mercredi 31 août 2011

Un secrétaire de mairie contre B.Chirac

La fédération du PS de la Corrèze a désigné Rémy Runfola, secrétaire de mairie, pour affronter Bernadette Chirac le 25 septembre lors de la cantonale partielle de Corrèze, trois mois après l'annulation de son élection par le tribunal administratif de Limoges, a indiqué aujourd'hui l'intéressé.

Agé de 51 ans et père de deux enfants, ce secrétaire de mairie à Saint-Priest-de-Gimel, encarté au PS depuis 2000, ne s'était jusqu'à présent jamais présenté à une élection. "C'est une décision forte du Conseil fédéral de désigner un candidat. J'aborde ce rendez-vous avec la pression qui sied à ce type d'événement et de canton. Aussi dans l'idée que c'est jouable", a confié le nouveau candidat du PS.
Battu au premier tour en mars par Bernadette Chirac, l'ancien candidat PS, François Barbazange, ne souhaitait pas se représenter, estimant ne pas être "le genre d'homme à jouer deux fois le même match", avait-il expliqué après l'invalidation de l'élection de Bernadette Chirac.

Cette dernière n'avait pas fait appel de l'annulation, le 23 juin, de son élection au premier tour des cantonales en Corrèze par le tribunal administratif de Limoges et avait annoncé sa candidature le 28 juillet. "Ce n'est pas dans mes habitudes de baisser les bras ni encore moins d'abandonner ce que j'ai commencé. Alors, oui je présenterai ma candidature avec mon suppléant Michel Poincheval", avait alors expliqué l'ex-première dame de France.

Bernadette Chirac, 78 ans, élue le 20 mars au premier tour pour la sixième fois consécutive, avait obtenu 1.114 voix sur 2.226 suffrages exprimés, soit exactement la majorité absolue. Mais une même erreur ayant été relevée dans deux bureaux de vote, les juges administratifs avaient supprimé ces bulletins des calculs en les jugeant par hypothèse favorables à Mme Chirac. Or, avec 1.112 voix sur 2.224 suffrages, elle n'avait plus la majorité absolue.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/31/97001-20110831FILWWW00421-un-secretaire-de-mairie-contre-bchirac.php

les petites phrases du 31/08/2011

AFFAIRE BETTENCOURT - François Hollande, à l'AFP. François Hollande, candidat à la primaire PS, a déclaré mercredi à la presse qu'il y avait "trop de pression" de l'Elysée sur la justice, après les affirmations de la juge Isabelle Prévost-Desprez sur de présumés versements d'espèces à Nicolas Sarkozy, rapportées dans un livre. "Je veux être prudent parce que je ne suis pas pour des polémiques qui surgissent à chaque occasion. Mais ce livre révèle (...) qu'il y aurait à l'Elysée, aux côtés même du président de la République, une cellule qui avec la police, avec la justice, ferait pression pour que des affaires soient lancées et d'autres étouffées", a-t-il lancé dans les couloirs de l'Assemblée.
ECOLE PRIMAIRE – Luc Chatel, dans Le Parisien. Le ministre de l'Education veut rétablir les leçons de morale en classes de primaire. Interrogé sur un possible "retour de la leçon de morale" par une lectrice du quotidien, le ministre répond "Oui, je fais revenir la morale à l'école". "La circulaire qui parait ce jeudi est destinée à toutes les classes de primaire", précise-t-il. "Pas forcément tous les matins, mais le plus régulièrement possible, le maître va maintenant consacrer quelques minutes à un petit débat philosophique, à un échange sur la morale", assure Luc Chatel, évoquant comme sujets possibles "le vrai/le faux, le respect des règles, le courage, la franchise, le droit à l'intimité". Et ce afin que le professeur "transmette un certain nombre de valeurs".
THEORIE DU GENRE - Christine Boutin, sur Europe 1. La présidente du Parti chrétien-démocrate, qui avait appelé au retrait des manuels scolaires relayant la théorie du genre, et ce dès le mois de mai, s’est déclaré "ravie" que 80 députés l’aient rejoint dans son combat. "Le problème, c’est qu’on présente cette théorie comme une vérité scientifique. C'est cela qui me gêne", a-t-elle expliqué. "Or, c’est un postulat, une idéologie du reste qui s’appuie sur des idéologies néo-marxistes existentialistes. Ce serait dans des cours de philosophie, on pourrait le comprendre. Mais ça n’a pas sa place dans le secondaire."
PRIMAIRE SOCIALISTE – Julien Dray, sur Europe 1. Le député socialiste de l'Essonne Julien Dray s'est montré critique à l'égard de Martine Aubry après ses propos sur DSK. "J'ai été surpris de ce jugement un peu rapide", a confié Julien Dray. "Ça peut donner le sentiment d'une certaine précipitation", a-t-il ajouté, estimant que "pour gagner la primaire, le mieux c'est de parler du fond". "Chacun doit garder ses nerfs", a poursuivi l'ancien porte-parole du PS et actuel soutien de François Hollande, qui a par ailleurs rappelé que "le PS n'était pas un cadavre à la renverse en 2008", en réponse aux propos de Martine Aubry il y a quelques jours
LIVRET DE DEVELOPPEMENT - François Baroin, dans un communiqué. François Hollande a préconisé lundi la création d'un livret de développement durable qui permettrait de lever des financements pour les entreprises innovantes et les entreprises nouvelles. Une proposition qui étonne le ministre de l'Economique, qui estime "qu'il existe déjà un tel livret... crée sous le nom de Codevi en 1983 et rebaptisé livret de développement durable le 1er janvier 2007". François Baroin précise que ce livret est destiné à financer les PME, notamment pour leur création et leur développement, ainsi que le financement des travaux d'économie d'énergie dans les bâtiments anciens.
AFFAIRE BETTENCOURT - Jean-François Copé, sur Canal +.Le patron de l'UMP s'est exprimé sur le témoignage de la juge Prévost-Desprez, anciennement en charge de l'affaire Bettencourt, dans lequel elle affirme qu'une infirmière a vu l'héritière L'Oréal remettre une enveloppe contenant de l'argent à Nicolas Sarkozy. "Si j'ai bien compris, la déclaration de cette infirmière s'est fait hors procès-verbal", a-t-il relevé, soulignant que le démenti de l'Elysée était "très clair". "A six mois de l'élection présidentielle, il ne faut être dupe de rien...", a-t-il ajouté, dénonçant à demi-mots une possible manipulation politique.
AFFAIRE DSK – Manuel Valls, sur France Info. Le candidat à la primaire PS a "recommandé" à propos de l'affaire DSK de "prendre de la hauteur, d'être digne et décent". Interrogé sur les propos tenus la veille par Martine Aubry, qui a affirmé partager l'avis de "beaucoup de femmes" sur l'"attitude" de DSK à leur égard, Manuel Valls a répondu: "Je ne sais pas ce que pensent les femmes (...), s'il s'agit de s'élever contre les violences faites aux femmes (...), évidemment je suis en adéquation avec ce pensent les femmes et, je l'espère, les hommes de ce pays". "Mais ne confondons pas les choses: la justice américaine a tranché: DSK est aujourd'hui un homme libre et a besoin de temps pour se reconstruire après cet enfer (...)", a-t-il ajouté.
ZONE EURO – Laurence Parisot, sur LCI. La présidente du Medef a dénoncé "un tam tam très organisé" de certains journaux financiers et économistes américains contre la zone euro. "Il y a eu comme par hasard immédiatement après la dégradation de la note américaine un tam tam très organisé", a-t-elle dit, dénonçant une "orchestration" effectuée par "les journaux financiers" comme le Wall Street Journal, "quelques grands économistes" comme Nouriel Roubini et par "quelques responsables importants de l'économie américaine", comme l'ancien président de la Fed Alan Greenspan. Selon Laurence Parisot, ils ont tous, "jour après jour jusqu'à la fin du mois d'août, passé leur temps à expliquer que l'euro était mort, que la zone euro était fichue".

