mercredi 31 octobre 2012

Hollande affronte un moment "très dur"

François Hollande reconnaît affronter un moment "très dur" dans l'exercice du pouvoir, affirmant qu'il n'y a plus aujourd'hui "aucune indulgence, aucun respect" sur son action, selon des propos rapportés par le quotidien Le Monde daté de demain. "Exercer le pouvoir, aujourd'hui, c'est très dur. Il n'y a plus aucune indulgence, aucun respect. Mais je le savais", affirme le chef de l'Etat, qui enregistre une nouvelle forte baisse de sa côte de confiance.

Selon un sondage TNS Sofres publié aujourd'hui, le président de la République recule ainsi de 5 points par rapport à octobre, seuls 36% des Français lui faisant confiance, le premier ministre
Jean-Marc Ayrault reculant de 7 points à 34%. Mais le président de la République veut assumer. Le pouvoir, "je l'ai voulu!", souligne-t-il, "pas simplement pour des raisons personnelles, le destin d'une vie. Mais parce que je pense que pour la France, c'est mieux que ce soit la gauche qui fasse cette mutation, qu'elle le fasse par la négociation, dans la justice sans blesser les plus fragiles ni les déconsidérer. Les autres l'auraient fait sans doute, mais brutalement".

Il défend également son mode de gouvernance fondé sur la négociation. "J'assume cette méthode. Il faut prendre le temps de décider car une fois que c'est décidé, c'est fait. Regardez Sarkozy, il a mis trois ans à détricoter le bouclier fiscal", dit-il dans cet échange avec des journalistes du Monde. François Hollande concède tout de même qu'"en termes de communication, la négociation est moins facile à porter car elle prend du temps. Mais on verra ce que j'aurai laissé à la fin du quinquennat", ajoute-t-il.

Au sujet de son premier ministre en difficulté après un nouveau couac sur les 35 heures, il lâche simplement: "Je sais qu'il est loyal et qu'il n'a pas d'ambition pour la suite". Il fait aussi valoir que "nous en sommes à la troisième année de crise. La reprise va arriver, c'est une question de cycle". Toutefois "il peut aussi y avoir un scénario noir, celui de la récession". Mais pour lui, "le rôle du chef de l'Etat c'est de préparer toutes les hypothèses".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/31/97001-20121031FILWWW00587-hollande-affronte-un-moment-tres-dur.php

Ayrault paratonnerre


Guéant : enquête autour des législatives

Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons de faux liés au dépôt d'un recours contestant l'élection du député des Hauts-de-Seine Thierry Solère face à l'ex-ministre de l'Intérieur Claude Guéant, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Les investigations font suite à une plainte contre X déposée fin juillet par le député (apparenté UMP) et conseiller général des Hauts-de-Seine pour "faux et usage de faux", "fausse attestation", "subornation de témoins", "dénonciation calomnieuse", et "tentative d'escroquerie au jugement" du conseil constitutionnel.
En juin, M. Solère avait acquis la 9e circonscription des Hauts-de-Seine au détriment de Claude Guéant, investi par l'UMP, avec un écart de 334 voix.Une défaite contestée par les militants de l'ex-ministre, qui avaient alors présenté au conseil constitutionnel 430 attestations d'électeurs avouant qu'ils avaient confondu les bulletins. Mais des témoins ont depuis révélé que les attestations avaient été dictées par la permanence UMP aux militants. Des soupçons qui amènent donc le parquet de Nanterre à se repencher sur cette élection...
 

Cécile Duflot, ministre du Logement : "Les réquisitions pourraient


Cécile Duflot, ministre du Logement : "Les... par rtl-fr

13 ans après, faut-il rouvrir le dossier des 35 heures?


Copé compare Hollande à Robespierre

Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a dénoncé mardi soir le "matraquage fiscal" imposé selon lui par le président François Hollande qu'il a comparé à Robespierre, lors d'un meeting à Nice qui a rassemblé plusieurs centaines de sympathisants.

"On décapite d'abord, on discute après"

"Le matraquage fiscal qu'il (François Hollande, NDLR) impose au forceps (...) se double d'un processus de stigmatisation systématique des catégories de Français les unes après les autres. Vieille technique de gauche qui rappelle le Robespierre d'autrefois: on décapite d'abord, on discute après", a-t-il asséné. "Regardez comment ont été pointés du doigt les fameux riches pour lesquels on a inventé cette taxe à 75% grotesque qui fait rire le monde entier. Même en Corée du Nord, ils avaient pas osé...", a-t-il encore ironisé.
Commentant par ailleurs les sondages qui le montrent distancé par François Fillon dans la course à la présidence de l'UMP, il a encore manié l'humour: "Il est vrai que quand on regarde les sondages, effectivement: François, il a la tête dans les étoiles et moi, les pieds dans le gaz de schiste !". Mais les sondés sont des "sympathisants de droite" et "pas des militants" de l'UMP, a-t-il relativisé.
 
Le Sénat a rejeté dans la nuit de mardi à mercredi la proposition de loi (PPL) socialiste sur la tarification progressive de l'énergie à la suite d'une fronde des sénateurs communistes. Le texte prévoit de créer un bonus pour une consommation d'énergie (gaz/électricité) ne dépassant pas un certain volume et un malus pour une consommation excédentaire. Il prévoit aussi d'étendre les tarifs sociaux à quatre millions de ménages.
Une motion d'irrecevabilité présentée par les sénateurs communistes du CRC et déjà votée jeudi en commission des Affaires économiques, a été ratifiée en séance avec l'apport des voix des sénateurs UMP et centristes. La gauche n'étant majoritaire que de six voix au Sénat, la motion a été mathématiquement adoptée, par 187 voix contre 156.
"Ce vote désavoue le Sénat dans son travail et surtout renvoie à plus tard l'application des mesures d'urgence destinées à éradiquer la précarité énergétique en ce début de période hivernale", a dénoncé le groupe socialiste du Sénat dans un communiqué. "Le gouvernement est déterminé à faire aboutir ce texte" a déclaré après le vote la ministre de l'Ecologie Delphine Batho. "Je regrette que des élus de gauche, du groupe communiste, aient pu être instrumentalisés par la droite pour bloquer un texte de justice sociale et d'efficacité écologique", a-t-elle lancé.
Le gouvernement peut maintenant convoquer une CMP (commission mixte paritaire, 7 sénateurs et 7 députés) qui soumettra ensuite ses conclusions au vote des deux chambres. Ces conclusions, si un accord n'est pas trouvé, seront alors rejetées par le Sénat et le texte sera à nouveau soumis aux députés et sénateurs. Le gouvernement peut aussi sauter l'étape de la CMP mais en tout état de cause c'est l'Assemblée qui aura le dernier mot.
 

Morano: "Il n'y a plus de majorité"

Le Roux:le PC vote trop contre la gauche

Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, a assuré aujourd'hui que le texte sur l'énergie rejeté dans la nuit au Sénat serait adopté in fine, jugeant que le PCF "vote bien trop souvent contre la gauche".

L'élu de Seine-Saint-Denis commentait sur i>TELE, l'adoption d'une motion d'irrecevabilité des sénateurs communistes, votée par la droite et le centre, et ayant abouti à retoquer la réforme de la tarification du gaz et de l'électricité. "Si la majorité avait manqué au gouvernement, cela aurait été un échec politique", a dit M. Le Roux. Mais là, il s'agit d'une "alliance de circonstance entre le Parti communiste - qui d'ailleurs vote bien trop souvent contre, contre la gauche, contre les projets de la gauche - et la droite", a-t-il dit.

