samedi 31 décembre 2011

les petites phrases du 31/12/2011

PRESIDENTIELLE - Claude Guéant, sur RTL. Le ministre de l'Intérieur a assuré ne "pas avoir de doute" sur la candidature du président Nicolas Sarkozy à un second mandat. Interrogé sur le fait de savoir si le chef de l’Etat, lors de ses vœux à la Nation samedi soir, donnerait des indices sur la date à laquelle il annoncerait sa candidature à l'élection présidentielle, Claude Guéant a répondu: "Je ne sais pas. Pour ma part, je n'ai pas de doute qu'il soit candidat, je pense que peu de Français en ont". Le ministre est par ailleurs revenu sur sa candidature aux législatives à Boulogne-Billancourt, taclant notamment le socialiste André Vallini, qu'il estime "très mal placé pour (lui) donner des leçons". "Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de caciques du parti socialiste qui aillent se présenter dans le 16e arrondissement (de Paris) ou à Neuilly. Monsieur Vallini lui-même d'ailleurs est allé se réfugier au Sénat", a-t-il lancé.
DELINQUANCE - Eric Ciotti, sur Europe 1. Le député UMP Eric Ciotti s'est exprimé sur la loi sur l'encadrement de type militaire des mineurs délinquants qui entre en vigueur au 1er janvier. "A partir de demain les magistrats pourront proposer aux mineurs délinquants une alternative entre la prison et ce nouveau type d'encadrement qui va se mettre en place dans des centres Epide (établissement public d''insertion pour la défense). Ces centres existants vont désormais pouvoir "accueillir des mineurs délinquants de 16 à 18 ans pendant une période de 6 à 12 mois avec un encadrement de type militaire, une discipline très stricte, a détaillé l'élu. Les mineurs admis se verront proposer trois types d'enseignements : les "bases scolaires principales", "un apprentissage professionnel" et "des règles de vie comportementales". Il s'agit d'une "exigence disciplinaire forte", souligne le président du conseil général des Alpes-Maritimes, avec "salut au drapeau, levée à 6 heures du matin, port de l'uniforme"."Ces centres ont donné pour des jeunes majeurs des résultats tout à fait exceptionnels avec un taux d'insertion professionnel à la sortie qui est remarquable", a tenu à préciser le député UMP.


Claude Guéant ne se considère pas comme un... par rtl-fr

Meilleurs voeux 2012

vendredi 30 décembre 2011

les petites phrases du 30/12/2011

GUEANT CANDIDAT – François Bayrou, sur RTLLe candidat MoDem à la présidentielle a estimé que "la démocratie méritait mieux" que la pratique des "parachutages" après l'annonce de la candidature à la députation dans les Hauts-de-Seine de Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur. "Je suis opposé aux parachutages. La stratégie de ces partis dominants ou provisoirement dominants qui profitent de leur puissance pour envoyer des candidats n'ayant aucun lien avec le territoire, ce n'est pas ce qu'il faut faire, la démocratie mérite mieux", a-t-il déclaré
VŒUX 2012 - Corinne Lepage, sur son site InternetLa candidate de Cap21 à la présidentielle est la première à mettre en ligne ses vœux pour 2012. Dans son message vidéo, la députée européenne insiste sur les "défis" à relever en 2012 : "Nous subissons le traumatisme que subit l’Europe. L’inégalité n’a cessé de croitre, le déficit est abyssal et nous n’avons pas investi dans les secteurs d’avenir, à la différence de nos concurrents. Nous restons en retard alors que nous avons tous les atouts pour réussir", assure-t-elle. Et de conclure sur l’échéance présidentielle : "L’année 2012 va être une grande année, celle où nous allons pouvoir changer de destin. Lorsque l’on veut, on peut changer les choses et faire bouger les montagnes. C’est à cela que je vous invite dans cette grande campagne qui se lance pour 2012. Une campagne de solutions pour permettre à la France de retrouver confiance en elle".
GUEANT CANDIDAT - Pierre-Christophe Baguet, sur Europe 1Le député-maire de Boulogne-Billancourt a laissé entendre qu’il faudra compter avec Claude Guéant dans les années à venir. Le ministre de l’Intérieur se présentera à Boulogne-Billancourt lors des législatives de 2012, dans une circonscription promise à l’UMP. "Claude Guéant est un grand serviteur de l’Etat. Je trouverais dommage que la France ou le Parlement se prive de cette grande figure. Ça serait une erreur. Je lui offre cette possibilité", a affirmé celui qui laisse sa place. "Il restera un des responsables de la majorité présidentielle, j’en suis convaincu." Et de nier ensuite tout parachutage : "Claude Guéant a des attaches avec Boulogne-Billancourt", a-t-il assuré. "Il y a vécu cinq ans, ses enfants y ont été scolarisés, il était secrétaire général de la préfecture. On a travaillé ensemble au côté de Nicolas Sarkozy quand il était président du conseil général de 2004 à 2007. Il a beaucoup de liens avec Boulogne-Billancourt. Ce n’est pas quelque chose pour lui d’inconnu."
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Francois-Bayrou-denonce-le-parachutage-de-Claude-Gueant-a-Boulogne-Billancourt-445035?from=bloc2012

François Bayrou : "Le modèle français est en... par rtl-fr

Royal menace d'attaquer le magazine VSD

Ségolène Royal (PS) a dénoncé jeudi, menaçant de porter plainte, des "agressions verbales" et "le caractère moralement très violent" du dernier VSD, qui affiche en Une les photos de trois personnalités, dont la sienne, sous le titre "les têtes à claques de l'année".
Dans ce dernier numéro de l'hebdomadaire, un sondage Harris Interactive établit par catégories des classements des personnalités qui "agacent" le plus les Français, à partir de noms proposés. Dans la catégorie des "politiques", la présidente de Poitou-Charentes arrive en tête devant DSK et Eva Joly.
"Ségolène Royal dénonce le caractère moralement très violent du dernier numéro de VSD en cette période de fêtes familiales la traitant de 'tête à claques' de l'année et autres agressions verbales", selon un communiqué publié jeudi après-midi. "Elle se réserve le droit de porter plainte", précise le texte.

Sondage : les candidats éloignés des Français

Ils n'apportent pas de réponses aux Français. Selon un sondage OpinionWay-Fiducial pour le journal La Croix*, les candidats restent "assez" (49%) ou "très" (23%) éloignés des préoccupations de leurs concitoyens. Seulement 27% des personnes interrogées estiment que les prétendants à l'Elysée sont proches de leurs inquiétudes.
L'enquête révèle également qu'à la question "quel candidat propose les meilleures solutions aux problèmes quotidiens?", 29% des Français répondent "aucun". Une réponse privilégiée à la fois par les catégories socioprofessionnelles favorisées et défavorisées. De plus, les réponses apportées par les candidats sont "moins concrètes" qu'en 2007 pour 30% des Français. Ils sont deux fois plus (59%) à les juger "ni plus, ni moins concrètes" et trois fois moins à les estimer "plus concrètes".

L'emploi principale préoccupation

Pour autant, François Hollande apparaît tout de même comme le candidat qui propose les meilleures réponses. Près d'un quart des sondés (24%) pense ainsi, quand ces derniers sont 20% à préférer Nicolas Sarkozy et 16% Marine Le Pen. Viennent ensuite François Bayrou (15%), Jean-Luc Mélenchon (9%) et Eva Joly (7%).
Parmi les principales préoccupations des Français figurent le maintien de "l'emploi" (52%), la "lutte contre la hausse des prix des produits de première nécessité" (39%) et le "maintien du remboursement des soins" (38%). Dans le détail, le sondage montre que ceux qui se sentent proches de la gauche et de la droite sont plus inquiets pour l'emploi (64% pour les proches du PS et 60% pour les proches de l'UMP) tandis que les sympathisants du FN veulent que leur candidat apporte des réponses sur la hausse des prix (46%) et la délinquance (41%). Quant aux proches du Modem, ils sont davantage préoccupés par l'accès des jeunes au marché du travail (54%).
* Sondage réalisé en ligne du 16 au 19 décembre auprès d'un échantillon de 983 personnes.

jeudi 29 décembre 2011

Claude Guéant candidat dans les Hauts-de-Seine aux élections législatives

Selon l'AFP, l'actuel ministre de l'Intérieur et ancien secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, sera candidat à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, lors des prochaines élections législatives.

