vendredi 28 février 2014

Municipales : l'UMP à la conquête de Reims


Municipales : l'UMP à la conquête de Reims par LCP

Remaniement: les rires gênés de Manuel Valls au Salon de l'agriculture -28/02

Sarkozy rencontre Merkel et fait l'éloge de leur "leadership"

Notre-Dame-des-Landes: Ayrault affirme que "le projet d'aéroport suit son cours" - 28/02

Royal ministrable, Ayrault reconduit : les pistes d'un remaniement se précisent

Un remaniement ministériel pourrait bien avoir lieu après les élections municipales du mois prochain. Départ des Verts, arrivée de Ségolène Royal... Le point sur les pistes avancées.


Bientôt des nouvelles têtes au gouvernement ? Jean-Marc Ayrault reconduit à Matignon mais un gouvernement renouvelé, avec la possible entrée de poids lourds comme Ségolène Royal : le scénario du remaniement, maintes fois annoncé, se dessine en effet pour l'après-municipales. "Les rumeurs de remaniement, il y en avait quasiment au lendemain, j'exagère à peine, de la nomination du gouvernement en mai 2012, on s'est habitué à vivre avec", soupirait la ministre déléguée à l'Economie numérique, Fleur Pellerin, jeudi en marge d'une réunion à Matignon.
Pronostiqué à intervalles réguliers par la presse ou des ministres et députés sous couvert de l'anonymat, ce fameux remaniement devrait être mené à l'issue des municipales des 23 et 30 mars, avant que le gouvernement n'engage au printemps sa responsabilité devant le Parlement sur le Pacte proposé par François Hollande aux entreprises.
"Cela frémit beaucoup ces jours-ci dans les cabinets ministériels", confirme un député socialiste. "Ca fait (bientôt) deux ans", que François Hollande a été élu, a rappelé cette semaine le ministre du Travail, Michel Sapin. "Et l'expérience gouvernementale que j'ai - pas seulement celle-là - c'est que deux ans pour des ministres, c'est un temps long (...) tellement c'est intense, tellement c'est compliqué, tellement on est occupé, tellement on est préoccupé", a-t-il souligné.

Ayrault Premier ministre jusqu'en 2015 ? 
Englué, comme le chef de l'Etat, dans l'impopularité, Jean-Marc Ayrault a été donné partant à de nombreuses reprises depuis deux ans. Il pourrait cependant être reconduit à Matignon jusqu'aux élections régionales et départementales de 2015, qui s'annoncent elles aussi à hauts risques pour la majorité. "La Constitution de la Ve République donne au président le pouvoir à tout moment de changer de Premier ministre et donc à partir de là, de changer de gouvernement. Est-ce que c'est souhaitable? Je ne le crois pas, mais ça c'est au président de la République de juger", dit Michel Sapin, ami de longue date de François Hollande.
Aux yeux du ministre du Travail, l'ancien maire de Nantes "est un acteur extrêmement actif dans la conception du pacte de responsabilité. Il aurait donc, si le président le souhaitait, toutes les qualités pour être porteur" de ce projet. Et puis changer de Premier ministre cette année grillerait une cartouche importante avant 2015. "Trois Premiers ministres dans un quinquennat, c'est la marque d'un échec, il ne peut y en avoir que deux", explique un membre du gouvernement, pour qui "le Premier ministre qui suivra Ayrault, c'est le Premier ministre de la campagne présidentielle".
Une équipe resserrée
Les collaborateurs de Jean-Marc Ayrault ne font "pas montre de fébrilité, persuadés qu'ils vont rester", renchérit un député PS. Plus que Claude Bartolone ou Martine Aubry, le populaire ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, fait figure de favori si le chef de l'Etat décidait toutefois de couper la branche Ayrault dès cette année.
S'il reste à Matignon, Jean-Marc Ayrault devrait diriger une équipe resserrée. "Ce serait logique, au vu des efforts d'économies que nous devons faire, et puis le récent conseil des ministres franco-allemand a donné des idées à Hollande", rapporte un ministre. Le 19 février, le 16e conseil franco-allemand avait en effet réuni à Paris les 38 membres du gouvernement français et leurs... 17 homologues allemands.
"Le jour où il y aura une évolution, je pense qu'il faut une équipe très ramassée et en particulier que (pour) tout le secteur de l'économie et des finances, (pour) ce grand ministère, il faut une équipe très resserrée", avait lui aussi estimé le 18 février Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.
Possible départs de Taubira et des Verts  
Une équipe resserrée donc mais avec l'apport de poids lourds de la majorité. Le nom de Ségolène Royal revient avec insistance. "C'est tout à fait possible: c'est une personnalité forte, c'est une personnalité éminente, c'est une personnalité qui a compté et qui compte dans le paysage politique français", a relevé Michel Sapin vendredi sur RTL
Côté départs, outre certains ministres délégués, certaines sources évoquent l'éventuel départ de la Chancellerie de Christiane Taubira. Les Verts pourraient eux aussi quitter le navire gouvernemental, au prétexte d'une nouvelle reculade de l'exécutif sur la loi sur la transition énergétique en préparation
 

Michel Sapin sur le chômage : "2014 est l'année de la bascule"

Michel Sapin et l'inversion de la courbe du chômage

Copé : "Tout s'est fait de manière transparente"

Bourdin Direct: Henri Guaino - 28/02

L'expresso du 28/02

Jean-François Copé a répondu sur Europe 1 au Point.Selon le magazine, le président de l'UMP aurait surfacturé à l'agence de communication Bygmalion l'organisation des meetings de la campagne présidentielle de 2012, une agence dirigée par deux de ses proches. "Le terme de favoritisme se veut polémique. Nous choisissons des professionnels. Je n'aime pas le mélange des genre (...) nous n'allions pas choisir une agence de gauche. Ce n'est ni moi, ni Nicolas Sarkozy qui avons choisi l'agence Bygmalion. Ce sont nos équipes. Et Bygmalion n'a jamais été en situation de monopole. Il y en avait d'autres", s'est défendu le président de l'UMP. "Tout cela est monté de toute pièce, ça n'a aucun sens", a-t-il ajouté.

Le pronostic

Ségolène Royal au gouvernement? "C'est tout à fait possible" a assuré sur RTL le ministre du Travail Michel Sapin, évoquant "une personnalité forte, une personnalité éminente." 

La réaction 

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a estimé à Toulouse jeudi soir lors du dîner annuel du Crif régional que la sanction infligée par la fédération anglaise de football au joueur français Nicolas Anelka pour avoir fait une "quenelle" était "un signe important", répétant qu'il jugeait ce geste "antisémite". "Aujourd'hui, chacun doit savoir que ce geste est un geste antisémite. Chacun doit comprendre que l'initiative que j'ai prise empêche monsieur M'bala M'bala de tenir les propos qu'il allait tenir dans sa tournée de la haine", a ajouté Manuel Valls.

La colère 

Lors d'un "hangout" organisé par France 3 Paris-Ile de France, la candidat FN à Paris Wallerand de Saint Just s'est énervé contre une question de l'un des téléspectateurs. Interrogé sur la question de la délinquance, il s'est emporté : "Vous nous prenez pour des crétins ou pas? J'ai l'impression que vous me parlez comme à un petit garçon!" (à partir de 37 minutes) 
 

jeudi 27 février 2014

Politique Matin : Daniel Vaillant, Député PS de Paris et Alain Marsaud, Député UMP des Français établis hors de France


Politique Matin : Daniel Vaillant, Député PS de... par LCP

PolitiqueS : Robert Badinter


PolitiqueS : Robert Badinter par LCP

Juppé, l’homme qui rajeunit


Juppé, l’homme qui rajeunit par lejdd

Bourdin Direct: Pierre Laurent - 27/02

Zap télé: Sapin prétend contrôler le chômage... Le Premier ministre porté disparu depuis deux ans...


VIDEO. Zap télé: Sapin prétend contrôler le... par 20Minutes

"Crétin fini", Bruno Gollnisch répond à Daniel Cohn-Bendit

L'expresso du 27/02

Je ne réclame rien mais vous connaissez mon engagement politique". C'est ce qu'a déclaré l'ancienne candidate à la présidentielle Ségolène Royal sur i-Télé au sujet de l'hypothèse de son entrée au gouvernement. 