"Nous allons poursuivre l'examen, cela va revenir devant l'Assemblée nationale pour que nous y travaillions", a dit ce proche du président
François Hollande. Il n'y aura "pas de passage en force" mais "jai demandé au premier ministre, qui va l'organiser dans quelques jours, que sous la double responsabilité de François Rebsamen", président du groupe PS au Sénat, "et moi-même, nous fassions une réunion" pour prendre en compte "le travail des sénateurs" visant à simplifier le texte.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/31/97001-20121031FILWWW00385-le-roux-le-pcf-vote-trop-contre-la-gauche.php

Une campagne ne s'arrête jamais

Elections : Rama Yade jugée le 28 février

L'ex-secrétaire d'Etat Rama Yade sera jugée le 28 février devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour faux et inscription indue sur une liste électorale à Colombes (Hauts-de-Seine) où elle est élue, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Rama Yade risque jusqu'à un an d'emprisonnement pour le volet "faux" et jusqu'à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende pour l'infraction au code électoral pour des faits commis en décembre 2009 et 2011.
Elle fait l'objet d'une citation à comparaître du parquet de Nanterre, qui avait ouvert en décembre une enquête préliminaire à la suite d'un signalement du maire (PS) Philippe Sarre. L'édile avait transmis des éléments au parquet quelques jours après la "radiation d'office" de Rama Yade des listes électorales en raison d'une irrégularité sur sa domiciliation.
 

Morano: "Sapin a exécuté Ayrault en direct !"

INFO E1.fr - Alors que Jean-Marc Ayrault a déclaré dans un entretien au Parisien que le retour à la semaine de 39 heures n’était "pas un sujet tabou", Michel Sapin, son ministre du Travail, a fermement démenti cette possibilité sur RTL. Ce qui fait bondir Nadine Morano, contactée par Europe1.fr. "C’est incroyable. J'ai le sentiment que Sapin a exécuté le Premier ministre en direct à la radio ! Je ne vois pas comment Jean-Marc Ayrault peut rester après cette épisode, ou alors il faut qu’il vire Michel Sapin. Il est totalement décrédibilisé et donne le sentiment qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion", a déclaré l’ancienne ministre de l’Apprentissage.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Morano-Sapin-a-execute-Ayrault-en-direct-572274

UMP: Lefebvre pour un lot de consolation

L'ancien secrétaire d'Etat UMP Frédéric Lefebvre a proposé mardi de créer un poste de vice-président pour le vaincu de la compétition opposant Jean-François Copé à François Fillon pour la présidence de l'UMP.
"Je ne sais pas lequel va l'emporter, mais je souhaite que l'un comme l'autre prenne un engagement : c'est que celui qui perd, dans une forme de pacte de gouvernance de l'UMP, participe à l'exécutif", a déclaré M. Lefebvre au Talk Orange Le Figaro.
"Pourquoi ne pas créer par exemple un poste de vice-président, hors hiérarchie", qui "pourrait être donné à celui qui n'emporte pas l'élection", a proposé M. Lefebvre. "On doit jouer collectif", a-t-il demandé. Il a souhaité aussi "l'ouverture". "Il faut commencer évidemment par nos amis centristes, par l'UDI, et il faut travailler avec eux", a-t-il dit.
 

Ayrault : «Le temps des couacs est terminé»


Ayrault : «Le temps des couacs est terminé» par leparisien

Une équipe de luxe pour conseiller François Hollande


Baroin publie son Journal de crise

Que se passe-t-il dans les réunions au plus au sommet une fois que la porte s'est refermée ? Ministres et chefs d'Etat prennent-ils toujours des pincettes pour faire passer leurs messages ? Ministre du Budget puis de l'Economie entre 2010 et 2012, François Baroin dévoile les coulisses de son expérience. Il publie Journal de crise, dont L'Expansion dévoile quelques extraits mardi.
L'ancien ministre révèle ainsi comment il a organisé avec trois de ses plus proches collaborateurs une réunion top secrète pour évoquer le scénario de la sortie de la Grèce de l'euro et même de l'éclatement de la zone euro. "Ce rendez-vous non officiel ne porte pourtant que sur des hypothèses de travail. Ce serait de l'inconscience de ne pas les envisager. Et de la folie d'en parler", écrit François Baroin.
L'ex locataire de Bercy raconte également sa gestion de la perte du triple A de la France - "expliquer et rassurer" - ou encore la tension entre Nicolas Sarkozy et Barack Obama après un discours du président français à l'ONU. "Ecoute, Barack, si je t'avais prévenu, tu m'aurais mis une grosse pression". "Ecoute, Nicolas, tu vois, moi, j'ai le prix Nobel de la paix et pourtant je n'ai pas encore fait la paix. Toi, tu n'as pas encore fait la paix et tu n'as pas le prix Nobel. J'ai de l'avance".
 

mardi 30 octobre 2012

Borloo : "Ayrault a un peu perdu les pédales"


Borloo conseille au gouvernement "un bon... par Europe1fr

35 heures : Ayrault tente d'éteindre l'incendie

Le Premier ministre tente d'atténuer la polémique qu'il a lui-même suscitée. Jean-Marc Ayrault est revenu mardi, lors des questions au gouvernement, sur sa déclaration publiée le matin même dans Le Parisien/Aujourd'hui en France. Interrogé sur un éventuel retour aux 39 heures, il affirmait qu'il n'y avait pas "de sujet tabou". Des propos qui ont été contredits par son ministre du Travail, Michel Sapin, et largement commentés par la droite, qui y voyait un nouveau couac gouvernemental.
A l'Assemblée nationale, le chef du gouvernement s'est voulu plus ferme : "Je vais vous décevoir : la position qui est la mienne et qui a toujours été la mienne, c'est que la durée légale du travail est de 35 heures et elle ne changera jamais tant que la gauche sera au pouvoir", a-t-il affirmé, répondant à une question du président du groupe UMP, Christian Jacob, qui a ironisé sur le "recadrage" dont il aurait fait l'objet de la part de son ministre du Travail. "C'est l'engagement qui est celui du Premier ministre et du gouvernement, il n'y a pas de proposition possible", a enchaîné le chef du gouvernement. Avant d'ajouter : "Nous, nous avons choisi les 35 heures, à partir desquelles se déclenchent les heures supplémentaires."

"Le droit du débat existe"

Déjà très vite, mardi matin, le chef du gouvernement avait atténué ses propos en assurant sur France Info qu'il n'était "pas question de revenir sur les 35 heures parce que ce n'(était) pas la cause de nos difficultés économiques". Se justifiant de ses propos tenus dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, Jean-Marc Ayrault a expliqué devant les députés avoir parlé de "débat parce qu'en démocratie, le droit du débat existe". "Ce n'est ni de la faiblesse ni de la maladresse mais de la politesse", a-t-il encore déclaré en évoquant le lecteur qui l'avait interrogé à ce sujet.
Dans son interview au quotidien, le Premier ministre relevait en particulier que les 35 heures avaient "causé plus de difficultés aux petites entreprises". Dans l'hémicycle, il a fait remarquer à Christian Jacob que l'ancienne majorité n'avait "pas abrogé" en 2007 la loi sur les 35 heures mais, au contraire, l'a "élargie aux très petites entreprises". "Vous êtes très forts en manipulation et en mensonges", a accusé Jean-Marc Ayrault.
Peu avant, une porte-parole des députés PS, Annick Lepetit, avait également tenté de déminer la polémique en dénonçant "la surinterprétation systématique" des propos du Premier ministre. "Il n'y a évidement pas de remise en cause des 35 heures", avait affirmé l'élue de Paris au cours de la conférence de presse hebdomadaire du groupe PS à l'Assemblée nationale.
 

