mardi 30 septembre 2014

Bernard Cazeneuve : "Nous déclencherons pour une soixantaine de communes de l'Hérault le disposit...

Quand Le Maire imite Chirac

Alba Ventura : "Alain Juppé taclé par Bernadette Chirac"


Alba Ventura : "Alain Juppé taclé par... par rtl-fr

l'expresso du 30 septembre

Le projet de loi sur la transition énergétique arrive mercredi à l'Assemblée. François Hollande avait promis que la centrale de Fessenheim fermerait fin 2016. Mais si deux réacteurs devront fermer pour que l'EPR de Flamanville puisse ouvrir, le choix du site concerné n'est finalement pas acté. "Fessenheim avait été annoncé (…) Mais il se trouve que depuis il y a eu 500 millions d'investissement", a déclaré Ségolène Royal sur France Inter. Seront fermés "les deux réacteurs qui coûtent le plus cher en termes d'investissement pour être remis aux normes", a indiqué la ministre de l'Ecologie. Avant d'ajouter : "Si EDF a une proposition plus judicieuse que Fessenheim, je regarderais cette proposition."

La phrase

"Qui crée la division? Ce n'est pas l'UDI, c'est l'UMP", a déclaré Chantal Jouanno sur France 2. La vice-présidente de l'UDI souhaite que l'UMP "arrête de se comporter comme un partenaire tutélaire et souvent méprisant".

La déclaration

Pour Henri Guaino, le duel qui se joue entre Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher pour la présidence du Sénat n'est en aucun cas un "Sarkotest". "Cela n'a aucune signification dans le débat national entre Juppé, Fillon ou Sarkozy (…) Je ne sais pas quel est l'imbécile qui a inventé ces histoires", a déclaré l'ancien conseiller de l'Elysée. "Ça n'a rien à voir avec Sarkozy et Fillon", a-t-il poursuivi, parlant d'une affaire "interne" au Sénat.

La mise en garde

Interrogé sur le risque d'attaques terroristes en France, Bernard Cazeneuve a affirmé sur RTL que "la menace est réelle et la vigilance totale". "Nous sommes face à un terrorisme en libre accès", a ajouté le ministre de l'Intérieur.

Le chiffre : 90%

Pour protester contre la réforme des professions réglementées, environ 90% des pharmacies resteront fermées mardi, selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF, majoritaire).

La prise de distance

Arnaud Montebourg est un "ami de trente ans" de Thierry Mandon. Mais alors que l'ancien ministre s'apprête à faire sa rentrée politique dimanche dans le Gard, le secrétaire d'Etat estime que "quand on veut servir son pays, on le fait au gouvernement". "C'est là que ça se passe, pas dans les arrières salles du PS", a dit, critique, Thierry Mandon.

La proposition

Alors que la part des femmes au Sénat sera de 25% (en légère augmentation), Guillaume Peltier s'est dit favorable, sur BFMTV, à une "nouvelle parité". Le co-fondateur de la Droite forte propose qu'en 2017, lors des législatives, "50% des candidats soient issus du secteur privé".
 

lundi 29 septembre 2014

L'avertissement


"Vous dites des saloperies", Kouchner s... par francetvinfo

L'expresso du 29 septembre

Il est signé de Nathalie Kosciusko-Morizet, sur France Inter lundi matin. L'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy, redevenue l'un de ses soutiens pour la conquête de l'UMP, est sur la même ligne que l'ex-chef de l'Etat au sujet du principal parti de droite sur la nécessaire refondation de l'UMP. Elle va même plus loin : "Moi je pense que l'UMP est morte. Elle a été tuée par le ridicule et par la guerre des élus."

Le chiffre : 4.000

C'est Marine Le Pen qui le dit : "Nous avons largement dépassé notre socle politique" de grands électeurs lors des sénatoriales, a-t-elle avancé sur France 2 lundi matin. Le Front national disposait en effet lors de cette élection au suffrage indirect de 1.000 conseillers municipaux, conseillers départementaux ou régionaux en mesure de voter pour l'un de ses candidats. Or le parti a reçu, selon différent calcul, 4.000 voix. "Nous avons été capables de rassembler des élus de terrain" qui "nous font confiance", a-t-elle analysé pour expliquer ce succès.

L'avertissement

Le président par intérim de l'UDI Yves Jégo roule des épaules depuis dimanche soir : son parti aurait connu la plus forte progression en nombre de sièges lors des sénatoriales : + 20% selon ses calculs. Sur iTélé, il a souhaité mettre en garde l'UMP sur le rôle de sa formation : "C'est l'UDI qui fait la majorité avec l'UMP au Sénat", a-t-il expliqué. Et de glisser à l'intention du premier parti de l'opposition : "L'UDI n'est pas un hochet à votre disposition."

Les coulisses

Maintenant que l'on sait que l'UMP et l'UDI ont repris la majorité au Sénat, il faut trouver un nouveau président pour la Haute assemblée. Jean-Pierre Raffarin, Gérard Larcher et Philippe Marini sont candidats pour l'UMP, qui dispose du plus grand nombre de sièges. Comment les départager? En organisant un "grand oral" avant la "primaire" prévue devant le groupe mardi, révèle le site de Public Sénat. "Après un déjeuner, chaque prétendant aura 12 minutes pour son grand oral, à 15 heures, devant ses collègues UMP, sans que les deux autres ne puissent l’écouter. Ils devront rester à l’extérieur", explique le site. "Ils seront peut-être avec un casque, comme dans les jeux télé!", plaisante Christian Cambon, sénateur UMP du Val-de-Marne.

Le soutien

Dominique de Villepin est devenu l'un des plus fervents soutiens d'un retour de Nicolas Sarkozy. Il l'a répété lundi matin sur RTL, décrivant un nouveau Nicolas Sarkozy : "Il a mûri, appris et changé. Les deux ans et demi catastrophiques du gouvernement ont souffert du manque d'opposition. Nicolas Sarkozy est une voix de l'opposition."

http://www.lejdd.fr/Politique/NKM-L-UMP-est-morte-690524

dimanche 28 septembre 2014

La droite en passe de reconquérir le Sénat

La gauche devrait subir dimanche sa troisième défaite électorale en 2014, après la débâcle des municipales en mars et des européennes en juin: le Sénat, dont la moitié des membres (178 sièges sur 348) sont renouvelables, devrait revenir à la droite, après trois ans de parenthèse socialiste. En septembre 2011, le Sénat avait basculé à gauche avec six voix de majorité seulement, et la Haute Assemblée n'a cessé de rejeter les textes fondamentaux (budgets, réforme des retraites ou réforme territoriale) par l'effet de coalitions de circonstance entre le PCF et la droite, voire de l'opposition des Verts ou des radicaux de gauche à l'exécutif au gré des textes en discussion. Le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, a annoncé dès le 6 mars - avant les municipales - qu'il n'effectuerait pas un second mandat, ce qui a encore contribué à affaiblir l'institution sénatoriale. Cette élection a provoqué un engouement sans précédent, puisqu'il y a 1 732 candidats en lice pour 178 sièges (contre 1 372 en 2011 et 754 en 2008), et de nombreux dissidents, à droite comme à gauche.

