mardi 12 novembre 2013

L'expresso du 12/11

Marine Le Pen sur i-Télé. "Quand il y a une telle perte de confiance entre le peuple et le président de la République, il faut absolument revenir aux urnes", a justifié la présidente du Front national. Et d'insister : "Lorsqu'il y a une absence totale de cap, une telle désaffectation, il faut redonner la parole au peuple."

La condamnation

"Ça suffit que des individus souillent ainsi, outragent ainsi le 11-Novembre", a lancé sur BFMTV Manuel Valls, après que François Hollande a été hué lors des cérémonies du 11-Novembre. "On ne peut pas supporter qu'on s'en prenne ainsi à ces valeurs", a poursuivi le ministre de l'Intérieur. "Il est hors de question de céder à des sifflets, à des factieux", a-t-il prévenu. Et d'ajouter : "Dans ces moments-là, il faut tenir bon, avoir du sang froid, indiquer le cap."

Le coup de gueule

Il est signé Malek Boutih. Dans Le Parisien, le député PS de l'Essonne estime qu"'il faut remplacer le Premier ministre d'urgence". "Le gouvernement semble à la fois être devenu sourd et ne plus être entendu. Le dialogue est rompu. Il faut envoyer un signal d'urgence aux Français afin de rétablir le dialogue", déclare-t-il en proposant même des noms pour succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon : Manuel Valls, Martine Aubry ou Claude Bartolone.

L'échange


Question de Jean-Jacques Bourdin sur le plateau de BFMTV : "Si le président de la République vous propose d'être Premier ministre, acceptez-vous?". Réponse de Manuel Valls : "Ça n'est pas le sujet! Mais comment voulez-vous que je réponde à une telle question?". Un peu plus tard, le ministre de l'Intérieur précise : "Je suis loyal à l'égard du Premier ministre."

La confidence

Après avoir été poignardé lundi lors des commémorations du 11-Novembre, le député-maire UMP de Châteaurenard, Bernard Reynès s'est confié à Europe 1 : "Je souffre beaucoup puisque j’ai pris trois coups de couteaux qui sont rentrés entre six et sept centimètres chacun", a-t-il expliqué. Et d'ajouter : "Je sens que les tensions s’exacerbent. Peut-être que des esprits fragiles, portés par ce climat délétère, peuvent passer aux actes." 

La comparaison

Pour résumer la situation dans laquelle se trouve François Hollande, Pierre Laurent a pris sur France Inter en exemple le filmLa Haine : "Le gars tombe d'un immeuble de cinq étages et dit 'jusqu'ici tout va bien'. Mais le problème, c'est l'atterrissage", a lancé le chef de file du Parti communiste. "Le gouvernement va vers le crash, il faut se mobiliser contre ça", a-t-il plaidé. 

Le désaccord

Contrairement à Malek Boutih, Marine Le Pen ne pense pas que la solution à la crise de confiance vienne d'un changement de Premier ministre. "Ça ne sert à rien de changer Paul pour y mettre Pierre ou Robert, ça ne changera strictement rien", a estimé sur i-Télé la présidente du FN. Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, invité sur France Inter, est lui aussi sceptique : "Si c'est pour changer des têtes et ne rien changer au fond, on grillera une cartouche de plus."
http://www.lejdd.fr/Politique/Le-Pen-appelle-a-la-dissolution-de-l-Assemblee-nationale-638342

La réunion secrète entre Martine Aubry et François Hollande

Boutih : "Il faut remplacer Ayrault d'urgence"

Le député PS de l'Essonne ne mâche pas ses mots. Malek Boutih estime dans un entretien à paraître mardi dans Le Parisien qu"'il faut remplacer le Premier ministre d'urgence". "Le gouvernement semble à la fois être devenu sourd et ne plus être entendu. Le dialogue est rompu. Il faut envoyer un signal d'urgence aux Français afin de rétablir le dialogue. Cette urgence doit se traduire par un remaniement gouvernemental. Oui, il faut remplacer le Premier ministre d'urgence", déclaré le député socialiste, réputé pour ses positions critiques à l'égard du PS auquel il appartient.
Manuel Valls en remplaçant. "Le pays est dans une situation très grave, il faut agir", poursuit Malek Boutih qui suggère successivement comme possibles successeurs à Jean-Marc Ayrault au poste de Premier ministre les noms de Manuel Valls (ministre de l'intérieur, ndlr) qui "a un puissant écho dans le pays", Martine Aubry (maire de Lille, ndlr) qui jouit d'une "popularité à gauche", et Claude Bartolone, président de l'Assemblé nationale, qui "est un fin connaisseur de la majorité (et) possède une fibre populaire".
"S'entourer de personnalités plus fortes". A propos du Président de la République, François Hollande, le député socialiste Boutih lui suggère de "s'entourer de personnalités plus fortes avec qui partager le pouvoir et qui pourront le protéger". "S'il reste dans un pouvoir personnel, dans la cage dorée de l'Elysée, il aura un grave problème", augure-t-il.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Boutih-Il-faut-remplacer-Ayrault-d-urgence-638320

lundi 11 novembre 2013

Nouveau record d'impopularité pour Hollande

Les sondages se suivent et se ressemblent pour François Hollande. Le président a perdu encore trois points de popularité entre début octobre et début novembre, tombant à 21% d'avis favorables et marquant un nouveau record d'impopularité, selon un sondage Ipsos effectué pour Le Point et publié lundi. Il s'agit du score le plus faible jamais mesuré pour un chef de l'Etat depuis la création de ce baromètre sur l'image de l'action politique en 1996, au vu des graphiques communiqués par l'institut de sondages.
Parmi les personnes interrogées sur l'action du président de la République, 2% se sont dites "très favorables" à son action (-1 point par rapport au mois précédent) et 19% "plutôt favorables" (contre 21% en octobre). Les opinions défavorables ont progressé de 71% à 75% en un mois, la proportion des "très défavorables" grimpant de 35% à 40% et celle des "plutôt défavorables" passant de 35 à 36%.
Sondage effectué par téléphone les 8 et 9 novembre selon la méthode des quotas auprès de 962 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Nouveau-record-d-impopularite-pour-Hollande-638300

Kader Arif, «Il faut se rappeler que des hommes sont venus se battre ici, sur le sol français, venant de partout, quel qu'était leurs confessions, leurs noms...»