Non-cumul : Accoyer met en garde

L'ex-président UMP de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a mis en garde mardi contre l'instauration à la fois du non-cumul des mandats et d'une dose de proportionnelle aux législatives, deux sujets sur lesquels planche la commission Jospin et qui conduiraient selon lui à "la désignation d'élus hors sol".
"L'exercice d'un mandat local ancre les parlementaires dans la réalité du terrain", assure le député de Haute-Savoie, qui "reste favorable au cumul d'un mandat national et d'un mandat local" car "l'élu local, c'est la République accessible".
Par ailleurs, à ses yeux, "le scrutin proportionnel est celui de la confusion" car "c'est le mode de scrutin des assemblées instables, des groupes charnières, des exécutifs précarisés et des majorités impuissantes". "Même avec un scrutin mixte comportant une dose de proportionnelle, les effets délétères de ce mode de scrutin se feraient immanquablement sentir dans des délais quasi proportionnels à la dose instillée. Cela reviendrait aussi à distinguer entre les députés de terrain, élus au scrutin majoritaire, et ceux des fauteuils rouges de l'hémicycle, choisis par les appareils partisans pour figurer sur la liste des élus à la proportionnelle", insiste-t-il.
 

Soldes militaires: un budget spécial de 30 millions d'euros


Compétitivité : un gros mot pour la gauche ?

Lundi soir, les invités de l'émission Ça Vous Regarde, diffusée sur LCP en partenariat avec leJDD.fr, sont revenus sur le thème de la compétitivité. "Le problème n'est pas à l'export mais à l'import! On importe ce que la France ne produit plus!", s’est agacé François Delapierre, secrétaire national du Front de gauche. "On attend d'un gouvernement un climat de rassemblement et de confiance. Nous voulons tous des emplois pour nos enfants et petits-enfants!" a préféré lui insister Pierre Gattaz, président du Groupe des Fédérations Industrielles (GFI).

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Competitivite-un-gros-mot-pour-la-gauche-572233

Sarkozy retrouve son métier d’avocat

Désormais redevenu simple citoyen, Nicolas Sarkozy s’affiche à nouveau comme avocat, son métier d’origine. Le cabinet Arnaud Claude & Associés, dont il est l’un des fondateurs et dont il détient 34 % des actions, vient d’être rebaptisé Claude & Sarkozy, selon Paris Match.
Cette modification a été décidée l’été dernier, le 23 juillet, par l’assemblée générale des actionnaires. Mais elle n’a été mentionnée que tout récemment au Registre du commerce. Un retour aux sources puisque lors de sa création, en 2002, ce cabinet s’appelait Arnaud Claude - Nicolas Sarkozy , du nom de ses deux fondateurs. En mai 2007, quelques jours après son élection à l’Elysée, le nom Sarkozy avait été retiré de l’appellation du cabinet. Mais le nouveau président de la République était resté inscrit au barreau de Paris. Une tradition dont avait bénéficié, avant lui, François Mitterrand. Interrogé par Paris Match pour savoir s’il avait retrouvé un rôle actif au sein du cabinet, l’entourage de Nicolas Sarkozy nous a indiqué : "Il n’a jamais cessé d’être avocat".
 

Morano: "Ayrault décrédibilisé"

L'ex-ministre UMP Nadine Morano a estimé aujourd'hui, avant la mise au point du chef de gouvernement sur les 35 heures, que ce dernier était "totalement décrédibilisé", en commentant sur Europe1.fr les propos croisés de Jean-Marc Ayrault et du ministre du Travail sur les 35 heures.

"C'est incroyable. J'ai le sentiment que Sapin a exécuté le Premier ministre en direct à la radio !", a déclaré Mme Morano après les déclarations de Michel Sapin assurant sur RTL qu'il ne fallait pas supprimer les 35 heures.

"Je ne vois pas comment Jean-Marc Ayrault peut rester après cet épisode, ou alors il faut qu'il vire Michel Sapin. Il est totalement décrédibilisé et donne le sentiment qu'il n'y a plus de pilote dans l'avion", a insisté l'ex-ministre de l'Apprentissage, soutien de Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP.

"La France n'est plus dirigée. C'est grave",
a aussi écrit Nadine Morano dans un tweet.
Jean-Marc Ayrault s'est efforcé mardi vers 08H30 d'éteindre l'incendie allumé par ses propos publiés le matin même dans le Parisien-Aujourd'hui en France, déclarant non taboue la question des 39 heures payées 39. Le chef du gouvernement a précisé ensuite qu'il n'était pas question de revenir sur les 35 heures.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/30/97001-20121030FILWWW00321-morano-ayrault-decridibilise.php

Parisot: Ayraut a "senti un problème"

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé mardi que le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait, "confusément", senti l'existence d'"un problème" avec les 35 heures, en parlant des 39 heures comme d'un sujet non tabou, dans une interview.

"Je pense que si le Premier ministre l'a évoqué c'est qu'il, confusément, sent bien qu'il y a un problème", a déclaré Laurence Parisot sur Europe1, après avoir pris connaissance des déclarations de Jean-Marc Ayrault, refusant de revenir sur les 35 heures après la tempête de réactions provoquées par son interview publiée par
Le Parisien-Aujourd'hui en France.
"Il y a un problème. Donc, essayons de faire en sorte que progressivement, dans les mois qui viennent, ce sujet ne soit plus totalement tabou", a-t-elle ajouté. Dans une interview au quotidien, le premier ministre avait assuré que le sujet d'un retour aux "39 heures payées 39" était un thème qui "fera débat. Mais pourquoi pas? Il n'y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique".


Face à ces propos, Laurence Parisot avait manifesté son enthousiasme. "C'est une excellente nouvelle. On peut enfin parler de la question de la durée du travail dans notre pays", a-t-elle déclaré. Puis Jean-Marc Ayrault a assuré sur France Info mardi qu'il n'était "pas question de revenir sur les 35 heures", manifestement soucieux d'éteindre l'incendie allumé par ses propos à la presse écrite.

Réinterrogée sur Europe1, Laurence Parisot a estimé qu'avec ces déclarations le Premier ministre reconnaissait l'existence d'"un problème". De son côté, Michel Sapin, son ministre du Travail, a déclaré sur RTL : "il ne faut pas supprimer les 35 heures".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/30/97001-20121030FILWWW00332-parisot-ayraut-a-senti-un-probleme.php

Cafouillage d’Ayrault: embarras à l’Elysée

L'embarras est palpable. À l'Elysée, on rêverait de couper court rapidement à la polémique provoquée par les propos non maîtrisés de Jean-Marc Ayrault, dans Le Parisien, sur la durée du travail. "Ce n'est pas une déclaration", assure-t-on, contre toute évidence, dans l’entourage de François Hollande avant d’ajouter : "Le premier ministre a été très clair ce matin" .

Sur France Info, le chef du gouvernement a en effet corrigé ses propos pour démentir une volonté de remettre en cause les 35 heures. "Il a souhaité préciser sa position", se réjouit-on à l’Elysée avant de reprendre un déminage complexe : "Il a dit que tous les débats étaient possibles par principes mais que ce débat n’est pas ouvert".

Bref, à l’Elysée aussi on s’emmêle aussi dans les explications. À 13 heures, le chef de l’Etat et son premier ministre doivent déjeuner ensemble. François Hollande aura la possibilité de lui donner quelques conseils de communication, au minimum. Pour le chef de l’Etat, l’affaiblissement de l’autorité du premier ministre pourrait très vite devenir un sujet. 


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/30/97001-20121030FILWWW00338-cafouillage-dayrault-embarras-a-lelysee.php

Après le cafouillage d'Ayrault, le débat fait rage sur les 35 heures

Jean-Marc Ayrault a assuré ce mardi matin qu'il n'était "pas question de revenir sur les 35 heures", soucieux d'expliciter ses propos sur les 39 heures, sujet non tabou avait-il dit, qui ont déchaîné une tempête de réactions.
"Il n'est pas question de revenir sur les 35 heures parce que ce n'est pas la cause de nos difficultés économiques, il y en a beaucoup d'autres", a déclaré le Premier ministre sur France Info. Il a révélé que le rapport sur la compétitivité que Louis Gallois lui remettra lundi ne contiendrait "rien concernant les 35 heures".

