vendredi 19 septembre 2014

L'expresso du 19 septembre

Sur BFMTV, Rachida Dati a repris la nouvelle anaphore effectuée jeudi en conférence de presse par François Hollande, qui estimait que mener des réformes n'était "pas facile". "C'est pas facile d'être au chômage, c'est pas facile d'aller aux Restos du cœur, c'est pas facile d'élever seul son enfant, ce n'est pas facile de payer ses impôts...", a énuméré la députée européenne de l'UMP. Avant de conclure : "La vie, c'est pas facile pour des millions de Français."

La phrase

"Je considère que le candidat naturel du Parti socialiste, c'est le président socialiste sortant", a déclaré sur France Info Najat Vallaud-Belkacem, alors que le chef de l'Etat a assuré ne pas être "candidat" à l'échéance de 2017 mais "président jusqu'au bout". "Je n'ai pas de doute sur le fait que François Hollande se représentera, car je n'ai pas de doute sur le fait que les politiques que nous avons conduites produiront leurs résultats", a ajouté la ministre de l'Education nationale.

Le retour

A quand la déclaration de Nicolas Sarkozy? "Patientez encore quelques heures", s'est amusé Brice Hortefeux sur Europe 1. L'ancien ministre "souhaite que Nicolas Sarkozy s’engage et que le temps arrive". "Il va y aller, il n'y a plus d'incertitude là-dessus", a abondé le député UMP Eric Woerth sur i-Télé au sujet de Nicolas Sarkozy, qui a précisé "avoir rencontré" l'ex-Président, "comme beaucoup". Quand fera-t-il ce retour? "D'ici la fin de la semaine, début de semaine prochaine... C'est maintenant", a affirmé l'ex-ministre. "Maintenant, quels seront ses mots, quels seront ses gestes, on verra...", a indiqué celui qui soutient l'ancien chef de l'Etat pour l'échéance de la présidence de l'UMP, après avoir choisi François Fillon lors du congrès de 2012.

L'optimisme

Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, ne se résigne pas sur ses chances de bien figurer face à son très probable adversaire, Nicolas Sarkozy. "Je vois beaucoup de députés, de sénateurs qui me rejoignent, qui soutiennent ma candidature. C'est pas les têtes d'affiche, c'est vrai, c'est pas les cadors de l'UMP qui me rejoignent", a détaillé sur France 2 l'ex-ministre. Et d'assurer que ses soutiens "estiment qu'il y a besoin d'un renouveau à la tête de l'UMP et de tourner la page du passé, des scandales financiers". "Moi, je ne crois pas au recours, je ne crois pas à l'homme providentiel", a poursuivi le député de l'Eure, qui pari encore sur une "belle surprise" fin novembre.

La confidence

La ministre de la Santé craint-elle de devoir faire de nouveaux efforts budgétaires? "Par définition, c'est toujours dur de discuter avec le ministre des Finances", a répondu Marisol Touraine sur RTL. Mais elle a précisé que "le rythme de maintien des dépenses n'a jamais été aussi rapide" pour la Sécurité sociale et que cette maîtrise ne remettra "pas en question la qualité de notre système de santé". Un rapport de la Cour des comptes a toutefois jugé cette semaine qu'aucune réduction des déficits de la Sécu n'est à prévoir en 2014.

http://www.lejdd.fr/Politique/Encore-quelques-heures-avant-le-retour-de-Sarkozy-selon-Hortefeux-688164

jeudi 18 septembre 2014

EN DIRECT - suivez la conférence de presse de François Hollande

L'expresso du 18 septembre

Claude Bartolone souffle le chaud et le froid quant à l'échéance présidentielle de 2017. "Je suis persuadé que le Président sortant sera candidat mais je n'ai aucune envie qu'il soit candidat pour être éliminé au premier tour", a affirmé sur i-Télé le président de l'Assemblée nationale, qui estime le seuil de qualification pour le second tour "entre 22 et 25%".

Le soutien

La secrétaire générale d'Europe Ecologie - Les Verts fait-elle encore partie des 13% des Français encore favorables à François Hollande? "Oui, plutôt", a répondu Emmanuelle Cosse sur RTL. Si tel n'était pas le cas, "autant retourner aux urnes dans ce cas-là". Mais la dirigeante écologiste a dit ne pas comprendre "cette distance entre François Hollande et les Français". "Les gens ne comprennent pas où on va", a-t-elle regretté.

La confiance

Rare dans les médias, l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy, Eric Besson, a indiqué sur BFMTV qu'il aurait "probablement" voté la confiance à Manuel Valls cette semaine. L'ex-socialiste, qui affirme avoir encore des "réflexes de gauche" et se définit comme "réformiste", n'est pas défavorable au positionnement politique du Premier ministre. Mais le maire de la petite commune de Donzère (Drôme), qui croit "de moins en moins à ce clivage droite-gauche", dit toujours "soutenir" Nicolas Sarkozy et juge que "son retour est souhaitable et nécessaire".

Les recours

Un sondage CSA pour Atlantico révèle que les Français sont extrêmement défiants à l'égard de la classe politique dans son ensemble. Interrogés sur la personnalité qui "ferait mieux que François Hollande", aucun des noms proposés ne recueille de majorité. Ceux qui ont davantage la confiance des Français sont Alain Juppé (qui ferait mieux pour 37% des Français, ni mieux ni moins bien pour 46%) et Nicolas Sarkozy (38%). Marine Le Pen ferait pour sa part mieux que le Président pour 31% des sondés mais "moins bien" pour 35%. A gauche, Manuel Valls est en tête, mais seulement 28% des Français pensent qu'il ferait mieux que le chef de l'Etat.

La phrase

Le Point consacre cette semaine sa Une aux "petits secrets" du retour de Nicolas Sarkozy en affichant cette citation attribuée à l'ex-Président : "François Hollande terminera avec du goudron et des plumes".

Le rendez-vous

Le ministre de l'Economie a présenté mercredi ses "excuses les plus plates" après ses propos sur les femmes "illettrées" de l'abattoir Gad. Selon les informations de RTL, Emmanuel Macron a l'intention d'aller plus loin en rencontrant "la semaine prochaine" les salariés du site breton, actuellement en liquidation judiciaire.
 

Emmanuelle Cosse : "J'ai l'impression qu'on est dans un bricolage fiscal"


Emmanuelle Cosse : "J'ai l'impression qu'on est... par rtl-fr

Alba Ventura : "Les politiques et les laissés pour compte"


Alba Ventura : "Les politiques et les laissés... par rtl-fr

mardi 16 septembre 2014

Vote de confiance : "Si l’on veut construire une alternative à gauche, c’est maintenant

Ce qu'il faut retenir du discours de Valls

Manuel Valls a réservé mardi lors de son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale quelques annonces et confirmations. Retrouvez les temps forts de l'intervention du Premier ministre.

Hausse du ton face à l'Allemagne

S'il s'est engagé à "maîtriser les dépenses publiques" et à faire, comme promis, 50 milliards d'euros d'économies d'ici à 2017, Manuel Valls a confirmé la nouvelle trajectoire des déficits, revue à la hausse par rapport aux prévisions : "Le déficit des administrations publiques devrait se situer à 4,4% du PIB" cette année, a indiqué le Premier ministre, contre 3,8 initialement. Il sera également de 4,3% en 2015, au lieu des 3% promis à Bruxelles. A ce titre, le chef du gouvernement a affirmé, dans un message à la Commission européenne et à Berlin, que "la France décidait elle seule de ce qu'elle devait faire" en termes économiques et budgétaires. A l'intention d'Angela Merkel, il a prévenu : "L'Allemagne doit assumer ses responsabilités" face à la croissance anémique dans la zone euro. Manuel Valls a d'ailleurs indiqué qu'il rencontrerait la chancelière la semaine prochaine, pour mener un dialogue "sincère et exigeant".