Kader Arif, «Il faut se rappeler que des hommes... par rfi

Les cérémonies du 11-Novembre perturbées à Paris, 73 personnes arrêtées


Les cérémonies du 11-Novembre perturbées à... par francetvinfo

Valls sort de son silence

11/11/2013 REVUE DE PRESSE FRANCAISE

11 novembre: Hollande hué, heurts entre forces de l'ordre et manifestantants

11 novembre: Hollande hué sur les Champs-Elysées, 70 interpellations

Le président François Hollande a été hué lundi à son passage sur les Champs-Elysées lors de la cérémonie du 11 novembre. Des heurts brefs et rapidement circonscris ont éclaté entre policiers et des manifestants.
"Hollande démission, ta loi on n'en veut  pas!". Le présidentFrançois Hollande a été hué lundi à son passage sur les Champs-Elysées lors de la cérémonie du 11 novembre. Des heurts, rapidement circonscris, ont éclaté entre forces de l'ordre et des manifestants. Selon des journalistes présents sur place, des manifestants d'extrême droite côtoyaient des manifestants anti-Front national, des manifestants contre la loi sur le mariage pour tous et des "Bonnets rouges", soutenant le mouvement breton contre l'écotaxe. Quelques personnes ont été maîtrisées par des  forces de l'ordre qui ont procédé à 70 interpellations selon la préfecture de police.
Interpellation pour "violences volontaires" et "manifestation non déclarée"
Les personnes interpellées s'étaient rassemblées à l'appel "du Printemps  français et de groupes d'extrême droite, dont le Renouveau français", a précisé  la préfecture. Ces interpellations ont été effectuées pour "manifestation non déclarée" et  "pour certaines pour violences volontaires contre les forces de l'ordre".
Quelques minutes auparavant, le candidat FN à la mairie de Paris, Wallerand Saint-Just, et une vingtaine de soutiens qui se tenaient à quelques centaines de mètres de l'Arc de triomphe, ont été conduits un peu plus loin par les forces de l'ordre, a constaté une journaliste de l'AFP sur place.
Au cours de leur évacuation dans le calme, trois femmes avec des bonnets rouges et soutenant le mouvement breton ont été également éconduites. Des opposants à l'extrême droite ont également manifesté, scandant "A bas le Front national" ou encore "le Front national c'est la guerre", à quelques mètres du lieu où ont été emmenés le candidat Front national. "On n'en peut plus", a affirmé un jeune homme de 25 ans sous couvert d'anonymat, expliquant être venu dans l'intention de "siffler" le président et de dénoncer "l'amateurisme de ce gouvernement, les impôts excessivement élevés, le mariage pour tous". Les voitures du cortège présidentiel ont quitté les lieux sous les sifflets.
Oyonnax dans la journée 
Le président de la République devait ensuite s'entretenir avec les familles de soldats français morts en opérations extérieures au cours de l'année écoulée. Sept militaires français ont notamment été tués depuis le début de l'opération au Mali, en janvier dernier. Depuis 2012, le 11 novembre est en effet la date de commémoration de la Grande Guerre et de "tous les morts pour la France".

Dans l'après-midi, le chef de l'Etat doit se rendre à Oyonnax, dans l'Ain, pour un hommage croisé aux combattants de 1914-1918 et aux résistants de la deuxième Guerre mondiale. Le 11 novembre 1943, environ 200 maquisards de l'Ain et du Haut-Jura avaient défilé, drapeau tricolore en tête, jusqu'au monument aux morts de la ville, pour y déposer une gerbe portant l'inscription "Les vainqueurs de demain à ceux de 14-18". Des cérémonies ont lieu lundi aux monuments aux morts de 1914-18 dans de très nombreuses communes de France.

http://lci.tf1.fr/france/societe/11-novembre-hollande-hue-aux-champs-elysees-heurts-entre-policiers-8308901.html

dimanche 10 novembre 2013

NKM : Hollande "joue à l'imbécile ou prend les Français pour des imbéciles"

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, a estimé dimanche sur BFMTV que François Hollande "jouait à l'imbécile ou prenait les Français pour des imbéciles" en n'entendant pas la "colère" du pays.
Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas mâché ses mots. "Le gouvernement est pitoyable", a estimé dimanche sur BFMTV la candidate UMP à la mairie de Paris à propos du dossier de l'écotaxe. "Le gouvernement est pitoyable, le Premier ministre est pitoyable dans sa recherche à vouloir dériver la colère, à vouloir changer le sujet", selon l'ancienne ministre de l'Ecologie.
Elle a estimé que François Hollande "jouait à l'imbécile ou prenait les Français pour des imbéciles" en n'entendant pas la "colère" du pays. Selon Mme Kosciusko-Morizet, "il y a une immense déception de tous ceux qui croyaient en François Hollande" et "il y a une vraie colère, une vraie inquiétude: où va-t-on?" "On a le sentiment qu'il n'entend rien", a-t-elle martelé: "Ni les cris et les angoisses des Français, ni les remarques sur la scène internationale". "On se demande s'il joue à l'imbécile ou s'il prend les Français pour des imbéciles et c'est exaspérant", a-t-elle lancé.
"Il nie la réalité"
"Il nie la réalité", a-t-elle aussi asséné au sujet de la dégradation de la note de la France par l'agence Standard & Poor's vendredi. "J'ai été frappée de voir le peu d'intérêt, le peu de sursaut" après cette annonce, a-t-elle précisé. Le Premier ministre ne trouve pas davantage grâce à ses yeux. 
"Il y a quelque chose de presque indigne dans ce mouvement de courage fuyons qu'on observe alors que tout le monde était d'accord sur cette taxe, à la fois sur son principe et sa mise en œuvre" à droite et à gauche de l'échiquier politique, a-t-elle jugé. Selon Mme Kosciusko-Morizet, "il y a colère contre (la) politique fiscale" de M. Ayrault, qui vient "se cristalliser sur son écotaxe". Cependant cela "ne justifie pas ces actes d'exaspération" contre les portiques ou bornes écotaxe, condamne-t-elle.
http://lci.tf1.fr/politique/nkm-hollande-joue-a-l-imbecile-ou-prend-les-francais-pour-des-imbeciles-8308818.html

