mardi 27 mars 2012

Poste/les syndicats reçus par la gauche

Les syndicats de la Poste, reçus aujourd'hui par le candidat socialiste François Hollande et l'équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), ont fait état d'un constat partagé sur la nécessité de "changer la gouvernance" de l'entreprise.

Dans les deux cas, les discussions ont porté sur la situation sociale au sein de la Poste qui emploie quelque 240.000 personnes et a été marquée par deux récents suicides, et notamment "les difficultés liées aux suppressions de postes et aux réorganisations", ont rapporté les syndicats à l'AFP.

"Il y a une attention particulière de la part de ces deux candidats quant à la situation de la Poste", a relevé Colette Duynslaeger, responsable de la
CGT, premier syndicat du groupe, y voyant un "point positif".

François Hollande a été "très attentif à ce qu'on lui a dit sur la question de la gouvernance, des conditions de travail et des réorganisations permanentes", a indiqué Ivan Béraud (
CFDT).

"Il a fortement redit qu'il fallait un changement de méthode et de gouvernance assez fort dans l'entreprise", a souligné de son côté Anne Chatain (
CFTC).

Selon la responsable, François Hollande s'est également dit favorable à ce que les suppressions de postes ralentissent fortement et à ce que les réorganisations, que les syndicats jugent à l'origine d'un malaise social, soient menées avec l'adhésion des postiers.

Il a en outre estimé qu'il fallait renégocier la directive européenne sur les services publics, un "préalable à l'évolution éventuelle du statut" de la Poste, devenue il y a deux ans une société anonyme à capitaux publics, a indiqué Mme Chatain.
"Il ne s'est pas prononcé ouvertement sur une réforme du statut", a relevé de son côté la CFDT.

Du côté de Jean-Luc Mélenchon, représenté notamment par
Marie-George Buffet, plusieurs syndicats ont indiqué que le candidat était favorable à un retour au statut public de l'entreprise et envisageait d'adresser une lettre ouverte au PDG de la Poste

Une réunion plénière doit se tenir demain entre la direction de la Poste et les syndicats (CGT, SUD, FO, CFDT, CGC-Unsa et CFTC), ont par ailleurs annoncé les organisations. Cette rencontre sera la première depuis que M. Bailly a formulé des propositions sur les conditions de travail après le suicide de deux cadres
le 29 février et le 11 mars, annonçant notamment l'ouverture d'un grand dialogue jusqu'à mi-septembre.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/03/26/97002-20120326FILWWW00605-posteles-syndicats-recus-par-la-gauche.php

