Jean-François Copé Le patron de l'UMP a jugé dimanche soir que Dominique Strauss-Kahn était "lointain" et "hautain", suite à l'intervention télévisée du patron du FMI. "Il a passé l'essentiel de son interview à nous donner des leçons et à nous expliquer comment il fallait faire", a commenté le secrétaire général du parti majoritaire sur France 3. "Je trouverais formidable qu'il arrête de donner des leçons", "du haut de sa grandeur", a-t-il raillé. "C'est toujours pareil avec Dominique Strauss-Kahn: de loin, ça impressionne, de près c'est autre chose", a-t-il encore lancé. "On a assisté ce soir à un épilogue de deux semaines de plan médiatique, absolument fou, délirant, qui a commencé par une petite phrase de son épouse (...)", a-t-il souligné.
Christian Jacob, patron des députés UMP à l'Assemblée nationale Les Français attendaient avec impatience la prestation de Dominique Strauss-Kahn au JT de France 2. Pas Christian Jacob. Contacté par leJDD.fr pour commenter la sortie du directeur du FMI, le patron des députés UMP a reconnu "n'avoir regardé que le début, et cela ne m'a pas beaucoup inspiré." Et la contre-attaque de DSK aux critiques de l'UMP, dont Christian Jacob a été l'initiateur? "C'est logique, mais je ne les ai pas entendues, et je n'ai pas l'intention de regarder l'émission demain. J'ai autre chose à faire."
Patrick Balkany, maire de Levallois et proche de Nicolas Sarkozy L'éventuelle candidature de Dominique Strauss-Kahn ne semble pas intéresser l'UMP. LeJDD.fr a sollicité nombre d'élus de la majorité dimanche soir pour connaître leurs réactions à la prestation de DSK sur le plateau de France 2, mais, à chaque fois, la réponse fut la même: "Je n'ai pas regardé, désolé." Patrick Balkany a toutefois une petite idée pour expliquer ce manque d'intérêt de l'UMP. "Mais pourquoi voudriez-vous que je regarde cette émission? Les affaires du PS ne sont pas mes oignons. Ils finiront bien par trouver quelqu'un, armez-vous de patience! En tout cas, moi, Dominique Strauss-Kahn, cela me va très bien, c'est le plus mauvais candidat de la gauche." Et quand on lui fait remarquer que personne à l’UMP ne peut réagir à la prestation du directeur du FMI, le maire de Levallois s’emporte presque: "Mais vous croyez-vraiment qu’on n’a que cela à faire? Qu’il fasse sa petite communication, cela ne nous intéresse pas !"
Valérie Rosso-Debord, députée UMP de Meurthe-et-Moselle "Le directeur du FMI est venu se prêter sur France2 à l'exercice qu'il affectionne le plus depuis quelques temps: la dispersion de petits cailloux. Un cailloux blanc (son épouse qui n'envisage pas un second mandat) j'y vais, un cailloux noir (les ténors du PS dubitatifs sur ses capacités a réunir son camp) j'y vais pas. Tout ceci serait très drôle si DSK n'occupait pas une place éminente dans le concert mondial au moment où la France préside le G20 et le G8. Comment prendre au sérieux un homme qui s'est engagé en 2007 lorsqu il a pris ses fonctions au FMI à aller au bout de son mandat s'il songe déjà à ne pas respecter sa parole".
Jean-Jacques Urvoas, député strauss-kahnien "Ce soir Dominique Strauss-Kahn nous a parlé avec sincérité, compétence et gravité de la crise qui n'est pas que financière mais aussi sociale, et de la France. En remettant la question sociale au coeur des enjeux mondiaux, Dominique Strauss-Kahn sert une parole de vérité aux dirigeants. Il est déterminé à agir en faveur de ceux qui attendent que le changement vienne enfin".
Jean-Marie Le Guen, député strauss-kahnien "L'évidence DSK s'affirme chaque jour un peu plus". DSK "a de nouveau montré ce soir la densité de sa personnalité, sa compétence, sa vision pour l'Europe et la France, et son souci de la vie quotidienne des gens. Face aux attaques de la droite, qui s'est déchaînée ces derniers jours, il a répondu avec pugnacité. Tous les Français ont pu voir son attachement profond à notre pays.
Dominique Strauss-Kahn était l'invité de France 2 ce dimanche soir. Sans parler de politique national, il a dressé un portrait de lui axé sur la proximité.
Surtout, avoir l'air proche des gens. C'est un exercice d'équilibriste qu'a réalisé Dominique Strauss-Kahn, dimanche soir face à Laurent Delahousse. Etre directeur général du FMI mais ne pas parler de politique nationale, représenter une institution monétaire et sembler ne pas privilégier la macro-économie.
DSK n'a eu de cesse de répéter au journal télévision de France 2 combien le sort des petites gens lui importait. Ce qui lui manque à Washington? "La rencontre avec les Français et mes compatriotes". Que fait-il au FMI? "Je m'occupe des problèmes des gens".
C'est qu'il vient de loin, Dominique Strauss-Kahn, pas uniquement géographiquement. Il a aussi à affronter les attaques répétées de la droite ces dernières semaines, qui font de lui un homme que la distance a déconnecté du quotidien des Français. "Je ne crois pas que ça crée une distance, ça crée une vision", s'enthousiasme-t-il face à Delahousse, qui tente pied à pied de le ramener vers la seule vraie question: sera-t-il candidat à la présidentielle de 2012?
Quand la question est frontale, la réponse l'est aussi. "J'ai une mission à continuer à remplir, je la remplis. J'ai toujours essayé de faire ce qui était le plus utile. Aujourd'hui, je suis le directeur du général du FMI, et je ne suis que le directeur du FMI." Puis il commence un mea culpa qui n'en est pas un. "On a été trop concentré sur la macro-économique (la croissance, le déficit), pas assez sur le chômage ou la distribution des inégalités", dit-il à propos du Maghreb. "On a dominé la crise économique. On n'a pas dominé la crise sociale. Particulièrement en Europe", prévient-il. "La souffrance sociale, c'est là qu'il faut porter le fer", ajoute-t-il, comme un début de programme pas tout à fait mondial.
Pendant dix minutes, DSK aura donc mis de l'humain partout. Son credo est "la réalité de la vie, c'est ça qui fera que l'Europe s'en sort ou pas". "On n'échappe pas à mener les politiques raisonnables. Mais on peut le faire de façon plus juste", assure-til tentant de réconcilier l'orthodoxie libérale - "le FMI a changé" - et le socialisme, qu'il qualifie en trois noms: "C'est l'espoir, l'avenir, l'innovation". Déjà un slogan? http://www.lexpress.fr/actualite/politique/dsk-s-occupe-des-problemes-des-gens_964447.html
Selon une enquête Vivavoice publié dimanche... Les cotes de popularité de Nicolas Sarkozy et François Fillon ont atteint un plus bas depuis leur arrivée au pouvoir en 2007, d'après un sondage Viavoice pour Libération publié dimanche.