Pierre-Christophe Baguet (UMP), maire de Boulogne-Billancourt, ne se représentera pas dans sa circonscription et se consacrera à sa municipalité. Claude Guéant, qui aura 67 ans le 17 janvier prochain, n'a jamais été parlementaire.

Ce proche du président Nicolas Sarkozy, dont les Hauts-de-Seine sont l'ancien fief électoral, a justifié ainsi sa volonté d'avoir un ancrage à Boulogne: "C'est la ville où j'ai le plus vécu de ma vie d'adulte".

Dans une lettre qui sera distribuée mardi dans toutes les boîtes aux lettres de sa ville, le député-maire de Boulogne, qui achève son troisième mandat à l'Assemblée nationale, annonce à ses administrés qu'il a "décidé de ne pas (se) représenter à la députation pour être un maire encore plus à (leur) service". "J'ai demandé (...) à un grand serviteur de l'Etat, Claude Guéant, (...) de se porter candidat sur notre circonscription", poursuit Pierre-Christophe Baguet. "On ne peut rêver meilleur candidat pour notre ville".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/29/97001-20111229FILWWW00432-claude-gueant-candidat-dans-les-hauts-de-seine-aux-legislatives.php

les petites phrases du 29/12/2011

SOUTIEN AU FN- Yvette Horner, dans un communiquéDans le grand entretien hebdomadaire du JDD.fr, Gilbert Collard avait émis le souhait de faire adhérer Yvette Horner au Front national. La célèbre accordéoniste lui a répondu jeudi dans un communiqué. "Maître Collard sur son arbre perché a, paraît-il, émis le souhait de m'enrôler dans les troupes qui soutiennent Madame Le Pen. Encore faudrait-il que cette dame qui me trouve trente ans de retard mette sa propre pendule à l'heure. Que l'on sache que je ne soutiens personne car la Musique ne se récupère pas. Elle appartient à tous", écrit-elle.
PROTECTIONNISME - Jean-François Copé, sur RTLLe secrétaire général de l'UMP, s'est démarqué du ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, partisan d'un "protectionnisme moderne". "Personne ne peut penser raisonnablement que le mot de protectionnisme est un mot moderne", a lancé Jean-François Copé. "Il faut laisser des partis extrêmes défendre cette idée du protectionnisme français qui consisterait, et ce serait suicidaire, à fermer les frontières françaises", a ajouté M. Copé, soulignant que l'on "n'est pas autosuffisant". "Le vrai de sujet est de relocaliser les activités et faire du made in France", a précisé Jean-François Copé.
RESTOS DU CŒUR - Frédéric Lefebvre sur France 2La grande distribution a accepté de répondre à l'appel à la générosité lancé par les Restos du Coeur, qui font face à une demande croissante, a indiqué le secrétaire d'Etat à la consommation. "Les grands distributeurs ont accepté le principe (...) de participer", a-t-il dit, précisant que l'objectif était "d'atteindre tout ce dont (les Restos du Coeur) ont besoin". Selon lui, les groupes Casino, Auchan, Carrefour ont d'ores et déjà "donné leur accord pour fournir de quoi faire ces repas qui vont manquer sans doute à horizon de février ou mars". "Si on veut que ce soit à temps dans les entrepôts (...), pour que les repas puissent être offerts, il faut s'y prendre maintenant", a relevé M. Lefebvre, lançant un appel "à toutes les entreprises qui pourraient accepter de participer à cet élan de générosité".
PROJET SOCIALISTE - Benoît Hamon, sur Radio ClassiqueLe porte-parole du PS a assuré que le programme du candidat François Hollande, qui doit être présenté dans les prochaines semaines, sera "très largement inspiré" du projet socialiste. "Le projet (du PS) n'est ni mort, ni enterré, il offre une batterie de réponses sur les questions d'emploi, d'éducation...", a-t-il déclaré. "Vous verrez que le programme présidentiel de François Hollande sera très largement inspiré de ce projet" adopté au printemps par le PS, a-t-il ajouté. Benoît Hamon a également regretté les déclarations de Jean-Pierre Chevènement, candidat MRC à la présidentielle, qui a estimé mercredi que François Hollande devait "s'affirmer comme un homme d'Etat" s'il voulait gagner l'élection présidentielle de 2012. "C'est une petite phrase, et quand on est candidat à la présidentielle soi-même, on s'illustre par son projet et non par des petites phrases", a-t-il conclu.
DESAFFECTION DES JEUNES POUR LA POLITIQUE – Bruno Julliard, sur Europe 1
Pour celui qui est chargé de l'éducation dans l'équipe de campagne de François Hollande, "il est vrai que les jeunes s’inscrivent moins sur les listes électorales et votent moins aux élections. C'est d'autant plus dommageable qu'ils sont aujourd'hui les premières victimes de la crise", a estimé le socialiste Bruno Julliard. "Peut-être que les partis politiques tous confondus jusqu'à présent n'ont pas donné (...) la place aux jeunes qu'ils méritent dans le débat politique", a-t-il poursuivi. "Un lien s'est distendu entre la République et les jeunes et leur avenir. Il faut lister deux priorités : la formation, l'école qui ont été martyrisées par la droite et l'emploi qui est aujourd'hui le souci quotidien de bon nombre de jeunes", a expliqué l'élu parisien.

Jean-François Copé : "Le vrai sujet : faire du... par rtl-fr

Contre le chômage, Royal a un plan en trois points

Face au chômage, en forte hausse en France, Ségolène Royal a un plan. La présidente de la région Poitou-Charentes a estimé mercredi à Poitiers qu'"il y a des solutions" pour lutter contre le chômage, mais qu'il faut "changer de système" en soutenant les PME, l'apprentissage et en investissant dans la croissance verte.
Résolument volontariste, la candidate malheureuse à la primaire socialiste a développé son projet lors d'une visite dans une antenne des Restaurants du coeur à Poitiers : "Il ne faut pas baisser les bras face au chômage, il y a des solutions, il faut changer de système", a-t-elle déclaré. "Je vois trois solutions : la première, c'est d'aider les PME (petites et moyennes entreprises) qui ont besoin aujourd'hui d'embaucher et d'innover. La deuxième solution, c'est développer massivement les énergies renouvelables, tout ce qu'il y a à faire avec la croissance verte", a-t-elle poursuivi. "La troisième solution, c'est le développement de l'apprentissage et des embauches par alternance", a-t-elle ajouté.

Ségolène Royal s'est par ailleurs félicitée des résultats du "pacte pour l'emploi des jeunes" mis en oeuvre en Poitou-Charentes, où selon elle "le taux de chômage des jeunes n'a pas augmenté, alors qu'il a beaucoup augmenté au niveau national". Le chômage a atteint en novembre son plus haut niveau depuis 12 ans, avec 29.900 personnes supplémentaires sans aucune activité inscrites à Pôle emploi, pour atteindre un total de 2,8 millions de personnes, selon les chiffres du ministère du Travail.

2012: la campagne est-elle trop éloignée des préoccupations des Français ?

C'est un sondage OpinionWay-Fiducial qui l'affirme : 72% des Français estiment que la campagne pour l'élection présidentielle de 2012, telle qu'elle se déroule actuellement, apporte des réponses éloignées de leurs préoccupations.

Y a -t-il toutefois un candidat qui se rapproche des attentes des Français ? L'étude précise que
François Hollande propose les meilleures solutions aux problèmes quotidiens pour 24% des Français, suivi par Nicolas Sarkozy (20%) et Marine Le Pen (16%). Toutefois, selon l'étude à paraître jeudi dans La Croix, 29% des personnes répondent qu'"aucun" candidat, sur quinze testés, ne satisfait à leurs attentes. Seules 27% des personnes interrogées considèrent que la campagne apporte des réponses proches de leurs préoccupations.

"Maintenir l'emploi"

Après le trio de tête viennent François Bayrou (15%), Jean-Luc Mélenchon (9%), Eva Joly (7%), Dominique de Villepin (3%), Nicolas Dupont-Aignan (2%) puis Philippe Poutou et Hervé Morin (chacun 1%). Les autres candidats testés, Nathalie Arthaud, Corinne Lepage, Jean-Pierre Chevènement, Christine Boutin et Frédéric Nihous recueillent 0%.