lundi 26 mars 2012

les petites phrases du 26/03/2012

IMMIGRATION – Nathalie Arthaud, sur Canal +La candidate de Lutte ouvrière à la présidentielle a estimé que Marine Le Pen s'était "lâchée" dimanche en pratiquant l'"amalgame" entre les drames de Toulouse et de Montauban et l'immigration. "On a entendu Marine Le Pen se lâcher hier en faisant allègrement l'amalgame entre ce qui s'est passé, ce drame, cette tuerie, et l'immigration", a-t-elle dénoncé sur Canal +. "Je rejette et condamne les amalgames qui sont faits", a-t-elle poursuivi en fustigeant l'"exploitation politique" du Front national autour de l'"acte d'un psychopathe".
SERVICE MILITAIRE - Florian Philippot, sur LCI
Le directeur de campagne de la candidate du FN a préconisé de mettre en place un mois de classe militaire obligatoire pour les filles et les garçons de 18 ans qui permettra d'assurer l'"assimilation dans le creuset républicain". "Un mois de service militaire obligatoire" permettrait notamment de "détecter les jeunes qui sont déjà sous l'emprise d'une idéologie aussi radicale que le salafisme". "Faisons-le. Pour les filles comme pour les garçons (...) Voilà une mesure de bon sens", a-t-il déclaré en soulignant que l'initiative permettrait de détecter aussi les personnes sous l'emprise de la drogue, ainsi que les analphabètes. "C'est une priorité pour la sécurité et la sûreté de la Nation", a-t-il dit. Le service militaire, a regretté Florian Philippot, "permettait de remettre les jeunes dans le droit chemin. Cela permettait de remettre un peu de plomb dans la tête de certains".
CANDIDAT ET PATRIMOINE - Jean-Luc Mélenchon, à La Croix
Le candidat du Front de Gauche se déclare hostile à une transparence totale du patrimoine des élus. Il assure ne pas être "un homme public, mais un homme privé avec des activités publiques". "Je suis favorable à 100% au contrôle du patrimoine des élus par un organisme indépendant, à la condition qu'il soit spécialisé et astreint au devoir de réserve", précise-t-il, avant toutefois d'asséner : mais "il n'y a pas de raison que ces informations se retrouvent sur la place publique, ou alors il faut publier la feuille d'impôt de tout le monde. La transparence ne doit pas être une exigence névrotique".
HOLLANDE LE "NUL" - Pierre Moscovici, sur I-Télé
Le directeur de campagne de François Hollande a estimé que Nicolas Sarkozy, en traitant le candidat socialiste de "nul", avait manifesté "vulgarité, arrogance et irrespect pour les autres".
"Ces propos en disent long sur leur auteur: vulgarité, arrogance, irrespect pour les autres", a lancé Pierre Moscovici, en raillant ce "vrai-faux off de Sarkozy". "Il y a la volonté à droite de discréditer personnellement François Hollande", a poursuivi Pierre Moscovici, mais le candidat socialiste "ne se laisse pas détourner par l'écume des choses".
DROITE ET GAUCHE - Robert Rochefort, sur Europe 1
Le vice-président du MoDem a affirmé lundi que les deux principaux candidats à l’élection présidentielle étaient "tirés vers les extrêmes". "Mélenchon, c’est un caillou dans la chaussure de Hollande. C'est Hollande qui baisse, Mélenchon qui monte", a souligné Robert Rochefort. "Il se passe ce que François Bayrou avait toujours prédit, c'est à dire que François Hollande est tiré vers son extrême gauche. Il est obligé de réagir par rapport à un Mélenchon et à un électorat socialiste qui dit "c’est trop mou ce que vous proposez", a précisé le député européen. "De la même façon", selon lui, "vous voyez bien qu'en particulier sur la question de la sécurité, Marine Le Pen est siphonnée par Nicolas Sarkozy. Des deux côtés se sont les extrêmes qui sont en train de tirer", a-t-il conclu.
SENEGAL - Nicolas Sarkozy, sur France Info
Le président-candidat a salué l'élection présidentielle au Sénégal, qui a porté Macky Sall à la tête du pays, "une très bonne nouvelle pour l'Afrique en général et pour le Sénégal en particulier". Le Sénégal, "un pays considérable d'Afrique", a été un "modèle de démocratie" et que "les choses se passent aussi dignement, il faut que Abdoulaye Wade "en soit félicité", ainsi que Macky Sall, a ajouté Nicolas Sarkozy. "Quand on voit ce qui se passe au Mali, eh bien, c'est un facteur d'espérance pour toute l'Afrique", a-t-il conclu
AFFAIRE MERAH - Frédéric Péchenard, sur RTLLe directeur général de la police nationale s'est refusé à commenter les propos d'Eva Joly. Dimanche, la candidate EELV a assuré dimanche qu'il devait démissionner pour des "dysfonctionnements" dans ses services dans le traitement de l'affaire Merah. "Je suis un fonctionnaire et je n'ai pas à commenter des propos qui sont des propos évidemment politiques dans le cas d'une campagne politique", a dit Frédéric Péchenard.
PRÉSIDENTIELLE - Jacques Cheminade, sur Europe 1.
Le candidat de Solidarité et Progrès s'est qualifié de "gaulliste de gauche". "Je n'ai pas de modèle en tant que tel, mais je me considère comme un mélange de De Gaulle et Mendès-France, deux hommes politiques qui ne se sont jamais entendus", a-t-il répété. Jacques Cheminade, énarque "comme d'autres" souhaite "faire sauter le verrou financier" et réduire l'influence de Wall Street et la City. Dans son programme figure également le souhait de coloniser la Lune et Mars. "C'est une entreprise sérieuse à long terme", a confié le candidat. "C'est l'affaire de deux générations. S'il n'y avait pas d'espace, il n'y aurait pas de cœur artificiel, pas de téléphone portable ni d'ordinateur", a-t-il développé.
CHÔMAGE- Nicolas Sarkozy, sur France Info
Le président-candidat a affirmé que les chiffres du chômage qui seraient publiés lundi soir montreraient "une augmentation assez modérée" du nombre de demandeurs d'emplois pour février. "Les chiffres de ce soir manifesteront une amélioration de la situation avec une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeurs. Cette augmentation sera assez modérée", a affirmé Nicolas Sarkozy.