La réaction 

"C'est désormais une affaire judiciaire et je lui fais confiance pour faire prévaloir sa bonne foi", a assuré Alain Juppé au micro de RTL alors que Le Point accuse Jean-François Copé d'avoir favorisé une agence de communication qui appartient à deux de ses anciens collaborateurs. Le président de l'UMP a assuré son intention de porter plainte. L'ancien Premier ministre Alain Juppé a ajouté : "Ça crée une ambiance qui est défavorable à l'ensemble de la classe politique et vous savez quelle est l'image qu'elle a aujourd'hui."

Le chiffre

François Bayrou l'emporterait au second tour des élections municipales à Pau (Pyrénées-Atlantiques), même dans l'hypothèse d'une triangulaire, mais avec une faible avance sur le socialiste David Habib, selon un sondage CSA pour BFMTV, Le Figaro et Orange. Selon cette enquête, le président du MoDem et ancien candidat centriste à l'élection présidentielle, soutenu par l'UDI et l'UMP, est crédité au premier tour de 35% des intentions de vote, contre 30% pour la liste du député PS des Pyrénées-Atlantiques David Habib.

L'attaque 

Dans le Parisien, l'ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho a estimé que le gouvernement "est prisonnier d'un marchandage entre différentes formations politiques", citant l'exemple de la relation entre le PS et EELV. "C'est géré comme une alliance politicienne et pas comme une convergence de fond", a-t-elle attaqué.
 

mercredi 26 février 2014

Un carton jaune à Manuel Valls pour son attitude à l'Assemblée -

Politique Matin : Christian Jacob, Président du groupe UMP à l’Assemblée nationale


Politique Matin : Christian Jacob, Président du... par LCP

Groupe UMP : la chaise vide


Groupe UMP : la chaise vide par LCP

Valls à un député UDI: "je ne vais pas vous rappeler votre passé

"François Hollande a menti aux Français" dit Philippe Meunier - #Débat

Bourdin Direct: Arnaud Montebourg - 26/02

Valls: "la droite prendre ses responsabilités" - 26/02

Marseille "peut basculer à gauche" - 25/02

Emploi: le pacte de responsabilité, la dernière carte? - 26/02

L'expresso du 26/02

Le gouvernement tolère cette divergence, il ne devrait pas", a lancé sur RTL, à propos de la récente sortie de Cécile Duflot, l'ex-ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement. Celui qui avait marqué les esprits par sa célèbre phrase - "Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne" - juge son propos "plus que jamais d'actualité". Pour le fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), membre de la majorité, "le gouvernement est l'otage des Verts", en particulier sur la question énergétique.

La phrase

A l'égard d'EELV, le patron des radicaux de gauche, Jean-Michel Baylet, n'est pas moins critique : "Quand je vois leurs positions et leurs déclarations très critiques à l'égard de ce projet (du pacte de responsabilité, Ndlr) déterminant pour la réussite du quinquennat, je m'interroge sur leur présence dans la majorité", déclare-t-il dans Le Figaro, accusant les écologistes "d'obscurantisme".

L'attaque

relations entre Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg ne s'amélioreraient pas. Le Canard enchaîné rapporte mercredi des propos tenus par le Premier ministre dans lesquels il estime que son ministre "provoque inutilement les écolos". "Montebourg parle pour ne rien dire. Il fait du cinéma", aurait-il affirmé selon l'hebdomadaire. "Je ne crois pas que le Premier ministre m'ait téléphoné pour me dire ça", a réagi l'intéressé sur BFMTV et RMC, qui évoque des "ragots".

L'explication

Michel Sapin a affirmé à l'AFP ne "s'attendre à rien" quant aux statistiques du chômage publiées en fin d'après-midi. "Ni dans un sens ni dans l'autre", a-t-il dit, en conseillant une nouvelle fois de "ne pas regarder les chiffres au mois le mois". "Il doit y avoir moins de chômeurs à la fin de l'année qu'au début", a-t-il également affirmé, lors d'une visite au Salon de l'agriculture à Paris.

La critique

Ni l'UDI ni le FN ne semble soutenir le boycott mercredi des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale annoncé par l'UMP, pour protester contre les propos de Manuel Valls à l'encontre du député Claude Goasguen. "Tout ça fait partie de la comédie classique de la vie parlementaire", a estimé sur i-Télé le député centriste Hervé Morin, qui affirme ne pas être "sûr que la politique s'en sorte grandie". "Cela relève du cinéma classique entre les deux compères que sont l'UMP et le PS", a également jugé sur la même chaine le numéro deux du Front national, Florian Philippot. "Tout le monde se moque du passé de Claude Goasguen, qui remonte à la fin des années 60", a-t-il ajouté.

Le chiffre : 100 millions d'euros

C'est "à peu près" le coût de l'opération Sangaris en Centrafrique depuis le mois de décembre, selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Ça ne rentre pas dans le budget de la Défense mais dans un budget partagé par l'Etat", a-t-il précisé.
 

mardi 25 février 2014

EELV et les parlementaires PS : une famille en crise ?


EELV et les parlementaires PS : une famille en... par LCP

Les coulisses de la visite de Marine Le Pen au Salon de l'agriculture - 25/02

Manuel Valls: "M. Goasguen, vous en venez, vous, de l'extrême droite" - 25/02

Agacés par une remarque de Valls à Goasguen, les députés de droite quittent l'Assemblée - 25/04

Marylise Lebranchu : "Pas de dégel du point d'indice des fonctionnaires sur la table"

Dans les coulisses de "Qui veut entrer à Matignon ?"

"Bourbier centrafricain ? Nous pourrions bientôt y être"

Bourdin Direct: Pierre Lellouche - 25/02

L'expresso du 25/02

Le soutien

Alors que Jean-Marc Ayrault a demandé ce week-end aux écologistes de "sortir de l'ambiguïté", Claude Bartolone a vivement défendu la place d'Europe Ecologie - Les Verts au sein de la majorité. "Il ya des différences dans l'équipe et c'est normal, le rassemblement n'est pas le consensus", a plaidé le président de l'Assemblée nationale. "Je dis aux Verts qu'ils ont toute leur place", a-t-il dit, avant d'insister : "Nous avons besoin des Verts." Le socialiste a même répondu "oui" à Jean-Pierre Elkabbach qui lui demandait si le départ du gouvernement serait "une catastrophe".

L'attaque

Pour l'ex-président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer en revanche, "il y a une forme d'extrémisme" chez les écologistes. Selon le député UMP, interrogé sur LCI et Radio Classique, certaines de leurs positions les placent même "en dehors du pacte républicain". "En matière de conception de la démocratie, il y a chez les Verts une sorte d'affranchissement vis-à-vis des règles de la démocratie", a encore affirmé l'élu de Haute-Savoie.

La comparaison

Ancien ministre, Eric Woerth a trouvé "ahurissante" l'interview donnée ce week-end par Cécile Duflot au Monde, dans laquelle elle soutenait notamment la manifestation contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. "On pensait que c'était l'interview d'une opposante (...) Elle a dit que le gouvernement n'était pas à la hauteur", a affirmé le député UMP sur i-Télé. "Vous vous rendez compte si un ministre avait dit ça sous Nicolas Sarkozy? Il aurait été viré, et ça aurait été normal de le faire", a-t-il lancé.

L'avertissement

Sur BFMTV et RMC, l'UMP Pierre Lellouche a fait remarquer que personne n'a jusque là réussi à revenir en politique une fois défait, à l'exception de Winston Churchill au Royaume-Uni. Nicolas Sarkozy sera-t-il Churchill? "L'Histoire le dira mais très franchement je pense que le parti a besoin de se reconstruire, sans avoir besoin d'une figure tutélaire", a déclaré le député de Paris.

Le choix

"Ne prolongeons pas l'engagement de l'armée française en Centrafrique", demande le député UMP Bruno Le Maire dans une tribune au Monde. L'ex-secrétaire d'Etat aux Affaires européennes y annonce qu'il votera mardi à l'Assemblée nationale "contre la prolongation de notre engagement militaire en Centrafrique". L'opposition devrait se partager entre un soutien à la reconduction de l'opération Sangaris, l'abstention et quelques votes contre.

Le souhait

Pour Marilyse Lebranchu, ministre chargée de la Décentralisation et ex-Garde des sceaux dans le gouvernement de Lionel Jospin, le remaniement n'est "pas un sujet", malgré les échos de presse qui vont en ce sens. Pour autant, si le gouvernement doit changer, la socialise se verrait bien "faire partie de la deuxième équipe", a-t-elle dit sur RTL.