Marseille: pour Copé le PS achète la municipale

Le président de l'UMP Jean-François Copé a estimé dimanche sur France 3 que le nouveau règlement de comptes à Marseille, qui a fait un mort dans la nuit de samedi à dimanche, illustrait "l'effondrement de l'autorité de l'Etat". "Ce qui s'est passé vendredi avec l'arrivée en fanfare de Jean-Marc Ayrault ne laisse personne dupe, ni à Marseille ni dans le reste de la France", a poursuivi M. Copé.
Le Premier ministre a annoncé plus de 3 milliards d'euros d'investissements dans les transports et les infrastructures, notamment pour désenclaver les quartiers nord, où l'homme a été tué par balles. Selon M. Copé, "ce gouvernement est en train d'essayer d'acheter à coups de milliards une élection municipale qui heureusement se fera sur des termes autrement plus objectifs".
Marseille, dirigée par l'UMP Jean-Claude Gaudin, est un enjeu majeur pour les socialistes. La situation est celle "d'une France où il n'y a plus d'autorité, c'est cela aujourd'hui qui commande une politique totalement différente", a-t-il ajouté.
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Marseille-pour-Cope-le-PS-achete-la-municipale-638075

Valls-Belmondo, flic et voyou

En marge de l'inauguration de l'exposition sur le centenaire de la Police judiciaire en présence de Jean-Paul Belmondo, parrain de la cérémonie, Manuel Valls s'est étonné de l'absence des parlementaires, notamment des élus parisiens. Seul le sénateur UMP de Paris Pierre Charon a assisté à ce vernissage.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Valls-Belmondo-flic-et-voyou-638104

Le Maire contre le meeting des chefs

Lancée par François Fillon, l'idée d'un meeting commun avec Jean-François Copé et Alain Juppé n'emballe pas Bruno Le Maire. Le quadra, qui vise, lui aussi, la présidentielle, se montre sévère avec l'UMP : "Nous ne sommes pas unis. Nous n'avons pas fait le travail nécessaire et préalable à un discours commun. On ne travaille pas assez ensemble."

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-Maire-contre-le-meeting-des-chefs-638103

Raffarin charitable avec Bayrou

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin l'avait dit avant que le patron du MoDem ne se lance dans la course aux municipales à Pau : "Si Bayrou est candidat, je le soutiendrai." Le sénateur UMP de la Vienne, issu de la famille UDF, ne s'associe pas aux critiques formulées par une partie de l'UMP, notamment Jean-François Copé et les sarkozystes. Beaucoup reprochent à l'ex-candidat à la présidentielle son vote en faveur de François Hollande. "En bon chrétien, celui qui revient dans la maison, il n'est pas nécessairement condamné", estime Raffarin.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Raffarin-charitable-avec-Bayrou-638102

Le point politique de la semaine

Portiques ecotaxe: la Bretagne reste mobilisée - 10/11

Arnaud Montebourg en visite au Salon du Made in France - 09/11

Ségolène Royal reste impopulaire chez 64 % des Français

Selon un sondage BVA à paraître dimanche dans Le Parisien-Aujourd'huien FranceSégolène Royal, reste impopulaire : 64% des Français sondés ont une mauvaise opinion d'elle et 61% pensent qu'elle aurait fait moins bien que Nicolas Sarkozy à l'Elysée si elle avait été élue en 2007, indique le quotidien.
Par contre, 47 % des sondés pensent que la présidente de la région Poitou-Charentes aurait été une meilleure présidente que François Hollande, rapporte Le Parisien. Elle est vue comme une femme courageuse, dynamique et ayant des convictions profondes, des qualités qu'ils ne prêtent justement pas au Président actuel.
Néanmoins,  ils refusent très majoritairement de l'imaginer à Matignon (81 %, dont 71 % à gauche), ou même ministre (57 %, mais seulement 31 % de sympathisants de gauche). Enfin, 78 % ne souhaitent pas qu'elle porte les couleurs du PS à la présidentielle de 2017, dont 68 % à gauche, indique ce sondage. 
Enquête réalisée auprès de 1 040 personnes les 7 et 8 novembre 2013 selon la méthode 

http://lci.tf1.fr/politique/segolene-royale-reste-impopulaire-chez-64-des-francais-8308621.html

samedi 9 novembre 2013

Marine Le Pen: l'UMP a "trahi" la vision de de Gaulle

De Gaulle : défilé de personnalités politiques à Colombey

Les responsables politiques se sont succédés samedi à Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne) pour rendre hommage au Général de Gaulle. François Fillon est arrivé le premier. Puis se sont succédés Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République), la candidate socialiste à la maire de Paris Anne Hidalgo (PS) mais aussi le vice-président du Front national, Florian Philippot. 

"L'extrême droite haïssait le Général de Gaulle"

Tous se sont recueillis quelques minutes devant la tombe du Général de Gaulle. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, qui était présent l'année dernière à la cérémonie commémorative, était exceptionnellement absent.
L'ex-président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a dénoncé une "récupération politique" de De Gaulle par ses anciens adversaires. Sur France Info, le député UMP de Haute-Savoie a notamment visé Florian Philippot puis Anne Hidalgo : "Il faut se rappeler que l'extrême droite haïssait le Général De Gaulle. L'extrême droite a toujours soutenu l'OAS qui a voulu tuer le Général De Gaulle", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "Quant aux socialistes ils ont combattu le Général De Gaulle avec une constance remarquable de 1958 à 1969. Ils le traitaient de dictateur", a-t-il encore souligné.

Sur Twitter, le maire UMP du 15e arrondissement de Paris, Philippe Goujon, a également dénoncé "la récupération" de cette commémoration par Anne Hidalgo 
La socialiste assure, elle, sur sa page Twitter et son compte Facebook qu'elle se rendait à Colombey-les-deux-Eglises en tant que représentante de Paris, aux côtés de Catherine Vieu-Charier, adjointe au maire de Paris en charge de la Mémoire et du monde combattant
http://www.lejdd.fr/Politique/De-Gaulle-defile-de-personnalites-politiques-a-Colombey-637902

Tanguy Pastureau : Valérie Fourneyron a horreur du sport

vendredi 8 novembre 2013

L'offensive de Taubira contre la "France raciste"


L'offensive de Taubira contre la "France raciste" par rtl-fr

Moscovici: "les investisseurs peuvent nous faire confiance"

Ayrault annonce un vaste plan d'investissements à Marseille

Rama Yade : Marine Le Pen présidente? "Ça peut arriver"


Rama Yade : Marine Le Pen présidente? "Ça peut... par lejdd

Le général Hollande dans les tranchées jusqu'au cou

"La suspension de l'écotaxe, c'est une discussion ouverte"

Centenaire de 14-18: "Ce n'est pas le discours d'un président de gauche"

Les agences de notation

l'expresso du 8/11

"Je pense que Jean-Marc Ayrault va s'en aller tout seul, on ne s'en rendra même pas compte", a lâché Jean-Luc Mélenchon sur RTL.