En tête des priorités des Français dans cette campagne : "Maintenir
l'emploi" (52%), "Lutter contre la hausse des prix des produits de première nécessité" (39%), "maintenir le remboursement des soins" (38%), "garantir aux jeunes l'accès au marché du travail" (33%), "lutter contre la délinquance" (24%).
Autre enseignement de l'enquête : seuls 10% des Français jugent que les candidats apportent dans cette campagne des réponses plus concrètes que lors de la précédente campagne de 2007, 30% qu'elles sont moins concrètes qu'en 2007, 59% ni plus ni moins concrètes. Un pour cent ne se prononce pas.

L'enquête a été réalisée en ligne du 16 au 19 décembre auprès d'un échantillon de 983 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

mercredi 28 décembre 2011

Quand les présidents nomment leurs proches à des postes clés

En tout, ils sont une vingtaine. Parmi eux, essentiellement des procureurs et des préfets. Tous ont un point commun : leur proximité avec Nicolas Sarkozy. Comme le révèle mardi Libération, le chef de l'Etat a nommé plusieurs de ses proches à des postes clés, dans les domaines de la justice, la police et les finances, parmi lesquels le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard, le procureur Philippe Courroye, le patron du renseignement Bernard Squarcini ou encore le futur procureur général de Bordeaux, André Ride. Selon le quotidien, Nicolas Sarkozy entend aussi nommer Xavier Musca, actuel secrétaire général de l'Elysée, à la tête de la Caisse de dépôts et consignation (CDC).
Une démarche qui irrite l'opposition. Il s'agit là de "la confirmation d'un pouvoir aux abois qui est en train d'essayer de verrouiller l'appareil d'Etat à quelques mois des élections", a asséné mardi matin sur RTL Manuel Valls. Le directeur de la communication de François Hollande estime que "le rôle du Parlement (dans ce type de nominations) devra être revu" en cas de victoire du candidat socialiste en 2012. Sur son compte Twitter, le député-maire d'Evry renchérit : "A lire dans #Libé, "#Sarkozy place ses hommes". Pantouflages, parachutages, fromages: police, justice, CAC40… c'est la marque de l'Etat Sarko!". Dans un communiqué, Andre Vallini, le "Monsieur Justice" du PS en remet une couche : "A l'approche de l'échéance présidentielle et au mépris de toute décence républicaine, Nicolas Sarkozy continue à assurer le verrouillage de la magistrature avec la nomination de magistrats réputés proches de la droite à des postes clés", écrit-il.

"Des clans, des bandes"

Placer ses proches à des postes stratégiques quelques mois avant l'élection présidentielle n'a en tout cas rien d'inédit. " C'est un rituel classique. Cela fait partie de la joute politique entre l'opposition et le pouvoir en place. C'est une pratique relativement courante qui a toujours fait l'objet de débats et controverses", décrypte pour leJDD.fr Frédéric Dabi, directeur de l'institut de sondage Ifop. "C'est vrai que cette fois c'est encore plus fort parce qu'on est dans une réélection. Le combat est extrêmement dur."
Rien de nouveau en effet dans cette polémique, en témoignent les précédentes élections. "En 1981, on parlait déjà d''Etat giscardien'. A cette époque, il n'y avait ni de CSA, ni de Haute autorité de la communication audiovisuelle", rappelle Frédéric Dabi. Sept ans plus tard, François Mitterrand fait même de la "confiscation" du pouvoir l'objet de sa déclaration de candidature. "Je veux que la France soit unie et elle ne le sera pas si elle est prise en main par des esprits intolérants, par des partis qui veulent tout, par des clans ou par des bandes", lance-t-il le 22 mars 1988 d'un ton très solennel sur le plateau du 20 heures de France 2.
NOMINATIONS - Manuel Valls, sur RTL. Le directeur de la communication de la campagne de François Hollande a estimé que l'éventuelle nomination du secrétaire général de l'Elysée, Xavier Musca, à la tête de la Caisse des dépôts et consignation n'était "pas opportune"."On nomme un proche du président de la République à la tête de la Caisse des dépôts, qui est indispensable à notre économie", a-t-il mis en garde. Selon le député PS, "c'est la confirmation d'un pouvoir aux abois qui est en train d'essayer de verrouiller l'appareil d'Etat à quelques mois des élections". "Le rôle du Parlement (dans ce type de nominations) devra être revu" en cas de victoire en 2012 de François Hollande, a-t-il ajouté
PRESIDENTIELLE - Jean-Pierre Chevènement, sur BFM-TVLe candidat du Mouvement Républicain et Citoyen à la présidentielle a estimé que son concurrent socialiste François Hollande devait "s'affirmer comme un homme d'Etat" s'il voulait gagner l'élection présidentielle de 2012."Il faut que François Hollande prenne toute sa dimension et échappe, d'une certaine manière, au projet socialiste, aux accords PS-Verts, qu'il s'affirme comme un homme d'Etat", a-t-il lancé. Selon lui, "c'est cela qui peut le faire gagner" mais "pour y parvenir, il faut qu'il fasse encore beaucoup de chemin". Concernant les parrainages nécessaires pour se présenter à l'élection, Jean-Pierre Chevènement affirme être à "la moitié de ce qui (lui) sera nécessaire", soit environ 250 promesses de signatures. Il a par ailleurs expliqué qu'il était candidat dans le "but de faire bouger les lignes" et a prôné un "protectionnisme européen", notamment pour faire baisser le niveau de la monnaie européenne, à son sens surévaluée par rapport au dollar.
TURQUIE - Pierre Lellouche, sur France 2. Le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur a appelé les dirigeants turcs à faire preuve de retenue, après l'adoption par les députés français d'une loi pénalisant la négation des génocides, prévenant que des représailles à l'encontre des sociétés françaises seraient "illégales". "Ils sont membres de l'Organisation mondiale du commerce, ils ont un accord de libre échange avec l'Union européenne et il est hors de question pour qui que ce soit de discriminer les sociétés françaises", a-t-il poursuivi. "Je compte sur la sagesse des dirigeants turcs". "Quand on est sur le continent européen, il est bon de regarder l'histoire en face, sans donner de leçons à qui que ce soit, sans aller vers l'escalade", a-t-il expliqué. Selon lui, "l'apaisement en Europe passe par un peu de calme, un peu de retenue". "Nous avons des intérêts stratégiques majeurs communs entre la France et la Turquie, beaucoup d'intérêts économiques aussi qui ne sont quand même pas négligeables", a-t-il souligné.
LISTES ELECTORALES - François Bayrou, sur RTL. Le candidat centriste s'est étonné de l'absence de la traditionnelle campagne publique encourageant les Français à s'inscrire sur les listes électorales pour la présidentielle de 2012. "Je soupçonne que c'est parce qu'il y a peut-être, de la part du gouvernement, l'idée que ça serait mieux que certains ne votent pas", a-t-il dit. "On se trompe profondément en faisant ça, parce que ressaisir les forces du pays, c'est en ressaisir aussi toutes les énergies, toutes les forces vives", a-t-il ajouté. Soulignant le fait que les précédentes élections présidentielles ont toutes été précédées d'une campagne publique incitant à l'inscription sur les listes, il s'interroge sur son absence en 2011. "Je considère que c'est une faute contre la République, c'est une faute civique de ne pas avoir fait ça", a-t-il dit.

Chômage - Manuel Valls : "2012 doit être l'année... par rtl-fr

Nadine Morano se déchaîne sur twitter

La ministre de l'Apprentissage, Nadine Morano, s'est livrée à une utilisation effrénée de twitter entre les 24 et 26 décembre, éreintant tour à tour sa marionnette aux Guignols, l'ex-premier ministre Dominique de Villepin ou encore le candidat PS François Hollande.
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Entre les 24 et 26 décembre, Mme Morano, une des ministres les plus pugnaces contre l'opposition, a envoyé plus de 200 messages sur twitter, selon
un décompte effectué par Le Monde daté de demain.

Le 24 décembre, elle regrette ainsi l'absence de films à la télévision sur la "natalité", avant de rectifier et d'évoquer la "Nativité". La politique reprend vite le dessus et Mme Morano s'en prend à François Hollande. "Dans les 30 propositions du #PS pas une fois le mot apprenti! Quel oubli. Il suffit de voir l'Allemagne! il faut #Sarkozy", lance-t-elle. "#Hollande ne dit rien parce qu'il n'a rien de crédible à dire c'est ça la réalité et le #PS non plus d'ailleurs" raille-t-elle dans un autre message. "Jamais #Hollande n'a été choisi pour être ministre c'est parce que déjà il ne paraissait pas compétent alors Président..." ironise Mme Morano, décidément très en verve.