Manuel Valls : "Marseille résume l'échec de... par FranceInfo

les petites phrases du 30/08/2011

PROPOS DE ROCARD SUR DSK - Jack Lang, sur LCI. Les propos de l'ancien Premier socialiste Michel Rocard estimant que Dominique Strauss-Kahn était atteint d'une "maladie mentale" l'empêchant de "maîtriser ses pulsions", ont suscité mardi les critiques du socialiste Jack Lang. "Je crois que Michel Rocard a quelques difficultés aussi à maîtriser les siennes, de pulsions. Quand on est comme ça en public, sur des questions privées, on s'impose un minimum de retenue", a réagi Jack Lang, député PS et ancien ministre.
JEAN-NOEL GUERINI - Manuel Valls, sur RMC et BFMTV. Le candidat à la primaire socialiste Manuel Valls a estimé que le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, devrait démissionner s'il était mis en examen dans l'affaire de marchés publics frauduleux visant son frère. "Si les faits qui lui sont reprochés, notamment si dans la mise en examen il y a cette accusation d'association de malfaiteurs, oui évidemment, et c'est de sa responsabilité, Jean-Noël Guérini devra immédiatement (...) abandonner la présidence du conseil général", a déclaré Manuel Valls. "Une telle accusation, une telle mise en examen (...) l'oblige à abandonner la présidence du conseil général et à se mettre en retrait du Parti socialiste", a-t-il poursuivi.
JEAN-NOEL GUERINI - Laurent Fabius, sur iTélé. L'ancien Premier ministre Laurent Fabius, qui soutient la candidature de Martine Aubry à la primaire socialiste, a concédé que ce n'était "pas une affaire facile". "On va voir ce que va être la décision du juge (...) D'un côté, il faut respecter la présomption d'innocence et de l'autre, naturellement, il ne faut pas mettre en difficulté le Parti socialiste", a-t-il ajouté.
NICHES FISCALES - Nathalie Kosciusko-Morizet, sur France Info. Selon la ministre de l'Ecologie, les niches fiscales issues du Grenelle de l'environnement seront concernées en cas de "coup de rabot général" dans le cadre de la lutte contre les déficits publics. "On comprend bien que c'est plus facile de dépenser 10 milliards que d'économiser 10 milliards. Et quand il faut économiser 10 milliards, il faut bien que tout le monde s'y mette", a déclaré la ministre. "Je pense que, s'il y a un coup de rabot général, les niches issues du Grenelle de l'environnement seront aussi concernées", a-t-elle ajouté, tout en soulignant défendre leur "efficacité". La ministre n'a en revanche pas précisé quelles niches pourraient être concernées ni dans quelle mesure.
FISCALITE - Laurence Parisot, sur Europe 1. La présidente du Medef, a commenté l'appel de certaines très grosses fortunes à contribuer davantage. "Je considère que toutes les personnes qui sont aisés dans un moment particulièrement difficile doivent contribuer, et je comprends le principe d'une taxe exceptionnelle supplémentaire", a-t-elle expliqué. "Il ne faut pas penser que les grandes fortunes se trouvent uniquement chez quelques chefs d'entreprises. Cela concerne beaucoup de métiers : les artistes, les sportifs, les professions libérales. Mais surtout, il ne faudrait pas se tromper et avoir une approche qui finisse par gêner les classes moyennes supérieures. Je ne voudrais pas que cet arbre cache la forêt. Je souhaite qu'il y ait une modération dans les plus hautes rémunérations", a précisé Laurence Parisot.
REGLE D'OR – Bernard Accoyer, dans Le Figaro. Interrogé sur l'opportunité de convoquer le Congrès afin de faire adopter la règle d'or, le président de l'Assemblée nationale estime que "c'est une responsabilité du président (…) Le vote du Parlement français sur un engagement à lutter contre les déficits excessifs est une décision essentielle", dit-il, avant de reconnaître l'existence d'un risque de ne pas avoir la majorité des trois cinquièmes. "J'ai parlé avec la plupart des responsables de l'opposition. (…) Ils ne sont pas décidés à voter la règle d'or en Congrès."
SECURITE - Jean-Claude Gaudin, sur Europe 1. Le maire de Marseille était remonté au moment d’évoquer la visite lundi à Marseille de Martine Aubry. "Pourquoi Mme Aubry et tous les leaders socialistes viennent en ce moment ? Parce que dans quelques jours, deux parlementaires socialistes sont convoqués par la justice (dans le cadre de l’affaire Guérini, ndlr). Ils préfèrent donc venir avant pour donner des leçons plutôt que de régler les turpitudes de leurs propres amis", a lancé sur Europe 1 le maire de Marseille, qui a accueilli le ministre de l’Intérieur Claude Guéant. "Il n’y a pas de problèmes entre Mme Aubry et Gaudin", a aussi assuré Jean-Claude Gaudin. "Mais elle fait de la surenchère pour l’élection primaire qu’ils ont organisées. Ce n’est pas un procédé démocratique et républicain de venir cracher sur le gouvernement et le président de la République. Et Marseille, elle s’en bat l’œil et le flanc gauche, bien entendu."

Les propos de Lagarde "n'ont pas de... par Europe1fr

Trop de bébés = trop de chômeurs ? Valls tacle Lefebvre

Frédéric Lefebvre est habitué aux taquineries des internautes. Il est vrai que le secrétaire d'Etat au Commerce n'est pas avare de lapsus, qui se retrouvent ensuite brocardés sur le web : un titre de célèbre ouvrage littéraire confondu avec une non moins célèbre marque de vêtements ("Zadig et Voltaire" malencontreusement cité à la place du Zadig de Voltaire), de grandes villes étrangères tout aussi maladroitement classées parmi les capitales, ou des sorties croustillantes ("Mes fautes d'orthographe ? C'est à cause de mon Blackberry")... Une fois encore, c'est donc par le biais d'une vidéo diffusée sur la Toile par des internautes facétieux que la polémique est arrivée.
Dans cette fameuse vidéo, le secrétaire d'Etat au Commerce apparaît lors d'un déplacement, vendredi dernier à Châlons-en-Champagne. Il y commente alors les chiffres du chômage. Et avance sa propre explication à ces mauvais chiffres. "Pourquoi est-ce si difficile pour la France de faire baisser le chômage ? Il faut dire la réalité: parce qu'on a un taux de natalité beaucoup plus important que beaucoup d'autres pays, parce qu'on a beaucoup de Françaises et de Français qui entrent sur le marché du travail alors que l'Allemagne par exemple, qui a un taux de natalité qui s'est effondré, a beaucoup moins d'Allemandes et d'Allemands qui entrent sur le marché du travail".

Mais si les précédentes sorties de Frédéric Lefebvre avaient plutôt suscité la bonne humeur des internautes, celle-ci n'a pas du tout fait rire Manuel Valls. Le candidat à la primaire socialiste a jugé mardi, sur BFMTV et RMC, le propos du secrétaire d'Etat au Commerce tout simplement "hallucinant", en s'offusquant : "c'est à côté de la plaque encore une fois. L'un des atouts de la France c'est précisément sa démographie, ce qui devrait d'ailleurs parfois nous rendre plus optimistes par rapport à d'autres pays. Il veut dire quoi Frédéric Lefebvre ? Qu'on devrait faire moins d'enfants, qu'on devrait revenir à des politiques moins natalistes ? Ou peut-être derrière cela y a-t-il une autre idée que les Français d'origine étrangère ou les immigrés feraient trop d'enfants ? Je ne sais pas, il faudrait lui demander." Un commentaire assorti d'une mise en garde : "quand on est ministre, quand on représente la France ... il faut faire attention quand on prend la parole".