L'attaque

Jean-Yves Le Drian a fustigé l'ensemble des observateurs et des "experts" qui avaient pris la parole après la mort des deux journalistes de RFI, le week-end dernier. Evoquant l'enquête en cours, il a glissé sur France 2 : "Pour l'instant, il y a beaucoup de gens qui parlent et qui ne savent pas. Et beaucoup de gens qui savent mais qui ne parlent pas."

La leçon de géographie

Plusieurs élus bretons ont regretté que Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture en déplacement vendredi en Bretagne, ne se rende pas dans le Finistère, où se trouve la majeure partie des entreprises menacées par la crise. Réponse de l'intéressé devant les caméras à son arrivée : "C'est l'ensemble de la Bretagne qui doit retrouver de la confiance. Cette région, c'est le Finistère, les Côtes-d'Armor, le Morbihan et l'Ille-et-Vilaine." Et de compléter quelques minutes plus tard, sur Europe 1 : "La Bretagne, ce n'est pas que le Finistère."

La critique

"Les agences de notations, cela fait plusieurs mois qu'on n'en parlait pas, et elles ne nous manquaient pas", a réagi Bruno Le Roux sur i-Télé après l'annonce de la dégradation de la note de la dette française par Standard & Poor's

L'appel

Sur RTL, Jean-Luc Mélenchon a appelé les Français à faire "une marche pour la Révolution fiscale (…) autour du week-end du 1er décembre". Dans son viseur, l'ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle a demandé qu'il n'y ait "pas d'augmentation de la TVA au 1er janvier prochain". "Il n'est pas juste que l'on supprime l'écotaxe et qu'on maintienne la pression sur tout le peuple français avec la TVA", a-t-il encore estimé.

L'attente

Samia Ghali, candidate malheureuse à la primaire socialiste pour l'investiture en vue des municipales à Marseille, a rencontré Jean-Marc Ayrault jeudi soir. Est-elle réconciliée avec le gouvernement qu'elle a beaucoup critiqué? "J'ai demandé des choses claires pour Marseille et c'est la seule chose qui me réconciliera avec le gouvernement", a-t-elle répondu sur i-Télé avant d'évoquer sa principale revendication : "Le plus urgent est de mettre fin à la fracture Nord-Sud dans la ville."
 

jeudi 7 novembre 2013

Pourquoi le racisme augmente en France -

Bayrou candidat aux municipales à Pau

François Bayrou a annoncé jeudi, lors d'une conférence de presse à Pau, qu'il se présenterait aux municipales dans cette ville au mois de mars. Le candidat du MoDem a évoqué son "engagement affectif" vis-à-vis de cette "ville magique", rappelant qu'il y a vécu "toute sa vie professionnelle comme enseignant", et qu'il y est "entré en politique". Il a déploré qu'aujourd'hui, "elle ne rayonne plus comme elle l'a fait du temps d'André Labarrère", maire socialiste de la ville de 1971 à 2006 et grande figure politique locale.
Dans son fief des Pyrénées-Atlantiques, où il a subi deux échecs successifs, François Bayrou devra affronter la concurrence de l'UMP. L'UMP, qui ne pardonne toujours pas à l'ancien ministre de Jacques Chirac ses diatribes anti-Sarkozy et son vote pour François Hollande en 2012, présente un candidat contre lui, Eric Saubatte, qui l'avait déjà affronté lors de la triangulaire fatale des élections législatives de juin dernier.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Bayrou-candidat-aux-municipales-a-Pau-637682

PolitiqueS : Marc Blondel, président de la Fédération nationale de la libre pensée.


PolitiqueS : Marc Blondel, président de la... par LCP

Edwy Plenel : "Le danger, ce n'est pas Madame Le Pen" mais "Manuel Valls"


Edwy Plenel : "Le danger, ce n'est pas Madame... par LCP

Guerre 14-18: Hollande demande "qu'une place soit accordée à l'histoire des fusillés" - 07/11

Commémoration de la Grande Guerre de 14-18: "rassembler la nation autour du centenaire

Jean-Christophe Cambadélis aux socialistes : Résistez, battez-vous !

EXTRAIT - D'Ormesson : "un peu de pitié" pour François Hollande

Vincent Peillon sur la politique du gouvernement: "il faut plus de clarté" - 07/11

L'expresso du 07/11

L'assassinat samedi des deux reporters de RFI a été revendiqué mercredi par Aqmi, via le site mauritanien SaharaMedias. "Nous sommes en train de la vérifier (la revendication) mais elle semble plausible. Des revendications précédentes d'Aqmi avaient été publiées de la même façon", a fait savoir sur i-Télé Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.

Le chiffre : 2,5 milliards d'euros

C'est le montant du plan pour Marseille qui sera présenté vendredi par Jean-Marc Ayrault, affirme RTL. Un an après le comité interministériel de septembre 2012 consacré à la métropole, le Premier ministre va notamment détailler "de grands projets structurants en matière de transports".

La critique

Le député Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé sur RTL "une défaillance collective" de la majorité. "Devant les événements, on les regarde et on se dit qu'ils déferlent sur nous sans qu'on puisse faire grand chose", a expliqué l'élu de Paris, qui se dit en colère contre "cette situation où le PS, où les socialistes sont dans les cordes". "J'ai envie de leur dire : 'Résistez, battez-vous, défendez le gouvernement'".

La mise au point

Il n'y aura pas de report de la réforme des rythmes scolaires pour les communes qui doivent l'appliquer en 2014, comme le réclame l'UMP. C'est ce qu'a affirmé le ministre de l'Education, Vincent Peillon, sur BFMTV. "Le temps, nous l'avons déjà donné", a-t-il déclaré, assurant qu'un report en 2015 serait "un an de plus de perdu pour les enfants". 

La réconciliation

Un an après leur violente confrontation, Jean-François Copéet François Fillon sont d'accord pour faire meeting commun "dans les prochaines semaines", révèle Europe 1. L'idée a été proposée par l'ex-Premier ministre et acceptée par le président de l'UMP, même si ce dernier était "un brin agacé" que son rival ne lui ait pas parlé "directement du projet". Alain Juppé a lui aussi donné son accord pour participer à ces retrouvailles.