Le débat oui, la réforme non
"Ce n'est pas un débat qui est relancé. Il y a toujours débat dans la société française, on est dans une démocratie. Est-ce qu'on a le droit de parler de tous les sujets ?", a fait valoir M. Ayrault, manifestement soucieux d'éteindre l'incendie allumé par ses propos parus mardi matin dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Sapin : "Il ne faut pas supprimer les 35 h"
Interrogé sur le retour aux "39 heures payées 39", il avait répondu que c'était un thème qui "fera débat. Mais pourquoi pas? Il n'y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique". "Un lecteur du Parisien me pose cette question. Je dis qu'il n'y pas de sujets tabous. Simplement ce n'est pas le point de vue du gouvernement. Je vous le dis ce matin : il n'est pas question de revenir sur les 35 heures", a affirmé M. Ayrault sur France Info. "Ce n'est pas parce que je respecte mes interlocuteurs, qui ont le droit de poser toutes les questions et de défendre tous les points de vue que pour autant c'est le point de vue du gouvernement", a-t-il expliqué. Michel Sapin, son ministre du Travail, venait de déclarer sur RTL : "il ne faut pas supprimer les 35 heures".

http://www.midilibre.fr/2012/10/30/ayrault-pas-question-de-revenir-sur-les-35-heures,586162.php

Droite : pourquoi les manifs ?

Hollande fixe un rendez-vous annuel aux grandes organisations


Le Sénat examine la règle d'or européenne

Les sénateurs français ont engagé lundi l'examen du projet de loi organique qui met en oeuvre le traité budgétaire européen et notamment la "règle d'or" interdisant les déficits publics. Le vote de la haute assemblée, qui devrait avoir lieu mardi, ne fait pas plus de doute qu'à l'Assemblée, où ce texte a obtenu un large majorité : sénateurs de gauche, du centre et de droite devraient se prononcer en faveur de cette loi organique, seuls les élus du Front de gauche y étant hostiles.
Le texte ne sera pas adopté dans les mêmes termes puisque le Sénat devrait adopter plusieurs amendements et une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat devrait être convoquée dès le début de la semaine prochaine afin de parvenir à un texte commun aux deux assemblées qui sera ensuite soumis aux votes des députés et des sénateurs pour son adoption définitive.
 

Appel du PG à la "résistance aux rapaces"

Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche (PG) appelle lundi à "la résistance face à l'ultimatum des 98 rapaces" après l'appel de l'Association française des entreprises privées (Afep) à une baisse drastiques des cotisations sociales.
"Le pire n'est pas dans le contenu de cette pétition - on connaît leur credo ultra libéral - mais dans ce qu'elle signifie : (...) ces 98 PDG estiment manifestement avoir de bonnes chances de faire entendre tout ou grande partie de leurs exigences !", déclare Eric Coquerel dans un communiqué. "Quoi d'étonnant : le budget d'austérité en cours de discussion au parlement, les mises en cause régulières par le gouvernement du 'coût du travail' au nom de la compétitivité et la publication prochaine du rapport Gallois les poussent à l'offensive", continue-t-il.
"Après avoir donné raison aux 'pigeons', Jean-Marc Ayrault va-t-il accepter d'obéir aux exigences de ces rapaces ?", s'interroge le porte-parole du parti de Jean-Luc Mélenchon.
 

Le Pen contre les réquisitions de logements

La présidente du FN, Marine Le Pen, s'est prononcée lundi contre la réquisition de logements vacants pour les sans-abris et mal-logés, suggérée par la ministre du Logement Cécile Duflot, en défendant "le droit à la propriété" comme un "grand principe" républicain.
"C'est une grave violation du droit à la propriété", a estimé sur LCI la numéro un du parti d'extrême droite, en rappelant que la Révolution française a fait de la "propriété" un des grands principes de notre République. "Si les mots de Mme Duflot se transforment en actes, cela aura pour conséquence d'empêcher les investissements dans l'immobilier parce que l'immobilier deviendra risqué", a-t-elle fait valoir.
Pour Mme Le Pen, la solution à la crise du logement passe par la lutte contre l'immigration. "Mme Duflot nous dit qu'il manque 800.000 logements et nous avons accueilli 1 million d'étrangers en cinq ans en France", a-t-elle souligné. "Alors commençons par arrêter l'immigration et l'on va résoudre assez facilement le problème des logements manquants", a-t-elle avancé.
 

Compétitivité : décisions en novembre

François Hollande a promis lundi des "décisions" dès le mois de novembre "dans tous les domaines de la compétitivité", y compris sur le coût du travail, qui fixeront "la donne" pour l'ensemble du quinquennat.
"La donne qui va être offerte dans quelques jours à la suite du rapport Gallois", remis le 5 novembre au gouvernement, "cette donne-là sera celle du quinquennat", a-t-il déclaré lors d'une réunion avec les organisations économiques internationales à Paris, en confirmant que le gouvernement prendrait des décisions début novembre.
Ces mesures devraient par ailleurs prendre plusieurs formes : "partir de l'éducation, jusqu'au logement en passant par les services publics, l'innovation, la recherche, l'investissement et par le coût du travail", a décrit le président de la République. "Tout est mis sur la table.
 

Hollande: un sommet économique annuel

François Hollande a proposé aujourd'hui d'organiser chaque année une rencontre avec les dirigeants des cinq grandes organisations économiques internationales (OCDE, FMI, Banque Mondiale, OMC, Organisation internationale du Travail), à l'image de ce qu'a mis en place la chancelière Angela Merkel en Allemagne.

"C'est la première fois que le président de la République a rendez-vous" avec les responsables de ces organisations, a déclaré le chef de l'Etat au terme d'une rencontre à Paris avec ces derniers. "Dans d'autres pays, cette tradition existe (...). Je propose d'institutionnaliser ce rendez-vous" et "que chaque année nous puissions nous retrouver", a-t-il dit.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/29/97002-20121029FILWWW00426-hollande-grand-rdv-economique-annuel.php

Restauration: Vers une TVA relevée à 12%?

C'est ce que propose un rapport...
Le député socialiste Thomas Thévenoud présentera mardi un rapport parlementaire dans lequel il propose de relever la TVA dans la restauration à 11 voire 12%, croit savoir Le Parisien de ce lundi. Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac n'a pas exclu une hausse de la TVA sur la restauration pour financer une amélioration de la compétitivité des entreprises françaises.
La ministre du Commerce Sylvia Pinel examine actuellement dans quelle mesure les restaurateurs bénéficiaires de la TVA réduite ont tenu leur part du contrat en matière d'emploi, de salaires et de prix en échange d'une mesure qui coûte à l'Etat quelque trois milliards d'euros par an. Pour Thomas Thévenoud, «les engagements n'ont pas été tenus», rapporte Le Parisien.
Le rapporteur spécial de la commission des Finances pour le commerce et l'artisanat propose qu'un même taux de TVA soit appliqué à la restauration classique et rapide. Cette mesure rapporterait 1,5 milliards d'euros par an à l'Etat, estime-t-il.

http://www.20minutes.fr/politique/1031678-restauration-vers-tva-relevee-12

lundi 29 octobre 2012

Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication


Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de... par franceinter

Marie-Noël Liennemann invitée de RTL Midi lundi


Pécresse craint un "suicide fiscal"

Mélenchon : les "bons à rien" du patronat

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, a fustigé dimanche les 98 "bons à rien" du patronat qui ont proposé au gouvernement leur propre "pacte" de relance de la compétitivité de l'économie française.
"Les 98 qui sont là sont 98 bons à rien parce que oser, quand on est patron, demander qu'on retire encore 60 milliards de la finance publique, ce n'est rien comprendre au fonctionnement de l'économie dans notre pays", a-t-il fait valoir lors de l'émission "Tous politiques" France Inter/Le Monde/AFP.
 