70% de mécontents Selon cette enquête, le président de la République recueille 30% d'opinions positives, soit une baisse de quatre points en un mois. 70% des sondés ont une mauvaise opinion du chef de l'Etat et 4% ne se prononcent pas.
En recul de six points, la cote du Premier ministre est de 41%. Les sondés sont 54% à avoir de lui une opinion négative.
Bonnes opinions pour DSK Au chapitre des personnalités, le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, recueille 54% de bonnes opinions.
L'ancien ministre socialiste, candidat potentiel à l'élection présidentielle en 2012, est en tête du classement, devant le maire de Paris Bertrand Delanoë (52), le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry (47%) et le député PS, François Hollande (45%).
2012 - DSK, face aux lecteurs du Parisien Le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn confie que "bien sûr" la France lui "manque", dans une vidéo mise en ligne dimanche sur LeParisien.fr , alors qu'il apparaît de plus en plus comme un candidat possible aux primaires socialistes pour 2012. "Je pense que tout individu qui travaille à l'étranger par moment a un peu le blues du pays", ajoute DSK, dans cette vidéo tournée après une rencontre avec six lecteurs du Parisien que le quotidien doit relater dans son édition de lundi. DSK doit aussi s'exprimer dimanche soir au 20 Heures de France 2.
DSK - Jean-Pierre Raffarin, sur Canal+ Dominique Strauss-Kahn ne serait pas le candidat le plus dangereux pour Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle de 2012, a estimé dimanche Jean-Pierre Raffarin. "Je ne crois pas que ce soit le candidat le plus dangereux pour Nicolas Sarkozy parce que c'est un candidat qui a un profil assez droitier par rapport au centre de gravité de la gauche aujourd'hui", a déclaré l'ancien Premier ministre sur Canal+.
"La bataille électorale, Nicolas Sarkozy aime plutôt ça, et je ne suis pas sûr qu'il serait fâché d'avoir Dominique Strauss-Kahn face à lui", a-t-il ajouté. "Ça ne me paraît pas quelque chose dont il peut avoir quelque crainte. D'ailleurs, Nicolas Sarkozy n'a pas peur, c'est une de ses caractéristiques", a-t-il conclu sur le sujet.
EXERCICE DU POUVOIR - François Bayrou, dans Le Parisien Dans un entretien accordé dimanche au Parisien, François Bayrou estime que "l'image de la France souffre terriblement" suite aux différentes polémiques nées des vacances des Michèle Alliot-Marie en Tunisie, mais également des affaires Laëtitia et Cassez. "C'est une question d'importance que de réformer l'exercice du pouvoir", affirme le président du Modem, par ailleurs résolument hostile au débat sur l'islam que souhaite lancer Nicolas Sarkozy. "Dans cette flambée, nous allons perdre le plus précieux, estime le leader centriste, l'unité du pays, l'union des forces." Jugeant "ridicule" l'agitation médiatique autour de DSK, de retour à Paris ce week-end, François Bayrou jette un regard circonspect sur la confédération centriste en cours de création. "Je ne participerai à aucun faux-semblant", assène le patron du Modem. "C'est le changement que je sers, ajoute-t-il, pas les faux nez du pouvoir en place et les manipulations."
G20 - Jean-Claude Trichet, sur Europe 1 Invité du Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, Jean-Claude Trichet s'est félicité des mesures adoptées la veille, à Paris, par les ministres des Finances des pays du G20. "C’est un G20 qui a été très utile, sérieux, positif (…) C’est un très grand succès", a déclaré le président de la BCE. "L’euro est une monnaie extrêmement crédible", a par ailleurs estimé le grand argentier européen, plaidant pour une stabilité des salaires dans la zone euro. Les augmenter, serait "la dernière des bêtises à faire", assène-t-il.
PRIMAIRES AU PS - Michel Vauzelle, dans le JDD L'ancien ministre socialiste Michel Vauzelle appelle le PS à renoncer à ses primaires présidentielles "dévastratrices". Le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur demande que le futur candidat à l'Elysée pour 2012 soit désigné, comme auparavant, lors d'un congrès extraordinaire. L'idée des primaires "était bonne, à condition qu'elle aboutisse à un candidat unique de la gauche, comme en 1981.Or ce n'est pas le cas", déplore-t-il dans nos colonnes.
"Cette bataille risque d'être fatale puisqu'elle va diviser non seulement la gauche, mais aussi le PS à la veille des élections (...) Il faut que le PS soit le premier à faire le geste d'éliminer l'idée de ces primaires qui pourraient être dévastatrices", souligne-t-il. Le principe de primaires présidentielles a été approuvé à une très large majorité par les militants du PS. Les candidatures devront être déposées entre le 28 juin et le 13 juillet. Le scrutin aura lieu les 9 et 16 octobre
La moindre de ses phrases est attendue, décortiquée, analysée... Dominique Strauss-Kahn n'est que pour quelques jours à Paris pour le G20 mais le moindre de ses mots suscite une frénésie médiatico-politique sur fond de spéculations grandissantes autour de son éventuelle candidature aux primaires socialistes pour la prochaine présidentielle de 2012. En sera-t-il ou pas ? Tenu à un strict devoir de réserve, le directeur général du FMI ne peut rien dire clairement sur ses intentions pour 2012. Mais ici et là, il distille des petites phrases sibyllines Dernière en date, samedi. DSK a assuré qu'il n'avait "rien d'autre à l'esprit" que le FMI qui l'occupait "à plein temps", coupant court à une question sur ses intentions. "Je vais donc vous répéter ce que j'ai répété 25 fois, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Aujourd'hui, je dirige le FMI et la tâche m'occupe à plein temps et plus qu'à plein temps".
