWW00411-chatel-compare-peillon-a-petain.php

Placé critique à nouveau Montebourg

Le président du groupe EELV au Sénat Jean-Vincent Placé est revenu ce matin à la charge contre le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg dont il a opposé "l'agitation" à la "stratégie sereine" du gouvernement.

"Le tempo présidentiel me va", a déclaré Jean-Vincent Placé sur Europe 1. "J'attends de la stratégie, de la persévérance et de la volonté de la part du gouvernement".
Arnaud Montebourg "est contraire à la stratégie sereine et persévérante du gouvernement", a-t-il ajouté.

"Matin, midi et soir, il raconte... j'allais dire n'importe quoi, ce serait excessif, mais c'est pas loin de ma pensée. Il fait la tournée des entreprises en promettant je ne sais quoi. Il ferait mieux de se concentrer sur ses dossiers, d'essayer de voir ce qu'il faut changer par exemple dans le code des marchés publics", a développé Jean-Vincent Placé.


Le 2 août, le sénateur EELV avait déjà dénoncé le style du ministre du Redressement productif.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/03/97001-20120903FILWWW00438-place-critique-a-nouveau-montebourg.php

Popularité: Hollande et Ayrault continuent de chuter

La baisse de popularité de François Hollande et Jean-Marc Ayrault auprès de l'opinion française se confirme dans une enquête Viavoice à paraître lundi dans Libération.
Si les deux piliers de l'exécutif se maintiennent chacun à 55% d'opinions positives par rapport au sondage réalisé par le même institut fin juin, le président comme le Premier ministre sont confrontés à de plus en plus d'opinions négatives. Les personnes interrogées sont ainsi 39% à dire avoir une opinion négative de François Hollande (+2) et 36% à exprimer le même avis à propos de Jean-Marc Ayrault (+9).
Plusieurs sondages récents dessinent la même tendance avec une érosion de la popularité du chef de l'Etat comme du chef du gouvernement. Le sondage Viavoice a été réalisé par téléphone du 30 août au 1er septembre auprès d'un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, choisi selon la méthode des quotas.

http://www.20minutes.fr/ledirect/995517/popularite-hollande-ayrault-continuent-chuter

BPI : Ayrault rappelle à l'ordre ses ministres

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a rappelé dimanche à leur devoir de discrétion, sans les nommer explicitement, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et celui de l'Economie Pierre Moscovici, qui se sont égratignés sur la Banque publique d'investissement.
"Ça suffit, ça vaut pour tout le monde. (...) Il y a une règle qui a été fixée dès le départ, pour tous les membres du gouvernement, c'est que la discussion a lieu au sein du Conseil des ministres", a déclaré le Premier ministre, invité de "Tous politiques" France Inter/Le Monde/AFP. "C'est un rappel que je fais à chacun. Si cela devait continuer (...) chacun devra prendre ses responsabilités. C'est clair, c'est net", a-t-il menacé en répondant à des questions sur ce dossier.
Arnaud Montebourg et Pierre Moscovici se sont égratignés depuis l'éclosion d'une polémique jeudi provoquée par le choix de désigner la banque Lazard comme conseil du gouvernement pour créer la future Banque publique d'investissement (BPI) qui sera chargée de financer les entreprises.
 

Sylvain Courage : la rivalité Royal/Trierweiler


Sylvain Courage : la rivalité Royal/Trierweiler par FranceInfo

Besancenot : une "opposition à la gauche du gouvernement"

Olivier Besancenot, ex porte-parole médiatique du NPA, qui effectue sa rentrée avec un livre dont le titre, "On a voté... et puis après?", est inspiré d'une chanson de Léo Ferré, appelle à une "opposition unitaire à la gauche du gouvernement" pour "imposer des mesures d'urgence" à François Hollande.
"Il faut une opposition unitaire à la gauche du gouvernement, la plus large possible", explique l'ex-candidat LCR à la présidentielle (2002 et 2007), pour qui l'opposition se fera "dans la rue".
S'il ne se passe pas quelque chose du côté de la rue et de la gauche non gouvernementale, il ne se passera rien", estime-t-il avec la volonté de "mettre en branle tous les réseaux militants et pas simplement de les mettre en alerte".
 