Jérôme Cahuzac, ministre du Budget : Monsieur Copé en appelle au désordre

Le PS est enfin en ordre de marche derrière le gouvernement


Cahuzac critique Copé

Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a estimé lundi que Jean-François Copé, qui a menacé d'appeler à manifester contre la politique du gouvernement socialiste s'il était élu à la présidence de l'UMP, en appelait au "désordre". "J'estime que cet appel est, de mon point de vue, disqualifiant pour ce personnage", a déclaré lundi Jérôme Cahuzac sur RTL.
"Nous avons là quelqu'un qui est candidat à la présidence de l'UMP et qui au fond a si peu confiance dans son parti, dans ses troupes parlementaires, qu'il en appelle à la rue, c'est-à-dire au désordre", a-t-il ajouté. "Il démontre que, pour l'instant en tous cas, ce n'est pas un homme d'État."
 

Schrameck bientôt préfet?

Le préfet de la région Île-de-France, Daniel Canepa, doit bientôt quitter ses fonctions. François Hollande réussira-t-il à placer à ce poste essentiel son ancien complice des années Jospin, Olivier Schrameck, directeur de cabinet du Premier ministre de 1997 à 2002?

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Schrameck-bientot-prefet-571957

Personne pour l’Afrique

Quinze jours après avoir évincé la directrice du département Afrique du Quai d’Orsay, Laurent Fabius n’a toujours pas désigné de successeur à Élisabeth Barbier. Résultat : un adjoint de Hillary Clinton, venu à Paris cette semaine pour déminer le dossier du Sahel, s’est retrouvé sans homologue.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Personne-pour-l-Afrique-571958

Comment faire une réputation d'amateur au Gouvernement?


Comment faire une réputation d'amateur au... par LeHuffPost

Devedjian contre les réquisitions de Duflot

Le président (UMP) du conseil général des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian a fustigé dimanche l' "idée désastreuse" d'une réquisition des logements vacants envisagée par la ministre du Logement Cécile Duflot, sur l'antenne de Radio J. "Dans la crise que nous subissons, l'immobilier n'est pas tout à fait en panne, alors il faut lui donner un gros coup sur la tête pour que ça soit totalement à l'arrêt", a-t-il ironisé.
"C'est une idée désastreuse au plan économique", a asséné Patrick Devedjian, estimant qu' "il faut arrêter de faire fuir l'argent" et que "la France n'a pas besoin d'un coup de matraque supplémentaire sur la tête". "Vous pensez que des mesures de réquisitions de locaux appartenant à des investisseurs vont encourager l'investissement?", a insisté l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy.
il s'est en revanche montré plus favorable à la loi sur le logement social portée par Cécile Duflot qui devrait porter le taux minimum de ces logements de 20 à 25% dans les communes. "C'est un petit peu 'gesticulatoire' mais, après tout, pourquoi pas", a-t-il commenté, reconnaissant "une crise du logement forte en région Ile-de-France". Pour autant, a-t-il poursuivi, "il y a beaucoup d'autres mesures plus structurelles et fortes à prendre".
 

Alerte rouge sur les exilés fiscaux

En janvier, Bercy disposera du nombre de Français exilés fiscaux en… 2011. Les fonctionnaires ont été aiguillonnés dans leurs recherches par le président de la commission des finances, l’UMP Gilles Carrez . Matignon a réuni à la mi-octobre des avocats fiscalistes autour de Philippe-Emmanuel de Beer, le conseiller chargé de la fiscalité. Seule certitude : les départs connaissent une accélération, même si celle-ci n’est pas (encore) chiffrée.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Alerte-rouge-sur-les-exiles-fiscaux-571959

Besancenot se méfie des "vautours"

Olivier Besancenot (NPA) a estimé dimanche, à propos de l'appel des grands patrons à François Hollande, que derrière les "soi-disant pigeons", "on retrouve tout de suite la grande flopée des vautours". Invité du 12/13 de France 3, le candidat malheureux à la présidentielle de 2007 a regretté qu'ils aient "gagné sur tous les tableaux".
A propos de PSA Peugeot Citroën, et des garanties que l'Etat a promis à la Banque PSA Finance (BPF) en contrepartie de la réduction du plan social annoncé en juillet, Olivier Besancenot a jugé qu'"on est en train de faire un nouveau cadeau à un groupe qui s'apprête à fermer potentiellement une usine et à supprimer des emplois". "Est-ce que oui ou non on récupère l'argent public qu'on a donné à des groupes qui aujourd'hui se portent bien, quoi qu'ils en disent et qui s'apprêtent à supprimer des emplois?", a-t-il aussi demandé.
 

Sarkozy juge le débat Copé-Fillon

Nicolas Sarkozy était devant sa télé, jeudi soir, pour suivre le débat entre Jean-François Copé et François Fillon. Il a confié ses impressions à l'un de ses habituels interlocuteurs. Jugeant en expert la prestation des deux candidats, il les renvoie dos à dos : "Copé a été très pugnace face aux journalistes mais il a été dominé par Fillon. Fillon, lui, a été très bon face à Copé mais pas très bon face aux journalistes."
Sarkozy estime que Fillon a d'autant mieux manœuvré qu'il a utilisé quelques-uns de ses conseils : "Si Copé te parle de l'avantage d'être élu de Meaux, rappelle que j'étais maire de Neuilly." Selon son interlocuteur, Sarkozy aurait aussi conseillé à Fillon, mercredi lors de leur déjeuner, de proposer de respecter le principe du soutien au candidat le mieux placé en 2017. Une suggestion reprise par l'ancien Premier ministre jeudi soir sur France 2 et qui a laissé son rival sans voix.
 

dimanche 28 octobre 2012

Pécresse et les "invectives" de Désir

L'ancienne ministre UMP du Budget Valérie Pécresse a dénoncé ce soir les "invectives" d'Harlem Désir contre la droite à la tribune du congrès du PS à Toulouse, estimant qu'elle masquaient "l'amateurisme et l'impréparation du gouvernement ainsi que la fébrilité de sa majorité".

Dans son premier discours de chef du PS, Harlem Désir s'est livré dimanche à une violente charge contre l'UMP, accusée d'être en voie de "lepénisation". Pour Valérie Pécresse, "l'antisarkozysme ne pourra pas servir éternellement à cacher l'absence de cap du gouvernement".

"Il est temps que les socialistes comprennent qu'ils sont désormais au pouvoir et que les Français ne sont pas dupes devant les artifices déployés par la gauche afin de cacher son inertie", a-t-elle poursuivi.

Valérie Pécresse, qui soutient la candidature de François Fillon pour la présidence de l'UMP contre celle de Jean-François Copé, "pointe" aussi "le contraste saisissant entre le congrès du Parti socialiste marqué par le repli sur soi et l'UMP". Cette dernière, selon elle, est "engagée dans une compétition démocratique qui donne la parole aux militants et qui veut proposer des solutions pour le redressement national".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/28/97001-20121028FILWWW00162-pecresse-denonce-les-invectives-de-desir.php

Duflot avec des SDF

Mardi soir, sans caméras ni journalistes, la ministre du Logement Cécile Duflot a passé la nuit dans les rues de Paris en maraude avec les équipes du Samu social.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Duflot-avec-des-SDF-571948

Ayrault et "son" Grand Paris

Invité mardi de Paris Capitale économique, le Premier ministre est très attendu sur la suite donnée au dossier du Grand Paris. Élus et dirigeants économiques attendent des précisions notamment sur Saclay et le projet de Silicon Valley française, suspendu à la desserte de transports en commun que les écologistes combattent.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Ayrault-et-son-Grand-Paris-571946

Violente charge de Désir contre l'UMP

Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a lancé une forte charge contre la droite, dont le "seul projet" est "le sarkozysme en pire", estimant aussi que "la droite UMP-FN, ça suffit", dans son discours de clôture devant le congrès de Toulouse.
"Nous ne laisserons pas cette droite revancharde qui n'a tiré aucune leçon de sa défaite, qui n'accepte pas le vote souverain du 6 mai nous donner des leçons", a-t-il poursuivi. "Ils essaient de faire croire à une 'nostalgie Sarkozy', mais de quoi les Français devraient-ils être nostalgiques?", a lancé encore le premier secrétaire devant une salle conquise.