Campagne difficile pour le PS

Cette élection arrive au pire moment pour l'actuelle majorité, sur fond de colère des grands électeurs sénatoriaux, qui font face à la baisse des dotations aux collectivités locales, aux incertitudes quant à l'avenir des départements dans la réforme territoriale, à la coûteuse réforme des rythmes scolaires et à un sentiment d'abandon dans les territoires ruraux. «Tous nos candidats y vont à fond, car la campagne est très difficile», reconnaît Didier Guillaume, le président du groupe PS au Sénat, qui sera probablement le seul à retrouver son siège dans la Drôme, les deux autres sièges socialistes devant revenir à l'UMP.
Le raz de marée de la droite aux municipales de mars a été tel que dans les 58 départements de métropole soumis à renouvellement, l'UMP peut conquérir une trentaine de sièges sur le PS, et l'UDI entre cinq et sept sièges. La gauche ayant 20 sièges d'avance parmi les sénateurs non renouvelables, la victoire de la droite se jouera in fine à une dizaine de sièges près.
Malgré l'introduction de la proportionnelle dans les départements à trois sièges, censée favoriser la gauche, le PS n'en tirera profit que dans le Calvados, la Charente-Maritime, l'Eure, la Sarthe, la Haute-Savoie et la Somme. L'UMP, elle, est en position de force pour gagner des sièges dans tout l'Hexagone, de l'Ain à la Haute- Garonne, en passant par la Corrèze, l'ancien fief de François Hollande, où les deux sièges socialistes sont menacés. Le groupe communiste (CRC) qui a cinq sièges renouvelables pourrait en perdre trois, dans l'Allier, les Bouches-du-Rhône et le Rhône, et le groupe RDSE (radicaux de gauche) a douze sièges renouvelables et trois pertes prévisibles, notamment dans le fief de l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, qui quitte son siège dans le Territoire de Belfort, brigué par l'UMP.
Outre Jean-Pierre Bel et Jean-Pierre Chevènement, 57 sénateurs (dont 25 PS et 20 UMP) ne se représentent pas, dont l'ancien président UMP du Sénat, Christian Poncelet, ou le maire PS de Strasbourg Roland Ries. L'ancien ministre centriste Michel Mercier, qui avait quitté le Sénat en avril, se représente, lui, dans le Rhône. Certains lui prêtent l'ambition de reprendre la présidence du groupe centriste, actuellement détenue par François Zocchetto. Le député UMP de l'Aube François Baroin, candidat aux sénatoriales, mais aussi à la présidence de l'Association des maires de France (AMF), est assuré d'être élu au Palais du Luxembourg.
À droite, trois sénateurs UMP sont candidats à la présidence du Sénat: Jean-Pierre Raffarin, Gérard Larcher, et le président de la commission des finances, Philippe Marini. Trois autres briguent la succession de Jean-Claude Gaudin à la présidence du groupe UMP: Roger Karoutchi, Gérard Longuet et Bruno Retailleau.

http://www.lefigaro.fr/politique/2014/09/26/01002-20140926ARTFIG00310-la-droite-en-passe-de-reconquerir-le-senat.php

vendredi 26 septembre 2014

Bourdin Direct: Marisol Touraine – 26/09

Gérald Darmanin : "On doit retrouver le Nicolas Sarkozy de 2007"


Gérald Darmanin : "On doit retrouver le Nicolas... par rtl-fr

l'expresso du 26 septembre

Nos compatriotes musulmans sont victimes de la classe politique française", a estimé sur i-Télé Marine Le Pen. "C'est la classe politique qui est responsable de l’amalgame entre l'islam et le fondamentalisme", a-t-elle asséné. "Depuis des années, j'ai indiqué que je luttais contre le fondamentalisme et on m'a répondu à ça 'islamophobe'", a poursuivi la présidente du FN. Et d'insister : "Je tiens UMP et PS responsables de l'amalgame."

Le désaccord

Sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a dit toute son opposition à l'intervention en Irak. "Hollande a décidé tout seul que l'on frapperait en Irak", a déploré l'ancien leader du Parti de gauche. "Nous devons être le seul pays au monde où les choses se passent de cette façon", a-t-il déploré, évoquant des pratiques dignes, selon lui, d'une "monarchie présidentielle".

La phrase

"Il manque un souffle populaire à l'UMP", a estimé sur RTL le député UMP Gérald Darmanin, choisi pour être le porte-parole de Nicolas Sarkozy.

L'appel au calme

"Nous sommes efficaces : nous démantelons des réseaux, nous augmentons nos capacités à prévenir", a assuré sur Europe 1 Christiane Taubira. "Il n'y a pas d'affolement parce que la France est armée et la France se donne les moyens", a poursuivi la ministre de la Justice. "Il ne m'est jamais venu à l'esprit de considérer que les Français de croyance musulmane étaient concernés par les actes barbares, criminels, sauvages qui sont perpétrés", a encore ajouté la garde des Sceaux.

L'échange

"C'était bien étrange", a commenté Christiane Taubira à la fin de son interview sur Europe 1, sans dire précisément ce à quoi elle faisait allusion. "De part et d'autre", lui a répondu Jean-Pierre Elkabbach. "Les auditeurs trancheront", a pour sa part jugé le présentateur de la matinale, Thomas Sotto.
 

jeudi 25 septembre 2014

Deux cartons rouges pour deux membres du gouvernement - L'édito de Christophe Barbier


Deux cartons rouges pour deux membres du... par LEXPRESS

Manuel Valls: "La France ne cédera pas face à la terreur"

L'expresso du 25 septembre

Hollande a raison de ne pas céder au chantage, dans une situation comme ça, il n'y a plus de gauche ou de droite", a expliqué sur RTL François Fillon, au lendemain de la décapitation de l'otage français en Algérie. Et l'ancien Premier ministre d'ajouter : "Hollande a raison d'engager le combat contre l'Etat islamique et de ce point de vue-là, il aura tout mon soutien."

La demande

Le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a indiqué sur i-Télé qu'il avait demandé mercredi soir au Président de la République un jour de deuil national, pour rendre hommage à Hervé Gourdel, originaire des Alpes-Maritimes.

La critique

Dans une interview au Télégramme, le député UMP Bernard Debré se montre critique envers Nicolas Sarkozy. "Il prend l'UMP, qu'il va débaptiser, uniquement parce qu'il veut que personne d'autre la prenne, pour ne pas lui faire d'ombre en 2017", assure-t-il. Et d'ajouter : "Pour l'instant, on essaie de nous faire croire qu'il y aura des primaires. Je suis persuadé qu'il n'y en aura pas. Il prendra le parti et il changera les statuts."
 

mardi 23 septembre 2014

Alba Ventura : "Angela Merkel n'a rien cédé à Manuel Valls"

L'expresso du 23 septembre

"Face au terrorisme qui joue précisément sur le terreur, sur la peur, il faut être particulièrement déterminé", a déclaré Manuel Valls sur Europe 1. Interrogé sur l'ultimatum lancé par un groupe djihadiste qui retient en Algérie un ressortissant français, le Premier ministre a promis de "tout" faire pour sa libération. Mais "si on cède, si on recule, on lui donne cette victoire", a-t-il expliqué depuis Berlin, jugeant qu'il n'y avait "aucune discussion, aucune négociation" possible.

Le jugement

Député UMP des Français de l'étranger, dans une circonscription regroupant l'Afrique de l'Est et le Moyen-Orient, Alain Marsaud a estimé sur RTL estime que l'enlèvement d'un otage français est "sans doute le premier d'une longue liste" et juge "nulles" les chances de sa libération. "Nous sommes hélas en train de devenir la cible numéro un", a expliqué l'ancien chef du Service central de lutte antiterroriste au Parquet de Paris, qui juge la France comme le "maillon faible par rapport aux Américains" car elle n'a pas la "capacité de défense de ses concitoyens à l'étranger comme les Etats-Unis.

La promesse

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a promis sur France Inter des mesures "concrètes, immédiates et rapides" aux producteurs. Il répondait à la colère des producteurs bretons qui ont manifesté violemment leur colère le week-end dernier dans le Finistère.

Le soutien

La grève à Air France "n'a aucune raison" et "représente un vrai danger pour la compagnie", a jugé Manuel Valls, qui a souhaité sur Europe 1 que le "dialogue se poursuive". S'il en appelle "à la responsabilité de chacun", le Premier ministre a invité les pilotes à "examiner les propositions de la direction". "Il ne s'agit pas de lâcher ou de soutenir, c'est l'intérêt d'Air France qui est en cause", a néanmoins jugé le Premier ministre.