UMP : la campagne ne "plaît pas" à Bertrand

L'ancien ministre du Travail Xavier Bertrand a rappelé dans Sud Ouest Dimanche que l'UMP avait "un devoir d'opposition vis-à-vis des socialistes" qui ne devait pas s'exercer "entre nous", c'est-à-dire entre les différents candidats à la présidence du parti.
"Plus la campagne (pour la direction du mouvement, ndlr) se durcira, plus une troisième voix fera des voix", a estimé l'ancien secrétaire général de l'UMP, qui ne s'est pas lancé officiellement dans la course à la présidence du parti.
"J'ai jusqu'au 18 septembre pour faire part de ma décision", a-t-il poursuivi. "Ce début de campagne ne me plaît pas. Les entourages devraient éviter les petites phrases. Nous avons un devoir d'opposition vis-à-vis des socialistes, pas entre nous".
 

Le choix secret de Balladur

L’ancien Premier ministre n’apprécie pas que Jean- François Copé fasse systématiquement allusion à la rivalité Chirac-Balladur de 1995 pour expliquer que les sondages (qui lui sont, en l’occurrence défavorables, face à Fillon) peuvent s’inverser. Édouard Balladur, qui affirme en privé sa préférence pour François Fillon, hésite à rendre son choix public. "Je ne veux pas le gêner", explique le mentor de Nicolas Sarkozy.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-choix-secret-de-Balladur-550234

Pas de retraite pour Lang

L’ex-ministre de la Culture sera présent au côté d’Aurélie Filippetti mercredi au centre Pompidou pour célébrer les 30 ans des Fonds régionaux d’art contemporain. L’ancien député recevra vendredi des mains du président polonais le prix Adam-Mickiewicz et, le 15, il publiera un livre consacré à Michel-Ange pour le 500e anniversaire de l’achèvement de la voûte de la chapelle Sixtine à Rome.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Pas-de-retraite-pour-Lang-550236

Valls promet l'ordre républicain "partout"

Manuel Valls, en déplacement dimanche à Mulhouse, dans le quartier de Bourtzwiller, théâtre de violences répétées entre jeunes et forces de l'ordre au cours des dernières semaines, a affirmé que l'ordre et la sécurité seraient rétablis partout en France.
Le ministre de l'Intérieur a effectué une visite éclair au collège de Bourtzwiller dont la porte a été fracturée à coups de barre de fer et la loge du concierge incendiée par un cocktail Molotov le 30 juillet dernier, des dégâts entièrement effacés, comme il a pu le vérifier, à deux jours de la rentrée des classes.
"Face à cette volonté d'imposer un ordre qui est celui de la délinquance, parfois d'une forme de communautarisme, de radicalisme religieux, il n'y a qu'une seule réponse, la République partout, l'ordre républicain pour rétablir la tranquillité", a-t-il dit lors d'un point de presse.
 

Sapin : Ayrault, un chef "exceptionnel"

Le ministre du Travail, Michel Sapin, a qualifié dimanche Jean-Marc Ayrault de "Premier ministre exceptionnel", alors que des critiques du chef du gouvernement, venant de certains de l'équipe gouvernementale, sont apparues.
"C'est un Premier ministre exceptionnel, un chef d'équipe respectueux de ses ministres qui a trouvé une place dans un système institutionnel qui est complexe, qui est celui de la Ve République", a déclaré le ministre, invité du Forum Radio J.
 

dimanche 2 septembre 2012

2017 : Copé s'effacera si Sarkozy revient

Jean-François Copé, qui brigue la présidence de l'UMP, a indiqué dimanche qu'il s'effacerait en 2017 devant Nicolas Sarkozy si l'ancien président veut briguer un nouveau mandat. "Quelle que soit sa décision, je serai aux côtés de Nicolas Sarkozy", a-t-il déclaré sur BFM TV.
L'actuel secrétaire général de l'UMP a par ailleurs annoncé qu'il souhaitait que son rival pour la présidence de la principale formation de l'opposition, l'ancien Premier ministre François Fillon, mène le combat pour arracher Paris à la gauche aux municipales de 2014.
 

Gaudin répond à Valls: la sécurité, "compétence de l'Etat et de lui seul"

Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a rétorqué dimanche au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui l'a accusé de "démagogie" pour avoir demandé que toute la ville soit classée en ZSP, que la sécurité était "une compétence régalienne de l'Etat et de lui seul".
"D'abord, le ministre de l'Intérieur semble oublier que la sécurité des biens et des personnes est une compétence régalienne de l'Etat et de lui seul. La police municipale n'est pas destinée à lutter contre la grande délinquance. Elle n'en a ni la formation, ni les moyens", déclare M. Gaudin dans un communiqué.
"Ensuite, je peux assurer au ministre de l'Intérieur que les Marseillais seraient aussi heureux que les Lillois, si toute la ville était classée en zone de sécurité prioritaire" (ZSP), ajoute-t-il.
"Enfin, rejeter les responsabilités sur les autres n'est pas --surtout après les fanfaronnades de la campagne présidentielle-- une méthode de
très efficace et responsable", conclut le maire.
Dans un entretien à l'AFP, M. Valls s'est dit "consterné" par la requête du maire de Marseille, qui avait jugé inacceptable, samedi dans Le Figaro, "que seules les circonscriptions de députés socialistes soient classées" en ZSP. "Je lui demande de classer toute la ville en ZSP, comme cela a été fait à Lille", avait ajouté M. Gaudin dans le quotidien à l'adresse du ministre de l'Intérieur.
Ce dernier, affirmant que seul un quartier de Lille serait classé en ZSP, a rétorqué dimanche que cette demande était "placée sous le signe de la démagogie et de l'irresponsabilité". "M. Gaudin a nié pendant des années les problèmes de sécurité à Marseille. Il a laissé à l'abandon des pans entiers de sa ville touché par l'insécurité", a insisté Manuel Valls.
Pour le ministre, "expliquer qu'il faut une ZSP sur la ville entière" de Marseille "démontre que durant plusieurs années, lui (M. Gaudin, ndlr) et ses amis ne se sont pas occupés de cette ville".


http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/gaudin-repond-a-valls-la-securite-competence-de-l-etat-et-de-lui-seul-02-09-2012-2147091.php

Filippetti vs Guigou

Dans le dernier numéro (enrichi) de Polka Magazine, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, assure qu’il "faut revoir la loi Guigou" très restrictive en matière de droit à l’image. Une interview qui ne devrait pas passer inaperçue au festival Visa pour l’image qui s’ouvre à Perpignan. Il y a treize ans, les photojournalistes avaient lancé un appel contre cette "loi unique au monde".

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Filippetti-vs-Guigou-550246

Un projet de loi prévoit d'élever le seuil des logements sociaux par ville à 25%


Morin prône une fédération du centre

Les revers électoraux et divisions internes ont laissé des traces au Nouveau centre et son président, Hervé Morin, ne s'est pas payé de mots samedi en clôturant les 5e universités d'été de son parti, devant quelque 400 à 500 militants dans une manade près de Nîmes. "Il faut regarder les choses en face. Avec nos divisions internes, avec le voyage en solitaire de François Bayrou, le Centre au sens large, sort affaibli" des élections, a-t-il constaté.

Un "nouveau partenariat" avec l'UMP

Hervé Morin s'est dit prêt samedi à "s'engager à fond" dans la création d'une fédération avec les autres formations de centre-droit et à s'atteler à la construction d'un "nouveau partenariat" avec l'UMP
"Le Centre, c'est un peu aujourd'hui comme la voie lactée, cette espèce de traînée blanchâtre qu'on peut apercevoir à l'oeil nu certaines nuits, une écharpe de brouillard blanc avec son halo de constellations et de nébuleuses", a-t-il résumé avant de passer en revue les sept formations de cette galaxie. "Il y a le Parti radical, le NC, la Gauche Moderne, le MoDem, Force européenne démocrate, l'Alliance centriste et Alternative libérale, une structure pour chaque jour de la semaine", a-t-il ironisé.
 

Cazeneuve : au gouvernement, "il faut serrer les rangs"

"Il y a une nécessité pour la majorité de serrer les rangs", a lancé le ministre des Affaires européennes Bernard Cazeneuve, dimanche matin sur Europe 1. Face à la crise et "l'ambition de redressement" de la France, "la parole doit être utile. Tout le reste est dérisoire", a ajouté le ministre alors que, depuis jeudi, les relations sont tendues entre deux ministres du gouvernement Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg.
Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a, en effet, réfuté vendredi tout mélange des genres dans le choix de la banque Lazard comme conseil pour la future banque publique d'investissement, et marqué son territoire face à Arnaud Montebourg, mécontent de ce choix.
 

Sécurité : Valls accuse Gaudin de "démagogie"

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a déclaré dimanche à l'AFP que Marseille était "en très grande perdition" et que la réaction de son maire Jean-Claude Gaudin (UMP), réclamant que toute la ville soit classée en zone de sécurité prioritaire (ZSP), était placée "sous le signe de la démagogie".
Dans une déclaration à l'AFP, peu avant une visite à Mulhouse, le ministre s'est déclaré "consterné" par la réaction de Jean-Claude Gaudin, qui a demandé samedi dans un entretien au Figaro le classement de toute sa ville en ZSP, affirmant qu'il n'était pas "acceptable que seules les circonscriptions de députés socialistes soient classées, et pas les autres".
"La réaction de M. Gaudin est placée sous le signe de la démagogie et de l'irresponsabilité. Je suis un ministre de l'Intérieur qui veut travailler avec tous les élus mais je ne laisserai pas un tel propos passer", a déclaré Manuel Valls.
 