Valls défend l'entreprise, pas le Medef

"Ce sont les entreprises qui créent de la richesse et donc de l'emploi", a assuré le chef de gouvernement, applaudi par la droite. Il a d'ailleurs assuré que "la principale faiblesse de notre économie, c'est la perte de compétitivité de nos entreprises". "Aider nos entreprises, ce n'est pas un choix idéologique, c'est un choix stratégique pour la France", a jugé Manuel Valls, assurant que le pacte de responsabilité n'était pas un "d'augmenter les dividendes ni les hautes rémunérations". Le socialiste s'est en revanche fait plus sévère à l'égard du Medef, lui demandant de ne pas "prendre le risque d'affaiblir, par je ne sais quelle provocation, par je ne sais quelle surenchère, l'indispensable dialogue social qui est la marque de ce quinquennat". Allusion aux propositions chocs formulées par l'organisation patronale lundi.

Des réductions d'impôts en 2015

Evoquant son geste fiscal du printemps dernier, Manuel Valls a jugé qu'"un premier pas a été accompli en direction de plus de quatre millions de ménages, dès cette rentrée". Et a promis de "poursuivre ce mouvement en 2015 : six millions de ménages seront ainsi concernés par la baisse de l'impôt sur le revenu".

Des gestes pour les seniors

Le Premier ministre, qui affirmait au JDD vouloir "compenser l'effet négatif de l'inflation sur les petites retraites", a annoncé une "prime exceptionnelle" pour les retraités percevant moins de 1.200 euros par mois. Il n'a en revanche pas précisé son montant. Manuel Valls a par ailleurs confirmé que le minimum vieillesse serait revalorisé à 800 euros par mois, contre 792 euros.

Pas de "remise en cause des 35 heures"

"Il n'y aura pas de remise en cause des 35 heures ni de la durée légale du travail", a affirmé Manuel Valls comme pour clore le débat ouvert après les propos d'Emmanuel Macron juste avant sa nomination à Bercy. "Réformer, ce n'est pas réduire le Smic. Réformer, ce n'est pas supprimer le CDI" ni "diminuer les salaires dans la fonction publique", a aussi dit le chef du gouvernement. Il a en revanche rappelé le projet du gouvernement d'ouvrir les magasins "le dimanche et en soirée dans les zones touristiques", ainsi que la négociation ouverte sur un assouplissement des seuils créant des obligations sociales aux entreprises.

Les départements ruraux maintenus

Alors que l'exécutif voulait au printemps supprimer les départements, en plus de réduire le nombre de régions, Manuel Valls a annoncé que leur sort serait désormais différent. "Dans les départements dotés d'une métropole", les deux structures seront fusionnées. Dans ceux qui compteront "des intercommunalités fortes", "les compétences départementales pourront être assumées par une fédération d’intercommunalités", a dit le Premier ministre. "Enfin dans les départements - notamment ruraux - où les communautés de communes n’atteignent pas la masse critique, le Conseil départemental sera maintenu".

Deux scrutins en 2015

Avec cette précision sur l'avenir des départements, Manuel Valls a assuré que "la concomitance des élections départementales et régionales n'est plus une obligation", comme l'envisageait jusque là le gouvernement. Le scrutin départemental (ex-cantonal) sera ainsi "maintenu en mars 2015". Les élections régionales, elles, auraient lieu "fin 2015", alors que la nouvelle carte des 13 régions devrait être adoptée ces prochaines semaines.
 

Alba Ventura : "L'épreuve de vérité de Manuel Valls

Le nombre de frondeurs abstentionnistes, baromètre de la confiance accordée à Valls

Cambadélis: "Manuel Valls sera majoritaire"

lundi 15 septembre 2014

Irak: il faut "tarir le financement de Daesh", dit Fabius

Alba Ventura : "La passe est étroite pour Hollande et Valls"


Alba Ventura : "La passe est étroite pour... par rtl-fr

Vote de confiance: "il peut toujours y avoir un accident", prévient Valls

l'expresso du 15 septembre

Invité sur France Inter, Laurent Fabius a justifié la nécessité d'une coalition internationale en Irak. "Si nous devions intervenir là bas, ça n'est pas par plaisir", a expliqué le ministre des Affaires étrangères. "Ces égorgeurs ont un programme simple, tués tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter : "Il ne faut pas croire que parce que nous n'interviendrions pas, nous serions protégés." Selon Laurent Fabius, "la France recherche la paix et la sécurité et la paix ce n'est pas le pacifisme."

L'explication

Invité sur France Info, Bernard Cazeneuve a expliqué le sens de la loi sur la lutte contre le terrorisme. "Notre objectif n'est pas de faire peur mais de prendre toutes les précautions", a expliqué le ministre de l'Intérieur. "L’objectif de la loi, c’est d’empêcher les départs" vers les terrains de djihad. Selon Bernard Cazeneuve, 200 personnes sont actuellement en France avec le souhait de se rendre en Syrie.
Lire aussi l'interview de Bernard Cazeneuve au JDD : "Face au terrorisme, il faut l'unité nationale"

L'annonce

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite aux Emirats arabes unis, a annoncé que les premiers vols de reconnaissance militaire en Irak auraient lieu lundi. Il a publié sur Twitter plusieurs photos de son déplacement.

La réaction

"Une provocation." Voilà comment le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a qualifié sur RTL les propositions chocs du Medef pour créer des emplois. "Le Medef fait une provocation pour essayer de se placer dans le débat", estime le leader syndical. "On n'élève pas le débat public en balançant dans la presse des propositions qu'on a discuté nul part ailleurs", ajoute-t-il.

La proposition

Bruno LeMaire a proposé sur i-Télé d'être un président "100% disponible" pour un parti "100% à droite". Et malgré le retour annoncé de Nicolas Sarkozy, le député UMP ne compte pas se retirer de la course. "Les conditions de ce retrait n'existent pas."

L'appel

Jean-Christophe Cambadélis joue l'apaisement, à la veille du vote de confiance alors qu'une trentaine de députés PS devraient s'abstenir. "Je milite pour la désescalade car il s’agit simplement d’un arbitrage entre ce que l’on donne aux entreprises et ce que l’on donne aux ménages", fait valoir le premier secrétaire du PS. Selon lui, "il n’y a pas de quoi créer un schisme".