Hollande et Sarkozy, "tirés vers les extrêmes" par Europe1fr


Nicolas Sarkozy invité de France Info par FranceInfo

Duflot ironise sur "l'ultra-personnalisation" autour de Mélenchon

Au Zénith, François Bayrou relance sa campagne

Le candidat centriste à la présidentielle tenait meeting ce dimanche à Paris. Devant une salle comble, il a expliqué ce qu'il ferait dans ses premiers mois à l'Elysée s'il était élu.

Objectif atteint: après la «drôle» de semaine qui a suivi les événements tragiques de Toulouse et Montauban, François Bayrou a rempli ce dimanche après-midi son Zénith de Paris. Le candidat centriste, qui avait refusé de mettre sa campagne entre parenthèses la semaine dernière, contrairement aux candidats du PS et de l'UMP, peut souffler. Son public a répondu présent. La salle configurée pour accueillir 6000 personnes était pleine.
Après avoir fendu la foule, dans une mise en scène parfaitement réglée, pour atteindre la scène sous les «Bayrou président», les premiers mots du candidat centriste auront été: «Je suis venu vous parler d'espoir.» Les applaudissements redoublent. Son entourage, à son tour, souffle en coulisses. «Après Toulouse, on ne savait vraiment pas comment allaient réagir les Français», reconnaît un cadre centriste.
Bayrou, lui, assume sa stratégie de la semaine passée. «Quand à Toulouse, un assassin désaxé, dont on apprend qu'il était repéré (...), peut se constituer un arsenal (...), commettre ces meurtres (...), alors la République a des questions à se poser», a-t-il lancé, avant d'affirmer: «La République, si elle ne se pose pas de questions, ne fait pas son devoir.»
Alors, face «à la République abandonnée», Bayrou promet que, s'il était élu en mai, il ne laisserait «pas continuer cette dégradation». Un peu plus tôt, pour «chauffer» la salle, l'ancien ministre du Budget et président du conseil général de l'Orne, Alain Lambert, avait lancé: «En rentrant ce soir, dites aux Français qu'ils sont libres de choisir leur président.» Pour l'eurodéputé Jean-Luc Bennahmias, «seul Bayrou peut construire une majorité nouvelle». Avec humour - en s'imitant lui-même! - l'ancien ministre Philippe Douste-Blazy ne dit pas autre chose: «En effet (à prononcer «anéfé», NDLR), François Bayrou sera au second tour.» La salle répond par des «hourras».

«Je serai le président du rassemblement»