Le choix

Candidate de Force ouvrière lors de la dernière présidentielle,Nathalie Arthaud prépare désormais les échéances de 2014. Concernant les européennes, l'enseignante a affirmé sur France 2 que sa formation n'allait probablement pas conclure d'alliances. "Avec qui? Sûrement pas avec le Front de gauche, où le PC ne veut surtout pas se dire dans l'opposition", a expliqué la porte-parole du parti trotskiste. Quant au NPA, "c'est une autre question" : "Nous ferons campagne pour les intérêts des travailleurs (...) sur une base communiste, je ne crois pas que le NPA soit d'accord", a précisé Nathalie Arthaud.

http://www.lejdd.fr/Politique/Pour-Cambadelis-les-socialistes-sont-dans-les-cordes-637610

mercredi 6 novembre 2013

L''Instabilité fiscale ne peut plus durer, Louis Gallois, dans GMB – 06/11


L'Instabilité fiscale ne peut plus durer, Louis... par BFMBUSINESS

Bourdin Direct: François Bayrou - 06/11

NKM très énervée quand on lui parle... de sa coiffure

Bayrou/Borloo : "Ça fait plaisir de se retrouver en famille"

Racisme contre Taubira: Ayrault "a raté une occasion d'avoir un propos républicain fort" - 06/11

La Commission européenne veut réduire l'utilisation des sacs en plastique

"La "guenon" et la République" - Presse Française

Brice Hortefeux : "La contagion de la colère peut être rapide"

L'expresso du 6/11

La ministre de la Justice Christiane Taubira affirme dans une interview à Libération qu'à travers les attaques racistes dont elle a été victime, "c'est la cohésion sociale qui est mise à bas, l'histoire d'une nation qui est mise en cause". "Il s'agit très clairement d'inhibitions qui disparaissent, de digues qui tombent", affirme la garde des Sceaux, récemment traitée de "guenon" par des enfants lors d'une manifestation contre le mariage homosexuel. "Est-on encore capable de réagir lorsque la société est ébranlée sur ces fondations? Les réactions n'ont pas été à la mesure", a-t-elle déploré, rappellant "que le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit".

La métaphore

 

Au lendemain du rassemblement entre Jean-Louis Borloo et François Bayrou, Jean-Pierre Raffarin a joué l'ironie. L'ex-Premier ministre a directement répondu sur RTL au patron de l'UDI, qui affirmait que cette union était un "plan B en politique". "Au fond, cette nouvelle alliance, c'est l'équipe B. L'équipe A, c'est l'UMP. Dans l'opposition, il faut qu'il y ait un poids lourd et un poids moyen", a déclaré le sénateur UMP, lui-même issu de l'UDF, pour qui il n'est "pas question d'avoir une opposition équipolaire".

La réponse

Sur BFMTV, Jean-Jacques Bourdin a fait part de la remarque de Jean-Pierre Raffarin à François Bayrou. "Il y a des moments où l'équipe A a des difficultés...", a répondu le patron du MoDem, avant de poursuivre : "Toutes les équipes qui se considèrent comme les équipes principales ont des difficultés considérables." 

La philosophie

 

L'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a été "ému" par le documentaire consacré mardi soir sur D8 à Nicolas Sarkozy. Interrogé sur Europe 1 sur une phrase prononcée par l'ex-président, qui affirmait le jour de sa défaite ne pas croire au recours, l'ami de Nicolas Sarkozy a répondu avec placidité : "Le recours, c'est une question d'orgueil ; le retour, une question d'humilité".

L'anecdote

Candidate à la mairie de Paris, Anne Hidalgo s'est dite "très heureuse" de l'élection du démocrate Bill de Blasio à la mairie de New York. "Je l'ai félicité cette nuit", a même fait savoir la socialiste. Tout en précisant ne pas l'avoir "eu directement". "Je ne le connais pas encore", a encore dit Anne Hidalgo, qui "espère le voir" très prochainement.

 http://www.lejdd.fr/Politique/L-alliance-Borloo-Bayrou-C-est-l-equipe-B-pour-Raffarin-637444

 

mardi 5 novembre 2013

Sondage : Hollande et Ayrault au plus bas

François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont au plus bas, 75% des Français n'approuvant pas l'action du président de la République, et 69% n'approuvant pas celle du Premier ministre, selon un sondage Ifop pour Paris Match, diffusé mardi. 75% des personnes interrogées n'approuvent pas l'action de François Hollande, soit une augmentation de 6 points par rapport au mois d'octobre, indique ce sondage portant sur le mois de novembre.
Selon l'Ifop, "la popularité du président de la République est au plus bas niveau jamais mesuré". Quant à ceux qui approuvent l'action de François Hollande, leur pourcentage passe à 25% (-5). Le soutien des sympathisants socialistes au président reste majoritaire, relève l'Ifop, avec 63%, mais enregistre une forte baisse de 12 points
Même recul chez les sympathisants du Front de gauche. Ils approuvent à 35% (-14) le président Hollande. Les proches d'EELV approuvent, quant à eux, François Hollande à 39% (-10). L'évolution est identique pour Jean-Marc Ayrault. 69% des personnes interrogées n'approuvent pas son action, contre 65% en octobre.
Quant aux personnes qui approuvent l'action du Premier ministre, le pourcentage s'établit à 30% (-3). Il s'agit là du "plus bas niveau enregistré depuis le début du quinquennat" par Jean-Marc Ayrault. 56% des proches du PS et 44% des sympathisants d'Europe Ecologie Les Verts approuvent l'action du Premier ministre.
L'Ifop relève toutefois que l'opposition ne profite pas de la situation , 39% des personnes interrogées jugeant qu'elle ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir, "soit un résultat stable depuis le début de l'année et équivalent à celui du mois dernier". Le sondage a été réalisé par téléphone du 31 octobre au 2 novembre, auprès d'un échantillon de 1.009 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Sondage-Hollande-et-Ayrault-au-plus-bas-637391

Jean-Luc Mélenchon : " Le gouvernement n'a plus aucune autorité "


Jean-Luc Mélenchon : " Le gouvernement n'a plus... par FranceInfo

Public Senat - Live


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Bourdin Direct: Pierre Moscovici - 05/11

Paris: NKM présente son programme

Journalistes tués au Mali: une minute de silence observée à l'Assemblée

Bayrou et Borloo ont scellé leur union

Après des mois de discussion, et des années de brouille, les centristes François Bayrou et Jean-Louis Borloo ont scellé mardi l'union de leurs deux partis, respectivement le MoDem et l'UDI, lors d'une conférence de presse commune. "Nous avons décidé de nous rassembler, de rassembler toutes nos forces face à la situation de désarroi et de désespérance de notre pays", a déclaré le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo.
"Nous avons décidé de nous rassembler, de rassembler toutes nos forces face à la situation de désarroi et de désespérance de notre pays", a déclaré Jean-Louis Borloo à la tribune. "Le chômage de masse, les problèmes éducatifs, sociaux de toute nature, exigeaient qu'une offre politique nouvelle, un projet bâti sérieusement, et en profondeur, bref, une véritable alternative politique, économique, et sociale, soit présentée aux Français", a-t-il ajouté. "Je suis très heureux autant pour des raisons politiques que pour des raisons humaines", a lancé ensuite le président du MoDem, François Bayrou. "Nous avons choisi de faire une oeuvre de construction en commençant par une réconciliation", a-t-il dit.
 