L'engagement

Après Luc Chatel lundi, Nathalie Kosciusko-Morizet a assuré sur BFMTV que Nicolas Sarkozy s'était engagé auprès d'elle à maintenir l'organisation d'une primaire s'il était élu président de l'UMP à l'automne. "Il me l'a dit qu'il ne lâcherait pas les primaires", a indiqué l'ancienne porte-parole du chef de l'Etat pendant la campagne présidentielle de 2012, ajoutant que ce dernier avait été "très clair à ce sujet". A Sud Ouest, Alain Juppé a averti que "l'abandon des primaires serait un point de conflit dur" avec Nicolas Sarkozy. "Je suis sûre que Nicolas Sarkozy aura à cœur de lui répondre", a précisé NKM.

La phrase

"L'UMP est déjà un mouvement du centre et de la droite. Il faut un parti clairement de droite", a déclaré sur Sud Radio le député UMP Thierry Mariani, animateur de la Droite populaire, qui juge qu'"à vouloir rassembler tout le monde, on devient flou".

lundi 22 septembre 2014

Nicolas Sarkozy n'a pas changé, faut-il s'inquiéter? - L'édito de Christophe Barbier


Nicolas Sarkozy n'a pas changé, faut-il s... par LEXPRESS

Valls à Berlin: "les réformes nous allons les faire"

Laurent Wauquiez: "Nicolas Sarkozy n'est pas un sauveur mais un leader"

Alba Ventura : "Nicolas Sarkozy n'a pas changé

Olivier Mazerolle : "On est parti pour une très longue campagne présidentielle"

l'expresso du 22 septembre

Pour le patron du PS, Nicolas Sarkozy "revient la rancune au coeur et la revanche à l'esprit". "Son programme, c'est lui. Et son bilan, c'est l'autre", a jugé Jean-Christophe Cambadélis sur RTL. "Il a été candidat à la présidentielle de l'UMP pendant 48h et il est déjà dans la présidentielle", a dit le premier secrétaire socialiste, qui "aspire à débattre" avec celui qui sera probablement le prochain président de l'UMP.

La réponse

Sur BFMTV, Marine Le Pen a réagi à la prestation de l'ex-Président, qui assurait vouloir éviter aux Français le choix de "l'isolement" en cas de vote FN. "La liberté n'est pas l'isolement", a assuré l'ex-candidate à la présidentielle. Qui assure que Nicolas Sarkozy "n'a donc rien appris". Elle a affirmé ne pas être pour autant "mécontente" de son retour et s'est félicitée qu'il n'ait "pas changé". "On dirait du Chirac!", a-t-elle même lancé.

La critique

Proche de Jean-François Copé, le député UMP Franck Riester n'a pas apprécié que Nicolas Sarkozy dise qu'il n'utiliserait "pas les homosexuels contre les familles" s'il revenait au pouvoir. "Comment opposer homosexuels et familles? Les homosexuels sont au coeur des familles!", a jugé sur le site de L'Opinion l'élu qui avait voté en faveur du mariage pour tous. "Opposer familles et homosexuels, c'est un peu une ineptie", a déclaré celui qui soutient désormais Bruno Le Maire à la présidence de l'UMP.

La phrase

"Je voudrais vraiment être en guerre contre l'obsession de 2017, tout le monde est trop obsédé par 2017", a déclaré sur i-Télé le député UMP Laurent Wauquiez, qui assure toutefois que ce n'est pas le cas de Nicolas Sarkozy, qu'il soutient.

La charge

Frédéric Péchenard directeur de campagne de Nicolas Sarkozy? "Je trouve que c'est un mauvais choix", a jugé Rachida Dati sur France Info. Pourquoi? "Nicolas Sarkozy le sait et Frédéric Péchenard aussi", a-t-elle éludé. Et alors qu'on lui faisait observer que l'ex-directeur général de la Police nationale connaissait la sarkozie et ses secrets, l'eurodéputée UMP a tranché : "Il ne me connaît pas bien moi, il ne connaît pas mes secrets. Moi je connais les siens en tous les cas", a-t-elle dit, assurant toutefois qu'il fallait désormais "faire avec" lui.

La mise au point

Non, Nicolas Sarkozy ne remettra pas en cause l'organisation de la primaire à droite, même s'il devient président de l'UMP fin novembre. C'est ce qu'a assuré le secrétaire général par intérim du parti, Luc Chatel, sur France 2. "Ce débat est derrière nous, la primaire figure dans nos statuts", a jugé le député UMP, qui assure que l'ex-Président lui a dit être "favorable à une primaire ouverte et élargie".
 

dimanche 21 septembre 2014

Juppé : "en matière d’ennuis judiciaires, il vaut mieux ne pas se livrer à un match…

UMP : Chatel fait (déjà) le bilan

INDISCRET - Dans une lettre envoyée aux militants de l'UMP, que s'est procurée le JDD, Luc Chatel, le secrétaire général du parti en attendant le congrès de novembre, dresse le bilan de son action. Il insiste sur la réussite de son plan d'économies et sur la transparence désormais en vigueur à l'UMP.   
Le retour de Nicolas Sarkozy a quelque peu fait oublier qu'à l'UMP, certains travaillent encore. Les décisions de la direction provisoire, pilotée par Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin, sont ainsi mises en oeuvre par Luc Chatel, au poste de secrétaire général. Dans une lettre envoyée à tous les militants, l'ancien ministre de l'Education leur rappelle son existence et dresse le bilan de son action : "Depuis le mois de juin dernier, nous avons fait ce qu'aucun mouvement politique n'avait fait avant nous : nous avons fait la transparence."

"Vous avez-eu honte de l'UMP? Moi aussi!"

Luc Chatel revient sur le plan d'économies, "qui va au-delà de ce que recommande l'audit" réalisé après la démission de Jean-François Copé, et se félicite des recettes déjà engrangées : "En prenant mes fonctions, j'ai constaté que plus de 80% de nos parlementaires ne payaient pas leur cotisation d'élu; aujourd'hui, la tendance s'est inversée : près de 80% d'entre eux sont à jour. Oui, nous sommes en train de changer d'époque." Et de noter que l'UMP a enregistré 51.502 adhésions supplémentaires qu'en 2013.
La missive n'est pas exempte de messages politiques. Elle débute par une anaphore résumant les troubles traversées par l'UMP depuis 2012 : "Vous avez-eu honte de l'UMP? Moi aussi! (...) Nos batailles internes sans fin vous ont infligé? Moi aussi!" Il critique ensuite la "crédibilité" de François Hollande et Manuel Valls, "un FN dont chacun des propositions conduirait à ruiner notre pays et un PS qui a commencé à le faire". Selon lui, l'UMP est la seule alternative à condition qu'elle passe par "un débat apaisé qui permette de nous rassembler autour d'une ligne politique".
 

vendredi 19 septembre 2014

Hollande, Président résigné

Retour de Nicolas Sarkozy: Est-ce vraiment une bonne affaire pour la majorité présidentielle?

L'ancien chef de l'Etat, dont la personnalité est toujours aussi clivante au sein de l'opinion publique, vient d'annoncer son retour officiel à la vie politique...
Un retour qui, parole de socialiste, va faire les affaires d’une majorité déboussolée. Alors que François Hollande est confronté à une impopularité record sur fond de chômage astronomique, d’une économie dans le rouge et de polémiques sur sa vie privée, l’annonce ce vendredi par Nicolas Sarkozy de son intention de briguer la présidence de l’UMP à l’automne, constitue pour le chef de l’Etat, l’une des rares premières bonnes nouvelles d'une rentrée calamiteuse.
«Ce n’est pas une menace. Ça va encourager la gauche à se ressouder», estime Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne. Le «tout sauf Sarkozy» qui avait si bien marché en 2012 pourrait bien refaire surface.