lundi 29 août 2011

les petites phrases du 29/08/2011

NICHES FISCALES – Valérie Pécresse, sur iTélé. Le gouvernement va préserver les niches fiscales sur l'emploi à domicile et sur les retraites dont l'efficacité est pourtant épinglée par un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), a assuré lundi la ministre du Budget Valérie Pécresse. "Cette niche fiscale sur les emplois à domicile, derrière, il y a des centaines de milliers d'emplois. Nous ne la supprimerons pas", a déclaré Valérie Pécresse sur I-Télé, qui a également annoncé que le gouvernement n'entendait pas remettre en cause au nom de la "cohésion sociale" l'abattement de 10% sur le montant des pensions et des retraites pour le calcul de l'impôt sur le revenu. "Je crois que c'est une niche de cohésion sociale", a-t-elle affirmé. "Je crois qu'il faut faire très attention, ne pas donner le sentiment là encore dans ce budget qu'on touche à des catégories qui sont plus fragiles".
ZONE EURO - Jean-Pierre Chevènement, sur Europe 1. Le président d’honneur du MRC a plaidé pour une refonte de la zone euro, frappée par la crise des dettes. "L’euro est victime d’une erreur de conception. On a mis ensemble des pays dont les économies étaient très différentes, comme l’Allemagne et la Grèce, et même la France. Ce sont des pays très différents, des mentalités différentes, des repères culturels très différents. Avec ça, on n’en fait pas une zone monétaire homogène", a-t-il déclaré. "La solution la plus efficace, et je constate qu’aucun candidat socialiste, sauf peut-être Arnaud Montebourg, ne l’a proposée, c’est changer l’architecture de la zone euro", a poursuivi l’ancien ministre de l’Intérieur.
CRISE DE LA DETTE – Laurence Parisot, dans Le Figaro. La présidente du Mouvement des entreprises de France estime que la crise de la dette en Europe a été "orchestrée" par les Américains pour détourner l'attention des marchés de leur propre problème d'endettement. "La situation s'est tendue quand la Chine a commencé à faire la leçon aux États-Unis sur leur dette. Les Américains ont sans doute voulu alors repasser le mistigri à l'Europe", résume la responsable du principal syndicat patronal français. "On a assisté à une sorte de guerre psychologique et à une tentative de déstabilisation de la zone euro", analyse Mme Parisot, parlant d'une "orchestration" outre-Atlantique des rumeurs sur les difficultés européennes. "Voyez les rumeurs sur les banques françaises qui se sont diffusées immédiatement alors qu'elles étaient absolument infondées", relève-t-elle, dans une allusion notamment aux difficultés de la Société générale.
PRESIDENTIELLE 2012 - Brice Hortefeux, sur Europe 1. L'ancien ministre a moqué l'université d'été du Parti socialiste et l'unité affichée par les six candidats à l'investiture pour la présidentielle 2012. "C'était une belle photo mais en réalité personne n'est dupe. Ils se tenaient par la main, mais une seule main. L'autre était dans le dos du voisin avec un poignard. C'était une image fabriquée et factice, pour tromper les français", a-t-il dit. Il a aussi raillé les propositions du Parti socialiste. "Si quelqu'un a compris la position du PS sur l'âge de la retraite, les réformes à entreprendre, les manières de régler la dette. Personne n'a compris, si il y a une personne qui a compris elle mérite la reconnaissance absolue et éternelle du PS", a moqué Brice Hortefeux.
PRIMAIRE SOCIALISTE - Claude Guéant, sur BFMTV/RMC. Le ministre de l'Intérieur a affirmé que "le PS veut le pouvoir parce qu'il en a été privé depuis longtemps et il ne regarde pas sur les moyens". Qualifié dimanche à La Rochelle de "triste copie" de Bruno Gollnisch (FN) par le premier secrétaire du PS par intérim Harlem Désir, M. Guéant a répondu qu'"Harlem Désir insulte Guéant, Copé et les députés de la Droite populaire". Pour le ministre de l'Intérieur, Harlem Désir est "favorable à une augmentation de l'immigration en France et à la régularisation des immigrés en situation irrégulière" alors que "nous voulons maîtriser les flux migratoires et que la France reste la France".
PARTI SOCIALISTE – François Bayrou, sur Europe 1. Le président du MoDem a jugé qu'"aucune idée nouvelle" n'était sortie de l'université d'été du PS ce week-end à La Rochelle où tous les candidats à la primaire étaient présents. "Je n'ai pas entendu la moindre approche nouvelle qui puisse donner aux Français le sentiment ou la certitude, qu'il y avait un chemin", a déclaré le leader centriste. "Je pense que le PS n'a pas aujourd'hui, et les Français le voient, les réponses à ce qui se passe dans notre pays", a-t-il insisté. "Je ne parle pas de ça avec condescendance, je sais très bien que ce n'est pas facile de dégager un candidat quand on est un immense parti comme le PS".
PRIMAIRE PS - Martine Aubry, sur France Bleu Nord. La candidate à la primaire PS pour la présidentielle, a désigné Nicolas Sarkozy comme son seul "adversaire", déclarant que les autres prétendants à la candidature au PS étaient des "concurrents". "Je n'ai qu'un adversaire, c'est Nicolas Sarkozy", a déclaré la maire de Lille, évoquant le "respect vis-à-vis de (ses) camarades, de (ses) concurrents, qui ne sont pas des adversaires".

Hortefeux : "personne n'a compris la... par Europe1fr

Mélenchon interpelle ses "camarades" du PS

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a interpellé dimanche ses "camarades" du Parti socialiste leur proposant une "offre publique de débat", et a appelé à "la résistance de la patrie républicaine" face à la crise.
A La Halle Clémenceau de Grenoble, en clôture des "Remue-méninges" du Parti de gauche qui se déroulaient depuis vendredi dans la banlieue de la ville, le coprésident du PG a affirmé que la présidentielle était "une chance, pas une corvée", devant un millier de militants déployant drapeaux français et du Front de gauche PCF-PG-Gauche unitaire. "Mettons en garde les puissants et dominants" : "si vous nous enfermez les uns et les autres dans des caricatures pour transformer cette élection en une pitrerie, vous verrez se lever les vents violents dont vous n'avez pas idée aujourd'hui !", a-t-il lancé, avec son ton de tribun.

Un "coup d'Etat financier" en Europe

Dans une interpellation au PS, après des mois de critiques acerbes, il a déclaré : "Le Front de gauche ne mène aucune guerre de personnes, ne refuse le débat avec personne, il ne méprise personne à la condition qu'on le respecte et qu'on accepte de débattre avec lui des sujets qu'il propose et des perspectives qu'il ouvre". Se disant "lassé d'être harcelé" sur ses préférences dans la primaire du PS, il a assuré "respecter le PS dans sa démarche", lui qui avait qualifié de "PMU politique" ce processus il y a quelques mois. "Nous n'avons pas d'adversaires à gauche mais oui, nous avons des divergences" et "demander qu'elles soient tranchées par le peuple ce n'est pas tirer à boulets rouges" sur les socialistes, a déclaré l'ex-sénateur PS, soulignant qu'"il ne faut pas que le goût de la compétition fasse oublier la préoccupation de l'intérêt général". Et de proposer une "offre publique de débat à tous nos partenaires de gauche qu'il s'agisse de nos camarades du NPA ou de nos camarades socialistes".

Mais l'ex-sénateur PS s'en est durement pris à François Hollande et son "cynisme inacceptable". Privé du "bon docteur Strauss-Kahn", c'est vers l'ex-premier secrétaire du PS que ses critiques se sont concentrées, le candidat à la primaire ayant, selon lui, "engagé la compétition" de l'austérité avec ses déclarations sur un retour à un déficit de 3% en 2013. Or Martine Aubry s'est engagée également sur les 3% en 2013. "On se rassemblera rien ni personne avec une telle méthode", a lancé l'ex-ministre, désireux de "ne pas gouverner comme nous l'avons fait dans le passé" mais "autrement", "de bas en haut, plutôt que de haut en bas".

S'il arrive au pouvoir, a-t-il promis, "les peuples ne paieront pas un euro" de la crise. "Doivent exclusivement payer ceux qui peuvent" (banques, entreprises du CAC 40), a-t-il fait valoir, souhaitant notamment la "titularisation séance tenante des 850.000 précaires de la fonction publique" et la taxation des revenus du capital à égalité avec ceux du travail. Face à la "planification de l'austérité" du gouvernement et au "coup d'Etat financier" en Europe où "chaque pays est au garde-à-vous" de la règle d'or, Mélenchon en a appelé à "la résistance de (s)a patrie républicaine" avec comme mot d'ordre "l'humain d'abord". "La révolution citoyenne aura lieu", a-t-il lancé, longuement applaudi, avant que ne résonne dans la Halle L'Internationale, puis La Marseillaise et la chanson "on lâche rien".
hebergeur image