Dominique de Villepin, candidat à l'élection présidentielle, en prend lui aussi pour son grade : "Tiens tiens! Villepin qui soutient #Sarkozy sur le service minimum dans le transport aérien! Villepin revient tout seul ça sert à rien!". Les auteurs des Guignols, "cachés derrière leurs marionnettes", ne trouvent pas plus grâce à ses yeux. "Je rêve comme tous ceux que je croise de voir leur tête de bobos prétentieux et dégoulinants de vérité sur les autres", fait-elle savoir, ajoutant: "ils verront que ce n'est pas parce qu'on a grandi dans une cité et qu'on vient d'une famille d'ouvriers qu'on en est moins classe".

Après des considérations sur le "Père Noël" de Toul (Moselle) ("c'est notre curé et son nom c'est Noël"), Nadine Morano se lance également dans une diatribe contre l'anonymat sur les réseaux sociaux. "J'aime bien quand les twittos (utilisateurs de twitter, ndlr) mettent leur photo c'est sympa! On voit à qui on s'adresse. L'anonymat c'est superficiel et pas courageux", relève-t-elle. François Fillon, qui évoluait sur twitter sous un pseudonyme, appréciera.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/12/27/97001-20111227FILWWW00314-nadine-morano-se-dechaine-sur-twitter.php

Le coût des débats de la primaire PS hors frais de campagne

La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a estimé mardi que les dépenses engagées lors des débats télévisés de la primaire PS n'avaient pas à être imputées au compte de la campagne de François Hollande, en réponse à une demande de l'UMP. "Sous réserve des observations éventuelles du Conseil constitutionnel, la commission considère (...) que de telles dépenses, qui n'ont pas été exposées directement au profit du candidat désigné in fine et en vue de son élection, n'ont pas à être rattachées à son compte de campagne", écrit le président de la commission François Logerot au secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé. "Les dépenses engagées lors de ces émissions se rapportent à des confrontations contradictoires entre plusieurs pré-candidats du même parti, en vue de la désignation de l'un d'entre eux", relève en effet François Logerot. Dans son courrier, la commission rappelle aussi que "toutes les questions relatives à l'appréciation des temps de parole politique dans les médias relèvent exclusivement du CSA", le Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Le 9 décembre, Franck Riester, secrétaire national en charge de la communication de l'UMP, avait demandé à la CNCCFP si, dans le cadre de la primaire socialiste, "les dépenses engagées par les chaînes de télévision et de radio doivent ou non être intégrées dans le compte de campagne du candidat socialiste". Il avait aussi attiré l'attention de la Commission sur le partage inégal, selon lui, du temps de parole dans les médias entre le PS et l'UMP au troisième trimestre. Le 30 novembre, le mandataire de la campagne de François Hollande,
Daniel Vaillant, et le président de la commission de contrôle financier du PS, Pascal Terrasse, avaient aussi saisi la Commission sur les frais de déplacement du président Nicolas Sarkozy "qui relèvent d'actes de propagande" selon eux. La commission avait répondu qu'une partie du coût des déplacements du chef de l'Etat pourrait être intégrée à son compte de campagne s'il était "amené à exposer les éléments d'un programme de futur candidat" avant sa déclaration de candidature.
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mardi 27 décembre 2011

Listes électorales : une campagne qui fait débat

"La droite craint-elle le vote de la jeunesse?" La question est posée par le Parti socialiste. Dans un communiqué publié lundi, deux membres de l’équipe de campagne de François Hollande sont passés à l’offensive. Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du candidat socialiste, et Laurianne Deniaud, responsable du pôle jeunes, accusent le gouvernement de ne pas "organiser une campagne de communication digne de ce nom pour l’inscription sur les listes électorales".
Les non-inscrits ont en effet jusqu’au 31 décembre pour pouvoir voter en 2012. Parmi eux, le PS cite en premier lieu les jeunes. Selon une étude de l’Ifop publiée en novembre 2011, 13% des 18-22 ans ne seraient pas encore recensés sur les listes électorales. Les socialistes se demandent ainsi si l’exécutif "se désintéresse totalement de la jeunesse" ou bien s’il craint sa "sanction" lors des prochaines échéances électorales.
De la même manière, le Parti radical de gauche s’interrogeait dès samedi sur le véritable objectif du pouvoir, à savoir "maintenir un phénomène de non-inscription (...) qui concerne surtout des catégories socio-démographiques souvent susceptibles de voter à gauche". La précédente présidentielle donne raison au PRG. En 2007, 31% des 18-24 ans avaient voté pour Ségolène Royal au premier tour, contre 22% pour Nicolas Sarkozy, selon une étude post-électorale du Cevipof.

"Jamais on n’avait fait autant d’efforts"

Autre opposant politique, mais de droite, Nicolas Dupont-Aignan s’est également dit "scandalisé" lundi par l’absence de campagne de communication. Le candidat de Debout la république estimait même que "cela [lui] semblait suspect". Pourtant, ce mutisme présumé est totalement écarté par le ministère de l’Intérieur.
Son porte-parole, Pierre-Henry Brandet, a assuré lundi que "jamais on n’avait fait autant d’efforts" pour inciter à aller voter. Le responsable de la place Beauvau a ainsi indiqué que le ministère finance une campagne de 181.000 euros qui se fait à travers l’association Civisme et démocratie (Cidem).
Cette campagne se décline en "deux volets", précise cette dernière sur son site Internet : "avec des affiches et dépliants" ainsi que "sur Internet pour un large public". Une campagne web destinée surtout à promouvoir le téléservice de demande d'inscription en ligne, inédite en France. De quoi convaincre, peut-être, quelques citoyens réticents à se déplacer en mairie.
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les petites phrases du 27/12/2011