La phrase

"Tout le monde doit essayer d'aider l'Ukraine", a fait valoir sur France 2 le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui souhaite que la Russie soutienne financièrement le pays, au même titre que l'Union européenne.
 

Quels scénarios pour un remaniement?

Timing, identité du Premier ministre et architecture, tous les détails par ici...
Depuis quelques semaines, la question du remaniement est dans l’air. Inévitablement, avec la poussée de fièvre de ce week-end autour des écologistes, la question s’est de nouveau posée sur cette équation à multiples inconnues. François Hollande a agité pour la première fois la question du remaniement il y a neuf mois, dans Paris-Match. Depuis, il évoque le sujet de temps en temps, sans donner de cadre ni de délai, laissant ses ministres dans l’inconnu.

La fenêtre d’avril

C’est que l’arme du remaniement s’utilise avec parcimonie, surtout dans un quinquennat. Et la question du timing prime. Une fenêtre évidente s’ouvre avec les élections municipales de mars et européennes de mai. Mais trois scénarios s’affrontent: ceux qui sont tétanisés par l’ampleur de la défaite aux Municipales enjoignent François Hollande de trancher dans le vif avant, «pour donner un signal clair aux électeurs et limiter la casse».  Peu probable toutefois car «Hollande déteste être bousculé», rappelle un intime.
L’autre hypothèse, qui prend de l’ampleur, en ce moment serait un remaniement entre les deux scrutins, en avril, pile avant le vote de confiance prévu sur le pacte de responsabilités à l’Assemblée nationale. D'abord, cela «serait un geste» pour remobiliser les électeurs avant les européennes. Et «Là il coince tout le monde, notamment l’aile gauche du PS qui pourrait être turbulente sur le sujet. S’il y a un nouveau Premier ministre, pas une voix du PS ne manquera», décrypte un élu socialiste.

Faire le ménage à Bercy

Le dernier scénario, plus classique, serait d’attendre juin, une fois les élections de mi-mandat passées. C'est d'ailleurs après les européennes que sera votée la confiance sur le pacte de responsabilités. Toutefois, certains cadres socialistes contestent l’importance de ce scrutin de liste, qui «n’aura aucune portée nationale, personne n'en parlera», assure l’un d’entre eux, et du coup, un remaniement ne peut être une réponse au résultat, quel qu’il soit. Plus tactique, ou pragmatique, c’est selon, un socialiste explique qu’il «vaut mieux attendre le résultat des Européennes si on veut envoyer Pierre Moscovici à la tête de la commission européenne et Vincent Peillon au Parlement européen, par exemple.»
«Par exemple» mais pas par hasard, puisque ces deux ministres sont justement deux ministres sur la sellette. Car une fois le timing défini, il y a la question des personnes et de l’architecture. Que faire de Jean-Marc Ayrault? «Tant qu’il est là, il n’est pas parti», glisse dans une lapalissade et sans rire, un membre influent de la majorité.  «Il n’a pas démérité», dit un autre, même si le climat entre les deux hommes s’est dégradé ces derniers mois. Dans ce cas, c’est autour de Jean-Marc Ayrault que ça pourrait beaucoup bouger. «Il faut surtout un gouvernement resserré, avec une petite vingtaine de personnes qui colle parfaitement à la nouvelle orientation donnée par le Président. Et faire le ménage à Bercy, où personne n’y comprend rien» avec sept ministres, plaide un  socialiste qui a l’oreille de Hollande.

Valls, problème et solution ?

De toute façon, l’éventuel remaniement et son ampleur dépendra de «l’analyse que tirera Hollande du scrutin», continue-t-il, notant que «tous les présidents sont hantés par les élections intermédiaires et leurs lectures». Pour Matignon, Manuel Valls et Claude Bartolone figurent sans surprise parmi les favoris, Michel Sapin et Jean-Yves Le Drian, «les copains», sont aussi cités, tandis que Martine Aubry ne semble plus être une option. «Seul Hollande sait. Et lui seul ne le sait pas encore», plaisante un socialiste sur la quasi-proverbiale illisibilité de François Hollande. 
Et que faire des alliés écologistes? Peut-il les éconduire, comme Mitterrand l’avait fait avec les communistes en 1984? Un cadre socialiste pourtant peu tendre avec les écolos n’y croit pas: «on n’est pas dans une telle position de force qu’on pourrait se réjouir de leur départ. Et en terme d’affichage, mieux vaut aller au bout ensemble, ce serait signe de bonne gouvernance». Mais eux pourraient décider de partir, d’autant plus si Manuel Valls pose ses valises à Matignon, ce qui constitue un quasi casus belli pour les écologistes

http://www.20minutes.fr/politique/1307538-20140224-scenarios-remaniement

lundi 24 février 2014

Montebourg/Le Pen : une fin de débat houleuse


Montebourg/Le Pen : une fin de débat houleuse par lefigaro

Copé souhaite que les Verts "sortent du gouvernement"

Jean-Marc Ayrault: "Elle bave" la vache - 24/02

Le Grand Jury du 23 février 2014 - Arnaud Montebourg et Marine Le Pen - 2e partie

Bourdin Direct: Harlem Désir - 24/02

L'expresso du 24/02

La polémique

Alors qu'il visite lundi le Salon de l'agriculture, le Premier ministre est pressé de questions de la part des journalistes au sujet de la passe d'armes de dimanche entre lui et EELV. Ce qu'il a soigneusement évité, répondant simplement "le week end est passé" et "on a besoin de tout le monde", a-t-il dit, évoquant la lutte contre le chômage. Suffisant pour siffler la fin de la récré?

Le soutien

La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a défendu lundi, sur i-Télé, le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes : "Ce projet a l'adhésion de différentes familles politiques. Ce n'est pas le projet du PS, ni celui de Jean-Marc Ayrault. C'est un projet qui est utile au grand Ouest, c'est une évidence économique."

L'anniversaire

La symbolique proposition de loi "Florange" doit être adoptée définitivement lundi au Parlement, par un ultime vote de l'Assemblée nationale, où elle sera soutenue par la grande majorité de la gauche mais critiquée par le Front de gauche et combattue par la droite. Le projet, remanié et repoussé de multiples fois, répond à une promesse de campagne faite par François Hollande, il y a exactement deux ans, jour pour jour. Un hasard du calendrier.

L'attaque

Jean-Marie Le Pen n'a pas apprécié une sortie d'Arnaud Montebourg dimanche soir lors d'un débat qui l'opposait à la fille du président d'honneur du FN. Rappelant que Le Pen aurait "défendu il y a quelques années la gestapo et l'occupation allemande". Le "Vieux" a annoncé dans la foulée qu'il souhaitait porter plainte

Le ralliement

Le MoDem marseillais a décidé de se mettre "en congé" du MoDem pour rallier le candidat PS à Marseille Patrick Mennucci pour les municipales, a-t-on appris dimanche auprès du secrétaire général adjoint du parti centriste, Christophe Madrolle. L'annonce officielle en sera faite lundi après-midi lors d'une conférence de presse, a-t-il précisé. Mais le parti, au niveau national, a décidé de ne pas soutenir l'actuelle majorité. Lors des municipales de 2008, le MoDem avait rallié les listes PS au second tour, contre "l'avis" de François Bayrou. Depuis, le parti fait l'objet de divisions internes.

Le rendez-vous

Nicolas Sarkozy d'un côté, François Fillon de l'autre. Avant une éventuelle compétition entre les deux hommes en 2016, les deux hommes cherchent l'un et l'autre à être le premier à… rencontrer le pape François. C'est ce qu'assure La Croix dans un article paru lundi.
 

dimanche 23 février 2014

Bernard Tapie : "Pour Matignon, mon coeur dirait Bartolone"


Bernard Tapie : "Pour Matignon, mon coeur... par Europe1fr

Tanguy Pastureau : Jean-Marc Ayrault est branché


Tanguy Pastureau : Jean-Marc Ayrault est branché par rtl-fr

Nantes: Durand répond à Ayrault: "Les écologistes n'ont jamais tenté de justifier ces violences"

ND-des-Landes : "EELV doit sortir de l'ambiguïté" (Ayrault)

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé dimanche qu'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) devait "sortir de l'ambiguïté" au sujet de son soutien aux opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes au lendemain d'une importante manifestation qui a dégénéré et causé d'importants dégâts à Nantes, dans une déclaration à Presse-Océan.
"Ces violences sont inacceptables dans un Etat de droit. Tous ceux qui exercent des responsabilités publiques doivent condamner les squatteurs de la Zad (zone d'aménagement différé dédiée à l'aéroport, ndlr), organisateurs délibérés de ces violences", a déclaré le Premier ministre dimanche à Presse-Océan, qui les reproduit sur son site internet, avant d'ajouter "EELV doit sortir de l'ambiguïté".
 