La veille, à des lecteurs du Parisien, il avait déclaré : "La France me manque comme à n'importe quel expatrié". L'essentiel de cette interview sera à lire lundi. D'ici là, Dominique Strauss-Kahn sera dimanche au 20 heures de France 2. Que va-t-il dire? "Au risque de vous décevoir, il ne va rien se passer", a prévenu le député strauss-kahnien Jean-Jacques Urvoas dans France-Soir. Le Journal du Dimanche croit savoir pour sa part que "DSK" laisserait entendre, à la suite des propos de son épouse Anne Sinclair, qu'il pourrait ne pas faire un deuxième mandat au FMI. Mais tout en diplomatie et sans pour autant se mettre en porte-à-faux avec l'institution internationale... Il n'empêche, la moindre de ses phrases sera encore une fois décortiquée, analysée... http://lci.tf1.fr/politique/le-fmi-il-n-a-que-ca-a-l-esprit-6285063.html
Jean-Claude Trichet, président de la BCE: Le Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, à 10 heures Hervé Morin (Nouveau Centre): Le Grand Entretien sur RCJ, à 11 heures Jean-Pierre Raffarin (UMP): Dimanche+ sur Canal+, à 12h45 Noël Mamère (Europe Ecologie): Forum sur Radio J, à 14h20 Eric Besson (UMP): C Politique sur France 5, à 17h40 Arnaud Montebourg (PS): BFM TV 2012/RMC/Le Point, à 18 heures Marine Le Pen (FN): Dimanche Soir Politique France Inter/i-Télé/Le Monde à 18h10 Christine Lagarde (UMP): Le Grand Jury RTL/Le Figaro, à 18h45 Dominique Strauss-Kahn, président du FMI: Journal de 20 heures, sur France 2 Jean-François Copé (UMP): Soir 3 Politique sur France 3, à 22 h 20
Marine Le Pen y croit et ne s'en cache pas. La présidente du Front national pense se hisser au second tour de l'élection présidentielle en 2012. D'ailleurs, avec froideur et ironie, elle a tenu à remercier l'UMP, enjoignant le parti de droite à poursuivre dans cette voie. "Encore un effort Monsieur Copé ! Encore un petit débat, un petit blabla sur l'islam, la laïcité, et je pense effectivement que nous pourrons terminer à la présidentielle à 25 %".
25%, un chiffre accessible ? A en croire le dernier sondage Ifop pour France Soir, Marine Le Pen plaît de plus en plus à certaines catégories socio-professionnelles. 39% des artisans et des commerçants se déclarent prêts à voter en sa faveur au premier tour. Un score qui la place juste derrière Nicolas Sarkozy et devant Dominique Strauss-Khan. Même son de cloche chez les ouvriers. 34% d'entre eux en font une priorité au premier tour loin devant le président de la République et DSK. Même si certaines catégories comme les chefs d'entreprise ou les retraités ne font pas confiance à Marine Le Pen (10 %), la présidente du FN peut avoir le sourire.
Selon Frédéric Dabi, directeur du département d'Opinion et Stratégie d'Entreprises de l'Ifop, qui s'est confié au site délitsdopinion.fr, la présidente du FN "grignote dans les catégories populaires. Aujourd’hui, Marine Le Pen draine clairement une part des électeurs de Sarkozy (18%). On constate un phénomène de 2007 à l’envers, une sorte de retour à l’envoyeur. Ce n’est donc pas une bulle médiatique. Pour autant, ces chiffres ne sont qu’une photographie. La campagne n’a pas officiellement commencé."
Car pour ceux qui l'oublient, il reste encore plus de 14 mois de bataille pour les futurs candidats et il faut concrétiser ces intentions de vote en bulletins de vote pour espérer accéder au second tour de la présidentielle 2012. Comme d'autres, Marine Le Pen risque le fameux effet d'usure. Un phénomène habituel dans une campagne électorale http://www.francesoir.fr/actualite/politique/et-si-marine-pen-etait-au-second-tour-presidentielle-2012-74669.html
LAICITE - Benoist Apparu, dans le Parisien . Quand on lui demande s'il est favorable à la remise en cause de la loi sur la laïcité de 1905 afin notamment de faciliter la construction de mosquée -ce qu'il a demandé il y a quelques jours- le secrétaire d'état au Logement assure qu'il "ne pose pas la question en ces termes. La question fondamentale, c'est celle de la place des religions en France et, assumons-le, celle de l'islam en particulier", estime-t-il, avant de déclarer qu'il faut "impérativement réaffirmer, de façon forte et puissante, que l'islam en France doit se construire sur un principe non négociable, qui est celui d'une totale assimilation de la république."
ISLAM - Jean-Marie Bockel, sur France Bleu Alsace. Pour le président fondateur de La Gauche Moderne (alliée à l'UMP), la "méthode" du débat lancé par Nicolas Sarkozy sur la laïcité et l'islam en France, "n'est pas la bonne". "Un débat sur l'islam de France, ça se prépare", a-t-il ajouté. "Le président de la République, dont on connaît les qualités, le talent, la franchise, peut aujourd'hui se poser un certain nombre de questions peut-être sur la manière dont il est conseillé dans l'organisation de ce genre de débat", a estimé l'ancien maire de Mulhouse.
La plus grande ferme de France ouvre ses portes samedi, jusqu’au 27 février. Comme de coutume, des milliers de curieux vont fouler les allées de la grande foire rurale, à laquelle participent des exposants de 22 pays et quelque 3.500 animaux, comme Candy, généreuse vache vosgienne et mascotte de cette 48e édition. Parmi ces visiteurs, figureront aussi la plupart des candidats à la présidentielle qui, à un an de l’élection, ne manqueront pas de défiler au Salon les uns après les autres.
Le premier d’entre eux sera Nicolas Sarkozy, qui se rendra dès samedi Porte de Versailles Objectif du président: reconquérir le cœur d’un monde agricole avec qui il a entretenu des relations plutôt houleuses au début de son quinquennat. Or, le climat n’est pas des plus sereins. Entre deux dégustations et poignées de main, le chef de l’Etat est fermement attendu sur une série de problèmes qui agitent le monde rural.
Au premiers desquels la volatilité des matières premières, les mauvaises conditions météorologiques ayant fait flamber les prix alimentaires ces derniers mois. Rien qu'en France, les prix du blé ont doublé en moins d’un an, touchant de plein fouet les éleveurs -de porc surtout- gros consommateurs de céréales. Le chef de l’Etat devrait donc réaffirmer la nécessité de mieux encadrer les marchés, question inscrite en haut de l'agenda du G20 présidé par la France. L’idée d’un accord entre éleveurs et céréaliers pour modérer les variations des prix, souhaitée par certains syndicats, et appuyée par le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, devrait notamment être évoquée.
L’environnement "ça commence à bien faire"? Deuxième question brûlante: les problèmes de compétitivité. Longtemps première puissance agricole de l'Union européenne, la France a perdu du terrain sur son marché intérieur et à l'exportation face à des pays comme l'Allemagne (viandes et produits laitiers), les Pays-Bas (lait, porc et légumes), l'Espagne (fruits et légumes) mais aussi les pays d'Europe de l'Est, en embuscade.