dimanche 28 août 2011

les petites phrases du 28/08/2011

PS - Mélenchon, à Grenoble:Candidat du Front de gauche à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a interpellé ses "camarades" du Parti socialiste leur proposant une "offre publique de débat", et a appelé à "la résistance de la patrie républicaine" face à la crise.Dans une interpellation au PS, après des mois de critiques acerbes, il a déclaré : "Le Front de gauche ne mène aucune guerre de personnes, ne refuse le débat avec personne, il ne méprise personne à la condition qu'on le respecte et qu'on accepte de débattre avec lui des sujets qu'il propose et des perspectives qu'il ouvre". "Nous n'avons pas d'adversaires à gauche mais oui, nous avons des divergences" et "demander qu'elles soient tranchées par le peuple ce n'est pas tirer à boulets rouges" sur les socialistes, a déclaré l'ex-sénateur PS, soulignant qu'"il ne faut pas que le goût de la compétition fasse oublier la préoccupation de l'intérêt général".
BIG-BANG -Boutin, dans Le Parisien:Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD) et candidate à la présidentielle, affirme proposer "dans son projet un véritable big-bang fondé sur les valeurs chrétiennes", dans une interview au Parisien. Christine Boutin propose pour résorber le déficit de "remettre à plat le système fiscal français, que plus personne ne comprend". "Tout le monde paiera l'impôt et participera donc à la richesse nationale et retrouvera ainsi le sens de l'appertenance à la nation", poursuit-elle.La candidate promet parallèlement un "volet social fort", avec "la création d'un revenu de base pour tous". Elle propose en outre de diminuer le nombre de députés à "500 (577 actuellement) : 400 élus au suffrage universel et 100 à la proportionnelle".
PRIMAIRE - Valls : "Je me bats pour que la gauche gagne", Europe 1:"Je me bats pour que la gauche gagne" mais pour cela "il faut qu'elle se modernise", a clamé le député-maire d'Evry. "L'un d'entre nous sera demain président de la République" a ajouté Manuel Valls, rejetant toute critique de ses rivaux dans la course à l'investiture socialiste.Manuel Valls fait de la réduction des déficits une de ses priorités. "Si nous sommes sous la férule des marchés, c'est parce que notre endettement et nos déficits publics nous empêchent de mener des politiques en faveur des citoyens contre les inégalités", a-t-il expliqué.
GENERATION -Montebourg sur Europe 1:Arnaud Montebourg a présenté le sens de sa candidature à l'investire socialiste pour l'élection présidentielle. "Ma candidature est une candidature de renouvellement des idées et des générations", a-t-il dit en direct de La Rochelle où se déroule l'université d'été du PS. "Je suis candidat pour faire prévaloir sur le projet de l'appareil la vision d'un candidat avec des idées nouvelles", a expliqué Arnaud Montebourg.
TRANSFORMATION - Aubry sur Europe 1Martine Aubry a participé dimanche en direct de La Rochelle au Grand rendez-vous Europe1-Le Parisien/Aujourd'hui en France-i-Télé. Elle a défendu son bilan à la tête du parti socialiste. "Ce cadavre à la renverse, comme on qualifiait le parti socialiste quand je suis arrivée, est à nouveau sur pied", a estimé Martine Aubry. "Je l'ai retrouvé et je l'ai mis uni et rassemblé. J'ai noué des relations de confiance avec tous les partis de gauche, français mais aussi européens", a ajouté Martine Aubry.Pour Martine Aubry, la "transformation est nécessaire" et il faut "retrouver le chemin de la croissance". "Il faut répondre à l'urgence sociale, c'est-à dire l'emploi des jeunes", a défendu la candidate à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle. "Supprimons la défiscalisation des heures supplémentaires qui coûte 4,5 milliards", a proposé Martine Aubry, qui a jugé cette mesure "imbécile" quand le chômage augmente.
PAS RANCUNIER - Hollande sur Europe 1:François Hollande est revenu sur les piques qui ont émaillé le début de l'université d'été du PS à La Rochelle. "Je ne suis pas rancunier", a-t-il indiqué, "sinon je passerais mon temps à exhumer le passé". "Je ne me détourne pas de l'objectif", a-t-il ajouté lors du Grand rendez-vous Europe1-Le Parisien/Aujourd'hui en France-i-Télé."Je ne suis pas dans un Congrès où il faudrait choisir le prochain premier secrétaire", a dit François Hollande. "Nous sommes à un moment de notre histoire collective où nous préparons une élection présidentielle. La seule question qui vaille est donc qui au sein du mouvement socialiste peut gagner en 2012 et être un bon président de la République ?", a-t-il ajouté.
GRENELLE DES PME - Royal sur Europe 1Invitée du Grand rendez-vous Europe1-Le Parisien/Aujourd'hui en France-i-Télé, Ségolène Royal a expliqué dimanche vouloir "rendre aux Français la maîtrise de leur vie". La candidate à l'investiture socialiste à la présidentielle a développé quelques pistes pour y parvenir en direct de La Rochelle, où se tient l'université d'été du Parti socialiste. "Je veux faire de la France un pays d'entrepreneur", a-telle dit."Ma priorité est de relancer l'activité économique", a indiqué Ségolène Royal. "Si je suis élue, ma première décision sera d'organiser un Grenelle des PME", a-t-elle ajouté. Pour relancer l'économie, Ségolène Royal propose également de mener "une action déterminée contre la fraude fiscale. "Je ne veux pas que le mot socialiste rime avec impôt", a défendu Ségolène Royal.

Sarkozy, Hulot et le déjeuner mystère

Nicolas Hulot et Nicolas Sarkozy se sont-ils rencontrés mercredi pour un déjeuner en têt à tête? Révélé par Le Parisien et i-Télé vendredi, ce rendez-vous n'a été "ni confirmé, ni infirmé" par l'entourage de l'ancien candidat à la primaire écologiste. L'entourage du président a pourtant confirmé en fin de semaine l'information au JDD : la rencontre a bien eu lieu. Mais coté écolo, ce déjeuner gêne. Et Jean-Paul Besset, un des plus proches de l'homme du Pacte écologique de 2007, de faire planer un faux suspens : il a parlé à l'AFP de "supposé déjeuner", affirmant que Hulot "ne veut pas s'exprimer là-dessus", même si c'est "possible".
"S'il n'avait pas déjeuné avec Sarkozy, il aurait dit non c'est faux", pense un autre "hulotiste" qui n'a pas non plus de réelle confirmation de cette rencontre. Si les proches de Hulot ont du mal à confirmer l'information, c'est peut-être à cause de ce que se sont dit les deux hommes. Un autre proche de l'ancien présentateur croit en effet savoir que "la semaine dernière, (la ministre de l'Ecologie) Nathalie Kosciusko-Morizet voulait proposer à Nicolas Hulot de prendre en charge le Rio+20" (20 ans après le premier sommet de Rio en 1992, Ndlr) et que donc "Nicolas Sarkozy a peut-être pu lui proposer". Après avoir été candidat, Hulot pourrait devenir, s'il l'accepte, représentant de la France à l'Onu pour le sommet de la Terre de juin 2012 au Brésil.

"Pas scandaleux qu'il se mette au service de la France"

Si c'est le cas et qu"'il accepte, il faut qu'il le fasse dans une logique qui dépasse Sarkozy, c'est un peu comme quand DSK est allé au FMI", fait valoir cette source, jugeant "pas scandaleux qu'il se mette au service de la France" mais reconnaissant que cela "pourra être mal perçu" par les militants d'EELV. Pour l'"hulotiste" Christophe Rossignol, élu EELV du centre, "si ça peut permettre de remobiliser sur les enjeux écologistes, c'est une bonne chose" mais il ne faut pas que "ça apparaisse comme une opération politique de Nicolas Sarkozy". Il y a quelques mois, le chef de l'Etat avait déjà invité Hulot à l'Elysée. Invitation déclinée par l'écologiste, pour cause de primaire au sein d'EELV et de soupçons chez les militants d'une trop forte connivence à droite de l'ancien présentateur de TF1.
Nicolas Hulot qui a perdu la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts face à Eva Joly début juillet, "doit voir ses amis au sein d'EELV en septembre et il ne décidera rien avant sur quoi que ce soit", a rappelé Jean-Paul Besset.
hebergeur image

Ségolène Royal en embuscade

Peu importent les sondages, Ségolène Royal y croit. À La Rochelle, elle répète à chacune de ses interventions qu’elle sera "la présidente des solutions justes et efficaces qui redonneront un désir d’avenir". Alors même si Martine Aubry et François Hollande confortent leur avance semaine après semaine, la présidente de la région Poitou-Charentes, très en forme, ne lâche rien. Et tous ses déplacements suscitent le même emballement.
Hier, la candidate rend visite aux jeunes socialistes, et peine à avancer face à une nuée de caméras. Un peu plus tard, elle accuse le système financier actuel, dans un discours de près d’une heure devant les militants. "Il faudra cesser toutes les connivences entre le pouvoir bancaire et la politique", plaide-t-elle devant sa rivale Martine Aubry, qui lui a fait l’honneur d’être au premier rang. Une journée marathon qui se clôture par une intervention dans le 20 Heures de France 2.
Si les sondages n’accordent plus à Ségolène Royal la large avance dont elle disposait en 2007, sa détermination reste intacte. "Nous sommes là pour gagner et pulvériser le changement à gauche en 2012", lâche-t-elle vendredi soir, dans une salle de La Rochelle, face à un millier de militants survoltés. Ovationnée à son arrivée, sur l’air de I Got a Feeling des Black Eyed Peas, elle implore : "Donnez-moi cette force, que j’ai déjà un peu plus avec vous tous, et cette légitimité pour rassembler les talents de tous les Français." Et de pronostiquer sa victoire en 2012 : "Demain, nous allons libérer cette énergie et nous allons gagner."