Invités politiques de ce dimanche

C politique

Anne Hidalgo, candidate à la Mairie de Paris, est l'invitée de Caroline Roux. Les reportages et la rubrique de Bastien Hugues permettent de confronter les propos de l'adjointe au Maire de Paris aux réactions des internautes. Par ailleurs, les téléspectateurs peuvent en permanence commenter l'interview et poser leurs questions via les réseaux sociaux et francetv info.

Informations détaillées

Genre : Magazine politique
Invité :
Présentateur :
 
 

 

samedi 22 février 2014

François Hollande inaugure le Salon de l'agriculture

ND-des-Landes : Duflot soutient les opposants

La colère ne retombe pas à Nantes pour les opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Plusieurs milliers de personnes sont attendues samedi les rues de Nantes afin de réaffirmer leur opposition au projet qui prévoit le transfert de l'actuel aéroport vers un bocage à 15 km au nord de la ville d'ici 2020. Parmi les soutiens attendus : des associations et des politiques comme Jean-Luc Mélenchon, José Bové ou Eva Joly. Une ministre soutient également les opposants : Cécile Duflot, qui rappelle samedi son engagement dans les pages du Monde.
Un soutien ancien. La ministre du Logement est "de cœur avec eux et ils le savent". Cécile Duglot rappelle que sa "contestation de ce projet est ancienne" et précise que sa participation au gouvernement ne change rien. Au contraire, elle y voit l’occasion pour l’exécutif de montrer qu’il est conscient de la nécessité de réaliser la "révolution écologique", même si elle reconnaît que pour le moment, il ne "l'a pas encore démontré, et je le regrette".
Economiser l’énergie. "Le temps des demi-mesures est révolu", lance la ministre. "Si on rate ce rendez-vous, ce ne sera pas un problème simplement pour les écologistes, mais pour tout le pays", prévient Cécile Duflot. Elle explique que pour y parvenir, il faut diminuer la part du nucléaire, "pas uniquement pour des questions de sécurité ou de déchets, mais parce que si on ne prend pas ce virage dès aujourd'hui – et c'est presque tard déjà – nous subirons l'avenir".
 

vendredi 21 février 2014

Quand histoire et politique se mêlent

Ça Vous Regarde - Le débat : Hidalgo/NKM: Un fauteuil pour deux?


Ça Vous Regarde - Le débat : Hidalgo/NKM: Un... par LCP

Parlement Hebdo : Jérôme Chartier, député UMP du Val-d'Oise


Parlement Hebdo : Jérôme Chartier, député UMP... par LCP

Bourdin Direct: Jean-Vincent Placé - 21/02

Le Maire : "On a besoin de fraîcheur à l'UMP"


Le Maire : "On a besoin de fraîcheur à l'UMP" par lejdd

Stéphane Le Foll : en Ukraine, "ceux qui disent


Stéphane Le Foll : en Ukraine, "ceux qui disent... par rtl-fr

Quand Valls appelle… Valls à la rescousse

Ils ont tous les deux des origines catalanes, mais ça s’arrête là. Jeudi, Corinne Valls a pris son téléphone pour alerter Manuel Valls sur les graves problèmes de drogue qu’elle rencontre à Romainville, dont elle est maire. Réponse du ministre de l’Intérieur : "je viens". En présence de Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale mais aussi député de Seine-Saint-Denis, le premier flic de France, sans micros ni caméras, a "visité" les halls d’immeubles.
"On va régler le problème". L’édile n’en peut plus. "Les dealers, souvent mineurs, fument, s'installent, font leur petit commerce. (…) Rien ne bouge, il y a bien une loi contre les occupations de halls d'immeubles mais c'est inapplicable, ils vont ailleurs", a-t-elle raconté au ministre. "Notre rôle est de s'entendre et de faire reculer cette insécurité. Ensemble. Comptez sur moi, nous passons un contrat, on va régler le problème", lui a répondu le ministre de l’Intérieur.
"On en a marre". Lors de cette visite éclair, Manuel Valls a également écouté les doléances des habitants, appuyés par Claude Bartolone, pour qui "c'est important la sécurité". Une locataire raconte par exemple avoir été menacée par un homme armé dans un ascenseur. "Je sais pas pourquoi, peut-être un regard qui ne lui a pas plu", se demande-t-elle. "On en a marre, cela fait 42 ans que je vis ici, on paye nos loyers, on a envie que ça change, il faut que ça bouge!", supplie une autre. "Il n'y a rien de pire que de se sentir seuls", a répondu Manuel Valls à une poignée de locataires constitués en association. Et avant de partir, il a laissé ses consignes à son cabinet et au Préfet.
 

Les conseils de Juppé à Sarkozy

La sagesse et l’expérience permettent quelques libertés. En recul de l’UMP, Alain Juppé, qui assure ne vouloir se concentrer que sur sa réélection à la mairie de Bordeaux, garde malgré tout dans un coin de sa tête l’option présidentielle pour 2017. Se préparer sans le dire, tel est son credo. Alors quand, dans un entretien aux Inrocks, il parle de l’UMP, c’est pour critiquer l’absence de ligne directrice. Et quand est abordée la question de l’éventuel retour de Nicolas Sarkozy, il rappelle que l’ "on n'est plus en 2007, la France a changé, le monde a changé". Alain Juppé, aussi, a changé.
"Il faudra que Sarkozy renouvelle son stock d'idées". La présidentielle, il ne voulait plus en entendre parler. Mais l’absence d’un leader incontesté à droite lui a donné quelques idées. Les sondages aussi : dans le baromètre Ipsos pour Le Point, en septembre 2013, il prenait la première place du palmarès des leaders politiques. D’autres enquêtent démontrent que le maire de Bordeaux est considéré comme un éventuel recours à droite.
Comme un certain Nicolas Sarkozy, dont il "croi[t] qu’il meurt d'envie de retourner à la vie politique". Mais si c’est le cas, l’ancien président est prévenu : "il faudra qu'il renouvelle son stock d'idées". Et pas question d’éviter la case primaire, alors que Nicolas Sarkozy ne veut pas en entendre parler le concernant. Les primaires "correspondent à la culture des militants, qui ont envie de donner leur avis sur le choix de leur champion et sur la ligne politique du parti" et cela permettrait de "régler les choses" et de "tous se mettre en rang derrière le candidat".
"La marque UMP tient encore". L’UMP ne laisse pas non plus indifférent, lui qui avait été appelé en sauveur au plus fort de la crise entre Jean-François Copé et François Fillon, à l’hiver 2012. Alain Juppé estime que son parti "n'occupe pas tout l'espace que lui laisse le fiasco du gouvernement", avant d’expliquer le "trouble des militants" par deux éléments : "les bagarres désastreuses de l'année dernière pour la présidence de l'UMP" et "le point d'interrogation sur le retour de Nicolas Sarkozy". Quant au programme de l’UMP, Alain Juppé juge "qu’on doit aller plus au fond des choses en matière de politique fiscale, de réduction des dépenses publiques, de discours européen… On a encore un lourd investissement à faire." Et de conclure, optimiste : "la marque UMP tient encore."
 

jeudi 20 février 2014

Ayrault au bout du rouleau


Jeudy Politique : Ayrault au bout du rouleau par lejdd

Le zapping des questions au gouvernement de mercredi


Le zapping des questions au gouvernement de... par LCP

Politique Matin : Laure de La Raudière, députée UMP de l’Eure-et-Loir et Régis Juanico, député SRC de la Loire


Politique Matin : Laure de La Raudière, députée... par LCP

Les pressions de NKM sur une journaliste du Monde

Nous respectons la liberté de la presse, mais nous avons aussi notre liberté d’expression et nous n’allons pas fermer notre gueule." Joint par leJDD.fr, Jérôme Peyrat, conseiller politique de Nathalie Kosciusko-Morizet, assume. Le Lab d’Europe 1 a révélé jeudi le contenu d’un courriel adressé par la candidate à la mairie de Paris à la direction du journal Le Monde. La députée de l’Essonne se plaint du traitement que lui réserve Béatrice Gurrey, journaliste chargée de couvrir l’élection municipale parisienne pour le quotidien du soir.
"C’est évidemment votre droit le plus strict d’avoir choisi votre camp et d’avoir confié la couverture de cette campagne à une propagandiste au service de mon adversaire, poussant la mauvaise foi jusqu’au ridicule", écrit NKM dans ce courriel adressé vendredi dernier à Louis Dreyfus, président du directoire du Monde, et à Vincent Giret, directeur délégué des rédactions.