Enfin, Nicolas Sarkozy risque d'être interpellé sur le thème du développement durable. L’an passé, le président s’était illustré en déclarant "l’environnement, ça commence à bien faire", petite phrase interprétée comme un signe du déclin de l’intérêt du chef de l’Etat pour ces questions. Cette année, agriculteurs et écologistes scruteront donc avec attention ses déclarations, surtout après la campagne d’affichage des associations écologistes sur les dangers des OGM et des pesticides, qui a suscité un tollé chez la majorité des agriculteurs. Bruno Le Maire a d’ores et déjà qualifié cette campagne de "scandaleuse". Mercredi, en conseil des ministres, le chef de l'Etat l’aurait également critiquée, estimant qu'elle constituait davantage "une posture contre les intérêts économiques de notre agriculture qu'une véritable défense de l'agriculture durable". Reste à voir s’il confirmera ces propos demain, Porte de Versailles http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Nicolas-Sarkozy-attendu-au-Salon-de-l-agriculture-271139
DSK - Manuel Valls, dans Nice Matin : Dans une interview au quotidien régional, le socialiste estime que "différents signes tendent à démontrer" que Dominique Strauss-Kahn "pourrait être candidat" à la présidentielle de 2012. Selon lui, si le patron du FMI "avait voulu faire passer des signes pour faire comprendre qu'il ne serait pas candidat, il l'aurait fait". Et d'ajouter que DSK "est fondamentalement adapté à ce qu'est devenu le monde et aux solutions qu'il faut apporter" et qu'"il serait absurde de se priver de sa compétence et de son imagination". Dans le cas d'une candidature de DSK, "une nouvelle donne politique va se créer, et ça obligera chacun, moi parmi d'autres, à réfléchir", assure Manuel Valls, candidat déclaré aux primaires du PS.
ISLAM ET IMMIGRATION - Marine Le Pen sur France Info: La présidente du FN a réagit à la volonté de l'UMP et de Jean-François Copé de débattre de l'Islam en France. "La dernière fois qu’il a utilisé cela, c’était le débat sur l’identité nationale et le Front national a fait 15% (des voix) aux régionales. Alors encore un effort monsieur Copé, encore un petit débat, un petit blabla sur l’islam, la laïcité, et je pense effectivement que nous pourrons terminer à la présidentielle à 25%". Marine Le Pen a également annoncé une “grande vague migratoire” qui risque de “submerger” notre pays. Il faut selon elle “d’urgence réformer notre politique d’émigration, couper les pompes aspirantes que sont le droit du sol, l’accès insensé aux aides sociales, à la retraite, au logement... ”
2012 - Alain Juppé, dans Le Figaro : Dans un entretien, l'actuel ministre de la Défense livre ses impressions pour la prochaine élection présidentielle. Sur les chances de la droite de s'imposer, Alain Juppé estime que "ce n'est pas gagné". "Il faut remonter la pente. Nous y parviendrons. Ne cédons pas à un pessimisme prématuré et excessif", ajoute-t-il toutefois. Pour le ministre, l'adversaire le plus "coriace" pour Nicolas Sarkozy serait Martine Aubry, car DSK a "beaucoup d'adversaires dans la gauche dure et un coefficient de sympathie assez contrasté au sein du PS". Quant à savoir s'il faut rassembler les centristes autour du candidat UMP, Alain Juppé estime que si "nous avons une extrême droite forte, et trois ou quatre candidats centristes, cela risque de compliquer le premier tour". Quid d'une possible candidature de Dominique de Villepin? "Je n'ai pas eu de réponse lorsque je lui ai posé la question", indique le ministre. "Les tentatives de réconciliation avec Nicolas Sarkozy ont échoué. On a raté le coche. Peut-être que le coche n'est pas définitivement passé", espère-t-il.
MULTICULTURALISME - Alain Juppé, dans Le Figaro : Revenant sur le débat sur la laïcité lancé en début de semaine par Nicolas Sarkozy, le ministre l'estime "nécessaire". "Mais il faut piloter et maîtriser ce débat parce qu'il peut déraper. L'islam est la deuxième religion de France et il n'est pas imaginable de la stigmatiser", prévient le ministre, qui ajoute que "la loi ne peut accepter des différences fondées sur des critères religieux ou ethniques".
PRIMAIRES PS - Aurélien Tricot, dans Le Parisien : L'adjoint au maire de Poitiers, âgé de 34 ans, annoncé qu'il va déposer sa candidature aux primaires socialistes au nom de la diversité. Mais aussi "pour faire entendre une voix différente (...) et porter celle de la jeunesse et du renouvellement politique". Il souhaite que les candidats du PS - qu'il n'a "pas encore entendu sur la question" - s'emparent du débat sur l'identité nationale pour "défendre une France diverse, plurielle, qui se rassemble autour de ses valeurs de liberté, égalité, fraternité, solidarité". Dans le quotidien, Aurélien Tricot souligne les "avancées symboliques" réalisées par Nicolas Sarkozy, avec Rama Yade et Rachida Dati, mais estime que les "partis n'ont guère évolué et que le PS est très en recul".
DSK - Jean-Jacques Urvoas sur francesoir.fr: Le député PS, proche de Dominique Strauss-Khan, affirme qu'il n'y a pas grand chose à attendre des interviews de ce dernier dans les médias français ce week-end. "Au risque de vous décevoir, il ne va rien se passer. Le format de ces deux interviews est parfaitement cadré : Dominique va répondre à Christian Jacob, parler du G20, et puis voilà."
DSK - Pierre Lellouche sur RTL: Le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur estime que le président du FMI "n'a besoin de personne pour faire son plan com' qui est soigneusement organisé." Après les critiques de l'UMP contre Dominique Strauss-Khan dimanche dernier, il affirme que "rien de tout cela n'était coordonné, j'étais dans une émission sur les convulsions monde arabe et il y a eu une question sur Dominique Strauss-Khan (...) mais comme d'habitude ce sont les petites phrases que l'on retient", déplore-t-il. http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-vendredi-18-fevrier-270789
Dominique Strauss-Kahn emporterait haut la main le second tour de l'élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy, selon un sondage CSA pour Marianne publié ce matin.
Dans l'hypothèse où le directeur général du FMI est le candidat socialiste, il recueille 61% des intentions de vote au second tour, contre 39% pour le président sortant. Martine Aubry comme François Hollande, avec 54% des intentions de vote, battraient également Nicolas Sarkozy (46%). Ségolène Royal ferait jeu égal avec lui (50-50) Au premier tour, M. Strauss-Kahn arriverait en tête (29% des intentions de vote) devant Nicolas Sarkozy (22%), Marine Le Pen (17%), François Bayrou (8%), Olivier Besancenot (7%), Jean-Luc Mélenchon (6%), Eva Joly (5%), Dominique de Villepin (4%), Nathalie Arthaud et Nicolas Dupont-Aignan (1% chacun).
En revanche, dans les autres hypothèses, Nicolas Sarkozy serait premier (26%), contre 22% pour Martine Aubry si elle est désignée candidate socialiste, 20% pour François Hollande s'il est le candidat, et 18% en cas de candidature Royal. Dans ces trois hypothèses, Marine Le Pen recueillerait 17% des intentions de vote. Par ailleurs, 40% des personnes interrogées considèrent que "le silence actuel de Dominique Strauss-Kahn sur sa candidature diminue plutôt les chances de la gauche de remporter l'élection présidentielle", 33% estimant qu'il "renforce plutôt les chances de la gauche", et 27% ne se prononçant pas.
