Les électeurs de droite étaient donc libres dans leur choix, l'UMP s'opposant toutefois à soutenir le FN. Mais lundi soir, le bureau national du parti présidentiel a fait surgir quelques divergences. La voix discordante a du poids dans la majorité. En effet, c'est François Fillon qui a appelé à faire barrage à l'extrême-droite. Durant cette réunion à huis-clos, le Premier ministre a exhorté à "voter contre le Front national", selon des participants.
Bertrand vote blanc
D'autres personnalités, comme les ministres Valérie Pécresse et Nathalie Kosciusko-Morizet avaient ainsi assuré qu'elles pourraient voter PS contre le FN. Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, associé à l'UMP, a aussi dans la journée marqué sa différence. "Je le dis, ici, de la manière la plus claire et la plus solennelle, il ne peut pas y avoir pour nous les Radicaux et je crois pour l'ensemble de la famille centriste, une voix, un vote et un élu du FN", a-t-il asséné. Enfin, Xavier Bertrand a esquissé une troisième voix en appelant à voter blanc.
La question se posera dimanche dans les 204 cantons où le FN se retrouve en duel contre le PS, dans les 37 où il affronte le PCF et dans d'autres endroits encore lui seront opposé d'autres candidats. Avec les 89 finales contre l'UMP, le parti de Marine Le Pen participera à 394 duels. Il est aussi qualifié pour sept triangulaires
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