"Des papiers à charge sur la personnalité de Nathalie"

Ce dernier n’a pas manqué de réagir. "NKM fait part publiquement d'un mail qu'elle a elle-même écrit. (…) Cette stratégie témoigne d'une fébrilité certaine. NKM mène un très mauvais combat", a-t-il estimé sur Le Lab, apportant son soutien à Béatrice Gurrey, "une des meilleures journalistes du Monde dont la rigueur et l'indépendance n'ont jamais été pris en défaut".
Jérôme Peyrat dément pour sa part que la candidate ou son équipe soit à l’origine de la fuite de ce courriel. "Ce n’est pas un mail de menaces. Nous assumons totalement, mais ce n’est pas nous qui l’avons rendu public. Nous ne sommes pas en guerre contreLe Monde. Mais une journaliste a décidé de nous allumer et écrit des papiers à charge qui s’attaquent à la personnalité de Nathalie", se plaint le conseiller.

"Un parti pris délibéré"

La candidate avait elle-même entamé l’offensive contre Béatrice Gurrey mercredi, sur LCP. "C’est une journaliste qui est manifestement la 21e tête de liste de Mme Hidalgo à Paris", avait estimé Nathalie Kosciusko-Morizet. La Société des rédacteurs du Monde s’est dite jeudi "consternée par les accusations injustifiées et injustifiables" de la candidate et affiche son "soutien sans faille" envers sa journaliste. Jointe par leJDD.fr, cette dernière n’a pas souhaité pas réagir.
Les relations entre la journaliste et l’équipe de la candidate sont tendues depuis des semaines. A tel point qu’un boycott aurait été mis en place chez NKM à l’encontre de la représentante du Monde. Ce que dément Jérôme Peyrat. "Avec elle, nous n’avons juste pas voulu qu’elle soit animatrice d’un débat, il me semble sur TV5 Monde. Nous nous sommes donc privés de ce débat", révèle-t-il. Et de se justifier une nouvelle fois : "Il y a un parti pris délibéré venant d’un organe de presse dont on connaît la tendance plutôt à gauche, mais qui, jusqu’à présent, présentait l’ensemble des points de vue. Là, ce n’est pas le cas. Et c’est le seul."

http://www.lejdd.fr/Politique/Les-pressions-de-NKM-sur-une-journaliste-du-Monde-653920

Kersaudy : l'impuissance sous l'omnipotence

Nos institutions confèrent au président (presque) tous les pouvoirs. Une aubaine quand il est fort et éclairé. Un drame quand il n'a ni autorité ni boussole.


Tout comme l'appel du 18 juin, la décolonisation et la force de frappe, la Constitution de la Ve République est l'héritage durable que le général de Gaulle a laissé au pays. Sa foi aveugle en la grandeur de la France se doublant d'une méfiance lucide envers la petitesse des Français, il avait conçu une solide armature pour les préserver des conséquences de leur inconstance. Hélas ! Hélas ! Hélas ! Les profondes modifications apportées depuis lors à cette Constitution (1)cliquez ici l'ont empêchée de compenser la stature déclinante des présidents successifs, l'alliance des corporatismes, des conservatismes et des surenchères, la frénésie électoraliste délirante du microcosme politique et l'intrusion envahissante d'une Europe fonctionnarisée et grotesquement hypertrophiée.
L'ultime conséquence de cette évolution saute aux yeux de tous - sauf des aveugles, bien entendu : le président, conçu comme la clé de voûte des institutions, est pratiquement redevenu le bac à fleurs qu'il était sous la IVe République. En l'an 2000, le Premier ministre Lionel Jospin avait avoué avec réticence que l'"État ne peut pas tout", mais il lui restait à comprendre que "le président ne peut plus rien" : roseau périodiquement repeint en fer par les illusionnistes de la communication, le premier magistrat de France est désormais relégué aux rôles déprimants d'annonceur, de répétiteur, de spectateur, de commentateur, de souffleur, de paraphraseur et de colporteur d'un feuilleton à épisodes dont le script lui échappe largement - mais dont il est naturellement rendu responsable...

Impotence économique

Constitutionnellement, ce président chargé d'"assurer la continuité de l'État" garde tous ses pouvoirs. Mais, comme la reine d'Angleterre, il ne peut en exercer aucun - sauf en apparence. Qu'il prétende aller au-delà des apparences, et c'est pire encore... Ainsi, on attend du président qu'il assure la prospérité du pays, alors que les principaux leviers économiques lui échappent : la politique monétaire ayant été cédée à la Banque centrale de Francfort, plus question de compter sur la planche à billets, la dévaluation ou le contrôle des changes ; pas de politique énergétique cohérente non plus, sous peine de donner des vapeurs aux Verts ; plus de politique tarifaire ni de subventions à l'exportation - sauf à encourir les foudres de la Commission européenne ; pas davantage question de jouer avec les nationalisations comme le voulait Montebourg, car François Mitterrand en a démontré surabondamment les effets délétères ; le recours à l'endettement est également devenu suicidaire, les prédécesseurs en ayant abusé - et leur successeur en ayant surabusé ; toute velléité d'économies budgétaires se heurte aux susceptibilités ministérielles, aux baronnies syndicales et aux féodalités territoriales ; les mâles déclarations de guerre à la finance, aux profits et aux "patrons voyous" n'ont eu d'autre effet que de faire fuir les investisseurs et de décourager les entrepreneurs ; enfin, les 35 heures, l'ISF, le principe de précaution (2), les RTT, les régimes spéciaux, les charges écrasantes, l'empilement des lois et règlements, les redistributions abusives et les retraites anticipées garantissent la pérennité d'une compétitivité durablement arthritique.
Avec une marge d'action aussi faible, le président ne peut plus tenter que quelques bricolages hasardeux : surtaxation des ménages encore solvables plutôt que réduction des dépenses, emplois aidés non marchands aux dépens de l'apprentissage productif, contrats de responsabilité en trompe-l'oeil lestés d'un "observatoire des contreparties" pour sanctionner et pénaliser - toutes choses qui démontrent que, même dans l'impuissance, les méfiances, les contraintes, les contrôles et les menaces du dirigisme marxisant pointent encore sous les gesticulations sociales-démocrates.