La comparaison

Interrogé sur France 2 sur le fait qu'aucun ancien président de la République n'était parvenu à revenir au premier plan de la vie politique, Brice Hortefeux a rappelé que cela "s'est produit avec la général de Gaulle". Et ce proche de l'ancien chef de l'Etat d'ajouter : "Nicolas Sarkozy peut relever des défis qui peuvent vous paraître insurmontables."
Lire aussi l'interview de François Baroin au JDD : "J'apporte mon soutien à Sarkozy"
 

vendredi 12 septembre 2014

"Sarkozy doit convaincre les Français qu'il est un homme neuf"

La classe politique divisée sur une intervention militaire en Irak

Le nouveau clan des Hollandais


Le nouveau clan des Hollandais par Europe1fr

Alba Ventura : "Pour Hollande, le dossier irakien n'est pas une parenthèse enchantée"


Alba Ventura : "Pour Hollande, le dossier... par rtl-fr

L'expresso du 12 septembre

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius avait annoncé mercredi que la France participerait "si nécessaire à une action militaire" en Irak. Une hypothèse qui ne satisfait pas Jean-Luc Mélenchon qui met en garde contre le "chaos" pouvant résulter d'une telle intervention. "François Hollande n'est pas légitime à déclarer de la guerre ou de la paix", a-t-il ajouté. Interrogé sur BFMTV-RMC, l'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, a, lui, qualifié l'intervention en Irak de décision "absurde et dangereuse".

La proposition

Alors que Nicolas Sarkozy devrait annoncer son retour le 21 septembre à la télévision, selon nos dernières informations, l'ancien président de la République souhaite "un grand congrès refondateur de la droite pour l'année 2015", rapporte Le Parisien. L'ancien président voudrait également fusionner l'UMP et l'UDI sous un nouveau nom. 

Le soutien

Ancien meilleur ennemi de Nicolas Sarkozy, l'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, veut croire que "Nicolas Sarkozy a changé". "Il a tiré les leçons de l'expérience du pouvoir et des épreuves qu'il a traversées (...) A la comparaison, je préfère l'énergie de Nicolas Sarkozy à une France qui s'enfonce", a-t-il expliqué.

Le chiffre

Invité sur i-Télé, l'ancienne ministre du Logement, Cécile Duflot (EELV), a annoncé avoir vendu 15.000 exemplaires de son livre. Loin des 145.000 exemplaires déjà vendus par l'ancienne première dame, Valérie Trierweiler.

La crainte

Quel est le candidat de droite le plus dangereux pour Marine Le Pen? Sur Europe 1, la présidente du Front national a livré sa réponse : "Juppé est un candidat plus sérieux, en tout cas pour le second tour." Un récent sondage montrait qu'en cas de duel Le Pen-Juppé, l'ancien Premier ministre l'emporterait avec 64% des voix.
 

jeudi 11 septembre 2014

Sarkozy, retour sur terre


Sarkozy, retour sur terre par lejdd

La question de confiance, mode d’emploi

La Ve République a mis en place un régime politique hybride intégrant certaines des caractéristiques des régimes parlementaires. Au premier rang de ces traditions : la possibilité pour l’Assemblée nationale de mettre en cause la responsabilité du gouvernement. Trois procédures sont définies par l’article 49 de la Constitution dans cette optique : la question de confiance, le dépôt d’une motion de censure à l’initiative des députés et l’engagement de la responsabilité du Gouvernement sur le vote d’un texte.

Une démarche facultative

Demander la confiance à l'Assemblée nationale "n'est pas obligatoire lors de l'entrée en fonction du gouvernement", précise l’article 49. George Pompidou décida en 1965 de se passer de l’approbation des députés après la présentation de son programme. Son successeur Maurice Couve de Murville adopta la même position après la dissolution de 1968. Une façon pour ces deux Premier ministres gaullistes de montrer qu’ils tenaient leur légitimité du président de la République. Les gouvernements de Michel Rocard, Edith Cresson et Pierre Bérégovoy, qui se succédèrent de 1988 à 1993, ne demandèrent pas non plus la confiance du Parlement. Dans ces trois cas, les socialistes ne disposaient pas de la majorité absolue.     

Quelles conséquences en cas de vote négatif?

Dans le cas où le Premier ministre n'obtient pas la confiance des députés, le gouvernement doit remettre sa démission. La majorité devra alors reformer une équipe gouvernementale et se soumettre une nouvelle fois à l'approbation des députés. Dans l’histoire de la Ve République, ce cas de figure ne s’est jamais produit. Mais les résultats ont parfois été très serrés : les trois gouvernements Chirac, formés entre 1986 et 1987, n'ont été approuvés qu'à une dizaine de voix près.

Sur quelles voix peut compter Manuel Valls?

Manuel Valls pourra compter sur les votes des députés socialistes à l’exception des frondeurs, qui se dirigent vers une "abstention collective". "L’appel des 100", qui lança le mouvement, comptait un peu plus de 80 députés du groupe SRC (qui comprend les membres du PS et quelques apparentés). Mais lors du vote sur le pacte de stabilité présenté par Manuel Valls, le 29 avril dernier, ils n’étaient que 41 à s’abstenir dans le groupe.
 

Gérard Larcher : "Nicolas Sarkozy va revenir, j'en suis certain"

Alain Duhamel : "La France en pleine crise métaphysique"

La France n'est plus maître de son destin


La France n'est plus maître de son destin par Europe1fr

L'expresso du 11 septembre

Le gouvernement tente de faire plier Thomas Thévenoud. Après le Premier ministre Manuel Valls, qui a dit mercredi ne pas comprendre que l'éphémère secrétaire d'Etat reste à son poste de député, c'est Michel Sapin qui a porté à nouveau l'estocade jeudi sur France Info : "La responsabilité est personnelle. Mais il doit prendre la décision de quitter l'Assemblée nationale. Cela serait une manière de laver aux yeux des Français l'affront qu'il leur a fait"

La réplique

Interrogé sur le cas de Valérie Trierweiler et d'Aquilino Morelle, ancien conseiller à l'Elysée, qui se dit victime "d'épuration ethnique", le secrétaire d'Etat à la simplification administrative, Thierry Mandon, dit refuser de "s'intéresser à cette prose écrite avec l'amertume et la rancoeur." Michel Sapin estime pour sa part que "le mieux qu'il pourrait arriver" à Aquilino Morelle "c'est de garder le silence
 

Le chiffre

Selon la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, seules "trois communes" ne respectent pas encore la réforme des rythmes scolaires.

La proposition

Sur RTL, Gérard Larcher, ancien président du Sénat et candidat à la présidence de la haute assemblée fin septembre, souhaite que la France revienne "aux 39 heures dans la fonction publique". 

Le soutien

Le député UMP de Haute-Loire, Laurent Wauquiez, a apporté mercredi dans un entretien au Monde son soutien à Nicolas Sarkozy pour la présidence de son mouvement. Sur RMC/BFMTV, il a précisé sa pensée : "Dans la situation apocalyptique où l'on est il y a des retours qui deviennent nécessaire."
    http://www.lejdd.fr/Politique/Michel-Sapin-ministre-des-Finances-Aquilino-Morelle-doit-garder-le-silence-686268

mercredi 10 septembre 2014

Chatel cite la grand-mère d'Aubry pour cibler le gouvernement

Valls ne comprend pas que Thévenoud reste député

Alain Duhamel : "Cette rentrée parlementaire a été la plus difficile du quinquennat de François Hollande"


Alain Duhamel : "Cette rentrée parlementaire a... par rtl-fr

Alba Ventura : "Avant Sarkozy, le temps des ralliements"


Alba Ventura : "Avant Sarkozy, le temps des... par rtl-fr

Vote de confiance : Le Guen « serein »

L'expresso du 10 septembre

Dans une interview à paraître dans Valeurs actuelles, Alain Juppé évoque sa confrontation future avec Nicolas Sarkozy - dont le retour est attendu dans quelques jours - dans le cadre de la primaire UMP pour 2017. Le maire de Bordeaux voit dans l'ancien Président son "principal concurrent" et n'hésite pas à faire le point sur leurs différences : "Je crois moins aux ruptures brutales et davantage à l'esprit de rassemblement et d'apaisement." Si Alain Juppé dit avoir "beaucoup d'estime" pour Nicolas Sarkozy, il souhaite également "mener un combat (…) sur des questions de fond, sans animosité contre quiconque".