Sarkozy reste clivant

«Le retour de l’ancien président peut faire remonter Hollande dans les sondages. Si Nicolas Sarkozy a conservé la faveur des militants UMP, il reste peu apprécié de l’ensemble des Français. Sa personnalité est toujours jugée trop clivante. Nicolas Sarkozy serait le meilleur opposant pour François Hollande car il permettrait de ressouder une partie de la gauche derrière lui», abonde le sondeur et président de l’institut Polling Vox, Jérôme Sainte-Marie.
D’autant que depuis le départ de Jean-François Copé de la tête de l’UMP, suite à l’affaire Bygmalion, l’opposition n’a pas de chef clairement identifié. «Or François Hollande est jugé actuellement pour lui-même et non pas en comparaison de», analyse Jérôme Sainte-Marie.
«Le retour de Nicolas Sarkozy, nous l'accueillons comme la capacité de recentrer le vrai débat dans ce pays. Le vrai débat n'est pas entre les socialistes et les socialistes, il est évidemment entre la majorité et l'opposition», souligne, de son côté, Jean-Jacques Urvoas, député PS, président de la Commission des lois de l'Assemblée nationale.

Les frondeurs en sourdine?

Pour Gérard Bapt, le retour de Nicolas Sarkozy et sa probable élection en novembre à la tête de l’UMP devrait mettre en sourdine les critiques au sein de la majorité à l’égard de la politique du gouvernement Valls :«On ne pourra pas dire que c’est la même que celle de l’UMP». A voir. Le député frondeur Jean-Marc Germain refuse déjà «que le retour de Sarkozy, qui est une bonne chose car l’opposition va retrouver une voix, nous empêche de débattre avec le gouvernement».
Le président PS de l'Assemblée nationale Claude Bartolone a rappelé ce jeudi sur i>Télé que la politique menée par Nicolas Sarkozy entre 2007-2012 c’était «le bouclier fiscal, les cadeaux aux plus riches, le fractionnement de la société française». Mais il reconnaît que l’antisarkozysme seul ne suffira pas à rendre la majorité plus populaire dans l’opinion: «Je crois que les Français attendent plus, notamment de la gauche», indique Claude Bartolone.
Surtout Nicolas Sarkozy serait décidé une nouvelle fois à brouiller les cartes pour faire oublier la campagne présidentielle très droitière qu’il avait menée en 2012. «Les gens ne se reconnaissent pas dans les clivages droite-gauche, européen-souverainiste, libéral-dirigiste, parlementaire-présidentiel. Il faut tout renverser, tout changer, tout révolutionner», aurait-il dit récemment selon Le Point. Les Français qui jusqu’ici n’approuvent pas le retour de l’ancien président de la République seront-ils sensibles au «nouveau» visage de Nicolas Sarkozy

http://www.20minutes.fr/politique/1445695-20140918-retour-nicolas-sarkozy-vraiment-bonne-affaire-majorite-presidentielle

NKM: "Nicolas Sarkozy propose de rebâtir l'opposition"

Alba Ventura : "Une conférence de presse pour presque rien"

Dati: "Je n'aime pas les victimisations de circonstances"

L'expresso du 19 septembre

Sur BFMTV, Rachida Dati a repris la nouvelle anaphore effectuée jeudi en conférence de presse par François Hollande, qui estimait que mener des réformes n'était "pas facile". "C'est pas facile d'être au chômage, c'est pas facile d'aller aux Restos du cœur, c'est pas facile d'élever seul son enfant, ce n'est pas facile de payer ses impôts...", a énuméré la députée européenne de l'UMP. Avant de conclure : "La vie, c'est pas facile pour des millions de Français."

La phrase

"Je considère que le candidat naturel du Parti socialiste, c'est le président socialiste sortant", a déclaré sur France Info Najat Vallaud-Belkacem, alors que le chef de l'Etat a assuré ne pas être "candidat" à l'échéance de 2017 mais "président jusqu'au bout". "Je n'ai pas de doute sur le fait que François Hollande se représentera, car je n'ai pas de doute sur le fait que les politiques que nous avons conduites produiront leurs résultats", a ajouté la ministre de l'Education nationale.

Le retour

A quand la déclaration de Nicolas Sarkozy? "Patientez encore quelques heures", s'est amusé Brice Hortefeux sur Europe 1. L'ancien ministre "souhaite que Nicolas Sarkozy s’engage et que le temps arrive". "Il va y aller, il n'y a plus d'incertitude là-dessus", a abondé le député UMP Eric Woerth sur i-Télé au sujet de Nicolas Sarkozy, qui a précisé "avoir rencontré" l'ex-Président, "comme beaucoup". Quand fera-t-il ce retour? "D'ici la fin de la semaine, début de semaine prochaine... C'est maintenant", a affirmé l'ex-ministre. "Maintenant, quels seront ses mots, quels seront ses gestes, on verra...", a indiqué celui qui soutient l'ancien chef de l'Etat pour l'échéance de la présidence de l'UMP, après avoir choisi François Fillon lors du congrès de 2012.

L'optimisme

Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, ne se résigne pas sur ses chances de bien figurer face à son très probable adversaire, Nicolas Sarkozy. "Je vois beaucoup de députés, de sénateurs qui me rejoignent, qui soutiennent ma candidature. C'est pas les têtes d'affiche, c'est vrai, c'est pas les cadors de l'UMP qui me rejoignent", a détaillé sur France 2 l'ex-ministre. Et d'assurer que ses soutiens "estiment qu'il y a besoin d'un renouveau à la tête de l'UMP et de tourner la page du passé, des scandales financiers". "Moi, je ne crois pas au recours, je ne crois pas à l'homme providentiel", a poursuivi le député de l'Eure, qui pari encore sur une "belle surprise" fin novembre.

La confidence

La ministre de la Santé craint-elle de devoir faire de nouveaux efforts budgétaires? "Par définition, c'est toujours dur de discuter avec le ministre des Finances", a répondu Marisol Touraine sur RTL. Mais elle a précisé que "le rythme de maintien des dépenses n'a jamais été aussi rapide" pour la Sécurité sociale et que cette maîtrise ne remettra "pas en question la qualité de notre système de santé". Un rapport de la Cour des comptes a toutefois jugé cette semaine qu'aucune réduction des déficits de la Sécu n'est à prévoir en 2014.

http://www.lejdd.fr/Politique/Encore-quelques-heures-avant-le-retour-de-Sarkozy-selon-Hortefeux-688164

jeudi 18 septembre 2014

EN DIRECT - suivez la conférence de presse de François Hollande

L'expresso du 18 septembre

Claude Bartolone souffle le chaud et le froid quant à l'échéance présidentielle de 2017. "Je suis persuadé que le Président sortant sera candidat mais je n'ai aucune envie qu'il soit candidat pour être éliminé au premier tour", a affirmé sur i-Télé le président de l'Assemblée nationale, qui estime le seuil de qualification pour le second tour "entre 22 et 25%".

Le soutien

La secrétaire générale d'Europe Ecologie - Les Verts fait-elle encore partie des 13% des Français encore favorables à François Hollande? "Oui, plutôt", a répondu Emmanuelle Cosse sur RTL. Si tel n'était pas le cas, "autant retourner aux urnes dans ce cas-là". Mais la dirigeante écologiste a dit ne pas comprendre "cette distance entre François Hollande et les Français". "Les gens ne comprennent pas où on va", a-t-elle regretté.

La confiance

Rare dans les médias, l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy, Eric Besson, a indiqué sur BFMTV qu'il aurait "probablement" voté la confiance à Manuel Valls cette semaine. L'ex-socialiste, qui affirme avoir encore des "réflexes de gauche" et se définit comme "réformiste", n'est pas défavorable au positionnement politique du Premier ministre. Mais le maire de la petite commune de Donzère (Drôme), qui croit "de moins en moins à ce clivage droite-gauche", dit toujours "soutenir" Nicolas Sarkozy et juge que "son retour est souhaitable et nécessaire".

Les recours

Un sondage CSA pour Atlantico révèle que les Français sont extrêmement défiants à l'égard de la classe politique dans son ensemble. Interrogés sur la personnalité qui "ferait mieux que François Hollande", aucun des noms proposés ne recueille de majorité. Ceux qui ont davantage la confiance des Français sont Alain Juppé (qui ferait mieux pour 37% des Français, ni mieux ni moins bien pour 46%) et Nicolas Sarkozy (38%). Marine Le Pen ferait pour sa part mieux que le Président pour 31% des sondés mais "moins bien" pour 35%. A gauche, Manuel Valls est en tête, mais seulement 28% des Français pensent qu'il ferait mieux que le chef de l'Etat.