A Paris, Hidalgo plus fort que Fillon

Bertrand Delanoë peut se retirer tranquille. A moins de deux ans des prochaines municipales et alors que le maire de Paris a annoncé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat, sa "dauphine" désignée peut lancer sa candidature en toute sérénité. Anne Hidalgo, qui lancera officiellement sa campagne mercredi ou jeudi, battrait tous ses challengers de droite selon notre sondage Ifop/JDD. Ni François Fillon, ni Jean-Louis Borloo, ni Rachida Dati ne seraient en mesure de reconquérir l’ancien fief de Jacques Chirac.
Quatre enseignements se dégagent après l’examen des résultats de notre enquête. D’abord la gauche progresse encore. Le total des voix de gauche atteignait 48% aux municipales de 2008, 50% lors de la dernière présidentielle. Il culminerait à 53% selon notre sondage. Un record historique.

Second enseignement : il semble qu’il n’y a pas de problème d’héritage à gauche. Le choix de Bertrand Delanoë de mettre en piste Anne Hidalgo, sa fidèle numéro deux, est approuvé par les sympathisants de gauche. Sa première adjointe recueille de solides résultats au premier tour. Elle est en tête dans tous les cas de figure. Elle devance tous ses opposants de droite : 3 points d’avance sur François Fillon, 8 points sur Jean-Louis Borloo et 13 points sur Rachida Dati.

"Pas de nostalgie Delanoë"

Plus surprenant, il n’y a pas de "nostalgie Delanoë" selon Frédéric Dabi, directeur adjoint de l’IFOP. 52% des Parisiens interrogés ne regrettent pas sa décision de quitter la vie politique parisienne. "Les Parisiens semblent plus attachés à la gestion de la gauche qu’à la figure du maire", estime Frédéric Dabi.
Troisième constat : Fillon reste la meilleure carte pour la droite parisienne. Il est le seul à maintenir la droite à flot. Il fait même légèrement mieux que le score obtenu par Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle. Il bénéficie aussi de bons reports des voix centristes au second tour mais serait largement devancé (54% contre 46%) par Anne Hidalgo. Ce sondage ne devrait pas changer grand-chose dans l’esprit de François Fillon. En décidant de se présenter à la présidence de l’UMP, l’ancien Premier ministre a fait le choix sans le dire complètement d’un destin présidentiel plutôt que municipal.
Dernier enseignement : le match entre Anne Hidalgo et Cécile Duflot semble plié. La nouvelle députée de Paris ferait légèrement mieux que Denis Baupin, candidat en 2008 (9% contre 7%) mais ne bousculerait pas la donne à gauche. Ministre des Territoires et du Logement, Cécile Duflot va réfléchir à deux fois avant de se lancer sur ce terrain. Si tentez qu’elle y pense encore
 

François Hollande en voie de "sarkoïsation" ?

REVUE DE PRESSE - François Hollande, qui a reconnu dans un discours tenu vendredi à Châlons-en-Champagne devoir affronter "une crise d'une gravité exceptionnelle", a mis fin au "discours fondé sur la patience et l'attente" selon les éditorialistes, qui observent une "sarkoïsation" de sa méthode
Le 31 août aura-t-il marqué un tournant dans le mandat de François Hollande ? C'est en tout cas l'analyse qu'en fait ce samedi Le Figaro. "En expliquant que la crise est d'une gravité 'exceptionnelle' et en se refusant à incriminer son prédécesseur, François Hollande solde sa campagne électorale", estime l'éditorialiste du quotidien, Paul-Henri du Limbert. Selon lui, le chef de l'Etat n'a plus le choix, il "doit poursuivre la politique entamée (par Nicolas Sarkozy, ndlr). Bref, (...) "aller qu'il le veuille ou non contre sa nature et contre ses promesses, sous peine de voir une crise exceptionnelle déboucher sur une exceptionnelle faillite."

Le Monde poursuit la comparaison avec le quinquennat de Nicolas Sarkozy et souligne que "contrairement à ses prédécesseurs, (François Hollande) a été élu sans promettre la lune en matière économique". Néanmoins, le journal du soir exhorte le président à "arbitrer et trancher". "Il l'avait fait avec sérieux au printemps. Il doit le faire avec courage à l'automne. Le plus dur n'est pas derrière lui, mais devant", met en garde le quotidien.

"Le changement, c'est pour quand ?"