Malgré les derniers sondages qui le placeraient derrière Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou dit garder espoir. L'espoir de toujours se qualifier pour le second tour. L'occasion de présenter lors de son discours d'un peu près heure et demie ce qu'il ferait dans ses premiers mois à l'Élysée: réforme fiscale à 50% et «pas à 85% comme pour François Hollande» ; sortie du surendettement par le produire en France et rétablir ainsi l'équilibre des comptes publics en trois ans ; inventer un «dialogue social plus ouvert» - «J'imposerai l'idée que l'entreprise n'appartient pas seulement aux actionnaires» - ou encore redonner confiance à l'école - «Je garantirai la protection effective des moyens». Et d'assurer encore, citant Henri IV qui réconcilia la France catholique à la France protestante: «Je serai le président du rassemblement (..), nous allons vivre ensemble, tous d'où que nous venons, tous Français...»
Puis, bien sûr, retour aux fondamentaux de sa famille politique: Bayrou n'a pas oublié de parler d'Europe. Et propose trois nouvelles étapes: «une étape politique, une étape économique et une étape financière». Dans la salle, aux côtés des drapeaux tricolores, des militants agitent ceux de l'Union européenne. Dimanche, Bayrou, dont la campagne pouvait donner un sentiment de flottement depuis quelques semaines, n'a pas calé. Lui-même dit parfois en privé être un «diesel». Reste moins de quatre semaines pour passer à la vitesse supérieure
http://www.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/03/25/01039-20120325ARTFIG00153-au-zenith-francois-bayrou-relance-sa-campagne.php
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Sécurité : Copé et Guaino s'en prennent à Hollande

Le Pen en meeting à Nantes pour combattre l'islam radical

dimanche 25 mars 2012

Mélenchon opposé à la publication du patrimoine des élus

Dans un entretien à «La Croix» à paraître lundi, Jean-Luc Mélenchon se dit hostile à une transparence totale du patrimoine des élus, affirmant dans qu'il n'est «pas un homme public, mais un homme privé avec des activités publiques».
Le candidat du Front de gauche est favorable à une déclaration obligatoire de patrimoine de la part des ministres et des hauts , préconisée par la commission Sauvé en janvier 2011, mais plaide pour que ces déclarations ne soient pas publiques. «Je suis aussi favorable à 100% au contrôle du patrimoine des élus par un organisme indépendant, à la condition qu'il soit spécialisé et astreint au devoir de réserve», précise-t-il. Selon lui en effet, «il n'y a pas de raison que ces informations se retrouvent sur la place publique, ou alors il faut publier la feuille d'impôt de tout le monde. La transparence ne doit pas être une exigence névrotique (...)».

Le candidat estime qu'«aucune vie n'est possible dans la transparence complète» et qu'il est «non pas un homme public, mais un homme privé qui a des activités publiques».


http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/melenchon-oppose-a-la-publication-du-patrimoine-des-elus-25-03-2012-1922788.php

Guaino: Hollande n'est pas "nul"

Henri Guaino ne considère pas François Hollande comme "nul" et a démenti que Nicolas Sarkozy ait utilisé ce qualificatif au sujet du candidat socialiste. "Je ne pense pas qu'il (François Hollande) est nul", a déclaré le conseiller présidentiel sur Radio J.

Interrogé sur le fait de savoir si Nicolas Sarkozy avait employé cet adjectif au sujet de François Hollande, comme l'a rapporté "M", le magazine du Monde, Henri Guaino a répondu simplement "non", avant de souligner qu'il refusait de commenter toute "pseudo-confidence". "Quand on arrive dans la vie politique à ce niveau de responsabilités, on n'est pas nul. Je suis opposé à ce qu'il propose (...) pas parce qu'il est nul, mais parce que je ne partage pas ses convictions", a ajouté Henri Guaino.

Le conseiller a établi de nouveau le parallèle dans son esprit entre François Hollande et Guy Mollet. "Il me fait plutôt penser à Guy Mollet qu'à n'importe qui d'autre, qu'à Jaurès, Léon Blum ou même à François Mitterrand", a-t-il dit.

"Il n'était pas mou, Guy Mollet. Il avait une conception de la politique qui consistait simplement à chercher surtout des compromis avec les partis, les courants, les sous-courants et les tendances et ne jamais prendre de décisions", a poursuivi Henri Guaino.
http://www.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/03/25/97006-20120325FILWWW00088-guaino-hollande-n-est-pas-nul.php

Hollande désigne "ses urgences"

François Hollande a estimé que les "urgences" de la campagne - -pouvoir d'achat, précarité, chômage, inégalités- ne devaient pas être "absorbées" par le sujet de la sécurité, même s'il faut "assurer la tranquillité de chacun", ce matin à Bastia. Alors qu'il arpentait les allées du marché suivi par une nuée de caméras et micros, un journaliste l'a interrogé sur le thème de la sécurité, pas abordé par les gens qu'il rencontrait.