Une majorité (53%) pensent qu'il doit annoncer s'il est ou non candidat aux primaires socialistes "en juin ou juillet, au moment du dépôt officiel des candidatures", 25% répondant qu'il doit l'annoncer "aujourd'hui, quitte à démissionner" du FMI, et 22% ne se prononcent pas.
Sa proximité avec les milieux économiques et financiers incite 45% des Français à voter pour lui, 35% à ne pas voter pour lui, 20% ne se prononçant pas. 46% des personnes interrogées considèrent que s'il était élu président, Dominique Strauss-Kahn mènerait une politique proche de celle de Nicolas Sarkozy. 41% estiment qu'elle serait éloignée. 13% ne se prononcent pas.
Sondage réalisé les 14 et 15 février par téléphone, auprès d'un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
L'institut rappelle que les résultats des intentions de vote ne sont que la mesure actuelle des rapports de forces politiques, en aucun cas des prévisions du résultat des élections.
Enfoncé dans son manteau de ville gris, Hervé Morin ôte ses mocassins pour une paire de bottes. Sous le soleil timide de ce mercredi de février, le patron du Nouveau Centre (NC) est venu visiter un élevage porcin situé à cinquante kilomètres de Rennes. "Je suis moi-même fils de paysan. J'aurais bien voulu le devenir aussi, mais mon père m'a déchiré mon diplôme de BTS de production animale pour m'empêcher de faire un métier de crève-la-faim", raconte Hervé Morin. Des souvenirs plein la tête, l'ancien ministre de la Défense patauge dans la boue avec bonne humeur, suivi d'une vingtaine d'agriculteurs et d'éleveurs.
Après cette visite, une discussion franche s'engage avec les gens du cru lors d'un déjeuner-débat. "On vous préfère à Jean-Louis Borloo. Pour les gens du monde rural, Borloo, c'est un peu le Dominique Strauss-Kahn de la droite !" peste un éleveur laitier. Un autre renchérit : "Borloo me donne des boutons. Il ne fait que de la communication. Le Grenelle de l'environnement a été dur à avaler." Hervé Morin ne bronche pas. Pas question de taper sur le chef de file du Parti radical avec lequel il travaille à la construction d'une confédération centriste destinée à rassembler également l'Alliance centriste de Jean Arthuis, La Gauche moderne de Jean-Marie Bockel et les écologistes indépendants. Mais le commentaire ne déplaît pas... Car sans le reconnaître ouvertement, Hervé Morin et Jean-Louis Borloo se sont engagés dans une sorte de primaire en vue de l'élection présidentielle de 2012.
Territoires perdus
Convaincu de pouvoir incarner lui-même la famille centriste, Hervé Morin trace sa route. À l'automne, celui qui est redevenu député a entamé, avec "son petit carnet à la main", un tour de France" à la rencontre des exclus et des "territoires perdus". "Aujourd'hui, j'ai noté dans mon calepin que les paysans ont le sentiment d'être abandonnés. Ils sont en manque de reconnaissance, tout comme les magistrats ou même les gars de banlieue qui veulent être pris pour des Français comme les autres", confie-t-il au Point.fr dans la voiture qui l'emmène dans un centre d'accueil de jour pour personnes âgées dépendantes. Faire émerger une "société de reconnaissance" : voilà le coeur du programme d'Hervé Morin pour 2012. Il défend aussi l'importance de la baisse des déficits, la hausse du pouvoir d'achat ou encore une remise à plat de la formation professionnelle. "Je veux un centre fort. Je veux qu'il n'existe pas de majorité sans nous. On a été à deux doigts de l'être en 1981... La destruction est créatrice !" veut croire Hervé Morin.
Encore en chantier, la "maison centriste" pourrait prendre une autre allure le 16 mai, au lendemain du congrès du Parti radical lors duquel devra être tranchée la question de l'association à l'UMP. Puis, à l'automne, il faudra déterminer quel sera le candidat du centre droit. "Je ne sais pas quelles sont les intentions de Jean-Louis Borloo, s'il désire ou non être candidat. Mais quoi qu'il en soit, le meilleur d'entre nous s'imposera. Cela se fera naturellement", estime Hervé Morin. À ses détracteurs qui raillent son manque de notoriété, l'ex-ministre de la Défense objecte que son parti dispose d'un solide réseau d'élus et de militants et que son travail de terrain commence à porter ses fruits. Et ô surprise ! oui. Dans la bourgade de Redon, lorsqu'il pousse la porte d'un bar pour boire un café, les habitués du comptoir le reconnaissent et s'empressent même de lui serrer la main ! Confiant, Hervé Morin balaie donc d'un revers de la main les sondages dans lesquels il apparaît à la traîne : "Lors de la présidentielle de 1965, Jean Lecanuet était crédité de 1 % face à de Gaulle, cela ne l'a pas empêché de finir à plus de 15 % !"
Scènes
Estimant incarner "le besoin de renouveau dans la classe politique française", ce Normand âgé de 49 ans égrène ses atouts : "Je suis jeune, j'incarne une certaine modernité en défendant, par exemple, l'adoption pour les couples homosexuels et j'ai un ancrage dans la France rurale, dans la France du terroir."
Au NC, on assure que Morin est déjà certain d'avoir au moins 390 parrainages sur les 500 nécessaires pour être candidat à l'Élysée. Autant d'arguments que l'ancien ministre déclinera les prochaines semaines sur les terres de Moselle, du Gers et dans les Bouches-du-Rhône, mais aussi sur la scène médiatique. Le dimanche 27 février, Hervé Morin fera son retour au Grand Jury. Le mois prochain, il enfilera le costume de locataire de l'Élysée, le temps de l'émission de Canal Jimmy Bonsoir, Monsieur le Président lors de laquelle l'invité est interrogé comme s'il venait de devenir chef de l'État. Un grand oral auquel il s'est prêté avec conviction. Hervé Morin commente, énigmatique : "L'exercice est intéressant. Cela a une certaine résonance..."
DSK - Pierre Lellouche, sur i-Télé: Interrogé sur une possible candidature de DSK, le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur a déclaré que le problème du socialiste, "c'est qu'il pourrait être un parfait candidat de droite". Pour Pierre Lellouche, Dominique Strauss-Kahn est "déconnecté de la souffrance des gens (...) et de la réalité du pays". Passer du FMI à un poste de chef de l'Etat "est un autre exercice", a-t-il également ajouté. Quant aux propos, vivement critiqués, de Christian Jacob, Pierre Lellouche assure qu'il n'y avait pas "de connotations racistes".
MOSQUEE - Benoist Apparu, sur RMC : Invité de Jean-Jacques Bourdin, le secrétaire d'Etat au Logement s'est prononcé en faveur de la "construction de mosquées dans notre pays, quitte s'il le faut à ce que l'Etat y participe". Et d'ajouter: "Même si c'est contraire à loi de 1905, dont il faudra faire un aménagement." Benoist Apparu a également ajouté que le gouvernement devait "apporter des réponses", et non pas "se contenter de dénoncer", puisque "ça, c'est ce que fait le Front national". Des propositions devraient être faites le 2 avril prochain.