L'UMP promet déjà le divorce à Bayrou et Borloo

Fonction publique : un nouveau rapport... pour rien

Mariage au centre

Samia Ghali, la Ségolène Royal de Marseille

L'expresso du 5/11

Face à la polémique grandissante autour de la société privée Ecomouv' censée collecter l'écotaxe, l'ex-ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a défendu sur France Inter le contrat passé avec l'entreprise. "C'est un contrat qui a été passé dans les règles, en toute transparence", a déclaré la députée UMP. Sur i-Télé, Jean-François Copé a jugé au contraire "aberrant" le coût de cette mesure. "L'important, c'est qu'on comprenne comment on est arrivé à un tel coût de prélèvement", a dit le patron de l'UMP. Une critique qui a agacé NKM : "Pourquoi ne l'ont-ils pas dit à l'époque?"

Le désaccord

Contrairement au chef de fil des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé, qui encourageait les lycéens à descendre dans la rue, son homologue à l'Assemblée nationale n'y est pas favorable. "J'ai une divergence d'appréciation là-dessus", a déclaré sur France 2 la députée EELV Barbara Pompili. "Je considère que les responsables politiques n'ont pas à appeler des lycéens à manifester", a ajouté l'élue de la Somme, alors que la mobilisation a repris dans des lycéens parisiens en faveur de l'adolescente rom expulsée au Kosovo.

Le soutien

Pierre Moscovici n'a pas manqué de compliments à l'égard de François Hollande. Interrogé sur le sondage du JDD qui affirmait que 91% des Français souhaitaient un changement de politique, le ministre de l'Economie a répondu sur BFMTV : "Dès lors que les résultats arrivent, dès lors que les efforts ont été faits, il faut poursuivre." Le ministre voit en le chef de l'Etat "un homme courageux", "jamais sourd ni aveugle", qui a "une immense expérience politique". "Il y a un cap, il y a un capitaine", a-t-il encore dit.

La phrase

"Il faut que l'information continue, la liberté de la presse ne doit pas céder face aux terroristes, face aux assassins", a affirmé sur Europe 1 la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, depuis l'aéroport de Roissy, où ont été rapatriés mardi matin les corps des deux journalistes tués au Mali.

L'annonce

Sur RFI, la radio pour laquelle travaillaient les deux journalistes assassinés samedi au Mali, Laurent Fabius a annoncé un renforcement militaire au nord du pays. "Instruction a été donné que 150 militaires partent du sud du Mali pour se rendre à Kidal (où les deux reporters ont trouvé la mort, Ndlr), ce qui a été fait hier (lundi) soir", a déclaré le chef de la diplomatie française. Cette décision ne remet toutefois pas en cause, selon lui, le calendrier de désengagement des soldats français.

La mise en garde

Si Jean-François Copé ne s'est pas exprimé sur le fond de l'alliance UDI-MoDem scellée ce mardi, le président de l'UMP s'en est pris à François Bayrou. Il s'est notamment étonné d'un rassemblement "avec des gens qui ont contribué à l'élection de François Hollande". "Je dis simplement que la Ve République n'est pas la IVe. La Ve est celle d'une ligne politique, d'un choix, pas d'un calcul politicien", a déclaré le dirigeant sur i-Télé. "Nous ne sommes pas là pour faire des calculs, savoir comment grappiller des voix", a-t-il encore dit.
 
 

lundi 4 novembre 2013

L'écologie est-elle un prétexte pour augmenter l'impôt?

Leonarda : où en est la mobilisation lycéenne ?


Leonarda : où en est la mobilisation lycéenne ? par ITELE

Taxe à 75% : Valérie Fourneyron demande une solidarité nationale

"Continuer" - Presse Française

Bourdin Direct: Marine Le Pen - 04/11

Journalistes tués au Mali, retour de Leonarda, colère des Bretons

L'expresso du 4/11

"Hier (dimanche) ont été lancées des opérations pour identifier un certain nombre de personnes dans des campements. Elles sont en cours", a affirmé le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur RTL, après l'assassinat de deux journalistes au Mali.

L'interrogation

Sur i-Télé, Eva Joly a demandé des comptes à Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet sur les conditions dans lesquelles a été adoptée l'écotaxe. Cette mesure est une "absurdité" et pose "de nombreuses questions, selon l'ex-candidate écologiste à la présidentielle, qui s'interroge notamment sur le contrat confié à la société Ecomouv. Et de trancher : "On fait bien de ne pas la mettre en place telle qu'elle est aujourd'hui."

La réponse

Aux critiques du président de l'UMP, Jean-François Copé, qui voyait "le vrai visage de Marine Le Pen" après des propos "racistes" ou "antisémites" de cadres FN, la leader frontiste a répondu sur BFMTV : "Il essaye sur mon dos de régler son problème de désamour profond qu'il a avec les Français." "Monsieur Copé ferait mieux d'arrêter de calquer sa communication sur celle d'Harlem Désir. S'il nous fait du SOS Racisme (...), je ne suis pas sûre qu'il regagne la confiance de ceux qui, un jour, ont fait confiance à son mouvement", a précisé Marine Le Pen.

L'inquiétude

Le député UMP Frédéric Lefebvre ne voit pas d'un bon œil l'union entre l'UDI et le MoDem, qui doit être officialisée mardi. "La seule chose qui me préoccupe, c'est si ce rassemblement ne va pas devenir aux européennes une division, ce qui ouvrirait grand les portes au FN", a expliqué ce proche de Nicolas Sarkozy. "Que les centres se rassemblent, très bien. Moi, je voudrais que la droite et le centre se rassemblent. Nous n'avons plus le temps de jouer à ce genre de choses pas très importantes", a-t-il ajouté.

L'avertissement

A moins de cinq mois des municipales, le ministre de la Consommation Benoît Hamon s'est adressé sur Europe 1 "aux électeurs de gauche, qui peuvent être déçus, mécontents". "Si nous devions échouer, nous préparerions l’arrivée au pouvoir de thèses dangereuses. Pas simplement pour l’économie, l’emploi, mais pour l’équilibre de la République", a-t-il prévenu, évoquant "le péril de l’intolérance" et du "discours de plus en plus ouvertement raciste dans l’espace" public.