L'utopie militante

Autre exemple : le bon peuple attend de son président qu'il assure la sécurité, ce qui est bien le moins. Mais comment le pourrait-il, en ayant abandonné tout contrôle sur ses frontières au bénéfice d'une Europe étrangement angélique et largement invertébrée ? En étant lesté d'une idéologie compassionnelle envers les truands de tous acabits (3) - depuis Goldman jusqu'à Battisti ? En s'encombrant d'une ministre de la Justice qui ambitionne de faire relâcher les truands aussi vite que le ministre de l'Intérieur les fait arrêter ? Avec nombre de magistrats politisés qui préfèrent poursuivre les policiers et les entrepreneurs plutôt que les délinquants et les terroristes ? En étant même hors d'état de faire expulser les criminels étrangers, depuis que son prédécesseur a fait voter une loi contre la "double peine" dans le vain espoir de s'attirer des sympathies de gauche ? Il ne reste donc plus au président qu'à relativiser les statistiques déprimantes de la délinquance et à pérorer contre le "sentiment d'insécurité", tout en évitant soigneusement de s'aventurer dans certains secteurs du 9-3 entre l'aube et le crépuscule, même sous casque intégral et derrière un garde du corps - surtout s'il tient à son scooter...
Encore un exemple : quoi de plus important que la jeunesse, qui est l'avenir de la France ? Hélas ! Là comme ailleurs, le président doit s'en remettre à un ministre qui, comme la plupart de ses collègues, a son projet personnel de société utopique - et compte utiliser sa fonction pour le réaliser. Cette fois, il s'agit en gros de se substituer aux parents pour éduquer l'enfant, de l'"arracher au déterminisme familial" (4) et de lui faire avaler toute la bien-pensance marxisante, à base de déconstruction de la grammaire, de la littérature, de l'histoire, de la société et naturellement de la hiérarchie, avec en prime un brouet moralisateur sur les vertus de l'homosexualité, de la "différence", de la contestation, du mélangisme, du multiculturalisme, de l'antiracisme sélectif et de l'anticapitalisme agressif - le tout enveloppé dans un jargon "éduc nat" permettant de camoufler au mieux les relents trotsko-maoïstes de Mai 68. La solide implantation des syndicats d'extrême gauche dans le domaine scolaire et universitaire, jointe au tempérament résolument anarchiste des enseignants les plus forts en gueule, est propre à assurer le succès de l'entreprise. Qu'en pense le président normal ? Sans doute que tout cela était admirable dans l'opposition, mais qu'une fois le socialisme mou installé aux affaires, c'est surtout une bombe à retardement qui risque de lui sauter à la figure. Que peut-il y faire ? Rien, car sa terreur des manifestations de lycéens et d'étudiants manipulés est omniprésente, et l'essentiel est pour lui de maintenir l'équilibre dans un gouvernement et un parti où évoluent des volatiles aux plumages bigarrés, allant du vert clair au rouge foncé...

Contorsionnisme

"Je suis leur chef, il faut bien que je les suive !" Le problème est que les trop nombreux ministres, les parlementaires narcissiques et les militants extrémistes s'égaillent dans toutes les directions, obligeant le président normal à réaliser des contorsions manifestement anormales. Qu'on en juge : pour complaire aux générosistes et aux lobbies immigrationnistes, il avait promis la plus grande ouverture dans l'accueil des "sans-papiers", faux réfugiés politiques, vrais réfugiés économiques et autres déboutés du droit d'asile. Mais l'affaire Leonarda ayant malencontreusement levé un coin du voile sur les abus entraînés par ce laxisme aux frais du contribuable, le président a dû soutenir Manuel Valls dans sa décision d'expulsion immédiate. Terrifié par la réaction des associations, des lycéens et de la "gauche maboule" à ce respect inhabituel des lois et décisions de justice, François Hollande s'est empressé de faire un saut de carpe, en invitant la jeune Leonarda à revenir. Devant l'indignation du peuple et le refus méprisant de l'adolescente, nouveau salto périlleux arrière en direction de l'aile "droite" et du ministre de l'Intérieur.
Mais dès lors, il s'agit de calmer l'aile gauche et les lobbies immigrationnistes, ce qui explique la publication du fameux "rapport sur l'intégration", fatras gaucho-islamiste rédigé en novlangue qui suscite une furieuse levée de boucliers à droite, au centre et au centre gauche... D'où retrait précipité du rapport, avec rétablissement acrobatique sur le sociétal : on calmera les militants à l'aide de la loi sur la famille, avec ouverture sur la GPA, la PMA et plus si affinités. Hélas ! Les excès pédagogiques de la propagande "déconstructive", homo, trans, bi et mélangiste sont rapidement ressentis comme une intrusion totalitaire par les familles, et comme une provocation impie par les associations de musulmans, dont les convictions religieuses s'accommodent fort mal de l'affichage public des particularités et excentricités sexuelles.
Devant les répercussions électorales potentielles, nouvelle panique à l'Élysée et intervention présidentielle pour faire retirer l'ensemble du projet de loi sur la famille, avant même qu'il ait été achevé et inscrit à l'ordre du jour. Ensuite, pour apaiser ce qui resterait d'indignation musulmane avant les municipales, remise sur le tapis du rapport sur l'intégration, dans une version expurgée de ses délires les plus provocateurs. Mais le président doit ensuite calmer ses députés de gauche et ses écolos, révoltés à leur tour par le retrait brutal du projet de loi sur la famille - et la ministre responsable de laisser entendre sotto voce qu'une réintroduction en douceur par petits amendements serait envisageable... Dur métier que celui de président normal !

Mouvement arthritique

En y regardant de près, on s'aperçoit que c'est pour ces mêmes raisons de pusillanimité politique, d'idéologie utopiste et de démagogie électorale - jointes aux erreurs et aux lâchetés accumulées pendant trente ans - que ledit président est également impuissant contre le chômage, l'immigration massive, la pénurie de logements, la surenchère syndicale, l'endettement des régions, le trafic de drogue et même le tabagisme - 70 000 morts par an tout de même... Bien sûr, on voit qu'il peut encore intervenir à brûle-pourpoint pour faire enterrer les rapports ou les projets de loi de son gouvernement - généralement sous la pression de la rue ou des médias -, et on sait qu'il ose parfois exiger la démission des ministres fatalement compromis par la révélation de leurs turpitudes.
En outre, il reste maître de la politique étrangère, ce "domaine réservé" dans lequel certains présidents ont tout de même réussi à s'illustrer : Mitterrand n'a pas été maladroit, une fois oubliés le Rainbow Warrior et la réunification allemande ; quant aux initiatives de Sarkozy à la tête de l'Eurogroupe et au beau milieu de la crise géorgienne, elles devront bien être saluées par l'histoire - même à la sauce hollandaise. Pour l'heure, l'histoire à cette même sauce ne peut décemment vanter les exploits du président Hollande entre Berlin et le Vatican... Mais bien sûr, le quinquennat n'est pas terminé, et comme disait le regretté Raymond Barre : "C'est toujours le plus inattendu qui est le plus certain !" Enfin, on se gardera d'oublier que la Constitution fait du président de la République le chef des armées, ce qui lui permet encore d'enliser nos soldats dans des conflits africains aussi féroces qu'inextricables.

La fascination du pouvoir

Pourquoi dès lors se cramponner à une fonction dont l'apparat dissimule mal les impuissances, et le pouvoir résiduel ne révèle que trop les incompétences ? Le général de Gaulle, lui, ne voyait aucun intérêt à demeurer dans des fonctions qui l'empêchaient d'agir dans l'intérêt de la France - ce qu'il a prouvé en démissionnant à deux reprises. Mais nous vivons d'autres temps et voyons défiler d'autres tempéraments. Depuis 1981 au moins, le but est moins d'agir que de paraître, de durer... et de préparer sa réélection ; c'est que l'Élysée est devenu un but en soi - le couronnement de toutes les vanités. Comme le docteur Petiot en d'autres circonstances, le président pourrait dire : "L'important, c'est d'y être. (5)cliquez ici."
Et d'y rester ! Le calcul de François Hollande est d'une simplicité biblique : si les Français ont eu la naïveté de réélire un Mitterrand qui s'était tant fourvoyé durant son premier mandat, pourquoi se montreraient-ils plus sagaces aujourd'hui ? Et puis, avec le concours d'élégances et d'ambitions à droite, les dix candidats se neutraliseront au profit de Nicolas Sarkozy, ce qui permettra de ressortir le vieil épouvantail de l'anti-sarkozysme primaire. Dès lors, les Français se résigneront à subir cinq années supplémentaires de normalitude présidentielle. C'est parfaitement jouable, mais un Hamlet revenant sur la scène déclamerait sans doute aujourd'hui : "Il y a quelque chose de pourri au royaume de Hollande"...


(1) À commencer naturellement par la réduction du mandat présidentiel à cinq ans.
(2) La droite n'a pas osé supprimer les deux premiers, et même fait inscrire le troisième dans la Constitution - ce qui nous rappelle que la pusillanimité et la démagogie électorale transcendent les partis.
(3) À condition bien sûr qu'ils trucident au nom de la gauche révolutionnaire ; des assassins de droite seraient plus mal vus.
(4) Une prétention absurde, si l'on considère que les Soviétiques eux-mêmes, avec tout leur appareil de terreur et de propagande, n'étaient pas parvenus à créer "l'homme nouveau".
(5) Ayant relevé que sur son papier à en-tête, le docteur Petiot avait inscrit "ancien interne des hôpitaux psychiatriques", le juge lui avait fait remarquer qu'il avait oublié l'accent aigu. Sur quoi Marcel Petiot avait répondu sans se démonter : "Oh, Monsieur le Juge, interne, interné..., l'important, c'est d'y être !"