La mise au point

Lors du dernier remaniement, Christiane Taubira est finalement restée. Alors que ses collègues les plus proches - à savoir Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et Cécile Duflot - n'en étaient plus. Sur France Inter, la garde des Sceaux a indiqué : "Si je ne suis pas à l'aise dans un gouvernement, je m'en vais." Comme pour montrer que ce n'est pas le cas.

La phrase

"Thomas Thévenoud, c'est un crétin. Ça relève de la psychiatrie", a déclaré Hervé Morin (Nouveau Centre) sur France Inter. Selon Jean-Marie Le Guen, sur BFMTV, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis avait demandé à l'éphémère secrétaire d'Etat de quitter l'Assemblée nationale.

La critique

Deux semaines après sa démission, Arnaud Montebourg reproche au gouvernement sa "grande constance dans l'erreur", l'accusant d'avoir cédé à "l'ordolibéralisme allemand". "Il est très difficile sous la Ve République d’arriver à convaincre le Président qu’il fait fausse route, même lorsqu’il s’agit de l’avis de tous", poursuit l'ancien ministre de l'Economie dans Les Inrockuptibles.

L'initiative

A la veille de la parution du livre de Valérie Trierweiler la semaine dernière, Ségolène Royal a pris les devants, selon Le Nouvel Obs. Elle a réuni au ministère de l’Ecologie les principaux soutiens de François Hollande - à savoir notamment Michel Sapin, Stéphane Le Foll et François Rebsamen - pour un dîner de travail. L'objectif ? Montrer que le Président n'était pas seul pour affronter la tempête.

L'avis

Invitée de Radio Classique, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a déclaré que "vendre des médicaments en grande surface" ne lui "paraît pas être la bonne solution pour réduire le coût de la santé".

Le chiffre : 270.000

Les éditions Les Arènes ont annoncé que 270.000 exemplaires du livre de Valérie Trierweiler,Merci pour ce moment, allaient être réimprimés.
 

mardi 9 septembre 2014

Rodéo en scooter au Puy-en-Velay: les deux jeunes sont arrêtés par Laurent Wauquiez

 Chacun à notre place, on doit essayer d’avoir une petite influence pour éviter que tout se dégrade ». C’est ce que retire Laurent Wauquiez d’une mésaventure survenue vendredi soir en centre-ville du Puy-en-Velay
En début de soirée, alors qu’il débouche au feu vert de la rue des Capucins pour emprunter le boulevard Saint-Louis, Laurent Wauquiez manque d’être accroché par un scooter qui fonce en direction du Breuil et vient de griller le feu. « Ils étaient deux gamins sur le scooter. Ils sont passés minimum à 70 km/h et pas loin d’une personne âgée qu’ils ont failli faucher ».
L’élu prend alors en chasse le deux-roues qui franchit à nouveau un feu rouge devant la Maison de la presse avant de ralentir un peu au niveau des terrasses de la place aux Laines. « Je mets alors la voiture en arrêt au milieu de la voie avec les warnings, je sors en courant, et alors qu’ils s’apprêtaient à griller l’autre feu rouge, j’en agrippe un par le col » raconte l’élu.
Les deux adolescents, originaires d’Espaly-Saint-Marcel, finissent par reconnaître le maire et le ton s’apaise. Tous les deux ont été convoqués samedi matin en mairie et le seront à nouveau vendredi avec leur famille. « On leur a annoncé clairement la donne : pendant un mois, je vais les mettre en peine d’intérêt général au centre technique municipal à 6 heures du matin » explique le maire, pour réprimander « un comportement irresponsable ».
Pour parvenir à exécuter cette sanction, le maire fait valoir le pouvoir de police du maire. Mais ce travail d’intérêt général ne pourra en réalité s’appliquer qu’avec l’accord des familles. Le cas échéant, l’élu pourrait aviser la police des faits.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2014/09/09/rodeo-en-scooter-au-puy-en-velay-les-deux-jeunes-sont-arretes-par-le-maire

Pour revenir dans le jeu, Copé est obligé de se remettre dans le sillage de Sarkozy

PS: Valls martèle son message de responsabilité aux députés PS

François Hollande joue avec un drone à l'Elysée

Hollande: voyage au bout de l'enfer - la Une de L'Express


Voyage au bout de l'enfer: la Une de l'Express... par LEXPRESS

Cécile Duflot : "Les écologistes ne sont pas passés dans l'opposition"


Cécile Duflot : "Les écologistes ne sont pas... par rtl-fr

Alba Ventura : "Martine Aubry est bien la chef des frondeurs"


Alba Ventura : "Martine Aubry est bien la chef... par rtl-fr

Politique Première: Thomas Thévenoud quitte le PS, mais reste député – 09/09


Politique Première: Thomas Thévenoud quitte le... par BFMTV

François Hollande : 2 ans de chute dans les sondages

Florian Philippot sur Thévenoud: "Moralement, c'est condamnable"

L'EXPRESSO DU 9 SEPTEMBRE

"Si je devais dire ce que je pense de Thomas Thévenoud…", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, sur France Info. L'affaire - une "faute directe" - lui "reste en travers de la gorge", a-t-il ajouté.

La proposition

Sur RTL, Cécile Duflot a appelé à un référendum constitutionnel. "Je suis favorable à ce qu'on aille vers la VIe République", a déclaré l'écologiste, qui estime que François Hollande est actuellement "acteur et prisonnier de ce système de la Ve République". "Les pires défauts (de cette dernière) ont été exacerbés", estime-t-elle. Avant d'ajouter : "Il faut en sortir (…) C'est le moment."

Le vote

Noël Mamère a indiqué sur France Inter qu'il votera "contre la confiance" au gouvernement Valls le 16 septembre prochain. "Et je demande au groupe écologiste de faire de la même manière", a ajouté le député-maire de Bègles. Quelques minutes plus tôt, la députée Cécile Duflot a indiqué que "les conditions ne sont pas remplies" pour soutenir la politique menée. "La confiance, ça se mérite", a-t-elle précisé, sans toutefois indiquer si elle voterait contre ou si elle s'abstiendrait.

La critique

Interrogée sur l'expression des "sans-dents" utilisée par Valérie Trierweiler dans son livre, Marisol Touraine estime que cela ne correspond "absolument pas" à François Hollande. "Je connais le Président depuis très longtemps (…) Franchement, jamais je n'ai pu prendre en défaut son engagement et même son empathie" envers les pauvres", a déclaré sur i-Télé la ministre des Affaires sociales, qui "ne croit pas à cette expression".

Le jugement

Pour le Front national, Nicolas Sarkozy est "l'adversaire idéal", selon le vice-président Florian Philippot. "Nous l'attendons", a déclaré ce dernier sur BFMTV. "Il est très faible. Il n'a tenu aucune de ses promesses", a justifié le frontiste, évoquant le "très mauvais bilan" et "toutes les casseroles" de l'ancien Président.

La participation

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a indiqué sur Europe 1 que "la France assumera ses responsabilités avec ses propres moyens" et qu’elle participera à cette coalition pour combattre l’Etat islamique.