"Du yacht de M. Bolloré ou de celui de M. Takkiedine? Du soutien à Ben Ali ou de la tente de Khadafi dressée dans les palais officiels au coeur de Paris?", s'est-il interrogé, provoquant des huées dans la salle. Les Français seraient nostalgiques "des interviews dans Minute de Nadine Morano ou des 'Auvergnats' de Brice Hortefeux?", a-t-il encore appuyé, suscitant alors les applaudissements enthousiastes des militants. Ou bien encore "du paquet fiscal ou de la TVA sociale?", a-t-il ajouté.
"La nostalgie Sarkozy, personne ne l'éprouve, et surtout pas M. Fillon et M. Copé en réalité!, a raillé Harlem Désir. "Jeudi soir, les Français les ont vus dans cet espèce de mauvais match entre à ma droite, très à droite M. Fillon et à ma droite, plus à droite encore, M. Copé. Bref, un duel de réactionnaires!, a-t-il poursuivi. "J'ai l'impression, a-t-il accusé, qu'à chaque fois que M. Fillon fait une proposition, il déchire une page du code du travail".

"Où sont les républicains de droite ?"
"Quant à M. Copé, M. Fillon est peut être sur le point de lui voler son pain au chocolat mais ce n'est pas une raison pour empoisonner toute la France en jouant avec les peurs, les amalgames et les préjugés, et pour courir se réfugier dans les jupes de Marine Le Pen", a conclu Harlem Désir, applaudi avec vigueur.
"Ca suffit la droite UMP-FN! Ca suffit la lepénisation de la droite! Mais où sont les républicains de droite? Pourquoi se taisent-ils?", s'est-il alarmé un peu plus tard, suscitant là encore des réactions enthousiastes. "Je dis à la droite: si vous imitez le Front National, vous trahissez la tradition républicaine de votre propre famille politique". "Oui, cette droite est haineuse face à François Hollande mais piteuse devant Marine Le Pen!", a appuyé Harlem Désir.
"Ils appellent cela la droite forte, mais leur droite forte n'est qu'une droite faible face au Front National, et je dirai même: une droite qui a un faible pour le Front National!, a-t-il conclu. "Si la droite ne clarifie pas son attitude, il y aura, un jour prochain, des alliances de l'UMP avec le FN, et dans ce mariage contre-nature, la dot de Marine Le Pen sera l'honneur perdu de la droite française!", a-t-il averti.
 

Public Senat - Live / Le congrès du PS en live


Public Senat - Live par publicsenat

Jeudy politique : gouvernement en folie


Jeudy politique : gouvernement en folie par lejdd

Fillon préfère attaquer Hollande

L'ancien Premier ministre a indiqué dimanche sur Europe 1 que "la patron était le chef de l'Etat", préférant ainsi cibler ses attaques sur François Hollande plutôt que sur Jean-Marc Ayrault. "Qui peut penser un seul instant que les difficultés de Jean-Marc Ayrault aujourd'hui ne sont pas aussi dues à François Hollande ? ", a demandé François Fillon. "Le Premier ministre prend ses décisions avec l'aval du président de la République".

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Fillon-prefere-attaquer-Hollande-571908

Découvrez l'Elysée, côté jardin

Vous faire tirer le portrait "à la François Hollande", dans les jardins de l'Elysée, c'est possible dès ce midi. Pas en présence de Raymond Depardon mais peut être que François Hollande ira à la rencontre des visiteurs.
Les visites ont lieu à partir de 12h jusqu'à 17h. Les promeneurs n'auront pas à traverser la cour d'honneur du palais mais entreront directement dans ce havre de verdure à l'anglaise, côté Seine, en franchissant le portail du Coq, ainsi nommé en raison du coq de 300 kilos, doré à la feuille, qui le surmonte.
 http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Decouvrez-l-Elysee-cote-jardin-571920

Fillon accuse Ayrault de sectarisme

L'ancien premier ministre François Fillon a vu dimanche dans son successeur Jean-Marc Ayrault "un homme de gauche, très sectaire qui s'en prend à la majorité des Français", l'accusant d'"insulter" la moitié d'entre eux, lors du Grand rendez-vous Europe1-i>Télé-Le Parisien-Aujourd'hui en France.

"Tout d'un coup, le personnage présenté comme calme, policé, qui avait appris avec la gestion de la ville de Nantes le réalisme, apparaît comme ce qu'il est, c'est à dire un homme de gauche, très sectaire qui s'en prend à la majorité des Français", a lancé François Fillon.
L'ancien premier ministre, qui brigue la présidence de l'UMP face à Jean-François Copé, était interrogé sur les propos de son successeur qui a dénoncé samedi devant le congrès du PS à Toulouse "la vieille droite bourgeoise dont le pays ne veut plus".

"On sent que Jean-Marc Ayrault est complètement désemparé et, surtout, qu'avec le choc de la réalité le vernis craque", a-t-il dit. "Ce n'est pas indispensables d'insulter la moitié des Français, enfin, lui pense les insulter en les traitant comme il le fait, avec des accents de lutte des classes", a-t-il enchaîné, rappelant que 48,3% des Français avaient voté pour Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle en mai.
François Fillon a appelé aussi à un "ressaut" en France, estimant qu'il fallait "rassembler, pas s'insulter et se montrer du doigt comme le fait le Premier ministre". "Même l'alternance classique ne pourra pas venir à bout de la crise que nous traversons qui est en réalité le déclin de l'économie française et sans doute du continent européen", a-t-il cependant concédé.
 

Martine Aubry appelle les socialistes à soutenir Ayrault

Un congé "d'accueil à l'enfant" voté

L'Assemblée nationale a voté vendredi la transformation du congé de "paternité" en "congé de paternité et d'accueil à l'enfant" afin d'ouvrir ce type de congé au partenaire du parent, y compris dans le cadre d'un couple homosexuel.
L'actuel congé de paternité, d'une durée de onze jours (ou de 18 jours en cas de naissances multiples) continuera de bénéficier au père mais sera également ouvert à la personne vivant maritalement avec la mère (conjoint, partenaire ayant conclu un PACS, concubin) indépendamment de son lien de filiation avec l'enfant qui vient de naitre, aux termes d'un amendement du gouvernement au budget de la Sécurité sociale.
 

Valls: "je suis fier d'être ministre de Jean-Marc Ayrault"

Benoist apparu choisit Fillon contre Copé

L'ancien secrétaire d'Etat au Logement Benoist Apparu, proche d'Alain Juppé, annonce samedi dans Le Monde avoir fait le choix de François Fillon pour prendre la tête de l'UMP contre Jean-François Copé, qu'il accuse de faire "dériver plus à droite" leur mouvement.
"Aujourd'hui j'ai le sentiment que Jean-François Copé fait bouger le centre de gravité de l'UMP vers la droite, et cela à l'heure de la création de l'UDI par Jean-Louis Borloo", accuse-t-il. "Le rôle du président de l'UMP est d'incarner ce qui nous rassemble, celui des motions est de faire vivre nos différences. Le président de l'UMP n'est pas là pour représenter l'une des sensibilités. C'est la raison pour laquelle je voterai pour François Fillon", ajoute-t-il.
 