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/francois-kersaudy/kersaudy-l-impuissance-sous-l-omnipotence-20-02-2014-1794029_1931.php

Parlement’air - Top Questions : Séance des questions du mercredi 19 février 2014


Parlement’air - Top Questions : Séance des... par LCP

Bourdin Direct: Florian Philippot - 20/02

L'expresso du 20/02

Parmi les noms des personnalités qui, selon plusieurs médias,  devraient faire leur entrée au Panthéon, Florian Philippot a un "coup de cœur" pour Geneviève de Gaulle-Anthonioz, nièce du général de Gaulle qui fut déportée à Ravensbruck. C'est une "grande résistante", elle a "lutté contre la pauvreté" - elle est l'ancienne présidente d'ATD quart Monde-, c'est "une femme de courage" et "ça permettra de faire entrer le nom de Gaulle au Panthéon", a estimé le numéro deux du Front National sur BFM TV.

L'explication

Alors que les ministres des Affaires européennes se réunissent à Bruxelles jeudi, Jean-Marc Ayrault espère "une décision forte de sanctions graduelles, ciblées" à l'encontre des responsables des violences. Au micro de France info, il a ajouté également qu'"avec la Russie, il faut parler franchement (...) Les Européens doivent parler avec les Russes. (...) Il y a nécessité de parler et nous allons parler avec le président (Vladimir) Poutine."

La mise au point

"Il y a une trêve qui a été décidée cette nuit, elle va durer probablement le temps de notre visite, mais après on n'en sait rien. Il n'y a pas d'autre solution que d'aller aux élections, il faut retourner vers le peuple", a déclaré Laurent Fabius dans l'avion qui l'emmenait à Kiev jeudi matin, au micro de BFM TV. "La trêve ne remet pas en cause les sanctions. La trêve est souhaitable mais ce dont on a besoin, c'est la paix et il n'y a pas de paix possible s'il n'y a pas de solution politique. Il faut trouver une solution de conciliation, l’Europe est là et négocie directement!

La phrase

"Ça ne sert à rien de voter pour le FN. Même s'ils ont 10, 15 députés, ils ne veulent rien faire à Bruxelles", a déclaré José Bové sur France Inter.

La polémique

"Les médailles olympiques c'est bien, mais cette année, elles ont un goût de cendre et de sang", s'est indigné Bernard-Henri Lévy, sur i-Télé, qui appelle au boycott des jeux de Sotchi après les violences en Ukraine. Le philosophe a également rappelé que les athlètes ukrainiens ne sont pas autorisés à porter un brassard noir jeudi en hommage aux 28 personnes tuées dans les affrontements à Kiev, car cela violerait la Charte olympique.
 

mercredi 19 février 2014

Cohn-Bendit privé de médaille par Strasbourg

Strasbourg tient à conserver le Parlement européen en son sein, et gare à ceux qui s’y opposeraient ! Daniel Cohn-Bendit en a fait l’expérience mercredi. L’eurodéputé devait recevoir le 26 février la médaille d’honneur de la ville des mains de Roland Ries, mais l’élu alsacien y a finalement renoncé. Car mardi sur Europe 1, "Dany" avait une nouvelle fois plaidé pour un Parlement unique, basé à Bruxelles. Actuellement, les sessions plénières de l’institution européenne ont lieu une fois par mois en Alsace.
"Prisonnier des lobbyistes pro-bruxellois". Réagissant avec "consternation" à des propos de l'ex-leader de Mai 1968 mardi sur Europe 1, Roland Ries a annoncé dans un communiqué que "compte tenu de cette malheureuse actualité, la Ville préfère surseoir au projet de remise d'une médaille d'honneur de Strasbourg" à Daniel Cohn-Bendit. Cette distinction "avait été envisagée au titre des nombreux mandats de parlementaire européen qu'il a accomplis et de ses responsabilités de président de groupe politique dans cette assemblée", a précisé le maire socialiste. "Daniel Cohn-Bendit semble être prisonnier des lobbyistes pro-bruxellois, et n'a plus la distance critique qui avait pourtant fait ses heures de gloire dans des temps plus anciens", a encore déploré Roland Ries.
"La majorité des députés européens plébiscite un siège unique". Mardi sur Europe 1, l'eurodéputé était revenu sur un projet qu'il défend depuis plusieurs années : recentrer une fois pour toutes le Parlement européen à Bruxelles et utiliser ses locaux strasbourgeois pour y installer une grande université européenne. "La majorité des députés européens plébiscite un siège unique du Parlement à Bruxelles", avait-il fait valoir, en jugeant "complètement anachronique" le maintien à Strasbourg du Parlement européen.
L'eurodéputé a une nouvelle fois dénoncé les conséquences financières et écologiques du déplacement mensuel de près de 5.000 députés et collaborateurs pour des sessions plénières de quatre jours à Strasbourg. "Je comprends la valeur symbolique (de Strasbourg) et je serais le dernier à la nier, mais de temps en temps il faut faire évoluer les symboles", a-t-il encore plaidé, en remarquant que "l'Europe des 28, ce n'est plus l'Europe des 6", quand les six pays fondateurs de l'UE avaient choisi Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg comme sièges des institutions européennes. Installer un campus européen dans les locaux du Parlement à Strasbourg serait "tout bénef, même pour les hôtels strasbourgeois", a-t-il encore estimé.
 

«C’est un remaniement de politique qu’attendent les Français»


«C’est un remaniement de politique qu’attendent... par lefigaro

NKM : "Paris sert de base arrière à l'organisation socialiste


NKM : "Paris sert de base arrière à l... par LCP

Politique Matin : La matinale du mercredi 19 février 2014


Politique Matin : La matinale du mercredi 19... par LCP

Merkel accepte l'invitation de Hollande pour l'anniversaire du débarquement - 19/02

Le Président de l'Assemblée nationale, trop dépensier ?

Bourdin Direct: Thibault Lanxade - 19/02

Le Clash Figaro-Nouvel Obs : Immigration, jusqu'où iront les Suisses ?

L'expresso du 19/02

Nouvel actionnaire de PSA, au côté du constructeur chinois Dongfeng, l'Etat fera en sorte qu'il n'y ait aucune fermeture de site en France. "Il y a un accord industriel qui implique qu'il n'y aura pas de fermeture d'usine, un million de véhicules produits en France d'ici 2016, des investissements à hauteur de 1,5 milliard d'euros et 75% de la recherche et développement de PSA qui va rester en France", a ainsi détaillé Pierre Moscovici, sur RTL. Le ministre de l'Economie a assuré que l'Etat ne sera "pas un actionnaire dormant", mais "durable".

L'hommage

Sur Europe 1, Arnaud Montebourg a salué le nouveau patron de PSA, Carlos Tavares, mais aussi son prédécesseur. "Je dois rendre hommage à M. (Philippe) Varin qui a négocié cet accord (l'arrivée de l'Etat français et du Chinois Dongfeng au capital de la société, Ndlr)". "Parfois, nous avons eu des mots", a reconnu le ministre du Redressement productif, qui n'a pas été avare en critiques contre le dirigeant. Mais selon lui, l'accord qui a été conclu "organise du point de vue du patriotisme industriel de la solidité".

La réaction

Ministre des Affaires européennes, Thierry Repentin a condamné sur i-Télé "avec la plus grande fermeté" les violences en Ukraine. Et, face à la dégradation "incontestable" de la situation, "il faut que nous voyons comment des sanctions puissent être mises en place très rapidement" à l'échelle européenne, a-t-il déclaré. Il a aussi plaidé pour le "maintien de la pression internationale" et le dialogue entre pouvoir et opposition ukrainienne.

La comparaison

"L'Europe est assez désarmée en réalité dans cette affaire", a jugé sur i-Télé le député UMP Henri Guaino, au sujet de la crise ukrainienne. L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy a parlé d'une diplomatie européenne "défaillante" et évoqué en comparaison la guerre russo-géorgienne de 2008, lorsque l'ex-Président "est allé d'abord négocier, avant d'obtenir l'accord de ses partenaires européens". "Sans quoi la Géorgie n'existerait plus", a-t-il ajouté.

L'aveu

Invité d'i-Télé pour défendre sa candidature aux élections municipales à Marseille, l'ancien président de l'OM, Pape Diouf, n'a pas échappé à une question sur les performances du PSG. "Je vais faire un aveu", a déclaré Pape Diouf, précisant que cela pourrait lui "coûter des voix" : "C'est la première fois cette saison qu'en regardant les matches du PSG, je frémis un tout petit peu de plaisir!"

La phrase

"Je ne souhaite pas accroître la fiscalité pesant sur les entreprises parisiennes. Il n’y aura plus de hausse d’impôts pour elles", a affirmé dans une interview aux Echos la candidate PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo.
 

mardi 18 février 2014

Politique Matin : Philippe Goujon, député UMP de Paris et Bernard Roman, député SRC du Nord


Politique Matin : Philippe Goujon, député UMP... par LCP

PolitiqueS : Jean-Marie Le Pen


PolitiqueS : Jean-Marie Le Pen par LCP

Ayrault à l'Assemblée: "l'heure est au patriotisme, pas au France bashing!" - 18/02

Attractivité: Hollande doit rentrer dans le concret selon Copé

Bourdin Direct: Najat Vallaud-Belkacem - 18/02

L'expresso du 18/02

Nathalie Kosciusko-Morizet a eu sur i-Télé une pensée pour Jacques Chirac, hospitalisé brièvement lundi soir. Et en a profité pour saluer son bilan à la tête de la mairie de Paris, que l'ex-ministre brigue aujourd'hui. "Il a laissé une trace à Paris qui est une trace très affectueuse (...) Il y a une tendresse, de l'affect pour Jacques Chirac", a déclaré la candidate UMP. Avant d'assurer notamment que "le ravalement de Paris" ou le "développement de l'aide sociale, c'est Jacques Chirac".

La détecteur de mensonges express

Très critiqué la semaine dernière après avoir dénoncé un livre jeunesse, Jean-François Copé a assumé sur RTL. "J'ai surtout observé une chose, c'est qu'après avoir été insulté (...), ce livre, dans la plus grande discrétion, a été retiré de la liste des livres recommandés par l'Education nationale", a affirmé le président de l'UMP. En réalité, l'ouvrage Tous à poil n'est plus une "activité pédagogique" conseillée par le site des ABCD de l'égalité mais une "ressource complémentaire" indicative recommandée aux enseignants dans les ABCD, comme l'indiquait déjà Le Lab d'Europe 1.

Le comparatif

La votation Suisse, "c'est le démonstrateur du lepénisme en vrai", a dit sur France Inter Arnaud Montebourg. "On va pouvoir montrer les résultats aux Français du lepénisme exercer à une petite échelle, qui est l'échelle helvétique", a précisé le ministre du Redressement productif, en parlant de "suicide collectif" pour qualifier le vote de la semaine dernière en faveur de la "fin de l'immigration massive".

La phrase

"On fait le sale boulot qui n'a pas été fait avant, mais on le fait avec coeur", a assuré sur i-Télé la ministre de l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, avant de légèrement se rectifier en indiquant qu'il s'agissait "d'un beau boulot en réalité, mais un travail ardu".

La réaction

Des élus de la droite parisienne ont-ils essayé de débarquer NKM? C'est la question qui a été posée sur i-Télé à la candidate UMP, en réaction aux propos de Michèle Alliot-Marie. Celle-ci confiait la veille sur la même chaîne que "certains" avaient émis l'idée, il y a "quelques semaines", d'une candidature de l'ex-ministre. "Moi, je n'en ai jamais entendu parler et d'ailleurs ça ne m’intéresse pas beaucoup", a répondu Nathalie Kosciusko-Morizet, précisant quelques secondes plus tard ne pas "y croire". "Vous êtes en train de me dire : 'Vous avez des ennemis dans votre parti politique'. Ah ben le grand scoop!", a-t-elle ensuite ajouté.
 
 

Fabius égratigne (encore) Bercy

Laurent Fabius a une nouvelle fois pointé le manque de coordination et de leadership à Bercy. Interrogé sur Radio Classique-LCI mardi, le ministre des Affaires étrangères s'est dit mardi favorable à un gouvernement "resserré" en cas de remaniement, notamment à Bercy.
"Le jour où il y aura une évolution, a-t-il néanmoins ajouté, je pense qu'il faut une équipe très ramassée et en particulier que (pour) tout le secteur de l'économie et des finances, (pour) ce grand ministère, il faut une équipe très resserrée", a estimé Laurent Fabius. Le 14 mai dernier, le numéro deux du gouvernement avait déjà égratigné implicitement le ministre de l'Economie Pierre Moscovici.
"J'ai dirigé Bercy dans le passé et c'est vrai que Bercy a besoin d'un patron. Là vous avez plusieurs patrons et quels que soient la qualité des hommes et des femmes et leur degré d'entente je pense qu'une coordination plus forte serait utile", avait taclé le chef de la diplomatie française, sans préciser pour autant si lui se verrait reprendre le poste, qu'il a dirigé de 2000 à 2002.
"La décision (de remanier) appartient au président. Il est juge du moment, de la nature et de la composition et personne d'autre", a encore souligné le chef de la diplomatie, ajoutant qu'elle pouvait intervenir "dans plusieurs mois"."Il en est des remaniements ministériels comme des dévaluations. elles interviennent toujours quand on ne les prévoit pas", a commenté Laurent Fabius.
 

lundi 17 février 2014

Politique Matin : Jean-Marie Le Guen, Député PS de Paris et Rama Yade, Ancienne ministre, Vice-présidente du Parti Radical et Conseillère Régionale d’Ile-de-France


Politique Matin : Jean-Marie Le Guen, Député PS... par LCP

Intégration : débat Jean-Marie Le Guen/Rama Yade


Intégration : débat Jean-Marie Le Guen/Rama Yade par LCP

La loi Florange de retour dans l'hémicycle


La loi Florange de retour dans l'hémicycle par LCP

Hollande affiche son ouverture devant des investisseurs mondiaux

Les syndicats sont-ils encore utiles ?

Bourdin Direct: Éric Woerth - 17/02

L'expresso du 17/02

Les efforts de François Hollande pour créer un climat de confiance avec les entrepreneurs, avec le "conseil stratégique" organisé à l'Elysée, laissent dubitatifs les syndicats. Pour le patron de la CGT, Thierry Lepaon, le chef de l'Etat "en fait beaucoup". Celui-ci à dit constater "l'écart ahurissant" entre les promesses du candidat socialiste en 2012 et "ce qu'il fait" actuellement. De son côté, Laurent Berger, à la tête de la CFDT, a regretté l'évolution du pacte de responsabilité. "Ça fait un mois et demi, on en est toujours à jouer sur les mots", a-t-il déploré, appelant à des "engagements".

L'opinion

"C'est de la com'." C'est ce que pense Marine Le Pen du "conseil stratégique de l'attractivité" organisé par François Hollande à l'Elysée, réunissant de grands patrons étrangers pour les convaincre de l'attractivité du pays. "Comme d'habitude, on va au chevet des grandes multinationales internationales. J'aimerais que le gouvernement aille au chevet des PME, des PMI et des très petites entreprises, l'immense majorité des entreprises françaises", a affirmé la présidente du FN sur France 2.

L'échange

"N'importe quel gouvernement ferait mieux que celui-là", a déclaré sur BFMTV et RMC Eric Woerth, ex-ministre du Travail. Des propos qui ont interpellé son intervieweur, Jean-Jacques Bourdin. Un gouvernement dirigé par Marine Le Pen ferait-il mieux, lui a-t-il aussitôt demandé? "Non, elle, elle ferait moins bien", a convenu le député UMP, qui a précisé qu'il voulait dire "tout gouvernement crédible".

Le rendez-vous

Nicolas Sarkozy va retrouver Angela Merkel le 28 février à Berlin. Selon Le Parisien, l'ex-président français doit en effet participer à une conférence en présence de la chancelière allemande. La rencontre a été préparée "dans le plus grand secret", précise le quotidien. Selon un proche de l'ancien chef de l'Etat, il n'est toutefois pas question "de gêner l'action de la France".

La phrase

"Je ne pense pas qu'il y ait une nostalgie Sarkozy", a assuré sur i-Télé le patron du PS, Harlem Désir, qui préconise à l'ex-Président de ne pas se faire "d'illusions", les Français n'ayant pas oublié selon lui "10 années de recul".

http://www.lejdd.fr/Politique/Woerth-N-importe-quel-gouvernement-ferait-mieux-que-celui-la-653470