CHOMAGE – François Baroin dans un communiqué. L'ensemble des services publics et des dispositifs d'aide aux entreprises sont mobilisés "pour préserver l'emploi", a déclaré le ministre de l'Economie, au lendemain de l'annonce d'une nette hausse du chômage en novembre. François Baroin "souligne la mobilisation des services publics pour préserver l'emploi dans un environnement économique difficile".
ALLIANCE BAYROU/VILLEPIN – Yann Wehrling, sur France 2. Le porte-parole du Modem a assuré qu'un ticket entre François Bayrou et Dominique de Villepin "n'était pas à l'ordre du jour". "Je ne suis pas sûr qu'ils soient sur le même créneau. On est sur de vieilles querelles entre la chiraquie et la sarkozie. Ce sont des guerres de 100 ans qu'il faut arrêter", a-t-il ajouté au sujet de la candidature de Dominique de Villepin. Il s'est par ailleurs jugé normale la candidature de la présidente du Front nationale Marine Le Pen à l'élection présidentielle: "Cela me paraîtrait anormal évidemment qu'elle ne puisse pas se présenter". "Je n'ai pas beaucoup de doutes là-dessus", a-t-il ajouté. Le FN a pourtant déposé le 22 décembre un recours devant le Conseil d'Etat attaquant la décision du Premier ministre François Fillon de ne pas accéder à la demande du parti d'extrême droite de garantir l'anonymat des parrainages. Le porte-parole du MoDem a suggéré que la "publication du nom des maires devrait peut-être être revue, pour que les maires puissent signer en toute tranquillité, sans avoir de représailles".
TURQUIE - Patrick Devedjian, sur France Inter. Le député des Hauts-de-Seine a déploré que la Turquie "menace tout le monde", citant "Israël, Chypre, la Grèce". "La Turquie, j'ai compté, en moins d'une année, a menacé plus de sept pays: est ce que vous croyez que c'est une bonne manière de conduire les relations internationales ?", a-t-il interrogé."Je crois beaucoup dans la société civile turque. Malheureusement, quand la Turquie a un prix Nobel brillant comme Orhan Pamuk (ndlr: littérature, 2006), elle le poursuit parce qu'il dit que le génocide arménien est une évidence", a expliqué le député d'origine arménienne. "Au moment où la Turquie veut entrer dans l'Union européenne et apparaître comme un pays qui défend les droits de l'homme, cette loi permet de révéler l'attitude de la Turquie sur la scène internationale et montre bien que la Turquie n'est pas le pays des droits de l'homme", selon M. Devedjian.
AEROPORTS - Thierry Mariani, sur Europe 1. Le ministre des Transports s’est félicité de la sortie de crise dans les aéroports français, après près de 11 jours de grève. "Je suis surtout satisfait parce que pendant ce conflit, qui a fait certes beaucoup de bruit, pas un seul avion n’a été annulé à Roissy", a-t-il déclaré. "Pendant les fêtes, grâce à l’action du gouvernement, grâce à une certaine détermination, l’ensemble des Français a pu rejoindre leur famille pendant les vacances". Thierry Mariani a aussi défendu la méthode du gouvernement dans cette affaire : "heureusement qu’il y a eu l’envoi de gendarmes et de policiers, car les Français ont pu partir en vacances", a insisté le ministre. "On n’a jamais joué le pourrissement, on a joué d’abord la sécurité des aéroports.
CHÔMAGE - Eric Heyer, sur Europe 1. Eric Heyer, économiste à L'OFCE (observatoire français des conjonctures économiques) a expliqué les solutions possibles pour lutter contre l'augmentation du chômage. "Il y a deux solutions pour lutter contre le chômage : soit le modèle allemand qui est de relancer le chômage partiel. C'est à dire diminuer le temps de travail en période de basse conjoncture, baisser le temps de travail en période de récession. La deuxième solution c'est le traitement social du chômage. C'est l’Etat qui doit aider", a-t-il suggéré. Pour l'économiste, la principale entrée au chômage, "c'est la fin des CDD. Mais ce n'est pas un problème de flexibilité du travail. Actuellement, il y a 20 millions de contrats alors qu'on est en récession. Et 66% de ces contrats sont des contrats de moins de un mois. Le vrai problème n'est pas la législation mais la croissance économique et donc de demande. Il faudra tout libérer mais au moment où la croissance économique sera présente".
MATERNITE - Xavier Bertrand, sur RTL. Le ministre de la Santé a indiqué que l'assurance maladie expérimentait dans "trois départements" -le Var, les Yvelines et la Haute-Savoie- une réduction de la durée de séjour des femmes à la maternité, en contrepartie d'un accompagnement à domicile par une sage-femme. "C'est une expérimentation. L'assurance maladie prend contact avec les mamans concernées, c'est-à-dire celles qui ont plus de 18 ans, un accouchement qui s'est réalisé dans des conditions tout à fait normales, avec un enfant unique", a-t-il expliqué. Interrogé sur une éventuelle généralisation du dispositif, M. Bertrand a répondu: "On n'en est pas encore là", assurant qu'"il ne s'agissait pas de faire des économies pour des économies". Selon lui, "cela repose bien souvent sur une demande" des mamans et des familles.
CHOMAGE - Jean-Claude Mailly, sur BFM TV. Au lendemain de la publication des chiffres du chômage du mois de novembre, le secrétaire général de Force Ouvrière a donné quelques pistes de réflexion pour améliorer la situation. "Parmi les solutions il y a ce qui s’appelle le chômage partiel mais il faut mettre de l’argent sur la table pour que cela marche. (…) Le chômage partiel c’est un des éléments clé quand on est en situation de crise". Pour lui, "on a énormément réduit les recettes fiscales ces dernières années, c’est autant d’argent en moins dont l’Etat peut disposer par exemple pour le chômage partiel (…) Les baisses d’impôts, elles ont privilégié essentiellement les plus aisés ou en tout cas les grosses

Mariani : "On n’a pas joué le pourrissement" par Europe1fr

Villepin déterminé à "aller jusqu'au bout"


Allez jusqu'au bout, c'est l'évidence" pour Dominique de Villepin. Dimanche matin, l'ancien Premier ministre a affiché sa détermination concernant l'élection présidentielle à venir, pour laquelle il s'est officiellement déclaré candidat le 11 décembre dernier. Une démarche motivée par "le devoir", "la volonté de servir" et de s'opposer à "la République des partis", a expliqué le fondateur de République solidaire (RS) qui était l'invité du Grand Rendez-vous d'Europe 1. "Ce n'est pas à l'UMP de choisir le président de la République, ce n'est pas au Parti socialiste, pas plus qu'au Modem ou au Front national, c'est aux Françaises et aux Français", a lancé Dominique de Villepin.

Et l'ancien Premier ministre en a profité pour tacler Nicolas Sarkozy, décrit comme un "président de droite". "La France ne peut pas vivre avec un président hémiplégique qui représente une seule partie des Français", a déclaré Dominique de Villepin, appelant de ses vœux "un président arbitre", qui "rassemble". Mais ce dernier n'a pas non plus été tendre avec François Hollande, se faisant très critique envers le projet socialiste. "Un projet de retour en arrière" sur les "retraites, le nucléaire, la formation des enseignants ou la gestion de l'Etat".

"Aucune forme de différend avec Sarkozy"

Quant à sa propre démarche présidentielle, Dominique de Villepin a assuré qu'elle n'avait pas été dictée par les affaires qui l'entourent, comme celle de Relais & Châteaux. "Non, ça ne pèse rien", a-t-il déclaré, ajoutant ne pas être "dupe de tout ce qui a été fait pour (le) dissuader d'être candidat". Et de poursuivre : "Que les attaques se soient multipliées tout au long des dernières années nous le savons bien et nous savons également comment ces attaques termine (allusion à sa relaxe dans l'affaire Clearstream, Ndlr).
Oublié aussi sa rivalité avec Nicolas Sarkozy. Le chef de file de République solidaire assure avoir "tourné la page". "J'ai pardonné (…) Il n'y a dans ma démarche aucune forme de différend avec Nicolas Sarkozy", a affirmé Dominique de Villepin. Il s'est également dit confiant quant à l'épreuve des parrainages, indispensable pour se présenter à la présidentielle : "J'ai parfaitement confiance dans la capacité que nous avons, au cours des prochaines semaines, de rassembler plus de 500 signatures et de mobiliser les moyens nécessaires pour une campagne." Selon le JDD, il en espère 700 à 800 mais ne communique pas sur le chiffre actuel. "Je vous mentirais si je vous assurais qu'il les aura", nuance toutefois dans l'hebdomadaire son principal soutien, le député Jean-Pierre Grand.

"On ne légifère pas sur la mémoire"

Dimanche, Dominique de Villepin est également revenu sur la loi, votée par les députés, réprimant la négation des génocides, dont celui des Arméniens. "On ne légifère pas sur la mémoire", a lancé l'ancien ministre, qui a évoqué "une erreur". "Chaque fois qu'on veut le faire, on fige les choses, on complique les relations avec certains Etats et on empêche même des évolutions naturelles de se faire", a-t-il regretté, estimant que la France n'avait pas de "leçons à donner sur ce terrain". "La Turquie a un chemin à faire (…) un travail en conscience à mener", a conclu Dominique de Villepin, pour qui "la représentation nationale n'a pas bien fait".


Villepin : "choisir un arbitre de notre vie... par Europe1fr

Débat Le Pen /Mélenchon

lundi 26 décembre 2011

Ces lieutenants qui feront 2012

La concordance est trop belle pour être laissée au hasard. À l'UMP, au PS, au MoDem, chez Europe Écologie les Verts, au Nouveau Centre et même au Front national, le candidat à la présidentielle est venu chercher à Marseille ou dans ses environs son bras droit. Celui qui va battre la campagne en missi dominici, qui va être son intermédiaire privilégié, son précieux conseiller de province, qui aura son oreille et sera ses yeux sur un territoire à ne pas rater.
Tous témoignent ou presque (l'avocat marseillais Gilbert Collard qui plaide en faveur de Marine Le Pen n'a pas répondu à nos sollicitations) de leur implication dans la mère de toutes les batailles politiques, du bonus qu'un élu de terrain peut apporter à un état-major, du plus d'une personnalité politique du sud dans une équipe en ordre de marche.
La culture politique est prégnante
Hasard ou évidence ? Logiquement, la deuxième ville de France, seule grande ville détenue par la droite, est un enjeu pour 2012. Indéniablement plus aujourd'hui qu'hier. Parce qu'elle concentre les difficultés de l'heure et les espoirs de rigueur en ces temps préélectoraux, parce que parler à Marseille, c'est un peu parler à la France, et plus globalement aux deux rives de la Méditerranée, parce qu'une élection, quelle qu'elle soit, ne se gagne pas sans cette capitale ni ses troupes disciplinées de militants. Ici se massent 12 000 adhérents UMP, 8 000 socialistes, deux des plus fortes fédérations de France au sein de leur famille politique. Aucun candidat ne peut gagner sans elles.
Sans compter la multitude d'élus locaux qui maillent une terre qui pèse. Ici aussi, la culture politique est prégnante. Même si les électeurs sont volatils. Les organisations sont redoutablement structurées, les équipes très politisées facilitant le passage des messages venus d'en haut. Ce savoir-faire particulier, cette expertise mêlant proximité et responsabilité nationale, s'appuie sur la connaissance d'une réalité qui s'impose souvent au premier plan. Et font de ces responsables de terrain des lieutenants incontournables. Ils racontent.