Le texte de loi

La ministre de la Justice, Christiane Taubira, présentera mercredi son projet de réforme de la "justice au quotidien" en Conseil des ministres. "Nous voulons faciliter et simplifier l'accès à la justice pour tous", explique mardi la garde des Sceaux dans un entretien au Parisien. Par exemple, "le justiciable pourra se rendre dans n'importe quel tribunal pour obtenir des informations sur sa procédure". "Cet accueil" serait doublé "d'un portail Internet qui donnera l'accès à ces mêmes informations", indique Christiane Taubira, qui assure que son "souci, c'est l'efficacité et la fermeté".
 

lundi 8 septembre 2014

Aubry à Valls: "Faut pas se crisper"

Politique Première: Présidentielle 2017: Marine Le Pen l'emporterait face à François Hollande – 08/09


Politique Première: Présidentielle 2017: Marine... par BFMTV

Luc Chatel : "Nicolas Sarkozy est conscient de la gravité de la situation"


Luc Chatel : "Nicolas Sarkozy est conscient de... par rtl-fr

Alba Ventura : "Marine Le Pen, point central du débat politique"


Alba Ventura : "Marine Le Pen, point central du... par rtl-fr

l'expresso du 8 septembre

Interrogé sur les propos de Manuel Valls qui a déclaré dimanche que le Front national était "aux portes du pouvoir", Luc Chatel s'est dit "surpris". " Quand on dit 'le Front National est aux portes du pouvoir', on a l'impression d'être à un meeting du Front National", a déclaré le secrétaire général de l'UMP sur RTL. Dire cela, "sans assumer ses responsabilités", "je trouve que c'est un peu fort de café", a complété Bruno Le Maire sur France Inter.

La phrase

"Il n'y a que du poison dans la réponse du Front national", a déclaré François Bayrou lundi sur France Info. La victoire du parti d'extrême-droite "nous précipiterait dans l'abîme", estime le président du MoDem.

La détermination

Elle parlait pour la première fois dans un média depuis sa mise en examen dans l'affaire Tapie. Interrogée sur Radio Classique sur un éventuel affaiblissement du FMI, Christine Lagarde a rappelé que le conseil d'administration de l'institution lui avait "renouvelé un soutien très chaleureux et extrêmement fort". Un soutien "infiniment agréable et de nature à renforcer (sa) détermination à faire (son) travail et à le faire le mieux possible".
"Mes avocats, eux, sont mobilisés pour actionner toutes les voies de recours", précise Christine Lagarde dans un entretien aux Echos paru lundi.

L'annonce

Tous les étudiants de moins de 28 ans pourront désormais bénéficier d'un dispositif de caution locative, appelé la "CLé". L'annonce a été faite lundi par la secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso. Cette garantie de l'Etat permettra à ceux "qui n'ont pas de garants, quels que soient leurs revenus, leur situation familiale, leur nationalité" d'être dispensés du paiement de la caution lors de l'entrée dans un logement. En cas d'impayés, le propriétaire a la garantie d'être dédommagé par un Fonds de garantie.

Le compliment

Benoist Apparu a lu le livre de Valérie Trierweiler. "C'est bien écrit, je sens de la sincérité. Si ce qu'elle raconte est vrai, c'est édifiant", a déclaré le député UMP de la Marne sur BFMTV.
 

dimanche 7 septembre 2014

Fillon: "Hollande entraîne la France dans le chaos"

Manuel Valls : "Il faut tenir!"

Touché mais pas coulé. François Hollande a l'habitude des coups donnés par ses adversaires et par son camp. Mais la violence de l'attaque de son ancienne compagne et le personnage du "Président qui n'aime pas les pauvres" dont elle l'affuble l'a révolté et fait sortir de sa réserve. Lui qui déteste parler de lui a dévoilé sa "raison d'être" avec une émotion qui a marqué, lors de la conférence de presse de clôture du sommet de l'Otan, vendredi : "Je ne laisserai pas mettre en cause […] la relation humaine que j'ai avec les plus fragiles, les plus modestes, les plus humbles, les plus pauvres […], parce que c'est ma raison d'être."

Le chef de l'État ne laissera pas son quinquennat sombrer

Le chef de l'État n'est plus atterré mais au front. Il ne laissera pas son quinquennat sombrer au bout de vingt-huit mois. "Il a parlé avec ses tripes. Il est combatif. L'épreuve du pouvoir l'a rendu très solide, il sait où il va. Le message qu'il nous a délivré au déjeuner, samedi, c'était : 'Je ne vais pas me laisser faire. Je ne suis affaibli ni personnellement ni politiquement'", témoigne un de ses conseillers. Hollande a tenu devant l'ensemble de son cabinet un discours sur les difficultés de la situation internationale, économique et politique. Devant la presse, vendredi, il avait lancé : "J'agis et j'agirai jusqu'au bout." Samedi midi, il a martelé : "Les institutions ont été construites pour nous permettre d'agir, quelles que soient les circonstances, pas pour protéger ma personne mais pour préserver la fonction."
Livre de Trierweiler, démission de Thomas Thévenoud pour raisons fiscales, impopularité record, appel à la dissolution de l'opposition, légitimité présidentielle entamée, la troisième rentrée du quinquennat est bien la plus noire. Un autre proche raconte : "La pique personnelle l'a touché, une fibre a été malmenée. Il va tenir. C'est mal le connaître que de croire que cet homme peut renoncer. On vient de vivre deux semaines noires, mais il va les traverser." Et continuer son mandat jusqu'à son terme. "Je suis contre la démocratie d'opinion. Les institutions ont été faites pour garantir la stabilité et la sécurité. Si, dès qu'il y a une disgrâce de l'opinion, on rentre dans la logique "il faut partir", alors il n'y a plus de pouvoir", dénonce Julien Dray.
"Nous ne sommes pas encore à la moitié du quinquennat. Je ne crois pas que les Français souhaitent une crise institutionnelle qui se grefferait à la crise économique, sociale qui dure depuis des années, confie au JDD Manuel Valls. Cette crise est accentuée par une défiance généralisée, une abstention massive, des scores de plus en plus importants du FN. Face à ce constat, faut-il céder à la pression? Non. Faut-il créer une crise institutionnelle? Non. Cela ne réglerait aucun problème. Si à chaque fois qu'une élection locale est perdue ou qu'un sondage est mauvais nous devions céder, nous mettrions en cause nos institutions", poursuit le Premier ministre. Valls avertit : "Il faut tenir. Les Français ont élu le président de la République pour cinq ans. C'est lui qui a la légitimité du peuple. J'en appelle à la responsabilité de la gauche et du PS, sinon nous serons balayés. Nous devons aller jusqu'au bout et convaincre les Français. Cela passe par le vote de la confiance, le 16 septembre. Cela passe aussi par une reconquête du cœur et des esprits de nos concitoyens par le Président qui prendra du temps."
Comment résoudre la crise de régime? Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, répond : "Notre démocratie est en danger, le pacte républicain entamé, il faut prendre cette question à bras-le-corps avec la réforme institutionnelle." Et "Camba" d'appeler, lui aussi, la gauche à la raison : "Devant un FN qui monte et une droite qui cherche le coup de force, qui veut nous éliminer du débat public, tout le monde se dit qu'il faut être responsable."