"Le chef de l'Etat a peut-être compris que cette stratégie d'attentisme, de mutisme, de signaux sibyllins ne faisait pas une politique", espère Yves Harté (Sud-Ouest). "La pancarte brandie à la vue du président : 'Le changement, c'est pour quand ?'", repérée par Hervé Favre (La Voix du Nord), est venue rappeler à François Hollande que "le discours fondé sur la patience et l'attente ne passe plus, selon Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne). Le mot qui écrase tous les autres aujourd'hui est : urgence".

Face à la "multiplication des déplacements sur le terrain et (les) interventions télévisées", Jacques Camus (La République du Centre) observe une 'sarkoïsation' du style Hollande", qui doit désormais surmonter "le temps des 'jours sans', après les cents jours". François Martin (Midi-Libre) livre une analyse identique et voit Hollande, "confronté à une sévère baisse de popularité, (...) partir à la reconquête de l'opinion" et se lancer "à corps perdu dans une séquence stakhanoviste digne du meilleur Sarkozy, après un été pépère".

Ce "registre du père tranquille", le président ne peut plus s'y cantonner selon Rémi Godeau (L'Est Républicain), tant "la méthode hollandaise est malmenée". L'éditorialiste solde son propos par un constat cinglant : "la normalité a vécu". A Francis Laffon (L'Alsace) de se demander alors quand viendra "le moment où l'on saura si le président 'normal' est aussi homme d'Etat."
 

Montebourg, un ministre très "recadré"

Couac gouvernemental sur les forages pétroliers

On l'aurait presque oublié mais Nicole Bricq, actuel ministre du Commerce extérieur, avait initialement été chargée de l'Ecologie. Elle a été remplacée le 22 juin dernier par Delphine Batho. L'une des causes de ce remaniement vient du dossier des forages en Guyane, sur lequel Nicole Bricq et Arnaud Montebourg ont travaillé. C'est en effet de concert qu'ils ont engagé un bras-de-fer avec Shell et Total avec, comme objectif, la possibilité de revenir sur des permis d'exploitation de forages au large de la côte guyanaise.
Mais, sous la pression des pétroliers et des élus guyanais, les deux ministres ont fait machine arrière, publiant un communiqué commun le 16 juin dans lequel ils admettent l'impossible remise en question de ces accords. Selon Marianne, Matignon n'avait pas été mis au courant. Cela a coûté son poste à la ministre de l'Ecologie. Arnaud Montebourg a, lui, échappé au remaniement.

Mise sous surveillance sur le dossier PSA

Fin juillet, alors qu'il présentait en conseil des ministres son plan d'aide à la filière automobile, Arnaud Montebourg menait également des négociations autour du vaste plan de restructuration de PSA. Entre deux réunions, le ministre du Redressement productif a laissé éclater sa colère, allant jusqu'à parler de "malade imaginaire" et s'en prenant à la famille Peugeot.
La famille Peugeot a d'ailleurs contre-attaqué, via une interview dans LeFigaro. "C'est tout le groupe qui vit mal ces attaques et qui se sent visé (…) Nous sommes prêts à accepter la critique mais il y a des limites", s'est indigné Thierry Peugeot. Conséquence de cette tension, le ministre du Redressement productif a été placé sous surveillance par l'Elysée, révélait RTL. Et Jean-Marc Ayrault a relayé son ministre, en recevant à Matignon Philippe Varin, PDG de PSA.

Montebourg pris à défaut sur les centres d'appels

Alors qu'il faisait la Une des journaux avec son plan auto, Arnaud Montebourg tenait par ailleurs un discours sévère à concernant les délocalisations. Le 27 juillet, sur Europe 1, le ministre s'était insurgé contre la décision de la région Ile-de-France, à majorité socialiste, d'accorder le marché des relations clients à un prestataire disposant d'une plate-forme au Maroc. Dans sa ligne de mire : le Stif, le syndicat des transports d'Ile-de-France, piloté par Jean-Paul Huchon.
Problème, la région Ile-de-France n'a fait qu'appliquer le code des marchés publics, ce dernier contraignant les élus à donner la priorité aux offres les moins coûteuses pour le contribuable. Interrogé le jour même en marge d'un déplacement qu'il effectuait au côté d'Arnaud Montebourg, François Hollande a contredit son ministre : "Il y a des règles en matière de marchés publics, elles ont été respectées dans ce cas."