La phrase

Le Point consacre cette semaine sa Une aux "petits secrets" du retour de Nicolas Sarkozy en affichant cette citation attribuée à l'ex-Président : "François Hollande terminera avec du goudron et des plumes".

Le rendez-vous

Le ministre de l'Economie a présenté mercredi ses "excuses les plus plates" après ses propos sur les femmes "illettrées" de l'abattoir Gad. Selon les informations de RTL, Emmanuel Macron a l'intention d'aller plus loin en rencontrant "la semaine prochaine" les salariés du site breton, actuellement en liquidation judiciaire.
 

Emmanuelle Cosse : "J'ai l'impression qu'on est dans un bricolage fiscal"


Emmanuelle Cosse : "J'ai l'impression qu'on est... par rtl-fr

Alba Ventura : "Les politiques et les laissés pour compte"


Alba Ventura : "Les politiques et les laissés... par rtl-fr

mardi 16 septembre 2014

Vote de confiance : "Si l’on veut construire une alternative à gauche, c’est maintenant

Ce qu'il faut retenir du discours de Valls

Manuel Valls a réservé mardi lors de son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale quelques annonces et confirmations. Retrouvez les temps forts de l'intervention du Premier ministre.

Hausse du ton face à l'Allemagne

S'il s'est engagé à "maîtriser les dépenses publiques" et à faire, comme promis, 50 milliards d'euros d'économies d'ici à 2017, Manuel Valls a confirmé la nouvelle trajectoire des déficits, revue à la hausse par rapport aux prévisions : "Le déficit des administrations publiques devrait se situer à 4,4% du PIB" cette année, a indiqué le Premier ministre, contre 3,8 initialement. Il sera également de 4,3% en 2015, au lieu des 3% promis à Bruxelles. A ce titre, le chef du gouvernement a affirmé, dans un message à la Commission européenne et à Berlin, que "la France décidait elle seule de ce qu'elle devait faire" en termes économiques et budgétaires. A l'intention d'Angela Merkel, il a prévenu : "L'Allemagne doit assumer ses responsabilités" face à la croissance anémique dans la zone euro. Manuel Valls a d'ailleurs indiqué qu'il rencontrerait la chancelière la semaine prochaine, pour mener un dialogue "sincère et exigeant".

Valls défend l'entreprise, pas le Medef

"Ce sont les entreprises qui créent de la richesse et donc de l'emploi", a assuré le chef de gouvernement, applaudi par la droite. Il a d'ailleurs assuré que "la principale faiblesse de notre économie, c'est la perte de compétitivité de nos entreprises". "Aider nos entreprises, ce n'est pas un choix idéologique, c'est un choix stratégique pour la France", a jugé Manuel Valls, assurant que le pacte de responsabilité n'était pas un "d'augmenter les dividendes ni les hautes rémunérations". Le socialiste s'est en revanche fait plus sévère à l'égard du Medef, lui demandant de ne pas "prendre le risque d'affaiblir, par je ne sais quelle provocation, par je ne sais quelle surenchère, l'indispensable dialogue social qui est la marque de ce quinquennat". Allusion aux propositions chocs formulées par l'organisation patronale lundi.

Des réductions d'impôts en 2015

Evoquant son geste fiscal du printemps dernier, Manuel Valls a jugé qu'"un premier pas a été accompli en direction de plus de quatre millions de ménages, dès cette rentrée". Et a promis de "poursuivre ce mouvement en 2015 : six millions de ménages seront ainsi concernés par la baisse de l'impôt sur le revenu".

Des gestes pour les seniors

Le Premier ministre, qui affirmait au JDD vouloir "compenser l'effet négatif de l'inflation sur les petites retraites", a annoncé une "prime exceptionnelle" pour les retraités percevant moins de 1.200 euros par mois. Il n'a en revanche pas précisé son montant. Manuel Valls a par ailleurs confirmé que le minimum vieillesse serait revalorisé à 800 euros par mois, contre 792 euros.

Pas de "remise en cause des 35 heures"

"Il n'y aura pas de remise en cause des 35 heures ni de la durée légale du travail", a affirmé Manuel Valls comme pour clore le débat ouvert après les propos d'Emmanuel Macron juste avant sa nomination à Bercy. "Réformer, ce n'est pas réduire le Smic. Réformer, ce n'est pas supprimer le CDI" ni "diminuer les salaires dans la fonction publique", a aussi dit le chef du gouvernement. Il a en revanche rappelé le projet du gouvernement d'ouvrir les magasins "le dimanche et en soirée dans les zones touristiques", ainsi que la négociation ouverte sur un assouplissement des seuils créant des obligations sociales aux entreprises.

Les départements ruraux maintenus

Alors que l'exécutif voulait au printemps supprimer les départements, en plus de réduire le nombre de régions, Manuel Valls a annoncé que leur sort serait désormais différent. "Dans les départements dotés d'une métropole", les deux structures seront fusionnées. Dans ceux qui compteront "des intercommunalités fortes", "les compétences départementales pourront être assumées par une fédération d’intercommunalités", a dit le Premier ministre. "Enfin dans les départements - notamment ruraux - où les communautés de communes n’atteignent pas la masse critique, le Conseil départemental sera maintenu".

Deux scrutins en 2015

Avec cette précision sur l'avenir des départements, Manuel Valls a assuré que "la concomitance des élections départementales et régionales n'est plus une obligation", comme l'envisageait jusque là le gouvernement. Le scrutin départemental (ex-cantonal) sera ainsi "maintenu en mars 2015". Les élections régionales, elles, auraient lieu "fin 2015", alors que la nouvelle carte des 13 régions devrait être adoptée ces prochaines semaines.
 

Alba Ventura : "L'épreuve de vérité de Manuel Valls

Le nombre de frondeurs abstentionnistes, baromètre de la confiance accordée à Valls

Cambadélis: "Manuel Valls sera majoritaire"

lundi 15 septembre 2014

Irak: il faut "tarir le financement de Daesh", dit Fabius

Alba Ventura : "La passe est étroite pour Hollande et Valls"


Alba Ventura : "La passe est étroite pour... par rtl-fr

Vote de confiance: "il peut toujours y avoir un accident", prévient Valls

l'expresso du 15 septembre

Invité sur France Inter, Laurent Fabius a justifié la nécessité d'une coalition internationale en Irak. "Si nous devions intervenir là bas, ça n'est pas par plaisir", a expliqué le ministre des Affaires étrangères. "Ces égorgeurs ont un programme simple, tués tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter : "Il ne faut pas croire que parce que nous n'interviendrions pas, nous serions protégés." Selon Laurent Fabius, "la France recherche la paix et la sécurité et la paix ce n'est pas le pacifisme."

L'explication

Invité sur France Info, Bernard Cazeneuve a expliqué le sens de la loi sur la lutte contre le terrorisme. "Notre objectif n'est pas de faire peur mais de prendre toutes les précautions", a expliqué le ministre de l'Intérieur. "L’objectif de la loi, c’est d’empêcher les départs" vers les terrains de djihad. Selon Bernard Cazeneuve, 200 personnes sont actuellement en France avec le souhait de se rendre en Syrie.
Lire aussi l'interview de Bernard Cazeneuve au JDD : "Face au terrorisme, il faut l'unité nationale"

L'annonce

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite aux Emirats arabes unis, a annoncé que les premiers vols de reconnaissance militaire en Irak auraient lieu lundi. Il a publié sur Twitter plusieurs photos de son déplacement.

La réaction

"Une provocation." Voilà comment le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a qualifié sur RTL les propositions chocs du Medef pour créer des emplois. "Le Medef fait une provocation pour essayer de se placer dans le débat", estime le leader syndical. "On n'élève pas le débat public en balançant dans la presse des propositions qu'on a discuté nul part ailleurs", ajoute-t-il.