Les candidats et leurs conseillers
Renaud Muselier pour Nicolas Sarkozy (UMP)
Il a fait partie du staff de campagne de Jacques Chirac en 1995 et 2002 et n'a plus à se roder pour 2012. Voilà quelques mois que Nicolas Sarkozy, dont il a toujours fréquenté le proche entourage, a engagé Renaud Muselier pour faire partie du cercle du jeudi soir. Celui des "testeurs" comme il dit. À l'Elysée, il se retrouve avec Brice Hortefeux, Henri Guaino et d'autres élus locaux de choc comme les Azuréens Eric Ciotti et Christian Estrosi.

"Nous avons un rôle d'alerte" confie le député UMP des Bouches-du-Rhône qui explique "qu'avec le Président, on teste des idées comme ce fut le cas pour son récent déplacement sur le thème de la médecine rural qu'on avait évoqué ensemble" poursuit ce praticien de formation. Qui jouera forcément un rôle actif dans la campagne.Pilote d'une des plus grosses fédérations UMP de France avec 12 000 adhérents, ses troupes sont un atout indéniable pour une droite qui, aux municipales de 2008, n'a su conserver qu'une seule grande ville en France : Marseille.
Alors le choix du "hussard" Muselier, quinqua qui brigue l'Hôtel de Ville, n'est pas un hasard. "Parce qu'il faut avoir des relais avec une réelle notoriété locale sur des territoires qui pèsent et parce qu'il est difficile de ne pas tenir compte d'un potentiel de plus d'un million d'habitants que chaque état-major tente de s'approprier."
Marie-Arlette Carlotti pour François Hollande (PS)
Elle a été son soutien de la première heure quand tous les socialistes regardaient vers DSK. La Marseillaise Marie-Arlette Carlotti, conseillère générale et régionale, a logiquement intégré le QG de campagne de François Hollande. Seule élue locale à faire partie du premier cercle. Chargée de l'égalité homme-femme, son rôle est d'être force de proposition, de finaliser les déplacements du présidentiable, "de faire remonter les aspirations des gens".

Le mardi soir ou le mercredi matin, avec ou sans leur champion, ils sont une trentaine, répartis en pôles, à se réunir à Paris. "On a un enjeu fondamental : inverser la donne à Marseille et dans la région, là où souvent le candidat de droite a marqué des points." Aussi, Marie-Arlette Carlotti s'avère être une carte importante du dispositif présidentiel. "Marseille est une cible majeure avec ses handicaps et ses atouts" confirme l'élue pour expliquer sa présence auprès d'un candidat PS qui a cherché à aller au-delà du parisianisme souvent de mise à l'heure des grandes batailles, "à faire entendre sa différence" en même temps que la voix de la province.
"Parler aux Marseillais c'est se déparisianiser, c'est aussi parler au reste de la Méditerranée, le symbole est aussi puissant que l'enjeu est crucial."
J-L. Bennahmias pour François Bayrou (MODEM)
Il a été cofondateur du Mouvement Démocrate en 2007, en est, aujourd'hui son vice-président, Jean-Luc Bennahmias est évidemment l'un des hommes sur qui compte François Bayrou. L'eurodéputé et conseiller communautaire marseillais, avec un autre élu phocéen, Christophe Madrolle, a mis sa longue expérience au service de celui qui fut le 3e homme lors de la dernière élection présidentielle et fait, actuellement, une percée spectaculaire dans les sondages.

Même si l'organigramme de campagne ne va pas tarder à se mettre en place, il fait partie de la quinzaine de personnes qui composent le Conseil stratégique. Il va, avec Marielle de Sarnez, la fidèle du président du MoDem, arpenter le territoire et plus particulièrement le grand Sud, de Rhône-Alpes à la Corse en passant par Paca et le Languedoc-Roussillon. Sa connaissance en matière énergétique, mais également son acuité sur les problèmes de pauvreté ou sur la montée de l'extrême droite, autant de sujets inhérents à la cité phocéenne, font de lui un bras droit indispensable. "Marseille est, à plusieurs titres, symptomatique" confesse-t-il
Michèle Rivasi pour Eva Joly (EELV)
Elle est souvent sur le Vieux-Port. Et même si Michèle Rivasi, eurodéputée Europe Ecologie les Verts du sud-est, n'est pas tout à fait marseillaise elle fait partie de son paysage politique. Pour preuve, la récente tribune dénonçant les dérives constatées dans la cité phocéenne, publiée avec Sébastien Barles, conseiller municipal de Marseille et porte-parole régional d'EELV, dans LeMonde.fr.Alors pour éviter l'écueil d'une vision très centralisée, son amie de longue date, et candidate écologiste dans la course à l'Élysée, Eva Joly, l'a choisie pour être parmi ses quatre porte-parole.

"Il y a un savoir-faire lié au fait que nous sommes des élus de proximité, on fait remonter les attentes" souligne celle qui convient que le poids économique et démographique de la région fait de ses politiques des hommes et des femmes inévitablement prisés. "Marseille, particulièrement, canalise beaucoup de sujets actuels : la corruption, la violence, les banlieues, une dynamique potentielle qui peine à percer." Michèle Rivasi aidera Eva Joly à peaufiner ses argumentaires sur ces thématiques et sur d'autres... comme l'énergie et la santé.
Mireille Benedetti pour Hervé Morin (NC)
Tous les mardis, elle se rend au siège du Nouveau Centre à Paris pour faire le point sur la bataille à venir. Mireille Benedetti, secrétaire générale adjointe du parti, conseillère régionale et élue départementale, vient d'être nommée coordinatrice des comités de soutien à Hervé Morin. Au nombre de 200 en France . Au sein d'une équipe resserrée, elle va mener le combat aux côtés de son leader. Et son rôle au sein d'une des plus importantes fédérations NC de France va servir la cause.

"Il y a un terreau dans le sud, une expression, une organisation, un militantisme de tradition sur lequel le national peut compter." Faire connaître son candidat qui ne décolle pas dans les sondages, animer la campagne, Mireille Benedetti a la foi des croyants. "On a des rouages sur lesquels s'appuyer, l'espoir y est ! " poursuit celle qui table sur un "7 %" le soir du premier tour. "En France, le courant de pensée du centre droit est enraciné dans la culture politique. Aussi, pour la présidentielle, Hervé Morin avait le devoir d'être au rendez-vous". Et ses troupes celui d'être "toutes sur le pont dès le mois de janvier".
http://www.laprovence.com/article/presidentielle-2012/ces-lieutenants-qui-feront-2012

500 signatures, le parcours du combattant

De la collecte à la colère, il n’y a parfois qu’un pas. Lundi, Christine Boutin, dont le directeur de cabinet est un ancien du GIGN, menaçait de "lâcher une bombe atomique dans la campagne de Nicolas Sarkozy" si elle n’obtenait pas ses 500 signatures. Jeudi, la vice-présidente du FN déposait, au nom de Marine Le Pen, un recours devant le Conseil d’État. Vendredi, Olivier Besancenot se voyait dégager la route pour Philippe Poutou "au pied-de-biche" s’il le fallait, réitérant ainsi une promesse datant de fin novembre.
Pour une bonne dizaine de candidats, "petits" ou "gros", la collecte des parrainages ressemble à un premier tour avant l’heure. Seize candidats en 2002 – année record –, douze en 2007, ils pourraient n’être qu’une dizaine en avril prochain. Une vraie galère. "C’est extrêmement difficile. Les parrainages entrent à la petite semaine mais je ne promets pas de bombe", rassure l’écolo antinucléaire Corinne Lepage, déjà candidate en 2002.
Mal en point avec environ 160 promesses de parrainage, Christine Boutin s’alarme : "La démocratie, c’est la France. On est en train de tuer la France. C’est scandaleux. Les maires me disent : 'J’ai peur'", poursuit cette ancienne ministre de Nicolas Sarkozy qui dénonce le "cadenassage" de l’UMP et du PS. Car les deux partis ont passé leurs consignes. "Les signatures de l’UMP, elles sont pour le candidat UMP. Point", avertissait Jean-François Copé en novembre. Martine Aubry, elle, souhaite qu’"aucun parrainage d’élu socialiste et républicain ne manque à notre candidat".