Nucléaire : le mot de trop

Une "filière d'avenir". C'est la définition du nucléaire employée par Arnaud Montebourg sur BFMTV, dimanche dernier. "La France a un atout extraordinaire entre ses mains (avec ses centrales nucléaires, Ndlr) qui lui a permis de bâtir son industrie", a-t-il ajouté. Aussitôt, l'accord passé entre socialistes et écologistes a ressurgi et nombre d'élus EELV sont montés au créneau, espérant que le ministre n'exprimait là qu'une opinion personnelle.
Pour déminer la polémique, Manuel Valls (Intérieur) et Delphine Batho (Ecologie) se sont livrés à une explication de texte des propos de leur collègue : certes, il faut trouver des énergies alternatives mais le nucléaire ne peut pas être abandonné du jour au lendemain. Leur patron, Jean-Marc Ayrault, a été moins nuancé. Invité lundi soir au JT de TF1, il s'est livré à un recadrage en règle, et devant des millions de Français, de son ministre
Au-delà de cet imbroglio éphémère, Arnaud Montebourg s'est placé dans une contradiction idéologique. En effet, lors de la primaire socialiste, le désormais ministre tenait un tout autre discours sur le nucléaire, qualifiant cette énergie de "solution transitoire".

Guerre des égos à Bercy

Selon Le Parisien, "le président est furieux" de cet accroc. Jeudi, LeNouvel Obs a révélé que la banque Lazard a été mandaté par Bercy comme conseil pour la future Banque publique d'investissement (BPI). Problème : Bercy est un ministère à deux têtes et chaque dossier doit être partagé entre Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg. Ce dernier n'a, semble-t-il, pas été consulté pour le choix de la banque Lazard. Or cet établissement est dirigé par Matthieu Pigasse, qui est par ailleurs propriétaire du magazine Les Inrocks, à la tête duquel a été nommé, en juillet dernier, Audrey Pulvar, compagne d'Arnaud Montebourg. Le ministre du Redressement productif, devant cette situation délicate, a exprimé son mécontentement en pleine université d'été du Medef, devant des patrons ahuris et des dizaines de caméras et micros
Aussitôt, Pierre Moscovici a défendu son pré-carré. Invité vendredi soir d'Europe 1, le ministre de l'Economie a réfuté tout mélange des genres et marqué son territoire. Rappelant qu'il était "seul ministre en charge" de cette décision, il a précisé, dans un communiqué transmis plus tard dans la soirée, que Lazard a "présenté la meilleure offre" parmi quatre en lice dans le cadre d'un appel d'offres afin de trouver un établissement chargé de conseiller le gouvernement sur la création de la BPI. "Arnaud Montebourg n'a absolument pas été impliqué dans ce choix", a-t-il déclaré à la radio, insistant sur le fait que le dossier lui revenait.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Montebourg-un-ministre-tres-recadre-550010

Stif: Montebourg met la pression sur Huchon par Europe1fr

Affaire Lazard : des frictions à Bercy par BFMTV

Marseille : le maire souhaite être consulté par Valls


Christiane Taubira victime d'un "ictus amnésique" ?

Officiellement, la Chancellerie parle d'un "coup de fatigue". Mais alors que Christiane Taubira, sortie d'hôpital samedi matin, a regagné Paris, le quotidien Sud-Ouest avance une explication qui se veut plus précise du trouble subi par la ministre.
"Ictus amnésique". Derrière ce terme barbare se cache un trouble de la santé dont les effets peuvent paraître assez inquiétants, mais qui disparaît spontanément dans un délai compris entre quelques minutes et quelques heures, et ne laisse généralement aucune séquelle chez les personnes touchées. Ce syndrome affecte la mémoire, et se manifeste par le fait que les personnes touchées deviennent incapables d'enregistrer la moindre information : elles oublient au fur et à mesure ce qu'on leur dit.
Selon le quotidien Sud-Ouest, c'est précisément un "ictus amnésique" qui aurait frappé Christiane Taubira vendredi à Bordeaux. A la peine lors d'un discours devant les professionnels de justice de l'Ecole nationale de la magistrature, elle avait dû interrompre en début d'après-midi sa visite à l'école. Et au lieu de se prêter au jeu des questions-réponses, comme prévu, elle avait été conduite en ambulance à l'hôpital pour y subir des examens. Pendant que le directeur de l'ENM, Xavier Ronsin, se chargeait d'expliquer à l'auditoire qui attendait toujours le retour de Christiane Taubira que la ministre avait "fait un léger malaise" et qu'elle était "épuisée".
Une conséquence du surmenage ?
Ce terme de malaise a rapidement été récusé par la Chancellerie, qui a préféré parler d'un "coup de fatigue". Le quotidien Sud-Ouest, en évoquant cette piste d'un "ictus amnésique", précise qu'il s'agit là d'un trouble généralement lié au surmenage. Qu'il n'a aucune conséquence, ne peut en rien être considéré comme un indice d'une pathologie plus lourde... et qu'il touche notamment les personnes de plus de cinquante ans : alors que la moyenne des cas au sein de la population est de 5 pour 100.000, elle atteint les 23 pour 100.000 chez les 50 ans et plus. Les récidives sont rares.
Quoi qu'il en soit, Christiane Taubira, qui a regagné Paris samedi, présente un bilan de santé "tout à fait rassurant", selon le CHU de Bordeaux, qui a simplement préconisé un suivi par un médecin généraliste après sa sortie d'hôpital. Et lorsqu'elle est réapparue samedi matin devant les journalistes, après une nuit passée à l'hôpital Haut-Lévêque de Pessac, elle a précisé qu'elle allait "bien", en ajoutant : "Je n'ai pas le souvenir d'avoir dormi aussi bien, aussi longtemps".
 