Il faut "assurer la tranquillité de chacun, mais en même temps il y a toutes les urgences qui sont là, qui nous sont rappelées: les petites retraites, le pouvoir d'achat, la précarité, le chômage, les inégalités, la volonté de développer un territoire. Tout cela fait partie de ce qu'est la campagne présidentielle", a répondu le candidat socialiste à l'Elysée.

Tout cela "ne doit pas être absorbé simplement par un sujet parce qu'il s'est imposé par le drame qui s'est produit", a-t-il poursuivi, précisant que ce dernier "renvoie aussi à d'autres engagements et réflexions par rapport à ce que doit être l'intégration républicaine, la laïcité, les principes mêmes de la vie en commun".

Selon lui, "une campagne présidentielle, c'est une campagne qui doit répondre à une demande de changement ou de continuité. Donc le choix, il est toujours le même et sera toujours dans les mêmes termes: est ce qu'on veut continuer cinq ans de plus une politique qui a échoué ? Ou est ce que l'on veut changer et donner un espoir au pays ? Je porte cette volonté de changement", a-t-il répondu.
http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/03/25/97006-20120325FILWWW00054-hollande-designe-ses-urgences.php

Les invités politiques du dimanche

Nicolas Dupont-Aignan (DR), Jacques Cheminade (SP), Philippe Poutou (NPA) : Le Grand Rendez-vous, sur Europe 1/Le Parisien/i>Télé à 10 heures.
Jean-Pierre Raffarin (UMP) : Le Grand Entretien, sur RCJ, à 11 heures.
Philippe Douste-Blazy (MoDem), Nathalie Arthaud (LO) et Jean-François Copé (UMP) : Dim +, sur Canal +, à 12h45.
Henri Guaino (UMP) et Eva Joly (EELV) : Forum, sur Radio J, à 14h20.
Nathalie Arthaud (LO) et Eva Joly (EELV) : BFM TV/Le Point/RMC, à 18 heures.
Nicolas Dupont-Aignan (DR), Florian Philippot (FN), Jacques Cheminade (SP) : Radio France Politique, sur France Inter/France Culture/Le Mouv’, à 18h10.
Henri de Raincourt (UMP) : Internationales, sur TV5MONDE et RFI, à 18h10

Hollande en Corse : meeting en extérieur pour parler sécurité

Sarkozy juge Hollande "nul", Hollande lui renvoie le compliment

La phrase a été prononcée en "off", c'est-à-dire qu'elle n'avait pas voctation à être publiée. "M", le magazine du Monde, rapporte dans son édition de samedi des confidences de Nicolas Sarkozy dont il ressort qu'il juge que son adversaire socialiste François Hollande est "nul" et que cela "commence à se voir". De quoi tendre un peu plus une campagne pour la présidentielle 2012 déjà passablement violente.

Le magazine a invité le journaliste
Philippe Ridet, aujourd'hui correspondant du Monde à Rome après avoir notamment suivi la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007, à retourner quelques jours auprès du candidat qui brigue un nouveau mandat. Estimant qu'il "n'y a jamais de off avec Sarkozy", le journaliste rapporte un entretien en tête à tête qu'il a eu avec le président-candidat le 9 mars, en marge d'un déplacement à Nice. "Je vais gagner et je vais même te dire pourquoi", lui a dit Nicolas Sarkozy. "Il n'est pas bon et ça commence à se voir. Hollande est nul! Il est nul tu comprends ? Ségolène Royal, on peut dire ce qu'on veut, mais elle avait du charisme. Bien sûr tu gardes ça pour toi...".
Philippe Ridet rapporte ensuite des propos tenus par Nicolas Sarkozy dans un avion qui les ramenait sur Paris. "Cette campagne est un bateau sans quille. Elle part en tous sens. Mais vous, les observateurs, vous appartenez à un autre siècle. Une fois encore, vous allez vous tromper", a dit le président-candidat, toujours donné largement battu dans les sondages de deuxième tour par François Hollande.