L'attaque

Mis en examen pour escroquerie en bande organisée, Bernard Tapie voit un acharnement judiciaire contre lui. Dans une interview aux Echos, l'homme d'affaires affirme avoir face à lui "un Etat socialiste qui, au nom de la justice et de la morale, bafoue en toute conscience les principes élémentaires du droit". "Parfois, j’ai l’impression que c’est pas Bernard Tapie mais Ben Laden qu’on cherche", a-t-il ajouté.
 

dimanche 3 novembre 2013

Najat Vallaud-Belkacem: "le terrorisme est un ennemi difficile à battre

Un gouvernement épuisé

On ne les entend plus, on ne les voit plus, sauf quand une crise les appelle en première ligne. Les ministres de François Hollande semblent perdus. "C'est une crise très grave. Depuis l'affaire Leonarda, c'est dur pour tout le monde. Il y a une unanimité, quels que soient les gens qu'on voit, ça ne va pas du tout." Ce ministre s'arrête, soupire et lâche : "Au fond, ça n'a jamais marché et là, ça se voit, donc il faut tout changer. Jusqu'ici, j'étais contre, mais il faut un remaniement et il faut que ça aille vite." Un ministre hollandais dramatise : "Le vrai risque, ce n'est pas d'être emporté, ce n'est pas une dissolution, c'est ridicule. Le vrai risque, c'est que les Français utilisent le premier rendez-vous électoral, celui des municipales, pour sanctionner lourdement le Président et le gouvernement. Le vrai danger, c'est celui de l'impuissance, si rien ne bouge, s'il ne change pas, lui."
"La panique saisit les gens pas rationnels, car le Président ne va rien faire du tout. Quand tu es dans les sables mouvants, si tu t'agites, tu t'enfonces. Donc on va patiemment attendre et faire notre boulot", confie un troisième. "Les ministres ont peur, ils sont tétanisés, ils se planquent", se désole un vieil ami de Hollande. "Les ministres se sentent comme les boxeurs qui prennent des coups, sonnés. Ils attendent. Le gouvernement est épuisé", décrypte un des membres influents de l'équipe Ayrault. Passage en revue non exhaustif.

Valls le sauveur suprême

Comme s'il n'appartenait pas vraiment à cette équipe, le ministre de l'Intérieur caracole en tête des sondages. Rien ne semble l'accrocher, même s'il divise la gauche sur certains sujets. Dans cette situation politique brouillée, sa parole porte encore. "Le déséquilibre entre sa popularité et celle du Président pose problème", déplore un de ses collègues.

Fabius le sage

Ses dossiers l'éloignent du marasme français. Mais il n'y a pas que ça. La solidité du ministre des Affaires étrangères frappe tous les interlocuteurs de Hollande. Premier ministre à 38 ans, Laurent Fabius a l'expérience de l'État. Avec lui, il n'y a pas de couac, et dans un moment où l'exécutif pêche par amateurisme, cela tranche.

Le Foll, Le Drian, Sapin, le pack hollandais

Hollande sait qu'il peut compter sur ses vieux amis. Le ministre de la Défense a su gérer la guerre au Mali. Jean-Yves Le Drian est, avec Fabius, en première ligne dans les affaires d'otages. Et le Breton a été mis à contribution pour régler la crise armoricaine. Michel Sapin, lui, a un rôle clé : il doit permettre au Président de tenir sa promesse d'inverser la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année. Et faire en sorte qu'elle soit insoupçonnable. Stéphane Le Foll est le ministre qui monte, celui qui parle partout. Le ministre de l'Agriculture doit calmer la colère paysanne. Il a passé onze ans aux côtés de François Hollande rue de Solferino. Et même s'il n'en a pas envie et que le Président trouve que c'est un peu tôt, Stéphane Le Foll pourrait faire son retour à la direction du PS.

Bercy dans le viseur

Rivalités Moscovici-Cazeneuve, fuites incessantes, sentiment qu'il y a une nouvelle taxe par jour, colère des Français contre les impôts, il ne fait pas bon être à Bercy en ce moment. "Les cafouillages sur la fiscalité sont incroyables, on dirait qu'on annonce des mesures sans être prêts", peste un ministre. "Il y a un brouillage absolu de la politique économique. Admettre le "ras-le-bol" a détruit la politique fiscale du gouvernement, on paie tout ça. Le risque, c'est qu'on n'ait plus de levier économique", accuse un des poids lourds de l'équipe Ayrault.

Duflot la tortue

La ministre écologiste se replie sur son périmètre, se concentre sur son job de ministre du Logement. Duflot a fait voter sa loi au Sénat par toute la gauche, est allée sur Europe 1 cette semaine pour défendre le gouvernement sur la suspension de l'écotaxe. Au moment où certains conseillent à Hollande de se séparer des trublions Verts, Duflot choisit de ne pas faire de vague, d'être l'élève sage dans la tempête. Elle prépare le congrès d'EELV, qui s'annonce, dans un contexte de discrédit de l'exécutif, plus compliqué que prévu.

Le blues des "petits"

"Certains ministres sont tétanisés, les autres sont dépités, il y a les vedettes et ceux qu'on entend moins, qui travaillent beaucoup, qui sont désabusés", témoigne un ministre. Les couacs et les reculades ne viennent que rarement des "petits" ministres, mais ils savent bien qu'ils trinqueront, car l'équipe est pléthorique et les fuites sont trop nombreuses.
 

Le Maire : Hollande est "en faillite"

Au lendemain de la manifestation de Quimper, le député UMP de l'Eure, qui dit "partager la colère des manifestants", a affirmé que l'écotaxe, créée sous le précédent quinquennat, n'était que "l'arbre qui cache la forêt"."La forêt, c'est la faillite d'un système, d'un gouvernement qui ne cesse de reculer décision après décision et qui n'est plus capable d'assumer ses décisions, la faillite d'un président de la République qui n'a aucune de vision pour le pays et vit dans un ancien monde", a dit Bruno Le Maire.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-Maire-Hollande-est-en-faillite-636902

Hollande s'inquiète pour le Sénat

C'est moins le sort des grandes villes (Paris, Lyon, Marseille) qui préoccupe François Hollande pour les prochaines municipales que celui des villes moyennes. Trop de défaites socialistes pourrait compliquer la réélection du président socialiste du Sénat, Jean-Pierre Bel. Et ce serait, considère Hollande, une très mauvaise façon de préparer 2017. 