samedi 1 septembre 2012

Dati fustige "l'amateurisme du gouvernement"

Rachida Dati, la maire UMP du VIIe arrondissement de Paris, a dénoncé samedi sur Europe 1 "l'amateurisme du gouvernement". "François Hollande semble totalement dépassé par la situation économique et sociale de la France", a regretté l'ancienne Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy.
"On a une croissance en berne, des déficits qui s'accroissent", a souligné Rachida Dati. Selon elle, "le gouvernement n'a absolument pas pris la mesure de la gravité de la situation. Cela démontre l'impréparation et l'amateurisme du gouvernement socialiste".
 

Le moral des Français au plus bas pour une après-présidentielle

Près de sept Français sur dix (68%) pessimistes pour leur avenir : le chiffre approche le pic historique de pessimisme mesuré par l'Ifop. C'était en août 2005, et 70% des sondés voyaient alors l'avenir en noir. Le sondage réalisé cette semaine (1) pour Dimanche Ouest France se distingue toutefois par un autre "record" : celui du "blues" collectif après une alternance politique. "C'est la première fois que l'inquiétude est aussi vive en début de mandat présidentiel : en août 2002 et août 2007, après la réélection de Jacques Chirac et l'élection de Nicolas Sarkozy, respectivement 34% et 50% des Français se disaient inquiets pour eux et leurs enfants", relève l'Ifop.

Phénomène inédit pour cette vague d'enquête créée en 1995, l'élection présidentielle ne s'est donc pas traduite par une embellie dans le moral des Français. Bien au contraire. Lors de la précédente vague, début janvier, 65% des sondés se disaient pessimistes pour leur avenir et celui de leurs enfants. Ils étaient 66% il y a un an.

Les sympathisants du PS pas épargnés par le "blues"

Autre symptôme notable de ce mal français : le pessimisme n'épargne pas les sympathisants du PS, avec 58% d'idées noires, qui se trouvent donc à peine dix points en-deçà de la moyenne nationale. Si le pessimisme prime dans toutes les catégories de population interrogées, il touche prioritairement les Français âgés de 65 ans et plus (74%), les artisans et commerçants (70%) et les inactifs (72%), relève l'Ifop. L'optimisme a en revanche, "sensiblement" cru auprès des ouvriers (33%, +4 points depuis janvier).

A l'instar des trois vagues d'enquête précédentes, la confiance accordée par les Français au nouveau gouvernement apparaît minoritaire, sauf pour la protection de l'environnement (50%, +7 points), souligne l'institut. Quelque 45% des personnes interrogées font confiance dans le gouvernement concernant l'intégration des personnes issues de l'immigration (+17), 42% pour la lutte contre l'insécurité (-1) et 42% également pour la lutte contre la pauvreté et l'exclusion (+21).

(1) sondage réalisé les 30 et 31 août par téléphone auprès d'un "échantillon de 1004 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus", selon la méthode des quotas
 

Message

Pas grand chose ce matin sur les sujets qui nous intéressent
venez ce soir .... peut être plus d'infos
francis

Christiane Taubira en quittant l'hôpital : "Je vais bien"


Villepin croit à un retour de Sarkozy

L'ancien Premier ministre français Dominique de Villepin a confié aujourd'hui à la télévision publique suisse RTS qu'il croit au retour de Nicolas Sarkozy en politique. "Aujourd'hui, et la droite et la gauche lui écrivent un scénario possible tout à fait extraordinaire, tout à fait inouï. La France est friande de ces situations", a déclaré Dominique de Villepin lors d'un entretien à l'occasion d'une visite à Genève.