Voilà donc comment des propos tenus en coulisses deviennent partie intégrante de la campagne électorale, malgré le voile pudique et faussement discret du "off". Bien entendu, François Hollande n'a pas manqué de réagir à ces propos peu amènes. Ce qu'il a fait sur le même ton, samedi à Ajaccio. Alors qu'on l'interrogeait sur ces confidences du président-candidat, le candidat socialiste a bièvement répondu, devant la presse : "ça se rapporte toujours à celui qui l'emploie".
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Hollande fustige le bilan de Sarkozy sur la sécurité

La trêve dans la campagne après les tueries de Toulouse et Montauban est terminée. En visite en Corse jusqu'à dimanche, François Hollande, candidat socialiste à l'Elysée, a estimé qu'il n'y avait "pas forcément" besoin de nouvelle loi pour renforcer la sécurité, mais d'abord nécessité de "renforcer les moyens" et a fustigé le bilan du quinquennat Sarkozy en la matière. Une manière de retoquer les mesures annoncées par le président-candidat en matière de lutte contre le terrorisme.

Evidemment, la déclaration du candidat socialiste à la
présidentielle 2012 était dictée par l'actualité récente. "Nous tirerons toutes les conclusions" des tueries de Toulouse et Montauban "et s'il convient de renforcer tel ou tel dispositif, nous le ferons, après l'élection présidentielle", a-t-il dit, interrogé par la presse, peu après son arrivée à Ajaccio. ¨Pas forcément d'ailleurs à travers des lois. Il y en a déjà beaucoup. S'il faut en modifier une, corriger un aspect, nous le ferons", a-t-il poursuivi. Mais, il faut penser "d'abord à renforcer les moyens, à faire en sorte que les services travaillent le plus en amont possible, à lutter contre les trafics d'armes, à contrôler les individus qui sortent des zones à risque comme le Pakistan ou l'Afghanistan", a-t-il ajouté.

"Des progrès à faire"
"Nous devons regarder aussi tous les moyens, tous les services, tous les dispositifs. Et moi je tirerai toutes les conclusions de ce qui s'est passé", a martelé le député de Corrèze. "Les enquêtes auront sans doute à être utilisées à la fois pour savoir exactement de quel éventuel soutien le terroriste a pu bénéficier et en même temps (pour) savoir si tout avait été fait pour prévenir", a-t-il dit. Selon lui, "sur la sécurité, le président sortant a manqué (...) aux objectifs qu'il s'était lui-même assignés". "Le gouvernement doit assurer la sécurité des Français, c'est sa mission et sur ce terrain-là, il a encore des progrès à faire, quand on voit la montée des violences depuis cinq ans", a estimé M. Hollande. Quand on voit "que les violences aux personnes ont progressé, que les moyens de la police et la justice ont reculé - 10.000 postes ont été supprimés - qu'un certain nombre de quartiers se trouvent sans la présence qu'il conviendrait d'organiser des forces de sécurité, que la République a parfois reculé, que des bandes se sont installées, oui, il y a aussi un jugement à porter et des propositions à faire, je le fais dans la campagne".

A la question de savoir s'il était "à l'aise" avec le sujet, le candidat
PS a répondu qu'il était "prêt depuis plusieurs mois sur l'ensemble des sujets". M. Hollande a redit qu'il ne voulait pas "qu'il y ait un esprit d'utilisation ou d'instrumentalisation de l'inquiétude que peut avoir notre pays".

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Sarkozy recevra les hommes du RAID mercredi à Élysée

Nicolas Sarkozy recevra les forces de l’ordre ayant participé aux opérations de Toulouse mercredi à l’Elysée, après le conseil des ministres. Les hommes du RAID ayant participé à la traque de Mohamed Merah seront reçus, de même que des gendarmes et des pompiers. Le président candidat leur dira "la fierté et la gratitude du peuple français".