L’intercommunalité change tout?

Parrainages rendus publics et intercommunalité sont également dans le viseur de Marine Le Pen. "C’est encore plus difficile qu’en 2007. La faute aux communautés de communes, qui enlèvent toute autonomie aux maires des petits villages, qui, du coup, sous pression, ne signent plus pour nous", expliquait début décembre la candidate d’extrême droite au JDD. Quelques jours plus tard, à Nice, son père lançait : "Beaucoup de nos amis avaient pensé – et Marine elle-même sans doute – qu’il suffisait de se séparer de 'la bête immonde' pour que tout cela devienne très facile. Malheureusement non!" Vraie difficulté ou stratégie de victimisation? Une seule fois, en 1981, "la bête immonde" n’a pas eu ses signatures. Le Pen avait alors appelé à voter Jeanne d’Arc. Pour éviter que l’élection de 2007 reste vierge de bulletins "Le Pen", son parti avait déboursé 500.000 euros. Notamment pour faire appel à des sociétés démarchant les maires à coups d’appels téléphoniques.
Déclarations fracassantes, discrétion, lettre à tous les maires comme Chevènement, coups de fil des candidats… À chacun sa méthode. Soutien de Villepin, le député Jean-Pierre Grand passe trois heures par jour à démarcher par téléphone. Et Villepin? "On n’a pas à lui demander de faire ça!", s’offusque presque cet admirateur de "l’homme du discours de l’ONU".

"Ça nous bouffe complètement"

Frédéric Nihous, candidat des chasseurs, ne rechigne pas à l’exercice mais préfère sillonner les zones rurales : "Rien ne remplace le contact personnel, mais on y passe toute notre énergie et tout notre temps au lieu de faire vraiment campagne. Ça nous bouffe complètement." Alors que certains se sont remis à la chasse aux signatures très récemment, comme Villepin, Nicolas Dupont-Aignan est, lui, parti très tôt. Recalé en 2007 avec 448 signatures, il a depuis un an effectué 70 déplacements et vu "personnellement" 300 maires. Poignées de main, déjeuners, dîners… "J’ai labouré dans tous les sens et fait les coins les plus perdus de France. On part à six heures, on rentre à minuit. C’est une joie parfois dans la souffrance", assure le candidat souverainiste, "sûr à 99,9%" d’être présent sur la ligne de départ.

"Nous, on ne prévient pas avant"

Philippe Poutou, candidat du NPA, n’a pas les mêmes certitudes. Ouvrier à mi-temps et candidat le reste, le trotskiste compte sur ses troupes, parties durant les fêtes à la rencontre des maires. Avec une spécificité : "Nous, on ne prévient pas avant", déclare Alain Krivine. Pourquoi? "Souvent les maires ne nous répondent pas au téléphone ou alors ils nous disent qu’ils ne veulent pas nous voir."
Sur vingt maires visités au débotté, un signe pour Poutou. Le profil type est l’édile d’une petite commune non encarté qui donne plus pour un "petit" candidat que pour ses idées. Problème : "Nous sommes partis très en retard et Lutte ouvrière est passé avant tout le monde. Ils ont pris des signatures de maires qui avaient parrainé Besancenot en 2007. C’est de bonne guerre", s’amuse Krivine.
Effectivement très pro, LO, qui a présenté six fois de suite Arlette Laguiller, ne nourrit pas beaucoup d’inquiétudes pour Nathalie Arthaud. Le Zénith de Paris est "réservé et même payé" pour avril. "Ceux qui veulent pleurnicher, ils pleurnichent. Nous, on veut parler politique", explique un proche d’Arthaud. D’ici à mars, date du dépôt des parrainages, quelques têtes seront tombées.

Jean-Marc Ayrault: "Nous prenons l'engagement de relever la France et de relever l'Europe"

dimanche 25 décembre 2011

Hollande rassembleur, Sarkozy crédible

Le candidat le plus rassembleur des Français serait socialiste. Selon une enquête* TNS-Sofres et Mediaprism pour I-télé rendue publique vendredi, près de la moitié des sondés (47%) estime que François Hollande est le prétendant à l'Elysée le plus fédérateur. L'ancien premier secrétaire du PS apparaît également comme le plus proche des préoccupations des gens (50%) et le plus compétent (42%) tandis que Nicolas Sarkozy obtient respectivement 24% et 41% des voix sur ces qualités auprès des personnes interrogées. Pire, le candidat non-déclaré de l'UMP serait le moins honnête : près des deux-tiers des Français estiment que ce qualificatif s'applique "mal" ou "très" mal à lui.

Bayrou le plus honnête, Le Pen la plus combative

Mais le président sortant se révèle toutefois comme le plus crédible sur la scène internationale, avec 51% des votes en sa faveur, loin devant François Hollande (39%). La stratégie du socialiste de multiplier les déplacements à l'étranger - en Espagne, Allemagne et Italie - n'a donc pour l'instant pas porté ses fruits. A l'inverse, les Français semblent plutôt saluer l'activisme européen du chef de l'Etat, qui a multiplié les sommets ces derniers mois pour lutter contre la crise économique. Nicolas Sarkozy est également vu par les sondés comme le plus courageux (52%) et le plus charismatique (44%) des six candidats pour 2012 dont les noms étaient proposés dans cette enquête.
En hausse dans les intentions de vote, François Bayrou est quant à lui perçu comme le plus honnête, le plus juste et le plus protecteur des prétendants à l'Elysée. Marine Le Pen peut elle aussi se targuer d'avoir plusieurs qualités, à en croire cette enquête. La présidente du Front national est ainsi la plus combative pour 65% des Français, la plus porteuse de convictions fortes et celle qui incarne le mieux le changement.
En revanche, Eva Joly "réalise plutôt une contre-performance", estime l'institut TNS-Sofres. La candidate d'Europe Ecologie - Les Verts est la moins proche des préoccupations des gens (20%), la moins courageuse (30%), la moins combative (27%) et la moins compétente (12%). De son côté, Jean-Luc Mélenchon est à la troisième place lorsque les sondés indiquent qui est le plus juste et le plus porteur de convictions fortes. Mais le représentant du Front de gauche est bon dernier sur la crédibilité internationale.
*Sondage réalisé le 8 décembre en ligne auprès d'un échantillon de 1.020 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

question-orale-ss-debat-06-12-11

vendredi 23 décembre 2011

Villepin écrit aux maires de France

Dominique de Villepin, candidat à l'Elysée, a adressé une lettre "à tous les maires de France" pour leur demander que sa "voix puisse être entendue dans le débat démocratique", a annoncé vendredi Jean-Pierre Grand, président de République solidaire. "C'est à vous que je viens demander aujourd'hui de permettre que ma voix puisse être entendue dans le débat démocratique", écrit l'ancien Premier ministre.
"Monsieur le Maire, m'accorder votre parrainage, c'est une décision qui vous incombe en conscience, en toute indépendance de votre conseil et abstraction faite de toute préférence personnelle" affirme-t-il. "Qui fera vivre le rassemblement national, sinon une voix indépendante, libre de tout appareil partisan ?", demande Dominique de Villepin. Il présente sa candidature comme "une décision dont (il) mesure la gravité", venant de quelqu'un qui a "assumé toute (sa) carrière au service de l'Etat et connu après de Jacques Chirac, les exigences de l'exercice du pouvoir".
"Depuis toujours, j'ai à coeur, vous le savez, de défendre une certaine idée de la France (...). Le jeu politique confisqué par avance par les grands partis est contraire à l'esprit même de la République", poursuit-il, citant Gambetta, Clemenceau et Charles de Gaulle. Il dit vouloir "porter dans cette élection une alternative et une refondation économique, sociale et politique de notre pays". L'ancien Premier ministre termine avec une mension manuscrite: "Avec mes meilleurs voeux pour vous-même et votre famille".