DSK ET MAM - Laurent Fabius sur RTL: Le député de Seine-Maritime avoue ne "pas savoir" si Dominique Strauss-Khan sera candidat en 2012. "Je ne crois pas que la décision soi prise", confie Laurent Fabius. "Il vient en France pour la réunion du G20, il donnera quelques interviews, on verra bien ce qu'il va dire." L'ancien premier ministre rappelle que "l'essentiel, c'est l'unité, des socialistes, de toute la gauche et des Français." Concernant la polémique autour du séjour de Michèle Alliot-Marie en Tunisie, Laurent Fabius trouve qu'il y a "beaucoup de fautes et que cela commence à faire trop. La responsabilité est chez monsieur Sarkozy. Je crois qu'elle s'est mise dans une situation où elle ne peut plus incarner la diplomatie française."
MAM - Roselyne Bachelot sur France Inter: La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale a affirmé que l'ambiance actuelle au gouvernement est celle "de solidarité autour de Michèle (Alliot-Marie), une femme exceptionnellement courageuse et travailleuse. De voir que sur les questions au gouvernement, il y a eu cinq questions sur ses vacances en Tunisie, j'ai trouvé que c'était vraiment extrêmement dur pour elle. J'ai trouvé que c'était exceptionnellement courageux de sa part et qu'elle faisait front avec beaucoup de cran."
DSK ET G20, Christine Lagarde sur France info: La ministre de l’Economie a souhaité rappeler que le G20 "n’est pas une affaire franco-française. Dominique Strauss-Kahn apporte sa pierre à cet édifice qui est international.Tout l’intérêt de ce G20 c’est d’essayer de mettre en place des règles, de la transparence, éviter des déséquilibres, excès et abus. On a 85% de l’économie planétaire à Paris. Il faut absolument qu’on dépasse le concours de beauté."
DSK - Jean-Marc Ayrault sur RFI: Le président du groupe socialiste à l'Assemblée a appelé Dominique Strauss Kahn à faire connaître, "dans son propre intérêt", ses intentions pour 2012. "L ' important c'est de connaître le casting". "Il faut qu'il donne sa réponse, et il ne faut pas qu'il la donne au mois d'octobre. Et même en juillet, c'est très tard", a estimé le député-maire de Nantes. "Moi, ce que je souhaite c'est qu'il donne des signes sur l'intérêt qu'il a oui ou non de se porter candidat à l'élection présidentielle notamment dans le cadre de la primaire", car "cela permettrait, a-t-il poursuivi, d'avoir le nom de tout le monde et d'éclairer le paysage politique sans perdre de temps".
SARKOZY - Daniel Cohn-Bendit sur Canal +: Le député européen à Nicolas Sarkozy après ses attaques contre Eva Joly. "Si vous regardez Nicolas Sarkozy et si vous imaginez que vous allez le voir tous les jours, à la télévision ou je ne sais où, ça ne vous donne pas le moral, ça ne vous donne pas le moral, vraiment". "Nicolas Sarkozy est mal, il va mal politiquement", a-t-il estimé en ajoutant, "il n'a plus la main (...) ses ministres font n'importe quoi, il fait n'importe quoi, il dit n'importe quoi". "Ils vont nous ressortir l'islam, la sécurité. Il va labourer vers la droite dure, la droite identitaire (...) si ça lui plaît et si ça lui fait du bien, ça fait du mal à la France" et "on va devoir supporter ça au moins jusqu'au jour où il sera battu", a déclaré le président du groupe Vert au Parlement européen.
A la question "les 20 et 27 mars prochain se dérouleront des élections cantonales. D'après ce que vous en savez, êtes-vous appelé à voter à cette occasion?", 43% des Français savent si leur canton est concerné, selon un sondage OpinionWay-Fiducial pour le Figaro/LCI diffusé mercredi.
64% des sondés donnent par ailleurs une bonne réponse quand on leur demande a couleur politique (gauche ou droite) de leur conseil général, tandis que 14% donnent une mauvaise réponse, et 22% ne savent pas. En revanche, 34% d'entre eux peuvent donner le nom du président de leur conseil général, alors que 66% ne le peuvent pas. Au total, 71% des personnes interrogées sont satisfaites de l'action de leur conseil général, 27% étant mécontents, et 2% ne se prononçant pas. A l'issue du prochain scrutin, 34% des Français souhaitent que leur département soit dirigé par la gauche, contre 23% par la droite, et 42% qui considèrent que "cela n'a pas d'importance". 1% ne se prononce pas. 27% d'entre eux voteront plutôt en fonction d'enjeux nationaux, contre 72% qui se prononceront en fonction d'enjeux spécifiques à leur canton.
Parmi les enjeux qui compteront au moment de voter au premier tour, l'emploi vient en tête pour 41% des électeurs concernés, suivi par les impôts (39%), le pouvoir d'achat (33%), la protection sociale (31%) et la sécurité (30%). La manière dont la France est gouvernée est dernière (9%). Ces cantonales verront le renouvellement de la moitié des conseillers généraux dans tous les départements, sauf à Paris.
Sondage réalisé par internet du 10 au 14 février auprès de 1.865 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (hors Paris). Parmi ces personnes, 907 sont appelées à aller voter aux cantonales.
Pour Dominique Strauss-Kahn, les choses se compliquent. Attendu aujourd’hui à Paris où il va participer, au titre du Fonds monétaire international (FMI), à un sommet des ministres des Finances du G20, il est plus que jamais assis entre deux chaises, en feignant de n’être assis que sur une seule : le fauteuil de directeur du FMI d’un côté, sa possible (ou probable) candidature aux primaires du PS de l’autre. D’ici au 13 juillet maximum, il devra avoir dit oui ou non au PS, donc oui ou non au FMI puisque les deux responsabilités ne sont pas compatibles.
Sans doute les sondages restent-ils pour lui flatteurs, mais ils sont à la baisse : – 14 points d’opinions favorables dans le dernier baromètre mensuel Ipsos-Le Point chez les sympathisants de gauche. Martine Aubry le devance de… 21 points. Parallèlement, lui que son statut washingtonien avait jusqu’ici protégé reçoit maintenant des « scuds », ou sait qu’ils se préparent ; il aurait perdu le contact avec le terrain, il incarnerait la France d’en haut, voire la France des riches ; il serait redoutablement séducteur. Enfin, pour échapper au pancrace militant, il rêverait d’être directement « nommé » à l’Elysée. Sans passer par la case « élection ».