Par ce geste, Sarkozy veut tenter de marginaliser ceux qui, à gauche, ont critiqué l’action du Raid ou des services de renseignement français notamment. Le président candidat a encore rendu un hommage appuyé aux forces de l’ordre, à l’occasion d’un meeting à Rueil-Malmaison (Hauts de Seine), aujourd'hui.

"Je ne laisserai personne remettre en cause l'honneur du Raid et des forces de police qui ont mis fin" à "la trajectoire d'un individu monstrueux", a-t-il affirmé en ajoutant: "je ne laisserai pas remettre en cause ces hommes qui veillent sur notre liberté".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/24/97001-20120324FILWWW00454-sarkozy-recevra-les-hommes-du-raid-mercredi-a-elysee.php

samedi 24 mars 2012

François Hollande : une équipe chabada ?

Autour du candidat Hollande, beaucoup de femmes jouent le rôle de bonne fée. Celui qui promet 50% de femmes dans son gouvernement a voulu donner l'exemple avec son organigramme de campagne. Revue d'effectifs.S'il n'y a avait qu'un impératif après la primaire, c'était celui-là : panser les plaies socialistes. Faire oublier les violentes attaques et donner l'image d'un parti rassemblé. Entièrement tourné vers la victoire. Autant dire que composer l'équipe de campagne de François Hollande a été plus compliqué que mettre au point un plan de table à un mariage ! La parité n'a pas trop souffert du nécessaire équilibre entre les différents courants du parti. Mais comme toujours, le diable se niche dans les détails.
Côté cour : une organisation paritaire

Vingt-trois femmes sont mises en avant dans l'organigramme. Martine Aubry, bien sûr. Christiane Taubira, qui s'était présentée à la présidentielle en 2002. De nouveaux visages font leur apparition. Laurianne Deniaud, ancienne présidente du Mouvement des Jeunes Socialiste, est chargée de la mobilisation des jeunes. Safia Otokoré, l'une des fidèles de Pierre Moscovici, l'assiste dans son rôle de directeur de campagne. Deux piliers de la campagne de 2007 font leur retour : Najat Vallaud-Belkacem et Delphine Batho, à nouveau porte-parole. Voilà pour l'organisationnel.

Au sein des pôles thématiques, Fleur Pellerin et Aurélie Filippetti remportent haut la main le titre de révélation de l'année. La première, une énarque qui a fait ses gammes à la Cour des Comptes, est en charge du numérique. La seconde, députée de Moselle, dirige le pôle « Culture, audiovisuel et médias ». A quelques exceptions près, l'équipe de François Hollande est principalement composée de parlementaires.
Côté jardin : des marges de progression

Et c'est là que le bât blesse. Car avec 28,4% de femmes seulement au groupe socialiste à l'Assemblée Nationale , le candidat peine à trouver des expertes pour tous les sujets. Résultat : une surreprésentation masculine dans certains pôles. Sur l'habitat, la politique de la ville et la coopération, le rapport de force de force est de cinq conseillers pour une conseillère. Une femme pour six hommes sur l'international. Et un ratio de un sur huit pour les territoires, services publics et la ruralité ! A l'inverse, les commissions immigration, intégration et parité ne comptent en leur sein que des femmes.

Revenons à l'organisationnel. Les rôles principaux restent confiés aux hommes. Le directeur de campagne ? Pierre Moscovici. Le chef de cabinet ? Faouzi Lamdaoui. Le directeur de la communication ? Manuel Valls. Mandataire ? Daniel Vaillant. Trésorier ? Jean-Jacques Augier. Et ainsi de suite. Les femmes semblent condamnées à faire de la figuration, si l'on en croit l'association féministe La Barbe : « C'est une équipe très largement masculine. Place aux choses sérieuses ! On sait qui gardera les enfants ». ............ LIRE LA SUITE SUR CE LIEN ........... http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/francois-hollande-une-equipe-chabada-7086008.html
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Derniers sondages : Mélenchon pourrait gêner Hollande