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Hollande-s-inquiete-pour-le-Senat-636904

Ecotaxe: Le Foll en Bretagne vendredi pour parler du plan d'avenir de la région

Le gouvernement entend construire d'ici la fin de l'année un pacte d'avenir avec les collectivités locales de la région...
Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll se rendra vendredi en Bretagne afin de travailler sur le plan d'avenir de la région annoncé dans le cadre de la concertation sur l'écotaxe poids lourds, a-t-il indiqué dimanche.
«J'irai en Bretagne cette semaine, vendredi toute la journée, dans le cadre d'une journée organisée par la Banque publique d'investissement sur les questions de l'agroalimentaire», a déclaré Stéphane Le Foll lors du «Grand Rendez-vous» organisé par iTélé, Europe 1 et Le Monde.
«Je pense que cette journée doit nous permettre, en Bretagne, de travailler aussi sur le plan d'avenir pour la Bretagne, c'est-à-dire à la fois régler les problèmes de manière défensive, ce qu'on connaît en particulier avec l'entreprise Doux, Tilly-Sabco [...] et aussi préparer de manière offensive le redressement de la Bretagne», a-t-il ajouté.
Le volailler Tilly-Sabco a annoncé son intention de suspendre à partir de janvier sa production de poulets pour l'export, qui fait peser une menace sur un millier d'emplois. L'horizon semble en revanche s'éclaircir pour son principal concurrent, Doux, dont le premier client, le groupe saoudien Almunajem, s'est dit prêt à investir au capital de l'entreprise.

Discussion

Selon Stéphane Le Foll, «la suspension (de l'écotaxe) aujourd'hui, c'est l'ouverture d'une discussion pour régler les problèmes qui ont été évoqués, en particulier pour la Bretagne».
«On a suspendu cette écotaxe et on prendra le temps nécessaire de la discussion pour savoir dans quelles conditions on pourrait la remettre en route», a-t-il poursuivi, en rappelant que «l'écotaxe, c'est la capacité qu'on a à faire financer toutes les infrastructures par les utilisateurs des infrastructures routières».
Le gouvernement a annoncé une concertation nationale sur l'écotaxe poids lourds conduite par un trio de ministres comprenant, outre Stéphane Le Foll, Frédéric Cuvillier (Transports) et Guillaume Garot (Agroalimentaire), afin de trouver les «solutions équilibrées» qui permettront sa mise en oeuvre.
Pour la Bretagne, le gouvernement entend construire d'ici la fin de l'année un pacte d'avenir avec les collectivités locales et les acteurs économiques et sociaux de la région.

http://www.20minutes.fr/economie/1245019-20131103-ecotaxe-foll-bretagne-vendredi-parler-plan-avenir-region

Journalistes tués au Mali: "La rédaction de RFI ne s'y habitue pas"

La Redoute : Aubry s'oppose au plan social

La maire de Lille Martine Aubry dénonce l'attitude "irresponsable" du groupe Kering envers sa filiale de vente par correspondance La Redoute, important employeur dans la région nordiste, qui s'apprête à annoncer des suppressions d'emplois avant sa probable cession.
"La société dirigée par François-Henri Pinault a laissé La Redoute s'enfoncer", reproche l'élue socialiste, interrogée par Le Journal du Dimanche. "Les investissements nécessaires à la formation des salariés, à la modernisation de l'informatique et de la logistique n'ont pas été faits. C'est irresponsable de se comporter ainsi", lance Martine Aubry."Nous refusons les suppressions de postes. Dans la région, environ 6.000 emplois directs et indirects sont liés à La Redoute. Les élus sont prévenus très tard de ce futur plan social. Pourquoi le processus de vente s'accélère-t-il à quelques mois des élections municipales ?", remarque-t-elle.
 
 
 

Sondage : Hollande condamné au changement

Les Français veulent que ça change. 91% d’entre eux, selon un sondage réalisé par l’Ifop pour le JDD, estiment que François Hollande ne pourra pas se contenter de ne rien faire jusqu’aux scrutins du printemps prochain. Mais quand on leur demande ce que le Président doit changer, ils répondent d’abord sa politique (43%) et ensuite sa gouvernance (30%). Si la demande de changement de politique est plutôt classique quand un pouvoir traverse une crise, la pression des Français sur la méthode de gouvernement est plus inédite. Cela souligne en creux l’incapacité de François Hollande à rassurer les Français sur ses aptitudes à présider, à gouverner.
Plus surprenant, les Français ne semblent pas convaincus par la pertinence d’un (petit ou grand) remaniement de l’équipe gouvernementale dirigée par Jean-Marc Ayrault. Seuls 18% placent cette option comme prioritaire
 

samedi 2 novembre 2013

Hollande: pas d'effet positif des otages

La libération des otages du Niger et la suspension de l'écotaxe ne profitent pas à François Hollande, dont la cote de popularité est restée aussi basse que la semaine dernière, à 26%, selon un sondage BVA publié aujourd'hui.

Dans cette enquête pour I-tele et Le Parisien/Aujourd'hui en France, 54% des personnes interrogées estiment que François Hollande a joué un rôle "pas important" (19% "pas du tout important" et 35% "plutôt pas important") dans la libération des otages, contre 43% pour qui il a joué "un rôle important" (10% "très important" et 33% "assez important) et 3% sans opinion.

Selon ce sondage réalisé les 30 et 31 octobre, au lendemain et surlendemain de leur libération, la cote de François Hollande est restée stable par rapport au précédent sondage BVA de la semaine dernière : 73% de "mauvaise opinion" (42% "très mauvaise" et 31% "plutôt mauvaise) et 26% de "bonne" (5% "très bonne" et 21% "plutôt bonne") et 1% de sans réponse.

Par ailleurs, 52% estime que le gouvernement a eu raison de suspendre l'écotaxe car "c'est une preuve d'écoute" contre 46% qui jugent qu'il a eu tort car "c'est un signe de faiblesse" et 2% sans opinions.

Mais 71% prédisent que "cette décision va fragiliser le gouvernement" (30% "tout à fait" et 41% "plutôt") contre 27% d'un avis contraire (22% "plutôt pas" et 5% "pas du tout") et 2% sans opinion.

Sondage effectué auprès d'un échantillon de 1.022 personnes recrutées par téléphone et interrogées par internet, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas).



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/02/97001-20131102FILWWW00244-hollande-pas-d-effet-positif-des-otages.php