Il y a "une sorte de vide qui semble tout à coup comme un appel, après, il faut qu'il en ait envie, il faut qu'il sache le gérer c'est difficile, gérer le temps, gérer la distance c'est difficile", a poursuivi Dominique de Villepin.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/31/97001-20120831FILWWW00620-villepin-croit-a-un-retour-de-sarkozy.php

Montebourg "regrette" le mandat à Lazard

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a "regretté" vendredi que Bercy ait confié un mandat à la banque d'affaires Lazard France, dirigée par Matthieu Pigasse, pour conseiller le gouvernement pour la création de la future Banque publique d'investissement.
"Je regrette que cette décision ait été prise", a déclaré M. Montebourg lors de l'Université d'été du Medef. "Je ne la connaissais pas, je l'ai découverte, donc vous comprenez que je ne suis pas très content", a-t-il ajouté. "Moi, je pense que c'est une très mauvaise idée", a-t-il poursuivi en rappelant que la décision avait été prise par le ministre de l'Economie Pierre Moscovici. Une façon de rappeler que ce n'est pas lui qui est à l'initiative, comme il s'y était déjà employé la veille.
 

Succession d'Aubry: Delanoë préfère Désir

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a exprimé vendredi sur RTL sa préférence pour Harlem Désir, le numéro deux du PS, dans la course au poste de premier secrétaire."Il y en a bien un qui a ma préférence", a-t-il commencé par dire, alors qu'on l'interrogeait sur ses préférences entre les deux candidats déclarés, Harlem Désir et le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis.
Après avoir souligné que le Parti socialiste se devait d'avoir "un dispositif collectif, une équipe qui rassemble, qui est offensive et qui apporte sa contribution à la réussite du quinquennat", Bertrand Delanoë a estimé que Harlem Désir était "celui qui a le plus les caractéristiques pour conduire ce travail".Harlem Désir, lorsqu'il était premier secrétaire par intérim, "a démontré (...) qu'il (était) équitable, il savait prendre les problèmes difficiles quand ils se posaient", a plaidé le maire de Paris.
 

Cumul des mandats : allusion de Hollande

Le président François Hollande a profité vendredi de son discours à la foire de Châlons-en-Champagne pour évoquer la fin prochaine du cumul des mandats électifs.
La "complexité administrative", "tous les élus la dénoncent -et j'en ai été un au Parlement- tout en votant des lois de plus en plus nombreuses" et le "cumul des mandats (les) autorise" - "encore pour quelques jours, quelques semaines" - "à dire qu'il y a trop de lois alors qu'ils les ont votées", a-t-il déclaré au détour d'une phrase.
Mercredi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, avaient réaffirmé que le non-cumul des mandats serait "respecté" et "tenu", au lendemain de la déclaration frondeuse du chef de file des sénateurs PS François Rebsamen.
 

NKM critique le discours de François Hollande


Hollande: "un discours pour rien"(Copé)

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a jugé aujourd'hui "incantatoire" et "à côté des enjeux"l'intervention du président François Hollande à Châlons-en-Champagne, y voyant "encore un discours pour rien".

"Les Français sont déçus par l'action de
François Hollande et inquiets face à la montée du chômage. Ils attendaient une vision stratégique claire, des mesures concrètes et un calendrier précis. Rien de tout cela; ils auront subi un énième discours de campagne, incantatoire, vide et à côté des enjeux", a-t-il réagi dans un communiqué. "A peine élu, François Hollande est en grande difficulté", souligne Jean-François Copé. "Sa majorité plurielle ne le soutient pas, l'autorité de son premier ministre semble contestée, la communication gouvernementale est émaillée de couacs et voilà que des soupçons de conflit d'intérêts pèsent sur son ministre du Redressement productif", Arnaud Montebourg.

L'UMP a appelé le gouvernement à "dissiper les soupçons" de conflit d'intérêts après que Bercy a confié un mandat à la banque d'affaires Lazard dirigée par Matthieu Pigasse, pour conseiller le gouvernement pour la création de la future Banque publique d'investissement. Fervent soutien de François Hollande, Matthieu Pigasse a appelé en juillet la compagne d'Arnaud Montebourg, Audrey Pulvar à la tête des Inrockuptibles dont il est propriétaire.

Arnaud Montebourg a "regretté" aujourd'hui le mandat confié par Bercy à Matthieu Pigasse pour lequel il dit ne pas avoir été consulté. "Ce qui choque le plus", a conclu Jean-François Copé sur François Hollande, "c'est son inaptitude à la prise de décisions courageuses. Déjà plus de 10 commissions ont été promises mais pas une mesure structurelle n'a été prise. Il est désormais urgent que François Hollande prenne la mesure de la situation et les décisions qui s'imposent".


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A Châlons, François Hollande veut rassurer