Sondage Ifop-ParisMatch : Mélenchon et Bayrou à égalité

Nicolas Sarkozy creuse l'écart dans les intentions de vote au premier tour selon les derniers résultats de l’enquête quotidienne Ifop-Fiducial pour Paris Match. Le candidat UMP progresse de 0,5 point (28,5%) et devance le candidat socialiste François Hollande (27%) qui perd 0,5 point. Toujours troisième, la candidate du Front national Marine Le Pen perd 1 point (16%). Fait nouveau, le candidat du Front de gauche (+1%) est désormais quatrième à 12%, à égalité avec le candidat du MoDem François Bayrou.
A noter qu'au second tour, avec 54% (- 1 point) des intentions de vote, François Hollande reste devant Nicolas Sarkozy qui est à 46% (+1 point).
Jusqu’à la veille du second tour de l’élection présidentielle, retrouvez chaque soir à 18 heures sur le site de Paris-Match les résultats de l’enquête Ifop-Fiducial d’intentions de vote en continu pour le premier et le second tour du scrutin présidentiel. Outre les intentions de vote, le sondage met aussi en évidence les indicateurs suivants : fermeté du choix, souhait et pronostic de victoire.
Sondage quotidien sur Internet auprès de 300 à 350 personnes inscrites sur les listes électorales. La vague d’enquête du jour est cumulée avec celle des deux jours précédents pour diffuser chaque soir un rapport de force électoral sur 1.000 électeurs (lire la méthodologie du sondage en cliquant ici).

Borloo et Sarkozy s'affichent ensemble à Valenciennes

Mesures anti-extrémisme : Sarkozy donne rendez-vous après l'élection

Cela ressemble fort à une pirouette. Nicolas Sarkozy a affirmé vendredi que les mesures qu'il a annoncées pour lutter contre le terrorisme seraient votées après la présidentielle. Cette déclaration dissipe le flou qui règne depuis son intervention jeudi : il n'avait pas précisé les modalités de la mise en place des mesures. Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, avait tout de même indiqué dans la soirée que le texte serait présenté en Conseil des ministres. "Dans une quinzaine de jours", a affirmé François Fillon vendredi matin sur RTL. Le premier ministre a ajouté que les groupes politiques parlementaires seraient consultés "pour voir s'il y a un consensus pour voter ces textes, auquel cas on pourrait les voter avant la présidentielle". Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande, a émis de très sérieux doutes vendredi sur Europe 1 sur le vote de cet arsenal répressif avant le 6 mai, dans la mesure où la session parlementaire est terminée. Le député de l'Essonne a invoqué l'instrumentalisation du débat.



Le chef de l'Etat a donc choisi de temporiser. "J'ai annoncé des mesures. On les fera passer au Conseil des ministres. Les élections ont lieu dans un mois et demi et dans un mois et demi, ce sera une des premières mesures que je ferai passer si les Français me font confiance", a déclaré à la presse le président-candidat, en déplacement de campagne à Valenciennes au côté de
Jean-Louis Borloo. "S'il y a un consensus (...) on verra. Il ne faut pas sur une affaire aussi sérieuse qu'il y ait le moindre soupçon d'arrière-pensées", a argumenté le chef de l'Etat, avant d'ajouter : "s'il faut attendre un mois et demi, on attendra un mois et demi".



 "Les questions en démocratie sont normales" 
 

Questionné sur les questions sur l'intervention du Raid ou le suivi de Mohamed Merah, Nicolas Sarkozy a fait valoir que "les questions en démocratie sont normales". "Et je suis très heureux, a-t-il poursuivi, que les seules questions qui se posent soient celles d'aujourd'hui". "Mettez-vous dans une autre situation, a-t-il enchaîné, si on n'avait pas retrouvé le criminel, le terroriste, ce ne sont pas ces questions qu'on me poserait". "Là, a insisté le chef de l'Etat, on a évité d'autres attentats, d'autres meurtres qui devaient avoir lieu le matin-même. Donc, qu'on me pose des questions, cela ne me choque pas". Il a fait valoir que c'était "toujours comme ça", qu'il y avait "toujours des gens qui pensent qu'ils auraient fait mieux et qu'il fallait faire différemment".

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