Les outsiders Valls et Montebourg

Mobiliser donc pour tenter de créer la surprise. "Je n’ai jamais sous-estimé Ségolène et sa capacité à rassembler", reconnaît François Lamy, bras droit de Martine Aubry. "Forte de son expérience, elle a une capacité de persuasion qui est d’ailleurs utile au Parti socialiste", confie-t-il. Mais dans cette bataille, Ségolène Royal doit composer avec d’autres rivaux. Tout aussi déterminés qu’elle à aller au bout de leur démarche. "Je ne laisserai pas la primaire être confisquée par les deux favoris", prévient Manuel Valls hier dans un bar de La Rochelle. "Je n’ai que des marges à gagner. D’autres ont peut-être des marges à perdre", assène encore le député-maire d’Évry (Essonne).
De son côté, l’outsider Arnaud Montebourg, qui se pose en chantre de la "démondialisation", se décrit sans complexe comme "le meilleur rassembleur de toutes les gauches". Et balaye aussi d’une phrase ses mauvais scores dans les sondages. "Il n’y a pas de prédiction mais que des convictions", veut croire le député de Saône-et-Loire. Tous cherchent à inverser la tendance. À défaut d’une victoire, les outsiders pourraient peser de tout leur poids dans l’entre-deux-tours de la primaire début octobre, là où ils devront apporter leur soutien à l’un des deux candidats en lice. Un choix qui pourrait faire toute la différence.
hebergeur image

samedi 27 août 2011

les petites phrases du 27/08/2011

LIBYE - Alain Juppé, dans Le Parisien:Le ministre des Affaires étrangères juge que "les Libyens sont très proches de la victoire totale, mais l'Otan ne doit pas baisser la garde". Interrogé sur la Syrie, Alain Juppé nie que la France a adopté une politique différente. "Elle est à la pointe de la mobilisation internationale pour faire pression sur le régime par des sanctions politiques et financières", assure-t-il. Selon le ministre, cela s'inscrit dans une nouvelle ligne. "Il est vrai que, pendant longtemps, nous nous sommes laissés intoxiquer par ceux qui disent que les régimes autoritaires sont le meilleur rempart contre l'extrémisme. C'est fini. Notre ligne, [...] c'est de privilégier les aspirations des peuples et la protection des populations civiles", indique-t-il.
2012 - Dominique de Villepin, sur Europe 1:Pour l'ancien Premier ministre et possible candidat à la présidentielle, "la France connait une crise de l'égalité, une crise de la dignité". Selon Dominique de Villepin, "la France est un pays avec très peu de citoyens. Le citoyen français est d'une incroyable indifférence. Il faut que nous le réinventions". "Pour régler la crise de l'esprit français, il faut s'attaquer au mal à la racine : c'est la dignité, l'égalité, la réconciliation des Français", a-t-il martelé.
Primaire PS - Pierre Moscovici, à La Rochelle:
Le coordinateur de la campagne de François Hollande, a déclaré: "Nous sommes persuadés, autour de François Hollande, qu'il ne faut pas confondre les primaires avec un mauvais congrès.""Ce n'est pas avec des attaques, éventuellement vulgaires, pas avec des clans, pas avec des claques, des petites phrases, des publicités comparatives désagréables qu'on va convaincre les Français", a-t-il assuré, dans une allusion voilée à la formule du strauss-kahnien aubryste Jean-Christophe Cambadélis, pour qui "le temps n'est pas aux 'chochottes'".

A Nouméa, Sarkozy entre fermeté et apaisement

Surtout, ne pas jeter de l’huile sur le feu. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, marche sur des oeufs en Nouvelle-Calédonie, alors qu’il visite pour la première fois l’archipel depuis son entrée à l’Elysée. Ce voyage, qui durera jusqu'à dimanche, intervient après de graves troubles qui ont causé la mort de quatre personnes début août sur l’île de Maré, autour d’un conflit sur le prix des billets de la compagnie aérienne locale Air Calédonie. Dans ce territoire où toute intervention du pouvoir métropilitain reste sensible, le chef de l’Etat a appelé au compromis. "Je reste convaincu, qu'y compris dans le camp des indépendantistes que je respecte, il y a un attachement, aussi, pour la France, pour l'histoire commune" et qu'"il y a même de l'inquiétude à l'idée qu'on se sépare (...) mais réfléchissons, il va bien falloir faire des compromis", a lancé Nicolas Sarkozy.
Le sort de l’archipel est en effet lié à la tenue d’un référendum, entre 2014 et 2018, qui doit trancher la question de l’autodétermination. Prévu par les accords de Nouméa de 1988, ce vote aboutirait à une décision brutale qui pourrait frustrer l’une des deux parties. Pour éviter cela, la droite non-indépendantiste et les indépendantistes kanaks doivent parvenir à un consensus avant la date. "Des deux côtés, il y a eu un travail de remise en cause des fondamentaux qui s'est engagé", s'est félicité Nicolas Sarkozy. "Vous avez mis du pragmatisme dans vos idées", a-t-il ajouté. Soucieux de ne pas froisser les indépendantistes, le président a également martelé son “respect de la culture kanak”. Et, laissant une porte ouverte, Nicolas Sarkozy a affirmé: "Nous sommes prêts à aller très loin dans la spécificité de la Nouvelle-Calédonie."

L'alcoolisme "inacceptable"

Mais Nicolas Sarkozy a également fermement condamné tout recours à la violence, comme dans l’épisode de l’île de Maré. "Rien ne justifie la mort de quatre personnes dans de pareilles circonstances", a souligné le chef de l’Etat. "Les luttes coutumières, syndicales ou politiques doivent se régler par le dialogue, l'échange, le cas échéant l'élection. Jamais par la violence, qui tombe sous le coup de la loi", a-t-il encore ajouté. "En Calédonie, moins qu'ailleurs, on ne peut tolérer la première violence, parce que la mèche peut être toute petite qui fait le grand incendie", a conclu Nicolas Sarkozy.
Le président a également affiché une volonté de répondre à la délinquance dans l’archipel, qui est en forte hausse depuis le début de l’année. Toujours à l’aise dans son costume de super-flic, Nicolas Sarkozy a promis plus de policiers et une nouvelle prison pour Nouméa, où l’actuel pénitencier est actuellement submergé par un taux d’occupation supérieur à 200%. Il a également tapé du poing sur la table en dénonçant l’alcoolisme "inacceptable" qui entraîne une mortalité très élevée dans la région. Le chef de l'Etat a aussi évoqué une éventuelle aide des services de l’Etat français dans la chasse aux pratiques anticoncurrentielles, dénoncées par des Néo-Calédoniens excédés par le coût de la vie. Des promesses qui tombent à quelques mois de l’élection présidentielle et qui ne manqueront pas d’être scrutées dans ce territoire qui avait donné à Nicolas Sarkozy son meilleur score outre-mer en 2007, avec 62,8% des voix.
hebergeur image