La proposition

Bruno LeMaire a proposé sur i-Télé d'être un président "100% disponible" pour un parti "100% à droite". Et malgré le retour annoncé de Nicolas Sarkozy, le député UMP ne compte pas se retirer de la course. "Les conditions de ce retrait n'existent pas."

L'appel

Jean-Christophe Cambadélis joue l'apaisement, à la veille du vote de confiance alors qu'une trentaine de députés PS devraient s'abstenir. "Je milite pour la désescalade car il s’agit simplement d’un arbitrage entre ce que l’on donne aux entreprises et ce que l’on donne aux ménages", fait valoir le premier secrétaire du PS. Selon lui, "il n’y a pas de quoi créer un schisme".

La comparaison

Interrogé sur France 2 sur le fait qu'aucun ancien président de la République n'était parvenu à revenir au premier plan de la vie politique, Brice Hortefeux a rappelé que cela "s'est produit avec la général de Gaulle". Et ce proche de l'ancien chef de l'Etat d'ajouter : "Nicolas Sarkozy peut relever des défis qui peuvent vous paraître insurmontables."
Lire aussi l'interview de François Baroin au JDD : "J'apporte mon soutien à Sarkozy"
 

vendredi 12 septembre 2014

"Sarkozy doit convaincre les Français qu'il est un homme neuf"

La classe politique divisée sur une intervention militaire en Irak

Le nouveau clan des Hollandais


Le nouveau clan des Hollandais par Europe1fr

Alba Ventura : "Pour Hollande, le dossier irakien n'est pas une parenthèse enchantée"


Alba Ventura : "Pour Hollande, le dossier... par rtl-fr

L'expresso du 12 septembre

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius avait annoncé mercredi que la France participerait "si nécessaire à une action militaire" en Irak. Une hypothèse qui ne satisfait pas Jean-Luc Mélenchon qui met en garde contre le "chaos" pouvant résulter d'une telle intervention. "François Hollande n'est pas légitime à déclarer de la guerre ou de la paix", a-t-il ajouté. Interrogé sur BFMTV-RMC, l'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, a, lui, qualifié l'intervention en Irak de décision "absurde et dangereuse".

La proposition

Alors que Nicolas Sarkozy devrait annoncer son retour le 21 septembre à la télévision, selon nos dernières informations, l'ancien président de la République souhaite "un grand congrès refondateur de la droite pour l'année 2015", rapporte Le Parisien. L'ancien président voudrait également fusionner l'UMP et l'UDI sous un nouveau nom. 

Le soutien

Ancien meilleur ennemi de Nicolas Sarkozy, l'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, veut croire que "Nicolas Sarkozy a changé". "Il a tiré les leçons de l'expérience du pouvoir et des épreuves qu'il a traversées (...) A la comparaison, je préfère l'énergie de Nicolas Sarkozy à une France qui s'enfonce", a-t-il expliqué.

Le chiffre

Invité sur i-Télé, l'ancienne ministre du Logement, Cécile Duflot (EELV), a annoncé avoir vendu 15.000 exemplaires de son livre. Loin des 145.000 exemplaires déjà vendus par l'ancienne première dame, Valérie Trierweiler.

La crainte

Quel est le candidat de droite le plus dangereux pour Marine Le Pen? Sur Europe 1, la présidente du Front national a livré sa réponse : "Juppé est un candidat plus sérieux, en tout cas pour le second tour." Un récent sondage montrait qu'en cas de duel Le Pen-Juppé, l'ancien Premier ministre l'emporterait avec 64% des voix.
 

jeudi 11 septembre 2014

Sarkozy, retour sur terre


Sarkozy, retour sur terre par lejdd

La question de confiance, mode d’emploi

La Ve République a mis en place un régime politique hybride intégrant certaines des caractéristiques des régimes parlementaires. Au premier rang de ces traditions : la possibilité pour l’Assemblée nationale de mettre en cause la responsabilité du gouvernement. Trois procédures sont définies par l’article 49 de la Constitution dans cette optique : la question de confiance, le dépôt d’une motion de censure à l’initiative des députés et l’engagement de la responsabilité du Gouvernement sur le vote d’un texte.

Une démarche facultative

Demander la confiance à l'Assemblée nationale "n'est pas obligatoire lors de l'entrée en fonction du gouvernement", précise l’article 49. George Pompidou décida en 1965 de se passer de l’approbation des députés après la présentation de son programme. Son successeur Maurice Couve de Murville adopta la même position après la dissolution de 1968. Une façon pour ces deux Premier ministres gaullistes de montrer qu’ils tenaient leur légitimité du président de la République. Les gouvernements de Michel Rocard, Edith Cresson et Pierre Bérégovoy, qui se succédèrent de 1988 à 1993, ne demandèrent pas non plus la confiance du Parlement. Dans ces trois cas, les socialistes ne disposaient pas de la majorité absolue.     

Quelles conséquences en cas de vote négatif?

Dans le cas où le Premier ministre n'obtient pas la confiance des députés, le gouvernement doit remettre sa démission. La majorité devra alors reformer une équipe gouvernementale et se soumettre une nouvelle fois à l'approbation des députés. Dans l’histoire de la Ve République, ce cas de figure ne s’est jamais produit. Mais les résultats ont parfois été très serrés : les trois gouvernements Chirac, formés entre 1986 et 1987, n'ont été approuvés qu'à une dizaine de voix près.

Sur quelles voix peut compter Manuel Valls?

Manuel Valls pourra compter sur les votes des députés socialistes à l’exception des frondeurs, qui se dirigent vers une "abstention collective". "L’appel des 100", qui lança le mouvement, comptait un peu plus de 80 députés du groupe SRC (qui comprend les membres du PS et quelques apparentés). Mais lors du vote sur le pacte de stabilité présenté par Manuel Valls, le 29 avril dernier, ils n’étaient que 41 à s’abstenir dans le groupe.
 

Gérard Larcher : "Nicolas Sarkozy va revenir, j'en suis certain"

Alain Duhamel : "La France en pleine crise métaphysique"

La France n'est plus maître de son destin


La France n'est plus maître de son destin par Europe1fr

L'expresso du 11 septembre

Le gouvernement tente de faire plier Thomas Thévenoud. Après le Premier ministre Manuel Valls, qui a dit mercredi ne pas comprendre que l'éphémère secrétaire d'Etat reste à son poste de député, c'est Michel Sapin qui a porté à nouveau l'estocade jeudi sur France Info : "La responsabilité est personnelle. Mais il doit prendre la décision de quitter l'Assemblée nationale. Cela serait une manière de laver aux yeux des Français l'affront qu'il leur a fait"

La réplique

Interrogé sur le cas de Valérie Trierweiler et d'Aquilino Morelle, ancien conseiller à l'Elysée, qui se dit victime "d'épuration ethnique", le secrétaire d'Etat à la simplification administrative, Thierry Mandon, dit refuser de "s'intéresser à cette prose écrite avec l'amertume et la rancoeur." Michel Sapin estime pour sa part que "le mieux qu'il pourrait arriver" à Aquilino Morelle "c'est de garder le silence
 

Le chiffre

Selon la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, seules "trois communes" ne respectent pas encore la réforme des rythmes scolaires.

La proposition

Sur RTL, Gérard Larcher, ancien président du Sénat et candidat à la présidence de la haute assemblée fin septembre, souhaite que la France revienne "aux 39 heures dans la fonction publique". 