"Confier notre destin à un seul homme est archaïque"

Le climat est noir. "Prendre le risque de tout accident législatif aggraverait la crise", prévient le président de l'Assemblée nationale. Pour Claude Bartolone, les institutions de la Ve République sont "dépassées". "L'idée de confier, tous les cinq ans, notre destin à un sauveur suprême est finie. Confier notre destin à un seul homme est archaïque. Dans la période actuelle, le président et le Premier ministre doivent encore plus partager leurs choix et leurs décisions", estime Bartolone. Le collectif pour résoudre la crise, voilà une solution qui devrait plaire à la gauche. De quoi traverser la semaine horribilis du quinquennat. Si François Hollande était croyant, il saurait qu'après le calvaire vint la résurrection.
 

"La légitimité présidentielle ne tient plus qu'à un fil"

Hollande: 85% des Français estiment qu'il ne doit pas se représenter

samedi 6 septembre 2014

Manuel Valls : la majorité ne doit pas se diviser face "au spectacle que nous avons donné depuis plusieurs jours"

L'impopularité de François Hollande atteint des sommets

Un proche de Sarkozy se confie sur son retour

Nicolas Sarkozy "se donne encore un peu de temps pour mûrir sa décision" de revenir en politique "et la faire connaître avant le 30 septembre" déclare Franck Louvrier, un de ses plus proches amis. Il le voit en rempart contre le FN.

Certains l'attendaient dès ce week-end, mais la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP devrait encore se faire attendre.  "Il se donne encore un peu de temps pour mûrir sa décision" de revenir en politique "et la faire connaître avant le 30 septembre" déclare Franck Louvrier, un de ses plus proches conseillers et ami, dans un entretien publié dans Presse-Océan. Selon Franck Louvrier, "être candidat à la présidence de l'UMP, c'est aussi être candidat à l'élection présidentielle (...) Sa décision mûrit et il décidera alors de la forme qu'il donnera à son annonce". "C'est à la fois une équation personnelle et des enjeux pour le pays. Ces deux facteurs sont à prendre en compte dans la décision qu'il a à prendre", ajoute-t-il dans le quotidien de Loire-Atlantique .
"De mon point de vue, Nicolas Sarkozy est le seul à pouvoir rassembler le pays face à la montée des extrêmes. En 2012, seul contre tous, il a rassemblé 19 millions de Français", ajoute M. Louvrier. "Le meilleur allié de Marine le Pen, c'est la gauche et elle ne s'y trompe pas. Le premier ennemi de Marine le Pen, c'est Nicolas Sarkozy car s'il est candidat, elle risque de ne pas passer...", estime-t-il.
"L'enjeu aujourd'hui ce n'est pas la primaire"
La rumeur d'un retour imminent de
Nicolas Sarkozy en politique a enflé avec la crise politique de la rentrée, au point qu'observateurs comme acteurs politiques s'interrogent désormais principalement sur la date et la forme de l'annonce de ce retour. Sa possible participation au "Campus 2014" organisé par Christian Estrosi samedi et dimanche à Nice n'a été ni confirmée ni démentie. De leurs côté, futurs concurrents de Nicolas Sarkozy s'il revient dans la course présidentielle, Alain Juppé et François Fillon ont choisi de participer, séparément, à l'université d'été de l'UMP de Loire-Atlantique, également ce week-end mais à La Baule (Loire-Atlantique). "L'enjeu aujourd'hui, ce n'est pas la primaire mais la reconstruction d'une famille politique. Et je pense qu'il y a des priorités qui échappent à certains. Comment croire qu'il y aurait une élection +noble+, la primaire, et une élection subalterne, l'élection à la présidence de l'UMP?", souligne M. Louvrier alors qu'Alain Juppé, candidat à la primaire, ne brigue pas présidence du parti, qu'il codirige temporairement avec Jean-Pierre Raffarin et François Fillon depuis le départ de Jean-François Copé à la suite de l'affaire Bygmalion.

Interrogé sur ses concurrents potentiels, notamment
François Fillon, qui tablent sur les "affaires" pour empêcher Nicolas Sarkozy de revenir, M. Louvrier juge que "personne ne peut prendre en otage la campagne de 2012 pour dissimuler des malversations ou des calculs politiques". Fin juin, des juges financiers ont été désignés pour enquêter sur des soupçons de financement illicite par l'UMP de cette campagne.  "Nicolas Sarkozy n'est pas le paratonnerre des turpitudes de certains. L'heure est aux comptes, pas aux règlements de compte (...) La transparence doit être faite car tout cela salit la politique", ajoute-t-il.
 

vendredi 5 septembre 2014

François Hollande: Ce qui a mal tourné autour de lui


François Hollande: Ce qui a mal tourné autour... par 20Minutes

Livre de Trierweiler : la réponse de Hollande en vidéo

Sondage 2017 : Le Pen en tête au premier tour dans tous les cas

La présidente du Front national, Marine Le Pen, arriverait en tête au premier tour de la présidentielle dans tous les cas de figure, selon un sondage Ifop/Le Figaro. Face à François Fillon, elle obtiendrait 32% (contre 17% pour le coprésident par intérim de l'UMP et François Hollande). Opposée à Alain Juppé, elle atteindrait 30% (contre 24% à Alain Juppé et 16% à François Hollande). Dans l'hypothèse d'une candidature Nicolas Sarkozy, la présidente du FN obtiendrait 28% (contre 25% à Nicolas Sarkozy et 16% pour François Hollande).
Selon cette même enquête, la présidente du Front national, Marine Le Pen, parviendrait même à battre au second tour le président de la République, François Hollande (54% contre 46%). Il faut toutefois relativiser ce dernier résultat puisque, de toutes façons, François Hollande ne parviendrait même pas au second tour puisqu'il serait éliminé face aux candidats de la droite et de l'extrême-droite.
Le sondage a été réalisé entre le 3 et le 4 septembre. Les premiers extraits du livre de Valérie Trierweiler sont parus dans la presse mercredi 3 septembre.
 