Valls passe la pommade à Ayrault

Manuel Valls s'est dit "fier d'être ministre de Jean-Marc Ayrault", assurant que la mission du gouvernement était "extrêmement difficile" et que "personne n'attendait des satisfecit", samedi au congrès du PS à Toulouse.
"Je veux dire combien je suis, comme tous les membres du gouvernement, engagé avec Jean-Marc Ayrault, qui est un Premier ministre disponible, à l'écoute, qui arbitre et qui tranche, qui coordonne, et qui agit et qui met en oeuvre les engagements" de François Hollande, a lancé le ministre de l'Intérieur à la tribune, sous les applaudissements de la salle.
"Je suis fier d'être ministre de Jean-Marc Ayrault !", a-t-il poursuivi. "Et il n'y aura pas de réussite individuelle sans réussite collective du gouvernement de Jean-Marc Ayrault", a-t-il encore déclaré.
Les membres du gouvernement et hiérarques du PS défilent à la tribune du congrès de leur parti à Toulouse depuis samedi matin.
 

samedi 27 octobre 2012

Ayrault "assume" et "revendique" sa "méthode"

Sous le feu des critiques, le premier ministre Jean-Marc Ayrault a dit "assumer" sa "méthode", lors du congrès PS. "Je revendique le choix de la négociation, au risque d'être parfois critiqué sur le rythme des réformes", assure Jean-Marc Ayrault. "Cette méthode n'est pas seulement la mienne. C'est la nôtre, celle des socialistes, qui partout dans le pays mènent le changement".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/27/97001-20121027FILWWW00437-ayrault-assume-et-revendique-sa-methode.php

Dati dénonce les vues de Borloo sur Paris

Rachida Dati, maire UMP du VIIe arrondissement et l'un des prinicipaux soutiens de Jean-François Copé dans la capitale, souhaite une candidature UMP à Paris en 2014, à rebours de Pierre Charon et Claude Goasguen, qui plaident pour la candidature de Jean-Louis Borloo.
"Jean-Louis Borloo est président de l'UDI. S'il veut être candidat à Paris, cela concerne son parti politique. Les militants et sympathisants UMP veulent un candidat UMP", déclare la députée européenne dans une interview à paraître samedi dans Le Figaro.
Le sénateur de Paris, Pierre Charon, et le député-maire du XVIe arrondissement, Claude Goasguen, tous deux "copéistes", ont annoncé lundi qu'ils préparaient un appel en faveur d'une candidature de Jean-Louis Borloo, dans l'hypothèse où l'ancien Premier ministre François Fillon ne se présenterait pas. Dans cette optique, ils n'envisagent pas de soumettre M. Borloo à l'exercice des primaires, que Rachida Dati juge au contraire "incontournables".
 

Morano "rêve" de journalistes de droite à France Télévision


Morano "rêve" de journalistes de droite à France... par LeNouvelObservateur

Fillon face à Copé, Hollande avec Ayrault, Obama contre Romney


Ségolène Royal au Congrès du PS à Toulouse


Un congrès PS sous le signe du "combat" derrière le gouvernement


Cambadélis situation économique "épouvantable"

Les socialistes doivent "rendre coup sur coup" et se "montrer très combatifs" face à une situation économique et sociale "difficile" et "épouvantable" sur le plan "politique et médiatique", a déclaré samedi à l'AFP Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS.
"Nous sommes entrés dans une situation difficile sur le plan économique et social, et épouvantable sur le plan politique et médiatique. Maintenant, il faut rendre coup sur coup et se battre pour le redressement de la France", a-t-il souligné. "Le temps de la contre-attaque est venu. Ça a un peu tardé. On est restés un peu sur nos lauriers de la victoire présidentielle et législative."
"Nous avons pensé que la victoire était suffisante et nous n'avons pas perçu, à la fois le drame des déficits publics, nous n'avons pas compris que la droite n'acceptait pas notre victoire et nous n'avions pas intégré que les médias seraient impatients.(...) A la rentrée, la situation s'est détériorée et puis il y a eu une succession de difficultés gouvernementales. Donc, nous avons été mis sur la défensive"
Selon lui, "Le Congrès (du PS à Toulouse) arrive au bon moment pour relancer les socialistes, les rassembler et se montrer très combatifs."
 

Taxe retraites : "au nom de la solidarité"

La ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, a justifié aujourd'hui au nom de la "solidarité" la taxe sur les retraites imposables destinée à financer la future réforme de la dépendance, qui représentera, a-t-elle souligné, un effort "limité".

"Les retraités imposables vont apporter une contribution pour que nous puissions mettre en place la réforme de la dépendance, c'est-à-dire, en réalité, l'accompagnement du vieillissement et de la perte d'autonomie", a déclaré la ministre sur France Inter. "C'est la volonté du gouvernement que de pouvoir le financer de manière solidaire, c'est-à-dire sans demander aux gens de prendre une assurance privée, contrairement à ce qu'avait prévu le gouvernement précédent", a-t-elle ajouté.

Marisol Touraine a précisé qu'environ la moitié des retraités, uniquement ceux qui sont imposables, contribueraient, et que la taxe voulue "représentera une somme limitée": "environ 3,5 euros par mois" pour une retraite de 1.200 euros. Pour elle, cela "doit pouvoir se justifier au regard de l'importance du nouveau droit" qui sera mis en place.

Dans le cadre de l'examen du projet de financement de la Sécurité sociale,
l'Assemblée nationale a voté jeudi la création d'une telle taxe, de 0,3%, dès le 1er avril 2013, sur quelque 7,5 millions de retraités imposables, pour amorcer le financement de la réforme de la dépendance, annoncée pour 2014. La droite, le centre et le Front de Gauche se sont opposés à la contribution sur les retraites.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/27/97002-20121027FILWWW00325-taxe-retraites-financement-solidaire.php

Des législatives partielles le 9 décembre

Les électeurs de trois circonscriptions sont appelés aux urnes les 9 et 16 décembre, dans l'Hérault, les Hauts-de-Seine, et le Val-de-Marne, après l'annulation du scrutin de juin par le Conseil constitutionnel, selon un décret du ministère de l'Intérieur paru samedi au JO.

Les Sages avaient annulé le 18 octobre les élections de Patrick Devedjian (UMP, 13e circonscription des Hauts-de-Seine) et Henri Plagnol (UDI, 1ère circonscription du Val-de-Marne) au motif qu'ils avaient comme suppléant un élu déjà amené à suppléer un sénateur, ce que le code électoral interdit.

Le Conseil constitutionnel avait ensuite annulé, mercredi, l'élection de la députée PS Dolorès Roqué dans la 6e circonscription de l'Hérault, jugeant que 23 procurations de vote pour le second tour de scrutin comportaient "des irrégularités substantielles". La candidate l'avait emporté avec 10 voix d'avance.

"Un combat national"

L'élection de M. Devedjian ancien ministre, président du conseil général des Hauts-de-Seine, avait été acquise très difficilement, avec seulement quelque 200 voix d'avance sur son rival de gauche Julien Landfried (MRC).

A M. Landfried, qui avait intenté le recours en annulation, l'entourage de M. Devedjian rétorquait notamment que son suppléant Georges Siffredi avait "démissionné" de son poste de remplaçant au Sénat et qu'il pouvait donc suppléer un candidat à la députation. Mais cet argument n'est pas valable, a tranché le Conseil constitutionnel, car "aucun texte ne permet de renoncer à la qualité de suppléant de parlementaire".

L'élection partielle dans les Hauts-de-Seine "va être un combat national puisqu'il aura valeur de test à un moment où le mythe de l'arrivée de la gauche au pouvoir en prend un coup très sérieux", a prédit Patrick Devedjian, 68 ans.

Henri Plagnol avait pour sa part remporté son élection au second tour le 17 juin avec près de 56% des voix face à Akli Mellouli (PS). Il avait déclaré après l'invalidation prononcée par les Sages qu'il entendait repartir au combat à l'occasion "avec un moral d'acier" pour "adresser un carton rouge" au gouvernement Ayrault.
 