Le soutien

Le député UMP de Haute-Loire, Laurent Wauquiez, a apporté mercredi dans un entretien au Monde son soutien à Nicolas Sarkozy pour la présidence de son mouvement. Sur RMC/BFMTV, il a précisé sa pensée : "Dans la situation apocalyptique où l'on est il y a des retours qui deviennent nécessaire."
    http://www.lejdd.fr/Politique/Michel-Sapin-ministre-des-Finances-Aquilino-Morelle-doit-garder-le-silence-686268

mercredi 10 septembre 2014

Chatel cite la grand-mère d'Aubry pour cibler le gouvernement

Valls ne comprend pas que Thévenoud reste député

Alain Duhamel : "Cette rentrée parlementaire a été la plus difficile du quinquennat de François Hollande"


Alain Duhamel : "Cette rentrée parlementaire a... par rtl-fr

Alba Ventura : "Avant Sarkozy, le temps des ralliements"


Alba Ventura : "Avant Sarkozy, le temps des... par rtl-fr

Vote de confiance : Le Guen « serein »

L'expresso du 10 septembre

Dans une interview à paraître dans Valeurs actuelles, Alain Juppé évoque sa confrontation future avec Nicolas Sarkozy - dont le retour est attendu dans quelques jours - dans le cadre de la primaire UMP pour 2017. Le maire de Bordeaux voit dans l'ancien Président son "principal concurrent" et n'hésite pas à faire le point sur leurs différences : "Je crois moins aux ruptures brutales et davantage à l'esprit de rassemblement et d'apaisement." Si Alain Juppé dit avoir "beaucoup d'estime" pour Nicolas Sarkozy, il souhaite également "mener un combat (…) sur des questions de fond, sans animosité contre quiconque".

La mise au point

Lors du dernier remaniement, Christiane Taubira est finalement restée. Alors que ses collègues les plus proches - à savoir Benoît Hamon, Arnaud Montebourg et Cécile Duflot - n'en étaient plus. Sur France Inter, la garde des Sceaux a indiqué : "Si je ne suis pas à l'aise dans un gouvernement, je m'en vais." Comme pour montrer que ce n'est pas le cas.

La phrase

"Thomas Thévenoud, c'est un crétin. Ça relève de la psychiatrie", a déclaré Hervé Morin (Nouveau Centre) sur France Inter. Selon Jean-Marie Le Guen, sur BFMTV, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis avait demandé à l'éphémère secrétaire d'Etat de quitter l'Assemblée nationale.

La critique

Deux semaines après sa démission, Arnaud Montebourg reproche au gouvernement sa "grande constance dans l'erreur", l'accusant d'avoir cédé à "l'ordolibéralisme allemand". "Il est très difficile sous la Ve République d’arriver à convaincre le Président qu’il fait fausse route, même lorsqu’il s’agit de l’avis de tous", poursuit l'ancien ministre de l'Economie dans Les Inrockuptibles.

L'initiative

A la veille de la parution du livre de Valérie Trierweiler la semaine dernière, Ségolène Royal a pris les devants, selon Le Nouvel Obs. Elle a réuni au ministère de l’Ecologie les principaux soutiens de François Hollande - à savoir notamment Michel Sapin, Stéphane Le Foll et François Rebsamen - pour un dîner de travail. L'objectif ? Montrer que le Président n'était pas seul pour affronter la tempête.

L'avis

Invitée de Radio Classique, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a déclaré que "vendre des médicaments en grande surface" ne lui "paraît pas être la bonne solution pour réduire le coût de la santé".

Le chiffre : 270.000

Les éditions Les Arènes ont annoncé que 270.000 exemplaires du livre de Valérie Trierweiler,Merci pour ce moment, allaient être réimprimés.
 

mardi 9 septembre 2014

Rodéo en scooter au Puy-en-Velay: les deux jeunes sont arrêtés par Laurent Wauquiez

 Chacun à notre place, on doit essayer d’avoir une petite influence pour éviter que tout se dégrade ». C’est ce que retire Laurent Wauquiez d’une mésaventure survenue vendredi soir en centre-ville du Puy-en-Velay
En début de soirée, alors qu’il débouche au feu vert de la rue des Capucins pour emprunter le boulevard Saint-Louis, Laurent Wauquiez manque d’être accroché par un scooter qui fonce en direction du Breuil et vient de griller le feu. « Ils étaient deux gamins sur le scooter. Ils sont passés minimum à 70 km/h et pas loin d’une personne âgée qu’ils ont failli faucher ».
L’élu prend alors en chasse le deux-roues qui franchit à nouveau un feu rouge devant la Maison de la presse avant de ralentir un peu au niveau des terrasses de la place aux Laines. « Je mets alors la voiture en arrêt au milieu de la voie avec les warnings, je sors en courant, et alors qu’ils s’apprêtaient à griller l’autre feu rouge, j’en agrippe un par le col » raconte l’élu.
Les deux adolescents, originaires d’Espaly-Saint-Marcel, finissent par reconnaître le maire et le ton s’apaise. Tous les deux ont été convoqués samedi matin en mairie et le seront à nouveau vendredi avec leur famille. « On leur a annoncé clairement la donne : pendant un mois, je vais les mettre en peine d’intérêt général au centre technique municipal à 6 heures du matin » explique le maire, pour réprimander « un comportement irresponsable ».
Pour parvenir à exécuter cette sanction, le maire fait valoir le pouvoir de police du maire. Mais ce travail d’intérêt général ne pourra en réalité s’appliquer qu’avec l’accord des familles. Le cas échéant, l’élu pourrait aviser la police des faits.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2014/09/09/rodeo-en-scooter-au-puy-en-velay-les-deux-jeunes-sont-arretes-par-le-maire

Pour revenir dans le jeu, Copé est obligé de se remettre dans le sillage de Sarkozy

PS: Valls martèle son message de responsabilité aux députés PS

François Hollande joue avec un drone à l'Elysée

Hollande: voyage au bout de l'enfer - la Une de L'Express


Voyage au bout de l'enfer: la Une de l'Express... par LEXPRESS

Cécile Duflot : "Les écologistes ne sont pas passés dans l'opposition"


Cécile Duflot : "Les écologistes ne sont pas... par rtl-fr

Alba Ventura : "Martine Aubry est bien la chef des frondeurs"


Alba Ventura : "Martine Aubry est bien la chef... par rtl-fr

Politique Première: Thomas Thévenoud quitte le PS, mais reste député – 09/09


Politique Première: Thomas Thévenoud quitte le... par BFMTV

François Hollande : 2 ans de chute dans les sondages

Florian Philippot sur Thévenoud: "Moralement, c'est condamnable"

L'EXPRESSO DU 9 SEPTEMBRE

"Si je devais dire ce que je pense de Thomas Thévenoud…", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, sur France Info. L'affaire - une "faute directe" - lui "reste en travers de la gorge", a-t-il ajouté.

La proposition

Sur RTL, Cécile Duflot a appelé à un référendum constitutionnel. "Je suis favorable à ce qu'on aille vers la VIe République", a déclaré l'écologiste, qui estime que François Hollande est actuellement "acteur et prisonnier de ce système de la Ve République". "Les pires défauts (de cette dernière) ont été exacerbés", estime-t-elle. Avant d'ajouter : "Il faut en sortir (…) C'est le moment."

Le vote

Noël Mamère a indiqué sur France Inter qu'il votera "contre la confiance" au gouvernement Valls le 16 septembre prochain. "Et je demande au groupe écologiste de faire de la même manière", a ajouté le député-maire de Bègles. Quelques minutes plus tôt, la députée Cécile Duflot a indiqué que "les conditions ne sont pas remplies" pour soutenir la politique menée. "La confiance, ça se mérite", a-t-elle précisé, sans toutefois indiquer si elle voterait contre ou si elle s'abstiendrait.

La critique

Interrogée sur l'expression des "sans-dents" utilisée par Valérie Trierweiler dans son livre, Marisol Touraine estime que cela ne correspond "absolument pas" à François Hollande. "Je connais le Président depuis très longtemps (…) Franchement, jamais je n'ai pu prendre en défaut son engagement et même son empathie" envers les pauvres", a déclaré sur i-Télé la ministre des Affaires sociales, qui "ne croit pas à cette expression".

Le jugement

Pour le Front national, Nicolas Sarkozy est "l'adversaire idéal", selon le vice-président Florian Philippot. "Nous l'attendons", a déclaré ce dernier sur BFMTV. "Il est très faible. Il n'a tenu aucune de ses promesses", a justifié le frontiste, évoquant le "très mauvais bilan" et "toutes les casseroles" de l'ancien Président.

La participation

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a indiqué sur Europe 1 que "la France assumera ses responsabilités avec ses propres moyens" et qu’elle participera à cette coalition pour combattre l’Etat islamique.