les petites phrases du 23/12/2011

GENOCIDE ARMENIEN - Benoist Apparu, sur LCI. Le secrétaire d'Etat au Logement a pris ses distances avec la proposition de loi pénalisant la contestation de tout génocide qui a provoqué la colère de la Turquie, estimant qu'il ne revenait "jamais aux politiques de faire l'histoire". Il a commenté: "Je ne suis jamais convaincu par les lois qui criminalisent l'histoire." "J'ai été député de 2007 à 2009, je ne suis pas convaincu que j'aurais voté cette loi. Ce n'est jamais aux hommes politiques de faire l'histoire", a-t-il encore dit.
PARRAINAGES - Olivier Besancenot, sur Europe 1. "Il y aura un candidat du NPA", a assuré Olivier Besancenot. "Aujourd’hui, on en est à plus de 300 promesses de signatures, cela veut dire que c'est à notre portée et qu’on ira jusqu’au bout", a estimé le leader de gauche. Mercredi, Olivier Besancenot, a qualifié d'"oukase" la consigne donnée par Martine Aubry aux élus socialistes de n'accorder leur parrainage qu'à François Hollande. "Je pose une question toute simple à Martine Aubry ? Est-il légitime ou non que notre courant politique ne soit pas présent dans cette échéance présidentielle. Je ne demande pas au PS de donner des signatures, je demande simplement que les élus qu’on a démarchés sur le terrain ne reçoivent pas de pressions de la part de la direction du PS", a-t-il expliqué estimant que cette lettre de Martine Aubry était une faute.
GREVE AEROPORTS - Jean-Claude Mailly et Thierry Mariani, sur France Info. Le recours à la force publique pour remplacer les agents de sûreté aéroportuaire grévistes est "un viol du droit de grève", a affirmé le secrétaire général de FO, ce que lui a contesté Thierry Mariani, ministre des Transports. "Il y a un viol du droit de grève, (...) ce n'est pas le rôle des policiers que de jouer les briseurs de grève", a-t-il déclaré alors qu'il participait à une interview croisée avec le ministre. "Oui, il fallait le faire", c'est-à-dire faire appel à la force publique, à la fois "parce qu'on est dans une période de fêtes de famille (...) et aussi pour des raisons de sécurité", a souligné le ministre, pour qui "le droit de grève est respecté". "Ceux qui veulent faire grève le peuvent", a-t-il insisté. Thierry Mariani a fait remarquer qu'une dizaine de pays démocratiques, dont l'Italie, avaient instauré un service minimum dans les transports, "parce que c'est un secteur qui peut tout paralyser".
GENOCIDE ARMENIEN - Nicolas Dupont-Aignan, sur RTL. Le candidat de Debout La République à la présidentielle a regretté qu'il n'y ait pas eu de scrutin public pour le texte pénalisant la négation des génocides, dont le génocide arménien, y voyant un manque de "courage" de la majorité et du PS. "J'ai beaucoup milité pour la reconnaissance du génocide arménien et j'étais fier d'avoir voté cette loi en 2001", a-t-il déclaré. "Je comprends la volonté des Français d'origine arménienne de voir voter cette loi de pénalisation, je n'aime pas la pression de la Turquie et je ne suis pas du genre à céder à des pressions économiques", a-t-il dit.

Premières fissures dans l'équipe du candidat Villepin

Une éviction et une démission en l'espace de trois jours. Xavier Jaglin, responsable fédéral et membre du Conseil national du parti de Dominique de Villepin, République solidaire (RS), a appris ce jeudi par l'AFP la perte de ses fonctions dont personne ne l'avait averti. «La veille, je m'étais bien inquiété de ne plus pouvoir accéder au site intranet du mouvement mais sans obtenir d'explication.»

Son départ fait suite à la démission, mardi, du responsable Web de RS, Christophe Carignano, en désaccord avec certaines orientations du mouvement qu'il jugeait de plus en plus «verrouillé», «replié sur lui-même».

Jaglin : «J'apprends par l'AFP que je suis démissionné»

«Suite à mon appel
à Dominique de Villepin de ce matin lui demandant de mettre en cohérence les paroles et les actes et à ouvrir le dialogue avec , j'apprends par l'AFP que je suis démissionné de mes responsabilités fédérales au sein de République Solidaire, a rapporté Xavier Jaglin sur sa page Facebook. Pourtant je ne faisais que m'appuyer sur les propos même de Dominique de Villepin appelant à la nécessaire union pour défendre l'intérêt général.»http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/premieres-fissures-dans-l-equipe-du-candidat-villepin-22-12-2011-1780236.php

Génocide arménien: Hollande dénonce une "opération électorale" de Sarkozy

François Hollande, candidat PS à l'Elysée, a qualifié d'"opération électorale" de Nicolas Sarkozy le vote jeudi par les députés d'un texte pénalisant la contestation de tout génocide, dont celui des Arméniens en 1915, alors qu'il ne devrait pas être adopté définitivement avant fin février et donc la fin de la législature. "Nicolas Sarkozy s'est rappelé qu'il avait fait une promesse" (avant d'être élu en 2007, ndlr), mais il ne l'honorera pas, car nous sommes en fin de législature", a déclaré François Hollande devant la presse, dénonçant "une opération électorale" et "un effet d'affichage".

jeudi 22 décembre 2011

les petites phrases du 22/12/2011

PROTHESES PIP-Bernard Debré, sur Europe 1. Pour le député de Paris et urologue, l'affaire des prothèse mammaires PIP constitue un véritable "scandale"."L'industriel a triché, il a demandé une autorisation de mise sur le marché avec un silicone, il est rentré chez lui, il a changé le silicone et mis un silicone dangereux et totalement différent de l'autorisation qu'il avait reçu", a-t-il affirmé. "Je demande à tous les chirurgiens plasticiens de ne pas faire de dépassements d'honoraires. Puis on remettra des prothèses aux femmes qui ont été opérées d'un cancer du sein" a-t-il ajouté.
ALLIANCES- François Bayrou, sur Europe 1. Le candidat du MoDem à la présidentielle s'est expliqué sur son refus de prendre l'avion présidentiel avec Nicolas Sarkozy pour se rendre aux obsèques de Vaclav Havel. "Si j'allais dans son avion, j'étais absolument sûr des interprétations qui ne manqueraient pas d'être faites" en disant que "ce sont des signes de rapprochement", s'est-il justifié. "La ligne qui est la mienne est d'être absolument imperméable à toute idée de manœuvre, d'entente avec le candidat de l'UMP comme avec le candidat du PS", a ajouté François Bayrou.
AFFAIRE BORREL – Gérard Longuet, sur France 2. Le ministre de la Défense - interrogé sur l'affirmation par un témoin que l'armée française avait su très vite que le juge Bernard Borrel, mort en 1995 à Djibouti, avait été assassiné- a assuré que "l'armée ne savait pas". "Si l'armée savait, elle a l'obligation, c'est dans le code pénal, article 40, de transmettre au magistrat toute information sur une affaire juridique", a-t-il déclaré Gérard Longuet. Va-t-il lever le secret-défense, comme le demande la veuve du juge Borrel? "Naturellement, mais il y a une procédure", a répondu le ministre.
GENOCIDE ARMENIEN - François Bayrou, sur Europe 1. Le président du Modem a assuré qu'il ne votera pas en faveur d'une nouvelle loi concernant le génocide arménien parce qu'il trouve que "ce n'est pas raisonnable". "Il n'est pas raisonnable que la loi se mêle maintenant d'entraîner devant les tribunaux, de faire payer des amendes et d'emmener en prison", a-t-il ajouté. Avant de conclure : "ce n'est pas à la loi de régler les problèmes de l'histoire".
Christine Boutin, dans Le Parisien. La présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD) exclut tout rapprochement avec François Bayrou. "Il est pour l’adoption par les couples homosexuels, ce qui est incohérent avec son projet humaniste. Je connais François depuis longtemps et j’ai tellement cru dans ce garçon. Mais il a perdu les pédales", a lâché la candidate à la présidentielle. Christine Boutin ne mâche pas non plus ses mots envers Nicolas Sarkozy et son bilan : "L’école, c’est la bérézina de Sarkozy. L’institution va à sa perte. Je constate un grand écart entre les paroles et les actes", explique-t-elle. Christine Boutin dit "craindre" par ailleurs que "l’UMP ne résiste pas aux lobbies". "On va à grandes enjambées vers le mariage homosexuel", regrette-t-elle.

Prothèses PIP : "un scandale" selon Debré par Europe1fr