Au congrès de Toulouse, Ségolène Royal amorce son retour en douceur au PS

Le présidente de la région Poitou-Charentes, qui accumule les revers politiques, ne s'était pas rendue fin août à l'Université d'été de la Rochelle (Charente-Maritime), où elle avait été battue aux législatives par un dissident PS.
Mais elle a fait un court passage vendredi au 26e congrès du PS (lire notre article : "A Toulouse, le PS veut afficher unité et cohésion") où, en tant que vice-présidente de l'Internationale socialiste, elle a fait un discours à destination des 170 délégations étrangères invitées par le PS.

Félicitant François Hollande pour la première phase du quinquennat, qualifiée d'"opération réussie", elle a une nouvelle fois appelé à l'avènement des états unis d'Europe. Mais elle a aussi rappelé les réformes de structure promises dans le programme présidentiel : réforme du système financier, réforme fiscale, révolution écologique, avenir de la jeunesse. Une façon d'inciter l'exécutif à passer à la vitesse supérieure. "Nous ne sortirons pas de la crise dans le système actuel", a-t-elle dit. "Oui, la réforme bancaire doit être faite sans tarder. Oui faisons-là !". Devant des journalistes, elle a ensuite souhaité que le gouvernement passe à "une nouvelle phase" d'explication des réformes et des "sacrifices" demandés aux Français. "On va redresser la cote de popularité en donnant du sens", a-t-elle dit.
Une mission à l'étranger pour Ségolène ?
Arrivée par une porte dérobée,
Ségolène Royal a soigneusement évité Martine Aubry, qui l'avait battue d'un cheveu il y a quatre au congrès de Reims pour la succession de François Hollande au poste de premier secrétaire. Elle a cependant estimé que le rendez-vous de Toulouse, qui a vu Harlem Désir prendre la tête du parti, était un "congrès d'apaisement".

Dans une interview au Point, elle avait auparavant assuré qu'elle n'était pas "sortie de la politique" et qu'elle avait un "constat tacite" avec François Hollande pour qu'elle rentre "à un moment" dans le "dispositif". "Il faut trouver quelque chose qui me convienne à moi et qui lui convienne à lui. On va voir comment cela se dénoue", a-t-elle expliqué. Si une entrée au gouvernement paraît peu probable -"François ne va pas remanier maintenant"-, une "mission" à l'étranger est envisageable, a ajouté l'ex-candidate à la présidentielle.
 

Les excuses de Mitsubishi à Montebourg

L'entreprise se dit "choquée". Mitsubishi a présenté des excuses à Arnaud Montebourg pour des propos attribués au dirigeant d'Emil Frey, la société important la marque aux trois diamants en France, qui aurait traité le ministre du Redressement productif d'"abruti mental".
Ce dirigeant, qui a démenti ces attaques, a cependant démissionné de ses fonctions. "Mitsubishi Motors Corporation a été profondément choqué par les commentaires attribués au représentant de son importateur indépendant en France, tels que rapportés par la presse française", a déclaré le constructeur automobile dans un communiqué.
L'entreprise nippone "souhaite par principe présenter ses excuses à Monsieur le ministre Montebourg ainsi qu'au gouvernement français pour les conséquences que ces propos ont pu avoir sur leur réputation et leur honneur", poursuit le communiqué, qui précise que Mitsubishi n'exprime pas d'opinion politique.
 

Edition numérique : Filippetti veut un accord

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a jugé "indispensable" de trouver un accord sur les clauses numériques du contrat d'édition entre auteurs et éditeurs, qui doivent reprendre rapidement leurs discussions. "C'est indispensable, il faut qu'on arrive à un accord" entre auteurs et éditeurs", a insisté jeudi la ministre lors du forum de la Société des gens de lettres (SGDL), "L'auteur et la création sur internet".
"Le droit d'auteur n'est pas soluble dans l'économie numérique", a relevé Aurélie Filipetti, ajoutant qu'elle privilégiait "les solutions négociées". "Je mettrai toute mon énergie pour qu'on puisse y parvenir", a-t-elle assuré devant les auteurs, le Syndicat national de l'édition (SNE) et les membres de son administration.
Les négociations entre auteurs et éditeurs sur l'adaptation du contrat d'édition au numérique s'étaient soldées en juin par un échec.
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Edition-numerique-Filippetti-veut-un-accord-571616

Une pétition demande la démission de Jouanno

Les chefs de file de l'UMP à Paris ont appelé les 485 grands électeurs ayant apporté leur voix à Chantal Jouanno lors des élections sénatoriales de 2011 à se prononcer sur sa démission, après son départ pour l'UDI de Jean-Louis Borloo, ont-ils annoncé vendredi.
Le président de la Fédération UMP de Paris Philippe Goujon et le président du groupe UMP au Conseil de Paris Jean-François Legaret leur ont adressé un courrier accompagné d'une pétition exigeant que Chantal Jouanno abandonne son mandat de sénatrice. Les élections sénatoriales sont un scrutin de liste où les électeurs sont à Paris les "grands électeurs" nommés par les conseillers de Paris.
Choisie comme tête de liste de l'UMP aux sénatoriales, Chantal Jouanno a été élue en "bénéficiant (...) pleinement de la solidarité d'un scrutin de liste et notamment du vote des grands électeurs désignés par ses colistiers, alors qu'elle-même n'en apportait aucun, n'étant pas conseillère de Paris", écrivent Philippe Goujon et Jean-François Legaret.
 

Débat UMP: "Fillon c'est le ton Matignon, Copé le ton UMP"


Bière taxée : Berléand et Berling "amers"

Les comédiens François Berléand et Charles Berling protestent contre l'augmentation des taxes sur la bière, dans une tribune au Monde daté de samedi, redoutant qu'elle n'aboutisse à "gâcher une joie simple et inoffensive": siroter un demi dans un bistrot.
"Nous sommes en droit de nous demander si nous n'allons pas bientôt connaître l'amertume de la dernière gorgée de bière", écrivent-ils à propos de cette mesure décidée par le gouvernement. Selon eux, "c'est tout le tissu de nos cafés qui en ressentira la secousse, et avec lui, tout un mode de vie".
 

Lionel Gilberti : une sénatrice UMP proteste

La sénatrice UMP Joëlle Garriaud-Maylam a dénoncé vendredi "une justice familiale franco-allemande à deux vitesses" après la validation de l'extradition vers l'Allemagne d'un père français, visé par un mandat d'arrêt européen pour pension alimentaire impayée.
"L'Irlande, Chypre, la Belgique, la Finlande, la Suède, Luxembourg et l'Autriche n'exécutent les mandats d'arrêt européens qu'après avoir vérifié qu'ils répondaient à un tel principe. Pourquoi la France n'en ferait-elle pas autant?", s'interroge dans un communiqué Mme Garriaud-Maylam, représentante des Français de l'étranger.
La sénatrice relève que "la France ne recoure, elle, jamais à de telles procédures en cas de non paiement d'une pension alimentaire par un ressortissant étranger", et affirme avoir alerté la ministre de la Justice Christiane Taubira et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius sur cette "apparente disproportion".
 

Fillon/Copé: l'écart se ressere

L'écart entre François Fillon et Jean-François Copé dans leur duel pour la présidence de l'UMP s'est resserré avant leur débat télévisé parmi les sympathisants de leur parti, même si l'ancien premier reste en tête, selon un sondage TNS Sofres pour i>TELE publié aujourd'hui. 48% des sympathisants UMP pensent ainsi que François Fillon marque des points pour cette élection, soit un décrochage de 14 points sur une semaine. Jean-François Copé, à 27%, progresse de 5 points.

"Même si l'ancien premier ministre conserve un net avantage, l'écart n'a jamais été aussi serré dans notre dynamomètre", souligne l'institut dans son analyse.
65% des sympathisants de l'UMP, et 48% des Français, estiment par ailleurs que le débat télévisé est par principe "plutôt une bonne chose" pour "permettre de comprendre ce qui les différencie vraiment".


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