Le texte de loi

La ministre de la Justice, Christiane Taubira, présentera mercredi son projet de réforme de la "justice au quotidien" en Conseil des ministres. "Nous voulons faciliter et simplifier l'accès à la justice pour tous", explique mardi la garde des Sceaux dans un entretien au Parisien. Par exemple, "le justiciable pourra se rendre dans n'importe quel tribunal pour obtenir des informations sur sa procédure". "Cet accueil" serait doublé "d'un portail Internet qui donnera l'accès à ces mêmes informations", indique Christiane Taubira, qui assure que son "souci, c'est l'efficacité et la fermeté".
 

lundi 8 septembre 2014

Aubry à Valls: "Faut pas se crisper"

Politique Première: Présidentielle 2017: Marine Le Pen l'emporterait face à François Hollande – 08/09


Politique Première: Présidentielle 2017: Marine... par BFMTV

Luc Chatel : "Nicolas Sarkozy est conscient de la gravité de la situation"


Luc Chatel : "Nicolas Sarkozy est conscient de... par rtl-fr

Alba Ventura : "Marine Le Pen, point central du débat politique"


Alba Ventura : "Marine Le Pen, point central du... par rtl-fr

l'expresso du 8 septembre

Interrogé sur les propos de Manuel Valls qui a déclaré dimanche que le Front national était "aux portes du pouvoir", Luc Chatel s'est dit "surpris". " Quand on dit 'le Front National est aux portes du pouvoir', on a l'impression d'être à un meeting du Front National", a déclaré le secrétaire général de l'UMP sur RTL. Dire cela, "sans assumer ses responsabilités", "je trouve que c'est un peu fort de café", a complété Bruno Le Maire sur France Inter.

La phrase

"Il n'y a que du poison dans la réponse du Front national", a déclaré François Bayrou lundi sur France Info. La victoire du parti d'extrême-droite "nous précipiterait dans l'abîme", estime le président du MoDem.

La détermination

Elle parlait pour la première fois dans un média depuis sa mise en examen dans l'affaire Tapie. Interrogée sur Radio Classique sur un éventuel affaiblissement du FMI, Christine Lagarde a rappelé que le conseil d'administration de l'institution lui avait "renouvelé un soutien très chaleureux et extrêmement fort". Un soutien "infiniment agréable et de nature à renforcer (sa) détermination à faire (son) travail et à le faire le mieux possible".
"Mes avocats, eux, sont mobilisés pour actionner toutes les voies de recours", précise Christine Lagarde dans un entretien aux Echos paru lundi.

L'annonce

Tous les étudiants de moins de 28 ans pourront désormais bénéficier d'un dispositif de caution locative, appelé la "CLé". L'annonce a été faite lundi par la secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso. Cette garantie de l'Etat permettra à ceux "qui n'ont pas de garants, quels que soient leurs revenus, leur situation familiale, leur nationalité" d'être dispensés du paiement de la caution lors de l'entrée dans un logement. En cas d'impayés, le propriétaire a la garantie d'être dédommagé par un Fonds de garantie.

Le compliment

Benoist Apparu a lu le livre de Valérie Trierweiler. "C'est bien écrit, je sens de la sincérité. Si ce qu'elle raconte est vrai, c'est édifiant", a déclaré le député UMP de la Marne sur BFMTV.
 

dimanche 7 septembre 2014

Fillon: "Hollande entraîne la France dans le chaos"

Manuel Valls : "Il faut tenir!"

Touché mais pas coulé. François Hollande a l'habitude des coups donnés par ses adversaires et par son camp. Mais la violence de l'attaque de son ancienne compagne et le personnage du "Président qui n'aime pas les pauvres" dont elle l'affuble l'a révolté et fait sortir de sa réserve. Lui qui déteste parler de lui a dévoilé sa "raison d'être" avec une émotion qui a marqué, lors de la conférence de presse de clôture du sommet de l'Otan, vendredi : "Je ne laisserai pas mettre en cause […] la relation humaine que j'ai avec les plus fragiles, les plus modestes, les plus humbles, les plus pauvres […], parce que c'est ma raison d'être."

Le chef de l'État ne laissera pas son quinquennat sombrer

Le chef de l'État n'est plus atterré mais au front. Il ne laissera pas son quinquennat sombrer au bout de vingt-huit mois. "Il a parlé avec ses tripes. Il est combatif. L'épreuve du pouvoir l'a rendu très solide, il sait où il va. Le message qu'il nous a délivré au déjeuner, samedi, c'était : 'Je ne vais pas me laisser faire. Je ne suis affaibli ni personnellement ni politiquement'", témoigne un de ses conseillers. Hollande a tenu devant l'ensemble de son cabinet un discours sur les difficultés de la situation internationale, économique et politique. Devant la presse, vendredi, il avait lancé : "J'agis et j'agirai jusqu'au bout." Samedi midi, il a martelé : "Les institutions ont été construites pour nous permettre d'agir, quelles que soient les circonstances, pas pour protéger ma personne mais pour préserver la fonction."
Livre de Trierweiler, démission de Thomas Thévenoud pour raisons fiscales, impopularité record, appel à la dissolution de l'opposition, légitimité présidentielle entamée, la troisième rentrée du quinquennat est bien la plus noire. Un autre proche raconte : "La pique personnelle l'a touché, une fibre a été malmenée. Il va tenir. C'est mal le connaître que de croire que cet homme peut renoncer. On vient de vivre deux semaines noires, mais il va les traverser." Et continuer son mandat jusqu'à son terme. "Je suis contre la démocratie d'opinion. Les institutions ont été faites pour garantir la stabilité et la sécurité. Si, dès qu'il y a une disgrâce de l'opinion, on rentre dans la logique "il faut partir", alors il n'y a plus de pouvoir", dénonce Julien Dray.
"Nous ne sommes pas encore à la moitié du quinquennat. Je ne crois pas que les Français souhaitent une crise institutionnelle qui se grefferait à la crise économique, sociale qui dure depuis des années, confie au JDD Manuel Valls. Cette crise est accentuée par une défiance généralisée, une abstention massive, des scores de plus en plus importants du FN. Face à ce constat, faut-il céder à la pression? Non. Faut-il créer une crise institutionnelle? Non. Cela ne réglerait aucun problème. Si à chaque fois qu'une élection locale est perdue ou qu'un sondage est mauvais nous devions céder, nous mettrions en cause nos institutions", poursuit le Premier ministre. Valls avertit : "Il faut tenir. Les Français ont élu le président de la République pour cinq ans. C'est lui qui a la légitimité du peuple. J'en appelle à la responsabilité de la gauche et du PS, sinon nous serons balayés. Nous devons aller jusqu'au bout et convaincre les Français. Cela passe par le vote de la confiance, le 16 septembre. Cela passe aussi par une reconquête du cœur et des esprits de nos concitoyens par le Président qui prendra du temps."
Comment résoudre la crise de régime? Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, répond : "Notre démocratie est en danger, le pacte républicain entamé, il faut prendre cette question à bras-le-corps avec la réforme institutionnelle." Et "Camba" d'appeler, lui aussi, la gauche à la raison : "Devant un FN qui monte et une droite qui cherche le coup de force, qui veut nous éliminer du débat public, tout le monde se dit qu'il faut être responsable."

"Confier notre destin à un seul homme est archaïque"

Le climat est noir. "Prendre le risque de tout accident législatif aggraverait la crise", prévient le président de l'Assemblée nationale. Pour Claude Bartolone, les institutions de la Ve République sont "dépassées". "L'idée de confier, tous les cinq ans, notre destin à un sauveur suprême est finie. Confier notre destin à un seul homme est archaïque. Dans la période actuelle, le président et le Premier ministre doivent encore plus partager leurs choix et leurs décisions", estime Bartolone. Le collectif pour résoudre la crise, voilà une solution qui devrait plaire à la gauche. De quoi traverser la semaine horribilis du quinquennat. Si François Hollande était croyant, il saurait qu'après le calvaire vint la résurrection.