Rentrée calamiteuse pour Hollande : 4 scénarios pour s'en sortir

La première moitié du quinquennat de François Hollande va s'achever dans quelques semaines. A presque mi-mandat, le chef de l'Etat se trouve dans une situation inédite. Record d'impopularité, absence de résultats économiques encourageants, majorité en voie de décomposition... Que peut faire François Hollande pour mettre fin à cette désastreuse séquence politique ?
1. Démissionner ?
C'est sans doute l'hypothèse la moins sérieuse à ce jour. Bien qu'une grande partie des Français soit déçue de sa présidence, il reste aujourd'hui le garant des institutions. Sa légitimité tirée du suffrage universel ne peut donc être remise en cause par des sondages, même s'ils sont révélateurs du désamour entre le peuple et son "monarque républicain".
D'ailleurs dans l'opposition, personne n'exige clairement sa démission. Même Marine Le Pen se refuse à la réclamer, en tout cas explicitement. "Je suis respectueuse des institutions. Je ne remets pas en cause la légitimité du président. Mais il n'a plus la confiance du peuple, il doit donc en tirer les conséquences ?", déclare la présidente du FN dans un entretien au Monde ce vendredi. 
2. Dissoudre donc cohabiter ?
Premièr risque d'une dissolution de l'Assemblée nationale, ce serait la perte de la majorité pour François Hollande. En clair, la fin de la gauche au pouvoir. Cette hypothèse ne sera prise par le chef de l'Etat que contraint et forcé. Et elle n'est pas (encore ?) d'actualité. Bien qu'opposés au virage social-libéral du gouvernement, les frondeurs socialistes n'iraient pas jusqu'à provoquer la scission de la majorité. Car en cas de dissolution, ils savent qu'une bonne partie d'entre eux ne retrouveront pas leur siège de député.
Pourtant, la droite et l'extrême droite réclame cette dissolution de plus en plus vivement. Mais à l'UMP, cette requête est surtout une manière plus ou moins déguisée de demander la démission de François Hollande, car le parti dirigé par le triumvirat Juppé, Fillon, Raffarin n'a aucune envie de gouverner. A l'inverse, le FN se dit prêt à assumer le pouvoir même avec François Hollande à l'Elysée. "Il inaugurera les pots de fleurs et fera des commémorations. D'ailleurs, il adore ça. Et puis ce sera tout, parce que constitutionnellement, c‘est le gouvernement qui détermine et conduit la politique de la nation", indique Marine Le Pen.
3. Et pourquoi pas un référendum ?
C'est une idée suggérée par l'ancienne ministre Rama Yade, ce vendredi matin sur i>Télé. "Je pense que le président, s'il avait un peu de courage, devrait consulter les Français sur l'essentiel de sa politique et puis, en fonction de la réponse, à la manière d'un général de Gaulle, il continue ou il s'arrête", a-t-elle lancé, presque comme un défi à François Hollande. Un référendum ? "Pourquoi pas. Je pense qu'il est important aujourd'hui qu'on ait une consultation populaire sur certaines orientations stratégiques, par exemple sur la fiscalité, sur l'école", a-t-elle ajouté.
François Fillon estime lui aussi qu'une consultation des Français est nécessaire. "L'esprit de la cinquième République, c'est le retour au peuple quand ça ne fonctionne plus", a lancé l'ancien Premier ministre ce vendredi matin sur Europe 1. "Le peuple français est au bord de la révolte, le pays est bloqué et tout le monde attend qu'il y ait un dénouement politique de cette crise. On ne peut pas, on ne pourra pas continuer comme ça jusqu'en 2017", prévient l'ex-pensionnaire de Matignon.
4. Ne rien faire 
Et si la meilleure chose à faire pour François Hollande était de faire le dos rond ? Avec une opposition en pleine reconstruction, sans projet ni leader et un Front national, certes en pleine progression, mais incapable électoralement d'obtenir une majorité, la gauche n'est-elle pas finalement, et paradoxalement, la mieux à même de gérer le pays ? Car une dissolution voire une démission du président de la République ajouterait de la crise à la crise. 
Et puis, il est encore trop tôt pour tirer le bilan des réformes du gouvernement de Manuel Valls, arrivé il y a seulement 6 mois à Matignon. Peut-il encore sauver le quinquennat de François Hollande ? Pour Emmanuel Rivière, le directeur Opinion de TNS Sofres, ce n'est pas impossible : "Si Manuel Valls arrive à mener quelque chose de cohérent en terme de conduite de l'action gouvernementale et qu'il y a des résultats au bout". Sans résultats, c'est certain, François Hollande est condamné. Mais les Français peuvent-ils vraiment patienter jusqu'en 2017?
 

François Fillon : "Le gouvernement prend les mauvaises décisions"

Démission Thévenoud : une "mauvaise nouvelle" qui "nourrit la défiance", pour Najat Vallaud-Belkacem


Démission Thévenoud : une "mauvaise nouvelle... par rtl-fr

Alba Ventura : "La descente aux enfers se poursuit pour François Hollande"


Alba Ventura : "La descente aux enfers se... par rtl-fr

jeudi 4 septembre 2014

Pécresse : «François Hollande, soyez président de la République !»

Le livre de V. Trierweiler vu de l'étranger

La cote de confiance de Hollande tombe à 13%

Alors qu'il vit déjà une rentrée cauchemardesque, François Hollande n'avait pas besoin de cela. La cote de confiance du chef de l'Etat recule à 13% dans le baromètre TNS Sofres-Sopra pour Le Figaro Magazine, soit 5 points de moins depuis début juillet. Jamais, depuis la création de ce baromètre, la cote d'un président de la République n'était tombée aussi bas. La chute est pire pour Manuel Valls : la cote de confiance du Premier ministre a fondu de 14 points cet été. Ce sondage a été effectué du 28 août au 1er septembre, c'est à dire après le remaniement, mais avant la sortie du livre de Valérie Trierweiler, au contenu dévastateur pour François Hollande.
L'exécutif recule aussi dans le baromètre CSA pour Les Echos. Selon cette enquête effectuée les 2 et 3 septembre, seuls 19% des Français font "confiance" à François Hollande, soit une baisse de 4 points en un mois. Manuel Valls, lui, perd 6 points, à 31%.
 

L'expresso du 4 septembre

Interrogée sur BFMTV/RMC sur l'expression "sans-dents" qui aurait été utilisée par le Président de la République pour parler des pauvres, l'ancienne campagne de François Hollande, Ségolène Royal n'y croit pas : "C’est le contraire de son identité politique. Ce n'est pas sérieux." "Le portrait implicite qui est fait de François Hollande ne correspond à pas la réalité", a assuré, pour sa part, le secrétaire d'Etat aux relations avec le parlement, Jean-Marie Le Guen, sur Radio Classique/LCI. 

La colère

Après la suspension du contrat de vente de Mistral à la Russie, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a jugé que cette décision était une décision "très grave qui va à l'encontre des intérêts du pays". "Elle va avoir un coup faramineux pour l’emploi. Il va aussi y avoir des amendes à la suite de ces annulations", a-t-elle ajouté.

La défense

La "suspension de la livraison" à la Russie du premier des deux navires militaires Mistral, annoncée mercredi par l'Elysée, vise à "forcer à l'accord de paix" entre la Russie et l'Ukraine, a expliqué jeudi Thierry Mandon, secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat. François Hollande "n'a pas cédé" aux pressions de ses alliés, a assuré Thierry Mandon. Mais "ce n'était pas une position facile. On pouvait difficilement en même temps condamner l'URSS (sic) et, en même temps, ne rien faire. C'est un point moyen qui vient juste au bon calendrier; d'ailleurs il est probable que dans les heures qui viennent, enfin les choses s'apaisent en Ukraine", a indiqué le secrétaire d'Etat, rattaché au Premier ministre Manuel Valls.

La rencontre

Selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy s'apprête à recevoir dans les tous prochains jours l'ancien président de l'UMP, Jean-François Copé, qui a du démissionner à cause des conséquences de l'affaire Bygmalion, et avec qui il était en froid.

La condamnation

Alors que la nouvelle ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, est violemment prise pour cible par Minute et Valeurs Actuelles, le député UMP, Henri Guaino, sur France Inter a indiqué qu'il réprouvait "tout ce qui peut relever d'une allusion raciste, raciale." Il a toutefois jugé que la nomination de Najat Vallaud-Belkacem était une "provocation" car c'est une "idéologue" sur les "questions de société".
 

mercredi 3 septembre 2014

Contrôles des chômeurs: François Rebsamen a raison - L'édito de Christophe Barbier


Contrôles des chômeurs: François Rebsamen a... par LEXPRESS

Politique Première: La gauche qui s'en prend au gouvernement, une habitude ? - 03/09


Politique Première: La gauche qui s'en prend au... par BFMTV

Vallaud-Belkacem a "le soutien de tout le gouvernement"

Alain Duhamel : "Najat Vallaud-Belkacem représente l'icône de la jeunesse du gouvernement"

Hidalgo : "Le livre de Valérie Trierweiler affaiblit la politique et la démocratie"

Alain Juppé prêt à affronter Nicolas Sarkozy

L'expresso du 3 septembre

Alain Juppé a officialisé fin août sa candidature à la primaire UMP en vue de la présidentielle de 2017. "Nicolas Sarkozy pense que vous n'aurez pas le courage de l'affronter", l'a interrogé mercredi matin le journaliste Jean-Michel Apathie sur RTL. Ce à quoi l'ancien ministre a répondu, lançant un défi à l'ancien Président : "C'est son avis… Chiche!"