La droite le juge à gauche Mais l’attaque que doit déjouer d’urgence DSK s’il ne veut pas être plus gravement « plombé », c’est l’attaque… politique ; cet homme de gauche serait… un homme de droite. Certes, le 10 novembre dernier sur Canal +, Anne Sinclair, son épouse et porte-parole, a assuré, rappelant ses états de service depuis trente-cinq ans, qu’il fallait être « tordu » pour prétendre que « Dominique n’est pas de gauche ». Mais le propos est court. Dans une enquête Ifop réalisée les 10 et 11 septembre 2010 pour France-Soir, si DSK est jugé « le plus capable » de faire gagner la gauche en 2012, son image « d’homme de gauche » est en revanche très brouillée. Question : qui est le plus fidèle aux idées et aux valeurs de la gauche ? Réponse : Martine Aubry (45 %), devant DSK (30 %) et Royal (20 %). Et encore Strauss-Kahn ne doit-il son résultat qu’au soutien des sympathisants de droite. Car si on ne prend en compte que les électeurs de gauche, le patron du FMI arrive en troisième position (19 %) derrière Aubry (51 %) et… Royal (26 %).
Clairement, le réalisme économique que revendique DSK (dans la tradition d’un Mendès-France, d’un Rocard ou même d’un Delors) le coupe d’une partie de la gauche profonde. Et sa politique libérale – voire hyperlibérale – à la tête du FMI fait le reste. Lui vante sa réforme du FMI, sa volonté de « réguler » les marchés en folie et son espoir d’une vraie « gouvernance mondiale ». Les électeurs répondent en écho : rigueur, rigueur, rigueur. Mélenchon, faisant du Mélenchon, assure que le FMI est une organisation « vouée à organiser le désordre et la famine ». Cela manque de… nuances. Il reste que le FMI, en échange d’une nouvelle aide de 15 milliards d’euros à la Grèce, vient d’exiger une accélération de son programme de privatisations. Sur cela aussi, à Paris, DSK devra s’expliquer http://www.francesoir.fr/actualite/politique/dsk-tres-droite-gauche-73943.html
Déjà fragilisée par une controverse sur ses vacances en Tunisie, la ministre française des Affaires étrangères est appelée à la démission par l'opposition après de nouvelles révélations sur un coup de fil à Ben Ali en pleine révolution et une transaction entre ses parents et un grand patron tunisien.
L'opposition de gauche a promptement réclamé la démission de Michèle Alliot-Marie, dénonçant désormais une succession de "mensonges" et une "confusion des genres" nuisibles pour l'image de l'Etat français.
Mais le porte-parole du gouvernement François Baroin a réaffirmé mercredi, à l'issue du conseil des ministres, que Michèle Alliot-Marie avait "tout le soutien de l'équipe gouvernementale".
L'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné, à l'origine des premières révélations sur les vacances de la ministre en Tunisie, était revenu à la charge mardi: Bernard Marie et son épouse, 94 et 92 ans, que Mme Alliot-Marie accompagnait dans un voyage fin décembre, ont racheté les parts de leur ami tunisien Aziz Miled et de son fils Karim dans une société civile immobilière (SCI), Ikram.
La transaction a eu lieu le 30 décembre à Tabarka, cité balnéaire du nord-ouest de la Tunisie que la famille Alliot-Marie avait rejoint grâce au jet privé de M. Miled, "vieil ami" de la famille rencontré de manière "fortuite" à l'aéroport de Tunis selon les premières déclarations de la ministre et de son entourage.
Michèle Alliot-Marie s'est défendue en assurant ne pas interférer dans les décisions de ses parents: "Les acquisitions qu?ils effectuent pour eux-mêmes ne concernent qu?eux".
Une ligne de défense soutenue par Bernard Marie, qui a dédouané sa fille, en affirmant avoir négocié depuis longtemps sur ce contrat avec cet ami de la famille et avoir en outre organisé le voyage et payé les notes d'hôtel.
Mais mercredi matin, le site d'informations Mediapart révélait que Mme Alliot-Marie avait téléphoné pendant cette période au président Ben Ali, alors qu'elle assurait encore début février n'avoir eu "aucun contact privilégié" avec l'ex-homme fort de Tunis.
"Un bref entretien, comme elle en a quotidiennement avec beaucoup de chefs d'Etat et de ministres", a réagi son cabinet.
Le patron des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a jugé mercredi que "MAM" n'avait "cessé de mentir aux Français", appelant la chef de la diplomatie et son mari Patrick Ollier, ministre des relations avec le Parlement, à la démission.
Dans un éditorial cinglant, le journal Le Monde demande "jusqu?où faudra-t-il descendre dans la trivialité et l?indignité", dans "le conflit d'intérêt" pour que le chef de l?Etat "en tire la conclusion logique".
Le journal relève plusieurs "contre-vérités": selon le quotidien, la rencontre "fortuite" selon la ministre avec Aziz Miled s'incrivait en fait dans un voyage d'affaires, et le grand patron tunisien n'était pas "une victime" des Ben Ali mais un partenaire dans plusieurs affaires.
A droite, la ministre est officiellement appelée à "s'expliquer" tout en recevant le soutien de plusieurs ténors de la majorité, mais en coulisses, plusieurs élus et proches du président Nicolas Sarkozy jugent sa position de plus en plus intenable.
Réagissant sur le contrat signé par le couple Marie, le ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a défendu la ministre, jugeant ses déclarations "très claires" et demandant quand "on va arrêter de faire tourner la fosse à purin de la République".
De son côté, le député de droite Jean-Christophe Lagarde relève dans le quotidien Le Parisien: "on n'est certes pas responsable de ce que font ses parents mais c'est un mélange des genres qui ne devrait pas exister".
Depuis l'offensive de Christian Jacob à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn, dimanche sur Radio J puis mercredi matin sur Canal+, l'ensemble des socialistes ont fait bloc, tous courants confondus, pour dénoncer les attaques du patron des députés UMP. Tous sauf le principal intéressé. Mais selon les informations recueillies par Europe 1, et dévoilées mercredi matin, le potentiel candidat aux primaires socialistes pourrait s'exprimer dès ce week-end. Dimanche soir, précise RTL. Il est en effet de passage à Paris, à l'occasion de la réunion des ministres des finances du G20.
S'il vient en France en tant que patron du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn pourrait faire un passage sur le plateau du JT de France 2. RTL révèle par ailleurs que le favori des sondages a rendez-vous avec un panel de lecteurs du Parisien vendredi matin. La semaine dernière, plusieurs strauss-kahniens avaient déjà laissé entendre que leur champion devait intervenir dans un grand média français.
Que ce soit dans Le Parisien ou sur France 2, Dominique Strauss-Kahn pourrait délaisser son costume d'économiste pour répondre en tant que socialiste aux propos de Christian Jacob. Ce dernier répète, depuis dimanche, que DSK représente les électeurs "bourgeois-bohème" et n'incarne "pas l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires, celle qu'on aime bien". En ripostant, le socialiste voit là une première occasion d'entrée en précampagne. Une semaine après les déclarations d'Anne Sinclair, la question de sa possible candidature lui sera sans doute reposée http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/DSK-va-s-exprimer-dans-Le-Parisien-ou-sur-France-2-269863
- Ce matin, vous voulez faire de la politique-fiction. Et si Nicolas Sarkozy ne se représentait pas ?
Ce serait de la pure politique-fiction si ce scénario n'était pas envisagé, rêvé, fantasmé, au sommet de l'État. Pas par les amis de Nicolas Sarkozy, évidemment, mais par ceux de... François Fillon. Si si. C'est même un conseiller du Premier ministre qui m'a confié être "persuadé" que le président sortant ne se représenterait pas. Je le cite : "Sarkozy est un système fragile. Il rame comme un fou, et tout ça pour quoi ? Pour perdre encore des points ! Un jour, vous verrez, il va dire J'en ai marre, j'ai beaucoup donné, vous ne me méritez pas." Fin de citation. Fillon se dévouerait alors pour le remplacer au pied levé.
Ce conseiller ne plaisante pas. Il ajoute, et c'est presque plus savoureux encore, qu'il n'est pas certain qu'un renoncement de Sarkozy soit une bonne affaire pour François Fillon. "Car on n'est pas sûr de gagner...", précise-t-il. C'est comme si on y était déjà !
- Vous pensez que Fillon y croit vraiment ?
Je sais que Fillon se pose cette question interdite. Sinon, il n'aurait pas affirmé à Alain Juppé, cet automne : "Nicolas est tellement orgueilleux qu'il ne sera pas candidat s'il n'est pas sûr de gagner."
Sinon, il n'aurait pas tout récemment téléphoné à Brice Hortefeux, le meilleur ami de Sarkozy, pour démentir une mauvaise pensée dont Hortefeux ne l'accusait même pas. Fillon a certifié au ministre de l'Intérieur qu'il ne rêve pas qu'une escouade de parlementaires prennent à partie Sarkozy en lui disant : "C'est Fillon qu'il nous faut !" "C'est hors de ma pensée", a-t-il juré. Un homme qui prend son téléphone pour protester d'une loyauté que son interlocuteur n'avait pas mise en cause, c'est suspect, non ? C'e... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr http://www.lepoint.fr/politique/la-politique-par-anna-cabana/ces-tenors-de-la-majorite-qui-guettent-les-faiblesses-de-sarkozy-16-02-2011-1295857_232.php
La présidente du Front national Marine Le Pen se dit favorable au déremboursement de l'avortement dans une interview à La Croix à paraître mardi, en estimant qu'"il existe suffisamment de moyens de contraception aujourd'hui". Dans cet entretien, Marine Le Pen déclare que la loi Veil (1974), "qui prévoyait que l'avortement soit l'ultime choix, a été dénaturée" car "aujourd'hui, lorsqu'une femme se rend au planning familial, on lui propose l'avortement ou l'avortement !". "Il est impératif de rétablir les conditions d'un véritable choix, ce qui passe par l'information, des aides financières aux familles et l'adoption prénatale. Je pense également qu'il faut cesser de rembourser l'avortement. Il existe suffisamment de moyens de contraception aujourd'hui. D'une manière générale, il faut promouvoir le respect de la vie dans notre société", poursuit la patronne du parti d'extrême droite.
Dans un précédent entretien, accordé le 21 décembre dernier au journal Présent, proche des catholiques traditionalistes, Marine Le Pen avait indiqué que ce déremboursement était conforme à une proposition de loi du FN déposée en 1986. La présidente du FN est souvent considérée comme porteuse de positions plus ouvertes sur les sujets de société par rapport à la sensibilité traditionaliste de son parti incarnée par Bruno Gollnisch, son rival malheureux pour la succession de Jean-Marie Le Pen.
Dans La Croix, Marine Le Pen estime qu'il faut "interdire" les recherches sur l'embryon. Sur l'euthanasie, elle ajoute que l'actuelle législation (loi Leonetti) lui "paraît suffisante", "même s'il y a beaucoup de progrès à faire en termes de prise en charge et pour lutter contre la douleur". Interrogée sur la peine de mort, prônée par le FN dans son programme présidentiel de 2007, Marine Le Pen se dit "favorable à un référendum". Enfin, à la question de savoir si "l'islam" est "compatible avec la République", elle répond "oui", tout en s'inquiétant d'"une montée" du "fondamentalisme musulman". http://lci.tf1.fr/politique/marine-le-pen-dit-non-au-remboursement-de-l-ivg-6278300.html
Depuis son attaque contre Dominique Strauss-Kahn, dimanche, Christian Jacob s'était muré dans le silence. Mais que la gauche n'y voie pas un signe d'embarras ou de culpabilité. Bien au contraire. Mardi, le patron des députés UMP est revenu à la charge contre le patron du FMI, potentiel candidat du PS pour la présidentielle de 2012. "Moi qui suis un rural, un paysan, je ne peux pas me reconnaître ni m'identifier à Dominique Strauss-Kahn. Il n'incarne pas le monde rural, c'est tout !" lance le député-maire de Provins lors de son point-presse hebdomadaire. "Pour comprendre ce que je dis, il faudrait peut-être que les socialistes aillent voir de près à quoi ressemble un paysan !", renchérit-il. Et de concéder que François Hollande, par exemple, "sait plus incarner le paysan que DSK".
Se disant "serein", Christian Jacob dément toute maladresse lors de son intervention sur Radio J, dimanche. DSK n'est "pas l'image de la France, l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires, celle qu'on aime bien, celle à laquelle je suis attaché", avait-il jugé lors de cette émission. La pique avait aussitôt déclenché les feux nourris de l'opposition, qui y a vu une inspiration "pétainiste" et "antisémite". Ce tollé, Christian Jacob l'explique par le manque de consistance du projet socialiste, voire la dégringolade de la cote de DSK dans les sondages. "A-t-on le droit de parler de DSK ? Je me le demande ! Finalement, les socialistes n'ont que l'insulte à la bouche. Ils naviguent dans le caniveau", estime-t-il.
Le patron des députés UMP peut d'ailleurs se prévaloir du soutien de François Fillon. Lors de la réunion du groupe UMP à l'Assemblée nationale mardi matin, le Premier ministre a jugé que l'attaque de Jacob était "d'une extrême modération par rapport à la façon dont certains à gauche parlent de DSK", citant en exemple l'accusation "d'affameur des peuples" lancée par Jean-Luc Mélenchon. En attendant, après l'amendement contre l'incrimination pénale des députés volontairement fraudeurs sur leur patrimoine et le débat sur la carrière des fonctionnaires, Christian Jacob n'en finit pas de faire grincer des dents http://www.lepoint.fr/politique/christian-jacob-persiste-et-signe-son-attaque-contre-dominique-strauss-kahn-15-02-2011-1295772_20.php