vendredi 26 août 2011

les petites phrases du 26/08/2011

LYBIE - Dominique de Villepin, sur iTélé. L'ex-Premier ministre a confirmé avoir participé récemment à des discussions sur le conflit libyen. "Mon rôle est tout à fait particulier parce que j'ai répondu à la demande de certaines parties libyennes. Je ne souhaite pas entrer dans les détails. Mon objectif était de favoriser la réconciliation des Libyens", a-t-il déclaré. A-t-il mis au courant le président de la République ? "Tout à fait!". "Je suis diplomate de carrière, j'agis dans la transparence et avec le souci d'apporter une aide et non pas de compliquer les choses", a ajouté l'ex-Premier ministre.
PRIMAIRE SOCIALISTE - Ségolène Royal, sur France Info. Alors qu'une enquête Le Monde-France Info la place en 3e position derrière François Hollande et Martine Aubry dans les intentions de vote au premier tour de la primaire socialiste, Ségolène Royal exhorte à "ne pas perdre de temps sur les sondages". "La mauvaise nouvelle de ce matin est le chômage", souligne la présidente de la région Poitou-Charentes, créditée de 18% des voix. "Les sondages ne font pas les élections, tous les auditeurs, qui nous écoutent peuvent voter. L’échantillon du sondage France Info – Le Monde ne portait que sur un échantillon de 3700 personnes. Il faut arrêter de manipuler les esprits et laisser les électeurs choisir celui ou celle, j’espère, la mieux placée pour lutter contre les problèmes actuels comme le chômage. Il faut les laisser comparer les programmes et les personnalités", plaide la socialiste.
FISCALITE - François Bayrou, sur RTL. Le président du Mouvement Démocrate prône une hausse générale de 2% de la TVA pour redresser les comptes publics, mesure que l'exécutif a toujours écartée. "Je pense qu'on ne s'en tirera pas sans faire un effort de la Nation tout entière", a-t-il déclaré, lui qui entretient toujours le mystère sur son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2012."J'ai proposé que 2% de hausse de la TVA permette d'apporter les ressources nécessaires au rééquilibrage du pays", a-t-il rappelé.
CHOMAGE - Frédéric Lefebvre, sur Europe 1. "Les fondamentaux de notre économie sont bons, la trajectoire est bonne", a certifié le secrétaire d'Etat au Commerce, avant d'ajouter : "il faut qu’on aille chercher la croissance avec les dents". "Je vois les chiffres (du chômage, ndlr), il ne s’agit pas de nier la réalité, mais je vois aussi d’autres chiffres qui sont très importants : la croissance zéro du deuxième trimestre n’a pas empêché de créer 80.000 emplois et de créer plus d’emplois que prévus", a assuré Frédéric Lefebvre. "L’Europe vient de faire une comparaison, elle a sorti les chiffres juste avant l’été : entre la France et les autres pays européens, le pouvoir d’achat depuis 2007, n’a cessé de croitre dans notre pays : +3,7%, là ou contraire il a stagné dans tout le reste de l’Europe", a-t-il conclu.
PARTI SOCIALISTE – Martine Aubry, sur France Inter. La candidate à la primaire du PS a déclaré qu'elle avait, en succédant en 2008 à François Hollande rue de Solferino, transformé un PS qui "faisait pitié" en parti "prêt à gouverner". "Si j'ai pris la décision d'être candidate à la présidence de la République, c'est parce que je suis déterminée à gagner. Je pense aujourd'hui que je suis la mieux à même de porter un projet pour notre pays, un pays qui redresse la France et qui rassemble les Français dans la justice", a-t-elle déclaré. Interrogée sur les critiques qu'elle a émises sur la gestion de son prédécesseur à la tête du PS, François Hollande, lui aussi en lice pour la primaire, elle a réaffirmé: "quand j'ai pris le Parti socialiste, nous faisions pitié. Après Reims (le congrès de 2008 où elle est devenue première secrétaire), rappelez-vous dans quel état nous étions".
NOUVELLE-CALEDONIE – Nicolas Sarkozy. C'est la première fois que le chef de l'Etat se rend dans ce territoire d'outre-mer, celui qui l'avait le mieux élu en 2007 (62,8%). Le président doit ouvrir samedi soir les XIVè Jeux du Pacifique. "Je reste convaincu, qu'y compris dans le camp des indépendantistes que je respecte, il y a un attachement, aussi, pour la France, pour l'histoire commune" et qu'"il y a même de l'inquiétude à l'idée qu'on se sépare (...) mais réfléchissons, il va bien falloir faire des compromis", a-t-il lancé aux élus calédoniens, lors d'une table ronde au Haut-Commissariat à Nouméa.
PRIMAIRE SOCIALISTE - Bertrand Delanoë, sur Europe 1. "Je trouve que Martine Aubry est vraiment la candidate de l'emploi. Elle a des références, de l'expérience, et des idées. Je crois que le problème principal des Français de 2012 à 2017, ce sera l'emploi", a jugé le maire de Paris, qui n'a "aucun doute" sur la motivation de Martine Aubry de briguer la place de candidat socialiste pour l'élection présidentielle. "Martine est une femme profonde, qui réfléchit avant de s'engager, et quand elle est engagée, elle y est complètement", a-t-il assuré. "C'est elle qui porte le mieux l'exigence de sérieux budgétaire et l'exigence de justice sociale".


François Bayrou, président du Mouvement... par rtl-fr

Le camp Hollande soupçonne Aubry de tricheries

Les dirigeants socialistes, qui participent à l’université d’été à La Rochelle, font tout pour rester zen. En réalité, la tension est grande. Signe parmi d’autres : hier, le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a déjà annoncé son refus de participer à la séance plénière, présidée par , qui se tiendra aujourd’hui.
Motif : on y parlera des « premières mesures de la mandature 2012 » au lieu du bilan du travail parlementaire. « Le sujet ayant changé, la présence de Jean-Marc Ayrault ne s’impose plus », grince son entourage.

Deux jours plus tôt, , coordinateur de la campagne de , avait dénoncé publiquement l’« omniprésence » des soutiens de Martine Aubry dans les tables rondes des ateliers de l’université d’été. Depuis, le député du Doubs a refermé le ban, estimant qu’il avait « dit ce qu’il avait à dire ». « C’est un procès injuste, les directeurs de campagne ont été associés assez étroitement », a répliqué Emmanuel Maurel, le responsable aubryste de l’université d’été. « Il n’y a pas eu d’aperçu d’ensemble lors de la préparation. Résultat, ces universités sont profondément déséquilibrées. On peut vouloir jouer les bons camarades mais, à un moment, la coupe est pleine », relève Bruno Le Roux, député hollandais de Seine-Saint-Denis.
A la mi-juillet, la haute autorité chargée de veiller au bon déroulement des primaires avait déjà été saisie d’une requête par les amis de François Hollande. L’instance de contrôle avait publié en retour le 20 juillet une « recommandation » sur l’« égalité des moyens entre candidats ». Motif de tout cela : le 16 juillet, Martine Aubry avait fait une entorse aux règles en signant en tant que première secrétaire (une fonction qu’elle a abandonnée le temps des primaires) une déclaration commune des leaders de la gauche européenne sur la crise de la Grèce. C’est Harlem Désir, premier secrétaire par intérim, qui aurait dû apposer son paraphe. D’où le rappel à l’ordre de la haute autorité. Les hollandais reprochaient aussi à Aubry d’avoir utilisé la logistique et le service d’ordre du parti lors de ses apparitions au Festival d’Avignon ou au concert de SOS Racisme le 14 juilllet.
Dernier point de crispation, le tract de 8 pages tiré à 1 million d’exemplaires, dans lequel Aubry présente son programme aux Français. Coût avoué : 25000 €. « En réalité, cela revient beaucoup plus cher », glissent les rivaux d’Aubry. Mais la haute autorité ne sera pas saisie. « Il n’aurait pas été mauvais que, pendant la campagne, nous ayons compétence sur les questions financières », regrette Jean-Pierre Mignard, l’un des trois responsables de la haute autorité.http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/le-camp-hollande-soupconne-aubry-de-tricheries-26-08-2011-1579499.php
hebergeur image

A La Rochelle, la primaire PS va s'accélérer

A huit mois de la présidentielle, l'Université d'été du PS de La Rochelle ouvre vendredi ses portes, dernière escale avant la primaire avec les six concurrents en lice et une absence de taille, celle de Dominique Strauss-Kahn. Celui qui aurait pu en être la vedette, qui dominait les sondages, a été stoppé en plein vol le 14 mai à New York avec les accusations de crimes sexuels portées contre lui. Mardi, l'abandon des poursuites a clos le "cauchemar" de DSK sans pour autant permettre son retour immédiat sur la scène politique. Sous le slogan "Ensemble le changement", La Rochelle affiche l'unité: les cinq candidats socialistes seront tous là, Martine Aubry, François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls.
Pour que cette édition ne tourne pas au pugilat --tous gardant en tête le délétère Congrès de Reims en 2008-- il n'y aura pas de confrontation directe entre eux lors des débats : ils interviendront chacun dans des séances plénières avant une photo de famille dimanche en clôture. Même Jean-Michel Baylet, président du PRG, seul candidat non socialiste à l'investiture pour la présidentielle, sera présent dimanche pour la photo. Face à un gouvernement et une majorité qui les accusant d'"extrême immaturité" dans la lutte contre la dette, et les poussent à voter la "règle d'or" de retour à l'équilibre budgétaire, les socialistes veulent se montrer "rassemblés pour porter leur projet, des réponses communes à la crise", souligne auprès de l'AFP Harlem Désir.
Accords et désaccords
Pour Harlem Désir, le patron du PS par intérim, il y a "volonté très forte de dire que la droite ne pourra espérer jouer de la primaire pour diviser les socialistes", même s'il peut y avoir "discussions" et "émulations". D'autant que la gauche a le vent en poupe dans les sondages et voit la victoire en 2012 à portée de main. N'empêche. "Il peut toujours y avoir un candidat qui en fait le lieu où il bouscule 'ordonnancement des choses", observe un dirigeant du PS. Déjà quelques agacements pointent.

Lundi, Martine Aubry a noté quelques désaccords avec François Hollande, le favori des sondages, comme sur le nucléaire, le cumul des mandats ou même son ambition. Riposte immédiate du coordinateur de campagne de l'élu corrézien, Pierre Moscovici : que Martine Aubry ne se lance pas dans "la publicité comparative" entre candidats. Il a accusé "amis ou soutiens" de la maire de Lille d'être "omniprésents" dans l'Université. Emmanuel Maurel, organisateur, a parlé de "procès assez injuste".

Peu de frictions visibles à prévoir, mais en coulisses elles sont probables. Et aussi en librairie, car les candidats dédicaceront leurs oeuvres à La Rochelle. Cette 23ème édition affiche un chiffre record de participants: 5.000 militants et ympathisants, 400 journalistes. Le programme est vaste et éclectique, avec 35 ateliers, 7 plénières, beaucoup sur la crise, la dette, la croissance. Une séance "plénière" consacrée aux "Printemps arabes" doit réunir Jean-Christophe Cambadélis et Bertrand Delanoë. Une autre portera sur "les premières réformes de la mandature" avec l'ancien Premier ministre Laurent Fabius, chargé de cette tâche en mars, par Mme Aubry, alors patronne du PS. Les Jeunes socialistes --environ 800 inscrits-- tiendront parallèlement leur propre Université, mettant le paquet sur la formation pour convaincre les Français d'aller voter à la primaire des 9 et 16 octobre. Au programme : media-training, sessions porte-à-porte, comment "devenir influent" sur les réseaux sociaux, mobiliser dans quartiers populaires ou lycées.
http://lci.tf1.fr/politique/a-la-rochelle-la-primaire-ps-va-s-accelerer-6660183.html
hebergeur image

jeudi 25 août 2011

les petites phrases du 25/08/2011

PLAN D'AUSTERITE - Dominique de Villepin, sur France Info. L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin estime que le plan d'austérité présenté par son successeur à Matignon François Fillon est "un début de prise de conscience" qui reste "insuffisant". "C'est un début, une prise de conscience: après quatre années d'une politique dispendieuse, le gouvernement revient sur terre", a déclaré le président de République solidaire. "Ce plan est insuffisant", a-t-il toutefois jugé, rappelant qu'il ne prévoyait que 12 milliards d'euros d'économie sur deux ans, alors qu'entre 2005 et 2007 lors de son passage à Matignon "c'est 50 milliards d'économie qui nous avaient permis de baisser notre dette". "Je regrette que le Premier ministre n'ait pas décidé de réunir les forces pour solliciter leurs avis et essayer de bâtir un consensus sur les économies qui étaient à faire", a-t-il ajouté.
PLAN D'AUSTERITE - Nathalie Arthaud, dans un communiqué : "Après avoir vidé les caisses publiques et endetté l’État jusqu’au cou en venant au secours des banquiers et des patrons dont les profits étaient menacés par la crise, mercerdi soir Fillon a présenté la facture", a déploré Nathalie Arthaud, candidate de Lutte ouvrière. "Auprès des patrons et des plus riches, il se propose de collecter quelques 'pièces jaunes', histoire de prétendre que les sacrifices sont équitablement partagés. Mais rien que les taxes supplémentaires sur les sodas, les alcools et le tabac rapporteront six fois plus que la contribution des plus riches!", écrit-elle encore dans son communiqué.
TAXE SUR LES RICHES - Claude Perdriel, sur RTL. La taxe de 3% sur les très hauts revenus est "mieux que rien" mais son montant est "ridicule", juge j Claude Perdriel, une des 16 fortunes françaises à avoir demandé une contribution exceptionnelle des plus riches à la réduction du déficit. Interrogé pour savoir si le Premier ministre avait répondu à cet appel en annonçant la création d'une taxe exceptionnelle de 3% sur les revenus du travail et du capital dépassant 500.000 euros par an, le fondateur du Nouvel Observateur a répondu : "non".
REGLE D'OR - Laurent Fabius, sur Europe 1. L'ancien Premier ministre socialiste a estimé que la règle d'or voulue par Nicolas Sarkozy "est une fumisterie". "Il existe déjà une règle supra-constitutionnelle, c'est-à-dire plus contraignante que la Constitution, c'est le traité de Maastricht, qui dit qu'on ne peut pas aller au-delà de 3% de déficit par rapport à la richesse nationale", a-t-il expliqué au micro de Bruce Toussaint." Depuis des années, la France sous Monsieur Sarkozy viole cette règle. Pourquoi voudriez-vous que si on prend une autre règle, au demeurant moins contraignante, tout d'un coup le même Monsieur Sarkozy se mette à la respecter ?", a-t-il demandé. "Ce n'est pas par des textes qu'on va régler les problèmes budgétaires, c'est par des choix politiques. Ce qui est choquant, c'est qu'il existe déjà une règle et qu'elle n'est pas respectée", a ajouté Laurent Fabius.
CHOMAGE – Xavier Bertrand, sur France 2. Le ministre du Travail dit s'attendre à de mauvais chiffres du chômage, dont les données pour juillet seront publiées à 18h00. "Je m'attends à des chiffres qui seront mauvais comme l'ont été ceux des deux mois précédents", a-t-il dit sur France 2, en raison de la panne de la croissance au deuxième trimestre.
RECESSION - Martine Aubry, sur
RTL. La candidate à la primaire socialiste a estimé que le gouvernement augmentait les risques d'une récession, en commentant le plan d'austérité présenté la veille par le Premier ministre. "On réduit les déficits, mais on accroît les risques d'une récession", a-t-elle déclaré. "On peut faire de la relance à condition de la financer", a-t-elle ajouté, rappelant un point du programme PS (modulation de l'impôt sur les sociétés de 20 à 40% en fonction des bénéfices réinvestis).

Villepin juge le plan Fillon "tout à fait... par FranceInfo

Sodas, immobilier, revenus : ce qui devrait changer

Une taxation des hauts revenus aux contours flous

La taxe exceptionnelle sur les hauts revenus n’est pas une surprise. Ses modalités, en revanche, ont surpris les deux experts contactés par leJDD.fr. Alors qu’un seuil d’un million d’euros pour un taux de 2% était évoqué, François Fillon a annoncé une taxation à partir de 500.000 euros à un taux de 3%. “Ça devrait toucher beaucoup plus de monde. Un million d’euros, c’est assez limité. Il faut être au comité exécutif d’un grand groupe pour avoir ça ou avoir une entreprise de taille intermédiaire. A 500.000 euros par contre ça va très significativement élargir l’assiette”, juge Vincent Grandil, avocat fiscaliste, associé au cabinet Altexis. Pourtant, en évoquant des recettes de 200 millions d’euros, François Fillon paraît tromper les prévisions. “On attendait 300 millions d’euros d’une taxe à 2% sur les 30.000 foyers qui sont au-delà d’un million d’euros. Là, on double, voire triple la taxe, donc je pense qu’en terme de recettes on aurait dû commencer à s’approcher du milliard”, s’étonne Xavier Rollet, avocat fiscaliste, associé au cabinet Landwell. Les modalités exactes de la taxe -progressivité ou non- restent à éclaircir. Autre point obscur : la durée d’application de cette mesure. François Fillon a affirmé qu’elle prendrait fin lorsque l’objectif de déficit de 3% serait atteint. “Ça risque de durer un certain temps”, sourit Vincent Grandil.

Niches fiscales : l’immobilier en ligne de mire

L’annonce d’un nouveau “coup de rabot” de 10% sur les niches fiscales est sans doute la mesure la plus significative en terme de rendement pour l’Etat. Concrètement, le gouvernement devrait recourir à un plafond plutôt qu’à une révision au cas par cas de chaque niche. “Le plafonnement général des niches fiscales était à 18.000 euros. A mon avis, il va être abaissé, par exemple à 15.000 euros”, estime Xavier Rollet. “Il faut savoir ce qu’on fait rentrer dans ce plafonnement et ce qu’on supprime comme niche”, tempère-t-il toutefois.
La très conséquente niche des services aux particuliers pourrait, une fois de plus, échapper à la cure d’austérité. La supprimer, “ce serait une victoire à la Pyrrhus”, selon Vincent Grandil. “Sur le papier, ça rapporterait beaucoup mais ça se traduirait très certainement par le rebasculement au noir d’un grand nombre d’emplois et probablement par une augmentation du chômage. Je ne pense pas qu’ils y toucheront.” Où trouver alors des niches susceptibles de disparaître? “L’immobilier est un domaine où il y a énormément de niches”, pointe Xavier Rollet. Le dispositif Scellier pourrait être visé. Cette niche favorise les investissements locatifs, avec pour objectif la création de logements. Pourtant, Vincent Grandil confie: “Je ne serais pas surpris qu’ils y touchent.”
François Fillon a affirmé par ailleurs que l’exonération concernant les plus-values réalisées lors de la vente de la résidence principale ne seront pas touchées. Xavier Rollet juge que le sujet était politiquement trop sensible. “En France, on ne touche pas à la résidence principale. Je pense que c’est culturel, parce que les Français sont très très attachés à leur résidence principale, contrairement à des Américains, par exemple, moins attachés à la pierre”, analyse l’avocat. Vincent Grandil, au contraire, estime qu’une remise en cause partielle est possible. L’exonération profite en effet à des “personnes achètent des résidences principales à des prix relativement élevés, supérieurs à un million, attendent une hausse de l’immobilier, vendent à ce moment-là et bénéficient d’une plus-value exonérée”. “La plus-value pourrait être exonérée jusqu’à un certain montant, ce qui protégerait la majorité des contribuables. Ça me semblerait jouable politiquement”, juge-t-il. D’autres niches, par exemple sur les monuments historiques, qui profitent principalement aux foyers aisés, pourraient être visées.

Et Fillon créa la "fat tax" à la française

Le chef du gouvernement a annoncé une augmentation des taxes sur le tabac et l’alcool. Les cigarettes coûteront très bientôt 6% plus cher et la hausse se répétera en 2012. Mais pour Vincent Grandil, la surprise est ailleurs. François Fillon a en effet évoqué la création d’une mesure concernant les boissons sucrées, une première en France. “Jusqu’à présent, ça n’avait jamais été envisagé. Mais je demande à voir: plusieurs pays s’y sont essayés et on n’a jamais vu quelque chose de très méchant”, estime l’avocat. La TVA des boissons contenant des sucres ajoutées devrait être alignée sur celle du vin, passant de 5,5% à 19,6%. Mais le lobby de l’industrie alimentaire a déjà fortement contesté l’application de cette taxe, que le gouvernement justifie aussi par son objectif de santé publique évident, lutter contre l’obésité -d’où ce surnom de “fat tax”, “taxe sur la graisse”. Nul doute que cette mesure fera partie des plus polémiques lors des débats à l’Assemblée nationale.

mercredi 24 août 2011

les petites phrases du 24/08/2011

AFFAIRE DSK – Benjamin Brafman, dans Le Parisien. L'un des deux avocats de Dominique Strauss-Kahn a affirmé que son client n'avait nullement l'intention de donner de l'argent à Nafissatou Diallo."Il faut qu'une chose soit claire pour les Français : DSK n'a aucune intention et n'a jamais eu aucune intention de lui donner de l'argent", a-t-il déclaré. Selon lui, "elle n'a pas subi de préjudice" et son client est "innocent". Benjamin Brafman a également estimé que la procédure engagée au civil va "s'effronder comme la procédure pénale". "Si la parole de cette femme n'a pas été jugée crédible une fois, elle ne le sera pas une seconde fois",
AFFAIRE DSK – Claude Guéant, sur Europe 1. Interrogé sur la tournure prise par l'affaire Strauss-Kahn, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a refusé de livrer tout "sentiment personnel". "Respectons le fonctionnement de la justice aux Etats-Unis", a-t-il simplement déclaré. Le ministre est, par contre, revenu sur les rumeurs de complot nées au tout début de l'affaire. "Les accusations proférées par certains amis de DSK ont été grotesques et scandaleuses. Comment voulez-vous que l'Elysée ou quiconque en France instrumentalise la police et la justice de l'Etat de New York ?", s'est-il interrogé. Quant à la possibilité d'une candidature de DSK à la présidentielle, le ministre a répondu : "cela appartient au PS et à DSK, mais j'en doute beaucoup".
Libye – Dominique de Villepin, sur RTL. L'ancien premier ministre. souhaite que la France se retire de Libye : " Je souhaite que nous soyons à notre place, et notre place c'est de nous retirer", a-t-il déclaré. Dominique de Villepin s'est félicité de la chute de Kadhafi, qui est selon lui "une bonne nouvelle", saluant au passage le fait que la France ait "pris l'initiative". Interrogé sur ses contacts avec les rebelles libyens, l'ancien premier ministre a reconnu "un certain nombre de contacts": "J'ai été sollicité par les parties libyennes et j'ai tenu étroitement informé le gouvernement", a expliqué l’ancien premier ministre ; qui ajoute avoir eu "le souci de faciliter de dialogue et de proposer une feuille de route".
AFFAIRE DSK - Jean-Luc Mélenchon, sur Europe 1. Au lendemain de l'abandon des charges à l'encontre de DSK, "dans la mouvance féministe, dont je suis proche, il y un goût pénible d’inachevé", a déclaré le candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle. "On a l’impression qu’on n’a pas tranché sur des faits mais sur la crédibilité de cette femme. Il me semble que ce sont les faits qui comptent, quand bien même ce serait la pire menteuse du monde, elle ne mériterait pas d’être violée", a-t-il poursuivi, avant de préciser : "je ne dis pas qu’elle a été violée".
LIRE AUSSI :Affaire DSK : "Un révélateur du sexisme ambiant"
EURO - Marine Le Pen, sur France Info. Il faut "laisser l'euro mourir de sa belle mort", moyen de rassurer les marchés et relancer l'économie, a estimé la présidente du Front national interrogée mercredi sur France Info. L'euro, dit-elle, "est sous perfusion, (...) je veux anticiper sa chute sinon on va se trouver dans une situation dramatique qui va toucher plusieurs générations". Interrogée sur les remèdes qu'elle propose pour sortir de la crise économique, elle répond qu'il faut "d'abord arrêter les renflouements à répétition: il y a eu la Grèce, maintenant il va y avoir Chypre, l'Italie, l'Espagne..." "Il y a des masses d'économies à faire", a-t-elle poursuivi, particulièrement sur les dépenses liées à l'immigration. "Le coût de l'AME (Aide médicale d'Etat destinée aux sans-papiers) explose, il y a 20 milliards d'euros de fraude sociale contre laquelle rien n'est fait", a-t-elle ajouté, affirmant que "sur 60 millions de cartes Vitale, 10 millions sont des fausses, qui donnent droit à des prestations injustifiées".
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Dominique-de-Villepin-souhaite-que-la-France-se-retire-du-conflit-libyen.-377585?from=bloc2012

Dominique de Villepin, président de République... par rtl-fr

Les nouvelles instructions de Guéant sur l'immigration

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant souhaite que les étrangers voulant s'installer en France aient une "maîtrise de langue française" comparable à celle "d'un élève en fin de scolarité obligatoire", a-t-il dit dans un entretien à l'Express à paraître mercredi. "Je veux que les connaissances exigées se situent au niveau de celles d'un élève en fin de scolarité obligatoire", soit un niveau de fin de collège, affirme-t-il dans l'hebdomadaire. Concernant les naturalisations, "Je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes", annonce-t-il, en soulignant que "les conditions de l'assimilation -- c'est le mot utilisé par le Code Civil - doivent être étroitement vérifiées". "Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité", poursuit-il.