La mise au point

Sur i-Télé, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll est revenu sur les déclarations mardi du ministre du Travail, François Rebsamen, sur les chômeurs. "Personne au gouvernement n'imagine que quelqu'un qui est au chômage l'a souhaité", a déclaré le ministre de l'Agriculture. Selon lui, la polémique qui a suivi est allée "au-delà de ce qui est sa propre idée des choses". "François Rebsamen n'a pas stigmatisé les chômeurs", a-t-il complété.

La phrase

"Je dois vous dire que je rêvais d'une autre rentrée", a déclaré Claude Bartolone sur BFMTV. "Dans une période où nos compatriotes doutent de la force du pays (…), si la majorité n'est pas capable d'installer, dans son comportement, la stabilité et la confiance, nous affaiblissons le message porté", a mis en garde le président socialiste de l'Assemblée nationale. Sur les récents propos de François Rebsamen sur les chômeurs, il a ainsi répliqué : "Quand on est ministre, on ne dénonce pas, on agit."

La colère

Contre la réforme des rythmes scolaires, Nicolas Dupont-Aignan veut "tirer le signal d'alarme". Le président de Debout la République, qui se présente désormais comme "le porte-parole de milliers de maires", lance mercredi une opération de cadenassage des écoles. Quant au risque encouru par les édiles qui ne respecterait pas la réforme, il s'interroge, mettant en parallèle cette situation avec celle de certains délinquants : "On va s'attaquer aux maires parce qu'ils défendent la sécurité des enfants?" "Je ne demande pas la lune", juste "un délai au ministre (de l'Education, Ndlr)", a insisté Nicolas Dupont-Aignan sur France 2.

Le décompte

Nicolas Sarkozy annoncera "dans les prochains jours" sa décision de briguer ou non la présidence de l'UMP, a indiqué mercredi l'un de ses proches, Brice Hortefeux, sur France Info. Ce dernier assure "ne pas connaître" la décision - "personnelle" - de l'ancien chef de l'Etat. "Il n'y a pas longtemps à attendre", a-t-il ajouté, rappelant que les candidats doivent statutairement se faire connaître au plus tard le 30 septembre.

Le dossier

Nouvelle ministre de la Culture, Fleur Pellerin a récupéré la gestion du dossier des intermittents. "Je ne remettrai jamais en cause l'existence et les principes de ce statut",  a-t-elle déclaré mercredi matin sur France Inter. Avant de compléter : "Les intermittents font partie du modèle culturel français. Je refuse qu'on en parle uniquement en termes de déficit."
 

mardi 2 septembre 2014

Marseille: rentrée scolaire mouvementée pour Gaudin

La bombe Macron


La Une de L'Express - L'édito de Christophe... par LEXPRESS

Alba Ventura : "Le retour de Sarkozy, l'arlésienne de la rentrée"

L'expresso du 2 septembe

Alors que certains maires menacent de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires, la nouvelle ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a indiqué sur France 2 que le tribunal administratif sera saisi si une école n'ouvre pas ses portes mercredi.

La date

Quand aura lieu le vote de confiance annoncé par Manuel Valls après la formation de son nouveau gouvernement? Selon Europe 1, la recherche d'une date tourne au casse-tête pour le Premier ministre. Les sénateurs ne reviennent en session que le 14 octobre en raison des élections sénatoriales. Or à cette date là, les discussions sur le vote du budget auront commencé. Du coup, Manuel Valls pourrait simplement éviter de passer par la case Sénat (ce que la constitution autorise). Autre hypothèse, il pourrait indiquer que le vote du budget vaut vote de confiance et ne pas procéder à ce dernier.

L'appel

Sur l'antenne de Radio Classique/LCI, l'ancien vice-président de l'UMP et sarkozyste, Guillaume Peltier a lancé un "appel" au retour de l'ancien président de la République. "J'espère que c'est une question de jours", a-t-il précisé. Il a raconté également avoir vu Nicolas Sarkozy lundi.

La politique fiction

Évoquant l'hypothèse d'une dissolution qui amènerait le Front national au pouvoir, la présidente du parti d'extrême-droite, Marine Le Pen a confirmé qu'elle était prête à cohabiter avec le président de la République. "François Hollande se soumettra ou se démettra", a affirmé la chef du FN, paraphrasant le mot de Leon Gambetta face au Maréchal de Mac-Mahon lors de la crise politique de 1877.
 

Bourdin Direct : Hervé Mariton – 02/09

lundi 1 septembre 2014

Najat Vallaud-Belkacem: les défis d'une rentrée


Najat Vallaud-Belkacem: les défis d'une rentrée par LEXPRESS

Rythmes scolaires: une vingtaine de maires "récalcitrants

LA CHRONIQUE DU JOUR - Relance ou austérité : François Hollande reçoit Mario Draghi

Pour Le Guen, Valls "tire le PS vers le haut"

Alba Ventura : "Manuel Valls est toujours à la recherche d'une majorité"

Olivier Mazerolle : "Pourquoi Hollande garde une dent contre Sarkozy"

L'expresso du 1° septembre

"Manuel Valls a tiré vers le haut le Parti socialiste". Ce jugement est celui de Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement. Par ailleurs, il a approuvé sur RTL les propos dans le JDD du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, appelant désormais à "la fermer et redresser la France".

La maxime

Invité sur France Info, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a tenté de résumer par une maxime la dynamique des universités d'été de La Rochelle : "Le vendredi, la presse s'affole, le samedi les courants minoritaires racolent, le dimanche les dirigeants politiques recollent."

Le scepticisme

Ancienne ministre du Logement dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, Cécile Duflot "ne croi(t) pas à la politique de ce gouvernement" de Manuel Valls. Sur BFMTV/RMC, elle a également sous-entendu qu'elle pourrait ne pas voter la confiance en septembre ou octobre.

La réponse

"Alors, Pierre, comme ça on croit au père Noël?" C'est le texto qu'a envoyé le secrétaire général de l’UMP, Luc Chatel au président du Medef, Pierre Gattaz, comme le racontait dimanche le JDD. "Le père Noël est venu mais sans cadeaux!", lui a répondu Pierre Gattaz, rapporte Luc Chatel sur i-Télé.

La divergence

Contrairement à Hervé Morin (UDI), le député-maire de Saint-Quentin, Xavier Bertrand, a estimé sur Europe 1 qu'"il faut livrer les Mistral." La France doit honorer sa signature", a-t-il affirmé. Paris doit livrer des navires de guerre français à Moscou mais leur livraison est remise en cause par l'interventionnisme de la Russie en Ukraine.

La visite 

Le chef de l’Etat, François Hollande, se rendra mardi dans un collège de Clichy-sous-Bois pour la rentrée avec la nouvelle ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem.