jeudi 31 mars 2011

Sursaut pour Nicolas Sarkozy dans un sondage

Après plusieurs études d'opinion qui le donnaient éliminé dès le premier tour de la présidentielle de 2012, minant sa légitimité comme seul candidat possible pour l'UMP, Nicolas Sarkozy voit sa cote remonter. Selon un sondage CSA pour BFM TV, RMC et 20 Minutes, publié jeudi, il serait désormais qualifié pour le second tour devant Marine Le Pen face à tous les candidats potentiels du PS, et serait à égalité avec Marine Le Pen (18%) au 1er tour, face à DSK (33%).
Dans l'hypothèse d'une candidature DSK, le directeur du FMI arriverait en tête avec 33% devant le président sortant qui serait au coude à coude avec Marine Le Pen. Tous deux sont crédités de 18% d'intentions de vote, selon ce sondage réalisé au lendemain du second tour des cantonales. Face à Martine Aubry (26%), Nicolas Sarkozy arriverait en 2ème position (22%) devant Marine Le Pen, créditée de 19% d'intentions de vote.
La droite fait front conte le FN
François Hollande arriverait lui aussi en première position avec 24% devant Nicolas Sarkozy (22%) et Marine Le Pen (19%). Dans ce cas de figure, Olivier Besancenot arriverait en quatrième position, à 11% (9% dans les autres configurations). Ségolène Royal est la seule candidate potentielle à être éliminée dès le 1er tour avec 17% des suffrages, derrière Marine le Pen (19%) et Nicolas Sarkozy (22%).
Mais près de trois Français sur quatre ne croient pas à la réélection du président sortant. A la question "Nicolas Sarkozy sera-t-il réélu président de la République en 2012 ?", 72% des personnes sondées répondent "non", dont 54% des sympathisants de droite. Par ailleurs, l'hypothèse d'une alliance entre l'UMP et le FN au niveau national est rejetée majoritairement puisque 75% des Français y sont opposés. Le rejet est massif chez les sympathisants de droite qui y sont hostiles à 76%.
(Sondage réalisé par téléphone les 28-29 mars auprès d'un échantillon national représentatif de 1004 personnes âgées de 18 ans et plus, dont ont été extraites 841 personnes inscrites sur les listes électorales en France, d'après la méthode des quotas, après stratification par région et catégorie d'agglomération)

http://lci.tf1.fr/politique/2011-03/sursaut-pour-nicolas-sarkozy-dans-un-sondage-6339069.html
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Déclaration de François Hollande

Les petites phrases du jour 31/03/2011

LAICITE - Gérard Larcher, sur Europe 1: Concernant l'absence de François Fillon au futur débat sur la laïcité, le président du Sénat, invité d'Europe 1 jeudi matin, a estimé qu'il s'agit d"un acte politique". Pour Gérard Larcher, "Un débat qui stigmatise est le contraire du principe de laïcité. Un débat sur telle ou telle religion n'est pas la bonne demarche à suivre". Selon lui, "ce qui compte, c'est le vivre ensemble, c'est la responsabilité des hommes et des femmes politiques". Ajoutant: "Je ne sais pas s'il faut un code de la laïcité, nous avons la loi de 1905. Il y a eu des ajustements, mais ne le dilapidons pas".
LAICITE - Fabienne Keller, sur iTélé: "François Fillon a raison de ne pas assister à ce débat", a estimé jeudi la sénatrice UMP du Bas-Rhin et déléguée générale adjointe du parti.
ELYSEE 2012: François Bayrou, sur France Info: Le président du Modem estime que Nicolas Sarkozy est "en grande difficulté, parce que les Français ne reconnaissent pas dans son action et sa manière de gouverner le paus ce qu'ils attendaient, ce qu'on leur avait promis."
Il veut clairement se démarquer de la majorité présidentielle: "j’ai fait le choix dès la première minute du quinquennat, de dire que ce qui se préparait n’irait pas dans le bons sens pour la France. Je n’appartiens donc pas à la majorité (...) J'ai fait le choix exigeant de cette indépendance qui seule permettra de reconstruire. Je ne veux donc pas prendre parti dans les querelles du camp majoritaire, qui sont de plus importantes et de plus en plus révélatrices."
DEFICIT PUBLIC: François Baroin sur RMC: Le ministre du Budget s'est félicité de la baisse du déficit public ramené à 7%: "Nous sommes dans la bonne direction. C'est une excellente nouvelle. Au début de l'année nous étions à 8%, puis nous l'avons corrigé à 7,8%, pour finir à 7%. Cela veut dire que nous sommes en avance sur le temps prévu, et que nous respectons nos engagements beaucoup plus vite que ce qui était annoncé."
Pour François Baroin, qui évoque les difficultés que traversent l'Irlande ou l'Espagne, le pire a été évité: "Nous nous éloignons de ce qui pouvait être une source d'angoisse et tenons un élément supplémentaire qui peut relancer la confiance dans le pays (…) La politique de réduction des dépenses se poursuivra dans des proportions acceptables. Il n'y aura pas de hausse des impôts, il n'y en a pas eu, malgré les temps difficiles."
LAÏCITE – Jean-François Copé dans le Figaro: Le débat sur la laïcité suscite de nombreuses polémiques depuis quelques semaines, mais le secrétaire général de l'UMP s'efforce de défendre ce débat qui aura lieu mardi prochain. Alors qu'à droite comme à gauche certains lui ont demandé d'y renoncer, il a trouvé une parade: "Je trouve incompréhensible que le PS veuille nous interdire de débattre sur la laïcité alors qu'il a lui-même organisé le 14 décembre un débat intitulé 'Les rencontres de la laïcité: les défis du quotidien'. Quand les débats sont organisés par nous, ils sont sans doute indignes, quand ils sont organisés par le PS, ils ont toutes les vertus." Alors que François Fillon ne se rendra pas au débat, Jean-François Copé insiste sur le soutien qu'il reçoit sur ce débat "préparé minutieusement depuis des semaines avec des personnalités comme François Baroin, Bruno Le Maire, nadine Morano, Valérie Pécresse ou Benoist Apparu."

PS: Controverse sur l’organisation des primaires

"Objectivement, ça va être le grand bordel", avertit sans détour Guy Delcourt, maire de Lens, à l’origine d’un site Internet au nom sans équivoque: non-aux-primaires.fr. Joint mercredi par leJDD.fr, l’élu explique que "les primaires telles qu’elles sont organisées" constituent une menace pour le Parti socialiste. Les primaires, officiellement célébrées au PS comme une avancée démocratique, pourraient-elles devenir un piège?
Guy Delcourt redoute le fait que la simple signature d’une déclaration sur l’honneur d’"adhésion aux valeurs de la gauche" ne suffise pas à empêcher les tentatives de déstabilisation. Quiconque s’est inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre 2010 pourra participer au scrutin. "N’importe qui va pouvoir venir, y compris les amis de madame Le Pen, qui sont capables de tout", s’inquiète l’élu du Pas-de-Calais. "Dans ma ville de Lens, il y a 24.000 électeurs. Comment allez-vous contrôler que telle personne a voté dans tel bureau de vote?", pointe-t-il. Selon lui, une solution simple serait de demander aux électeurs de s’inscrire au préalable sur un site Internet.

Des primaires à moindre coût

La démarche aurait un autre avantage: évaluer à l’avance la participation au scrutin, qui doit se tenir le 9 octobre, avec un éventuel second tour le 16. "Il vaut mieux savoir avant le scrutin combien de personnes sont intéressées. Si jamais cette consultation n’avait pas de succès, cela entraînerait des dégâts collatéraux considérables", juge Guy Delcourt. L’inquiétude ne paraît pas totalement injustifiée. Mercredi, Europe 1 révélait que le PS prévoyait des primaires "à bon marché", allouant à chaque candidat un budget de 30.000 euros. Aucun grand meeting national n’est envisagé et la couverture médiatique devrait être légère. Seul un débat entre les deux finalistes sera télévisé.
Dans ces conditions, ceux qui s’opposent au principe même des primaires voient leurs arguments renforcés. En février dernier, Michel Vauzelle, le président PS de la région Paca, confiait au JDD: "Cette bataille risque d’être fatale puisqu’elle va diviser non seulement la gauche, mais aussi le PS à la veille des élections." Sans être opposé au principe d’une ouverture de la désignation du candidat socialiste au-delà des militants, Guy Delcourt estime qu’il "ne faut pas que cette ouverture soit loupée". Avant d’ajouter: "Il ne faut pas qu’on nous refasse le coup du congrès de Reims." En novembre 2008, Martine Aubry y avait triomphé de Ségolène Royal. A quelques dizaines de voix près et au prix d'une intense polémique...
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Les ultras de l'UMP se posent en rempart face au FN

Le collectif des 44 députés UMP de La Droite populaire, formé il y a quelques mois pour "droitiser" la majorité face à la poussée de Marine Le Pen, connaissait mercredi une première consécration en étant reçu par le Premier ministre François Fillon à Matignon. Ses membres se définissent comme "gaullistes" - voire "anarchistes de droite" - et se voient en mission de reconquête des électeurs de droite sensibles aux sirènes du Front national. "Nation", "sécurité", "politique familiale", sous la bannière du drapeau tricolore, le collectif, lancé le 14 juillet 2010, est surtout animé par des élus du Sud-Est, confrontés dans leur fief à un FN au plus haut depuis les années 1980. C'est le cas du cofondateur du collectif, Thierry Mariani, ex-député du Vaucluse devenu ministre. "Après les régionales, tout le monde disait que la présidentielle de 2012 se jouerait au centre. Au contraire, le curseur a bougé à droite. "

"Il est incontestable que nous sommes une digue face au FN", poursuit Lionnel Luca (Alpes-Maritimes), qui veut "éviter que les électeurs de l'UMP restent chez eux et que quelques-uns franchissent le pas vers le Front". "On aime la Nation et on ne veut pas en laisser le monopole à l'extrême droite. On vient du gaullisme, pour la plupart, ou du libéralisme", proclame Lionnel Luca, en citant ses mentors (Chaban-Delmas, Jobert). "Si la droite avait toujours été la droite, ajoute un autre artificier du collectif, Christian Vanneste (Nord), et si les gaullistes avaient toujours été gaullistes, le FN n'existerait pas".
Défenseurs des "petits"
Le collectif, qui se réunit une fois par semaine, a choisi un mode de fonctionnement très souple, sans bureau ni instances précises. "On est des anarchistes de droite : il n'y a pas de chef", plaisante Lionnel Luca. Sur le fond, le collectif se pose en défenseur de ces "petits" que vise aussi Marine Le Pen :
"La Droite populaire veut que le gouvernement se concentre sur les classes moyennes. En ce moment, taxer les profits pétroliers et maîtriser le prix de l'énergie est une exigence".
Pour marquer leur différence, les "44" surfent aussi sur les thèmes identitaires. Mercredi, le Sénat a d'ailleurs tempéré leur zèle en retoquant leur amendement qui supprimait l'automaticité de l'acquisition de la nationalité pour les jeunes étrangers de 18 ans. La sécurité est au coeur de leurs préoccupations. "Dans ma circonscription, quand un Français me lance : Monsieur le député, je ne peux plus sortir à 17H00, je me dis qu'il faut des parlementaires profondément républicains qui s'approprient ces questions", argue Elie Aboud. En plein débat sur la laïcité, le collectif a auditionné mercredi à l'Assemblée un aumônier des armées pour qui la "laïcité" des troupes françaises est bafouée par "l'islam" en Afghanistan. Jean-Claude Bouchet (Vaucluse) a relayé ses inquiétudes en demandant... une commission d'enquête.

La Droite populaire espère peser sur le programme de l'UMP 2012. "C'est une réponse à une réflexion de Borloo, qui a dit : La Droite populaire n'a pas de projet. Je pense que nous avons davantage d'idées que le Parti radical", lance Christian Vanneste. "On pèse au moins autant que les radicaux !", proclame Thierry Mariani. Un haut responsable parlementaire UMP qualifie le groupe des 44 "d'activistes". "Le groupe UMP est déséquilibré par la Droite populaire. C'est mortel ! Il y a un risque d'affaiblissement majeur", assure ce haut responsable.
http://lci.tf1.fr/politique/2011-03/les-ultras-de-l-ump-se-posent-en-rempart-face-au-fn-6337036.html

mercredi 30 mars 2011

Les députés UMP critiquent les dissensions

Les petites phrases du jour 30/03/2011

LAÏCITE- François Bayrou, sur BFM TV: "Le président de la République et sa majorité son en difficulté grave et profonde parce que les Français ne reconnaissent plus leurs valeurs dans la majorité actuelle", a estimé le président du Modem, fustigeant le débat sur la laïcité de l'UMP. "On voit bien que c'est fait pour cibler l'islam, pour utiliser les passions à des fins de mobilisation électorale". Le centriste a alors appelé à un report du débat, prévu le 5 avril et à l'organiser dans le cadre de l'Assemblée nationale pour en ôter la dimension partisane.
AGRICULTURE- Bruno Le Maire, sur Canal+: Le ministre de l'Agriculture s'est dit "très favorable à des allègements de charges supplémentaires sur le travail permanent en agriculture", répondant à une demande de la FNSEA, principale organisation des agriculteurs, qui tient son congrès jusqu'à jeudi. Commentant "le retard de compétitivité" de l'agriculture française, "qu'elle est en train de rattraper", Bruno Le Maire a rappelé que le gouvernement avait déjà "exonéré de toutes charges sociales le travail occasionnel".
LAÏCITE- Jean-Marc Ayrault, sur i-Télé/Radio Classique: "Il faut faire attention à ne pas mettre les Français les uns contre les autres", a averti le patron des députés PS, se félicitant de la prise de position des dirigeants religieux contre le débat sur la laïcité au sein de l'UMP. "La plupart des citoyens français de confession musulmane ne demandent pas le droit à la différence mais à l'indifférence", estime-t-il. "Il suffit d'appliquer la loi de 1905", préconise-t-il.
CANTONALES-Jean-Paul Delevoye, sur Europe 1: Le médiateur de la République et président Conseil économique, social et environnemental (Cese), a dénoncé le trop-plein de "tactiques politiques" dans les forces politiques françaises. "Les gens attendent un projet pour la France, pas un projet pour le PS ou l’UMP", s'est-il indigné. "Le peuple français est un peuple politique", il est "très lucide", a-t-il rappelé.
Selon lui, les cantonales ont été "un vote de déception", une incarnation de la "montée d’un sentiment d’injustice". En examinant les cas qui lui sont soumis, pour des sommes "inférieures à 150 euros" souvent, le Médiateur de la République constate que les Français ont l''impression que "la loi ne protège plus les faibles, mais les forts".
En 2012, la France aura besoin de forces politiques en mesure de proposer un "projet de société", d'"adapter la fiscalité", et de relever les "défis mondiaux", que sont par exemple "l'indépendance alimentaire et énergétique".

Delevoye : la laïcité n'est pas "une priorité" par Europe1fr

Mais où est passée Ségolène Royal?

Très discrète dans les médias depuis de nombreuses semaines, la candidate aux primaires socialistes passera à l'offensive en juillet...«A ce rythme-là, je ne sais même pas si elle n’abandonnera pas avant les primaires.» La pique est facile puisqu’elle vient d’un de ses adversaire à l’investiture, qui espère son retrait. Facile, mais pas infondée. A la dérive dans les sondages (dépassée par Strauss-Kahn, Aubry et Hollande) et inaudible dans les médias, son terrain de chasse habituel, Ségolène Royal, la candidate à la présidentielle 2007, a disparu. Délibérément?
Mardi, 300 militants acclamaient la présidente de Poitou-Charentes à la mairie du 4e, à Paris. Royal y tenait une de ses universités sur la justice. Un sujet aride, mais elle a fait salle comble. «Elle constitue toujours une force de levier incroyable», explique une proche.
La stratégie du terrain
Au rythme d’un à deux déplacements par semaine, Ségolène Royal mise sur le terrain. «Elle veut écouter les Français. Et quand on voit les résultats des cantonales, on ne peut pas lui donner tort», détaille Guillaume Garot, député de Mayenne. Du coup, ses lieutenants vendent une ancienne candidate assagie, à la recherche d’une maturité dans la boue des terroirs. «En ce moment, les vraies primaires, Ségolène est en train de les faire en circulant en France», expliquait récemment Pierre Bergé sur France Inter, l’un de ses soutiens en 2007.
Voilà pour le portrait de Royal, la « force tranquille ». Reste que la candidate aux primaires, qui a toujours maîtrisé les médias, semble avoir perdu la main. Pendant les cantonales, sa sortie sur «l’abstention, premier
parti de France», a énervé à Solférino. Pas au-delà. Et sa dernière apparition au «20 heures» de TF1 remonte au 12 octobre 2010. «Elle ne crée plus le prétexte pour qu’on l’invite», explique un journaliste politique télé. Etonnant pour une femme politique qui a souvent surfé sur des débats qu’elle provoquait. Et risqué à court terme.

Dans la dernière étude Ipsos pour France Télévisions, Royal est la seule candidate PS éjectée du second tour de la présidentielle. Mais cette discrétion médiatique ne serait que temporaire. A partir du mois de juillet, Royal devrait passer à la contre-offensive médiatique.
http://www.20minutes.fr/article/697373/politique-mais-ou-passee-segolene-royal
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2012: Hollande devrait se lancer demain

La direction du PS espérait que François Hollande allait attendre un peu avant d’annoncer sa candidature à la primaire socialiste, afin de ne pas parasiter médiatiquement la présentation du programme socialiste, prévue le 5 avril.

Mais François Hollande en a voulu autrement. Il devrait annoncer sa candidature demain depuis Tulle, avant de se rendre sur le plateau d'un journal télévisé de 20 heures, selon
Europe 1. Le député veut profiter de sa réélection prévue demain à la tête du conseil général de Corrèze pour se lancer officiellement dans la course à l’investiture.

Initialement, l’ancien premier secrétaire du PS devait se déclarer samedi, mais Martine Aubry l'a forcé à revoir son calendrier, note Europe 1 : la patronne du PS réunit le même jour, à Paris, les Jeunes socialistes pour un grand discours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/30/97001-20110330FILWWW00371-2012-hollande-devrait-se-lancer-demain.php

Les écologistes veulent s'imposer aux socialistes

Cécile Duflot est remontée à bloc. Son mouvement, Europe Ecologie-Les Verts (EELV), a gagné le pari qu'elle s'était fixée pour le scrutin des cantonales: doubler le nombre d'élus écologistes dans les conseils généraux. "Nous sommes d'autant plus satisfaits que notre parti est le seul à avoir [proportionnellement] augmenté son nombre de voix entre les deux tours", s'exclame l'eurodéputé Yannick Jadot. Un sentiment partagé par Jean-Louis Roumégas, porte-parole du mouvement: "Il s'agit d'un troisième succès consécutif" après les européennes et les régionales. Cela démontre, selon lui, "la montée du vote écolo en France, comme partout dans le monde". Le message est clair: en 2012, il faudra compter avec Europe Ecologie-Les Verts.
"Cette élection était pourtant compliquée pour notre formation", note Yannick Jadot. La faible médiatisation du scrutin ou le poids des élus PS et UMP locaux qui ne laissent pas la place à de petites formations ont mis en difficulté les candidats Verts. Mais c'est surtout les dissensions au sein même de la gauche qui ont donné à la campagne un goût amer. Pour la première fois, il y a eu une trentaine de duels PS/EELV au second tour du scrutin. "Ces duels étaient prévus dans le cadre d'accords départementaux", assure Jean-Louis Roumégas en sa qualité de porte-parole.

Le rassemblement sous conditions

Le député François de Rugy est plus sévère. Dans son département, la Loire-Atlantique, les socialistes ont, selon lui, refusé toute alliance avec les écologistes. "Ils ont voulu gagner seuls. Résultat: le PS a perdu quatre conseillers généraux faute d'alliance", regrette le député pour qui le principal parti d'opposition a appliqué "une stratégie d'élimination" d'EELV. Pour Yannick Jadot, l'attitude de certains socialistes a même relevé de l'absurde: "Ils ont refusé toute alliance et quand ils ont vu que notre électorat pesait un certain poids, ils nous ont demandé un désistement républicain!" Selon l'eurodéputé, des départements comme la Sarthe ou la Charente-Maritime auraient pu basculer à gauche si le PS avait tenu compte de ses partenaires.
Que penser alors de l'appel de Martine Aubry à un "rassemblement de toute la gauche" dès le soir du premier tour des cantonales? La direction d'Europe Ecologie-Les Verts n'est pas dupe. L'union est nécessaire pour que la gauche puisse conquérir la présidence de la République. Mais sous conditions. "Il faut se rassembler face à la droite mais sans priver la gauche de sa diversité", résume Jean-Louis Roumégas. Les anciens Verts disent avoir tiré les leçons de la Gauche plurielle, de l'époque à laquelle Dominique Voynet devait batailler contre des membres de son propre gouvernement. Le porte-parole d'EELV est d'ailleurs plutôt optimiste dans l'optique des négociations: "Martine Aubry est par exemple sortie du dogme socialiste pro-nucléaire, montrant qu'un réel débat était possible sur la question de l'énergie."

"L'idée d'unité de la gauche, ça ne répond pas aux problèmes des Français"

Une alliance de la gauche dès le 1er tour de la présidentielle ne semble toutefois ni envisagée, ni même envisageable. "Martine Aubry a imposé des primaires internes au PS et auxquelles toute la gauche ne pourra pas participer. Dans cette configuration, ce serait difficile de ne pas être présent au premier tour de la présidentielle", assure Jean-Louis Roumégas. Yannick Jadot est encore plus tranché sur la question: "L'idée d'unité de la gauche, ça fait plaisir aux militants et ça nous rassure en termes arithmétiques, éloignant la perspective d'un nouveau 21 avril 2002. Mais ça ne répond pas aux problèmes des Français." Et de détailler toutes les dissensions qui opposent le PS et EELV. Nucléaire, fiscalité, politique d'infrastructures et transports... "Les négociations doivent se faire au soir du 1er tour de la présidentielle", espère Yannick Jadot avant d'ajouter: "Si nous faisons un score de 1,2%, nous nous écraserons. Mais si nous dépassons les 6-7%, il en sera tout autrement."
Là encore, l'élu européen reprend une des leçons tirées par les Verts au lendemain de la Gauche plurielle. Ne pas se perdre dans le "rassemblement", conserver la "diversité" de la gauche. L'état actuel de l'UMP ne peut que leur donner raison. Pour Yann Wehrling, ancien Vert devenu porte-parole du Modem, c'est le signe que "les Verts souffrent de leur alliance historique avec le PS". Mais l'ancrage à gauche du mouvement écologiste n'est pas remis en cause pour autant. EELV, qui doit décider les dates de sa primaire le week-end prochain, est bien décidé à peser en 2012. "La balle est dans le camp des socialistes", conclut Jean-Louis Roumégas.
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mardi 29 mars 2011

En 2012, Sarkozy ne serait pas au second tour

Dans le dernier baromètre BVA pour L'Express, le chef de l'Etat arriverait en 3e position si le premier tour de la présidentielle se déroulait aujourd'hui, que DSK ou Aubry soit le candidat PS. Toutes les tendances. 
La chute se poursuit pour Nicolas Sarkozy. Dans la dernière livraison du baromètre BVA pour L'Express/Orange/FranceInter, le chef de l'Etat perd 8 points dans les intentions de vote, et ne passerait pas le premier tour de la présidentielle.
A la question "si le premier tour de l'élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, pour lequel y aurait-il le plus de chance que vous votiez?", 24% des personnes interrogées répondent Martine Aubry, et 19% Nicolas Sarkozy. Ils étaient 23% en janvier à se prononcer pour la première secrétaire du PS, contre 27% pour le président de la République, en chute de 8 points.
Marine Le Pen, qui attirait 17% des réponses en janvier, en rassemble désormais 20%, devant Nicolas Sarkozy
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/en-2012-sarkozy-ne-serait-pas-au-second-tour_977537.html
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Borloo ne croit pas "à l'hypothèse d'une sortie de Fillon" de Matignon

Le président du Parti radical Jean-Louis Borloo a affirmé mardi ne pas "imaginer l'hypothèse d'une tentative de sortie" de François Fillon de Matignon, dans son bras de fer sur la laïcité avec Nicolas Sarkozy et le patron de l'UMP Jean-François Copé.
"Le Premier ministre a ardemment souhaité rester à Matignon, il l'a dit au président de la République, il lui a réaffirmé sa totale loyauté, donc je n'imagine pas qu'on soit dans une hypothèse de tentative de sortie", à un an de la présidentielle, a déclaré M. Borloo sur Europe 1.
"Moi, je ne suis pas là pour mettre de l'huile sur le feu", a-t-il affirmé à propos de Jean-François Copé qui a accusé lundi soir François Fillon de ne pas "jouer collectif" sur le débat sur la laïcité.
Selon l'ancien ministre, ce débat "n'est pas le problème" véritable de la polémique. "Jean-François Copé est un type carré" et "je crois comprendre que depuis plusieurs semaines, il a le sentiment d'avoir à gérer un système compliqué en accord avec le président et le Premier ministre", a-t-il dit.
"J'ai l'impression qu'il est un peu exaspéré par les attitudes de certains, pas forcément le Premier
ministre, mais certains de ses amis", a ajouté M. Borloo.
Selon lui, après le revers de la majorité aux cantonales, "la meilleure des réponses, c'est que le gouvernement se ressaisisse, que le Premier ministre prenne en main personnellement la lutte contre le chômage, pour le développement de l'emploi, pour le pouvoir d'achat".
"Une augmentation du gaz de 20% dans l'année", ce n'est "pas acceptable", a-t-il dit. "C'est sur des sujets comme ça, sur lesquels il faut que le chef du gouvernement reprenne la main et amplifie son action".
http://www.lepoint.fr/politique/borloo-ne-croit-pas-a-l-hypothese-d-une-sortie-de-fillon-de-matignon-29-03-2011-1312723_20.php
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Les petites phrases du jour 29/03/2011

UMP- Etienne Pinte, sur Canal+: "Jamais sous la Ve République un secrétaire général d'un mouvement ne s'est attaqué de façon si violente et brutale à un chef de gouvernement", a vitupéré le député UMP. Selon ce filloniste, "celui qui doit en tirer les conséquences, c'est Jean-François Copé", car cette situation "pose pour la première fois un problème institutionnel". "S'il n'est pas d'accord avec le Premier ministre, c'est-à-dire avec un Premier ministre que le président de la République a choisi, il a toujours la possibilité de donner sa démission de secrétaire général de l'UMP, et à mes yeux, plus tôt il le fera, mieux ça vaudra, afin de ne pas être le fossoyeur de l'UMP", a lancé le député des Yvelines, qui a ensuite fait le tour des médias pour défendre François Fillon.
UMP-Harcèlement, Luc Chatel, sur RTL: "Nous ne sommes pas dans la campagne présidentielle", a souligné le ministre de l'Education. "Il y a encore 13 mois utiles", a-t-il ajouté, estimant que le gouvernement devait travailler et le parti préparer les échéances électorales. Le débat sur la laïcité est "un vrai débat", a-t-il ajouté. L'ancien porte-parole du gouvernement a ainsi voulu échapper au débat entre Fillon et Copé. "On n'est pas obligé de tomber dans tous les pièges qu'on nous tend ici et là", a-t-il ajouté. Le ministre de l'Education a aussi annoncé la constitution d'un conseil scientifique contre le harcèlement scolaire, qui sera dirigé par François Heran, un démographe, ancien directeur de l'Institut national des études démographiques.
MONTEE DU FN- Marine Le Pen, sur i-Télé/Radio classique: "On est dans une recomposition du paysage politique français", a estimé la présidente du FN. "Je pense avoir contribué à être le révélateur de fractures idéologiques majeures au sein de l'UMP", a-t-elle ajouté, pronostiquant que ces fractures apparaîtraient également au sein du PS au retour de Dominique Strauss-Kahn.
COPE-FILLON- Nadine Morano, sur RMC/BFM TV: "Quand on n'a pas eu de victoire, il y a une sorte de fébrilité. Il faut que ça cesse. J'appelle ma famille politique à l'unité", a exhorté la ministre de l'Apprentissage. "Si on a des choses à se dire, il faut se les dire en face, plutôt que se répandre sur les plateaux télé", a-t-elle lancé à l'adresse de Jean-François Copé et d'Etienne Pinte. "Toutes les phrases assassines ne servent que le camp adverse." Nadine Morano a aussi estimé que François Baroin, qui a critiqué lundi le débat sur la laïcité, devait en être un des animateurs. "Je pense qu'un mouvement se doit de poser toutes les questions", a-t-elle souligné.
CANTONALES-UMP-Jean-Louis Borloo, sur Europe 1: Les élections cantonales, au cours desquelles l'UMP a été malmenée, ne sont pas "une Bérézina, mais pas franchement Austerlitz. C’est une solide alerte". "Difficile de tirer des conclusions générales dans une élection où il y a la moitié des cantons et la moitié des électeurs", a ajouté le président du Parti Radical. L'ancien ministre d'Etat a toutefois tiré certaines leçon des événements de ces derniers jours. "Il y a un vrai problème politique si la majorité continue à se droitiser. Je ne parle pas forcément de l’UMP, il ne faut pas faire porter à l’UMP toutes responsabilités, à se droitiser il y a un problème politique", a-t-il estimé Jean-Louis Borloo. "Un certain nombre de gens, des gaullistes, des radicaux, des socio-démocrates, peuvent avoir une vision de la France et de son avenir différente de celle que donne actuellement le gouvernement", a-t-il ajouté.
NUCLEAIRE-Corinne Lepage, sur Europe 1: "Je trouve anormal qu'on ne donne pas aux Français des données exactes qui permettent de suivre l'évolution des choses. La situation devient tout à fait critique au Japon, nous avons besoin de savoir ce qui se passe au jour le jour." Des données sur le niveau de radioactivité en France ont été rendues publiques dimanche, et montrent qu'il n y a aucun problème pour la santé. "Il a fallu dix jours pour avoir ces chiffres", regrette la présidente de Cap 21. "Nous devons avoir le droit à la transparence comme chez nos voisins. La Suisse a fourni un certain nombre de chiffres, c'est ce qui m'avait alerté. C'est une question de transparence et d'information", estime-telle. L'ancienne ministre de l'Environnement regrette, dans ce cadre, qu'"un texte de 2004" permette "au gouvernement d'utiliser le secret-défense sur la surveillance et les transports de matière radioactives". "Je me base sur la façon dont les pauvres Japonais ont tant de mal à avoir de l'information. En France, nous avons la chance d'avoir des niveaux tout à fait minimes, mais il faut rétablir la confiance dans nos sociétés, c'est très important", demande-t-elle.

Copé "nous a apporté des débats pourris" par Europe1fr

Laïcité: Copé règle ses comptes avec Fillon

L'UMP est plus que jamais divisée sur la nécessité du débat sur la laïcité. Alors que Nicolas Sarkozy a décidé lundi de le maintenir, le patron du mouvement, Jean-François Copé, s'en est pris, sur Canal+, à la "posture" de François Fillon.  
Alors que plusieurs personnalités de la majorité ont appelé à l'unité, après la défaite de l'UMP aux cantonales, les sujets qui fâchent ressurgissent. Le débat sur la laïcité notamment. Lundi matin sur France Info, le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a appelé à clore le sujet une bonne fois pour toutes. La majorité doit "revenir sur des valeurs profondément républicaines", a-t-il ainsi estimé, relayant les inquiétudes de cadres de la majorité tels Alain Juppé, Bernard Accoyer ou Gérard Larcher. Mais justement, l'Elysée considère la laïcité comme une valeur républicaine. Aussi Nicolas Sarkozy a-t-il solennellement rappelé à l'ordre son ministre du Budget dans une allocution, lundi midi.
Lundi soir, Jean-François Copé en a remis une couche. Invité du Grand journal de Canal+, le patron de l'UMP, qui organise le débat sur la laïcité le 5 avril prochain, est monté au créneau. Et en a profité pour dire ce qu'il devait taire en temps de campagne électorale. Interrogé au sujet des réserves émises par François Fillon au sujet du débat, Jean-François Copé a expliqué que "certains n'en veulent pas (...) parce qu'ils ont probablement été mal informés". "Et puis il y en a, disons les choses, qui y ont trouvé l'occasion d'une posture", a-t-il ajouté. Alors que le journaliste suggérait le nom du premier ministre, le patron de l'UMP a répondu après une brève pause: "Peut-être après tout." À la question: François Fillon "vous a manqué sur ce sujet?", il s'est fait plus limpide: "Exactement!"
Fin février, François Fillon avait déclaré qu'il s'opposerait à ce débat s'il "devait être centré sur l'islam" ou "d'une manière ou d'une autre", conduire à "stigmatiser les musulmans". Quelques jours plus tard, et après une vive polémique interne à la majorité, il avait toutefois jugé ce débat "nécessaire" devant l'Assemblée nationale. Jean-François Copé lui reproche aujourd'hui sa "posture" face à un débat qui devait permettre à l'UMP d'évoquer un des thèmes de prédilections du Front national. Le patron de l'UMP a toutefois modéré ses accusations, s'expliquant à l'AFP après son passage sur Canal+: "C'est un appel solennel à jouer collectif autour du président de la République." Il n'empêche que le débat sur la laïcité pourrait bien relancer la guerre des clans au sein de l'UMP. Et ce, alors que la majorité semble sur le point d'exploser

lundi 28 mars 2011

Thierry Mariani: «Cette élection a valeur de bras d'honneur pour toute la classe politique»

Leader de la «droite populaire», aile droite de l'UMP, le secrétaire d'Etat aux Transports répond à 20 Minutes sur l'échec des cantonales et la campagne présidentielle à venir...
Diriez-vous, comme nous l’avons titré lundi, que l’UMP s’est planté aux cantonales?
Cette élection,
qui n’a pas intéressé les électeurs, a valeur de bras d’honneur pour toute la classe politique. Je suis déçu par les résultats, mais je constate toutefois que l’UMP progresse dans le sud de la France. On nous avait promis une raclée, on s’est pris une gifle
L’UMP veut contrer le FN en se concentrant sur des enjeux comme la laïcité ou l’insécurité. La progression du FN aux cantonales ne démontre-elle pas l’échec de cette stratégie?
Au contraire, nous ne devons pas baisser la garde sur ces thématiques. Quand nous les abordions, en 2007, le FN n’a jamais été aussi bas.
Il nous faut déplacer aujourd’hui le curseur sur des sujets «de droite». D’une façon générale, il nous faut retrouver le discours de 2007 dans lequel le volontarisme prime en politique. Seul Nicolas Sarkozy est capable d’incarner cet élan.
Le chef de l’Etat est impopulaire. Comment le rendre sympathique aux yeux de l’opinion?
Dans les treize mois qui viennent, nous allons devoir expliquer tout ce que l’on a fait.
Qui se souvient de la loi sur les successions? De la réforme des universités? Nicolas Sarkozy a pris le courage de l’impopularité pour faire passer la réforme des retraites. Jacques Chirac savait certes se faire apprécier mais il n’a pas fait passer autant de réformes. Il n’a pas fait entrer la France dans la modernité.
Ne craignez-vous pas que les centristes, tels que Jean-Louis Borloo, fassent sécession?
Quand on rejoint le bateau en pleine euphorie, on ne le quitte pas quand ça tangue.
Concernant Jean-Louis Borloo, il était prêt à être Premier ministre. Je ne le vois pas, à peine quatre mois plus tard, dire qu’il quitte l’UMP
http://www.20minutes.fr/article/696105/politique-thierry-mariani-cette-election-valeur-bras-honneur-toute-classe-politique
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Cantonales : la Seine-et-Marne reste à gauche

Les petites phrases du jour 28/03/2011

LAICITE- François Baroin, sur France Info: C'est la déclaration la plus tapageuse de la matinée. Au lendemain de la poussée du FN, le porte-parole de du gouvernement a appelé à la fin des débats sur l'islam. "Il faut certainement mettre un terme à tous ces débats puisque nous avons en partages ces valeurs républicaines (...) Il faut s'écarter de tout ce qui peut, de près ou de loin, donner l'impression de stigmatiser", a-t-il exhorté.
UMP- André Rossinot, sur i-Télé: Le président d'honneur du Parti radical a demandé à l'UMP, à laquelle sa formation est associée, de revenir à sa vocation initiale de rassemblement. "Le laboratoire doit être revisité", a-t-il exhorté, fustigeant le déséquilibre vers l'aile droite du parti. "Ou l'UMP se donne cette volonté politique de revenir à ses fondamentaux, ou bien il y aura de plus en plus d'expressions individuelles", a-t-il prévenu, se refusant toutefois à envisager une candidature de son successeur à la tête du Parti radical, Jean-Louis Borloo, à la présidentielle. Le maire de Nancy donne un mois à l'UMP pour offrir d'avantage de considérations à ses centristes.
CANTONALES- Jean-Christophe Cambadélis, sur i-Télé/Radio Classique: Le député parisien a estimé que les élections cantonales avaient été "une saignée pour l'UMP". Le FN est l'autre "grand perdant" du scrutin, selon ce membre de la direction du PS, rappelant que le parti d'extrême droite ne compte que deux élus. "Marine Le Pen n'a pas cassé le plafond de verre de la banalisation", a-t-il analysé. Concernant les primaires socialistes qui s'annoncent, le strauss-kahnien a mis l'accent sur "l'abstention massive" lors des cantonales. "Quel élément nouveau faut-il introduire pour mobiliser?", interroge-t-il, laissant peu de doute sur le fait que cet "élément nouveau" doit venir du FMI. Cambadélis a alors feint de ne voir dans la pétition de soutien à Martine Aubry un texte "qui appelle au soutien de la première secrétaire. J'aurais pu la signer". Pourquoi ne pas l'avoir signée? "Parce qu'on ne me l'a pas proposé."
ABSTENTION- Laurent Fabius, sur BFM: L'ancien Premier ministre a appelé à tirer les leçons de la forte abstention lors des cantonales. Il faut "comptabiliser les votes blancs et rendre le vote obligatoire", a-t-il préconisé. Reconnaissant la victoire personnelle de Martine Aubry, le socialiste a rappelé que sa préférence pour les primaires allait à la première secrétaire et à Dominique Strauss-Kahn, sans distinguer l'un ou l'autre. A l'encontre du FN, l'ancien ministre de l'Economie a rappelé l'opposition de Marine Le Pen à l'euro. Une sortie de la monnaie unique provoquerait une hausse du prix de l'essence de 30%, a-t-il estimé. "Ceux qui votent Front national votent pour que l'essence prenne 30%", a-t-il résumé.
CANTONALES-BORLOO- Jean-François Copé, sur Europe 1: "Le message a été reçu, c'est un message d'inquiétude, d'interrogation, ce qui fait que beaucoup sont allés voter pour le Front national, et que beaucoup ne sont pas allés voter", a estimé le patron de l'UMP. S'il reconnaît la défaite, il considère que les différentes crises en sont responsables. "Il y a des successions de crises, les Français s'interrogent: 'est-ce qu'il y aura demain des délocalisations, des vagues migratoires incontrôlées'. Nous sommes l'objet de critiques, ce qui est normal car nous sommes en responsabilité", a-t-il concédé. Le maire de Meaux a tenu à rappeler qu'une alliance avec le Front national est inenvisageable. "Personne ne pense sérieusement que le Front national règlera les problèmes de la France en sortant de l'euro et en en rétablissant la peine de mort. L'extrême-droite met en exergue des problèmes et parfois d'ailleurs ces problèmes existent, même si l'extreme droite a tendance à les caricaturer. Nous savons tous que quand l'extrême droite fait des propositions, ce sont des impasses (...) Jamais nous ne ferons d'alliance avec le Front national", a-t-il ajouté.
"Bien sûr, je souhaite que Jean-Louis Borloo reste à l'UMP", a-t-il par ailleurs déclaré. "Nous avons besoin de chacune et chacun de ceux qui ont fondé l'UMP. Ils étaient là au moment des temps heureux, je souhaite qu'ils soient là aussi quand c'est plus difficile (...) Les radicaux font pleinement partie de la majorité", a-t-il ajouté.
GUERINI-DSK- Jean-Marie Le Guen, sur Europe 1: Le président sortant PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, "doit en tirer toutes les conséquences", a estimé le député parisien. Celui qui a déjà annoncé dimanche soir que s'il était élu président du conseil général, il démissionnerait de la fédération PS du département, est situation délicate depuis quelques semaines du fait de l'incarcération de son frère et d'un rapport incendiaire d'Arnaud Montebourg sur le fonctionnement de la fédération. "Il y a un malaise pour lui-même et pour l'intérêt de la gauche. Il doit en tirer les conséquences, au moins momentanément, et se mettre sur le côté (...) Politiquement, l'intérêt de la gauche est de montrer que ceux qui sont l'objet de polémiques y répondent sereinement", a ainsi estimé Jean-Marie Le Guen. Dans la perspective des primaires socialistes, il a réaffirmé sa préférence pour Dominique Strauss-Kahn. "Je pense qu'il sera candidat, oui", avant d'ajouter: "cette annonce n'engage que moi. je ne suis pas son porte-parole".
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Toutes-les-declarations-politiques-du-lundi-28-mars-290599?from=bloc2012

Laïcité : "Il faut mettre un terme à ces débats"... par FranceInfo

La carte de France des résultats

Pour le second tour des élections cantonales, dimanche 27 mars 2011, 1.566 postes restaient à pouvoir, sur 2023 cantons en lice. Une élection au cours de laquelle le FN espérait gagner des postes de conseillers généraux, pour la première fois de son histoire.
Le FN estime être en tête dans 40 cantons. De son côté l'UMP voulait limiter les dégâts après la débâcle du premier tour et les querelles internes sur le front républicain face au FN, tandis que le Parti socialiste était désireux de conforter son avance, avant les élections de 2012.
Cliquez sur ce lien pour voir la carte de France avec tous les résultats.... http://www.20minutes.fr/elections/cantonales/resultats/2011

Coup de tonnerre dans les Hauts-de-Seine

La défaite d'une des proches de Nicolas Sarkozy, Isabelle Balkany, au second tour des élections cantonales dimanche a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans les Hauts-de-Seine, alors que son rival Patrick Devedjian a réussi à sauver son fauteuil de justesse.
C'est face à un candidat inconnu du grand public et se réclamant du maire DVD de Neuilly-sur-Seine, Arnaud de Courson, qu'Isabelle Balkany s'est inclinée, ne recueillant que 44,05% des suffrages contre 55,94%. Elle était pourtant arrivée en tête au premier tour (37,34%). Dans un communiqué envoyé en début de soirée, l'épouse du député-maire UMP de Levallois-Perret a "pris acte" du résultat du second tour, estimant que son adversaire avait tiré profit "d'une alliance contre nature de la gauche et de l'extrême droite". Ce résultat "m'affecte profondément", affirme-t-elle, en se disant "fière du travail qu'(elle) a accompli au conseil général depuis 22 ans".

Son rival de toujours, le président sortant du conseil général, Patrick Devedjian, garde son fauteuil dans le canton de Bourg-la-Reine, avec 51,22% des suffrages contre 48,78% pour son adversaire socialiste Denis Peschanski. Un autre candidat UMP à la présidence très convoitée du conseil général, Thierry Solère, remporte haut la main le second tour avec 61,99% des suffrages contre 38,01% pour sa rivale socialiste.

D'autre part, le fief du président de la République, Nicolas Sarkozy, enregistre la victoire de plusieurs candidats divers droite. A Neuilly-sur-Seine, le maire Jean-Christophe Fromantin a été plébiscité, en récoltant pas moins de 70,24% des suffrages contre la candidate UMP, adoubée par Nicolas Sarkozy, Marie-Cécile Ménard.

"Très heureux et très fier", M. Fromantin s'est félicité auprès de l'AFP de ce second tour triomphal, lors duquel "son action politique a été jugée et non l'étiquette d'un parti". Les cantons de Levallois-Sud, Sceaux et de Rueil-Malmaison tombent également dans les escarcelles de candidats divers droite, dont le tombeur de
Mme Balkany.

Selon M. Fromantin, les différentes victoires de candidats divers droite "oxygènent réellement la vie politique du département des Hauts-de-Seine". La gauche ne parvient à ravir à l'UMP que deux cantons Asnières-Nord et Courbevoie-sud. Aucun candidat FN en lice pour le second tour n'a réussi à remporter l'élection

http://lci.tf1.fr/politique/2011-03/coup-de-tonnerre-dans-les-hauts-de-seine-6330932.html

dimanche 27 mars 2011

Cantonales : l'abstention finale comprise entre 54 et 56%

Le taux d'abstention est de 56% dimanche au second tour des cantonales, selon une estimation Ipsos Logica Business consulting France Télévisions, et entre 54 et 56%, selon OpinionWay. Soit le même taux qu'au premier tout.

Dimanche dernier, moins d'un électeur sur deux s'est rendu aux urnes, soit une abstention finale de 55,6%.

A 17h00, le taux de participation était toujours faible mais il se situait dans les mêmes taux que la semaine dernière : autour de 36%.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/27/97001-20110327FILWWW00146-cantonales-l-abstention-finale-comprise-entre-54-et-56.php

Cantonales : 36,2% de participation à 17 heures

La participation à 17 heures est quasiment stable par rapport au premier tour des élections cantonales la semaine dernière. 36,2% des électeurs se sont rendus aux urnes à 17 heures selon le ministère de l'Intérieur contre 36,38% à la même heure la semaine dernière mais en très net recul par rapport au 2nd tour des élections cantonales de 2004 : 50,48%.

http://www.leparisien.fr/elections-cantonales/en-direct-cantonales-36-2-de-participation-a-17-heures-27-03-2011-1379474.php

François Hollande en orbite présidentielle

Il sort de sa poche droite un pompon rouge de marin offert peu avant et empoigne le fer à cheval que vient de lui donner un forgeron. "J’ai maintenant deux porte-bonheur, c’est pour les deux élections", s’amuse François Hollande. Le double destin de l’ancien patron du PS. La Corrèze d’abord. L’Élysée ensuite. Comme Jacques Chirac en son temps. Mais entre les deux, il y a la case primaire et, a priori, la bataille contre Dominique Strauss-Kahn, favori des sondages. Hollande a vu DSK, en novembre et en février: "Je vais à la primaire pour gagner, pas pour négocier, confie-t-il au JDD. Je suis ancien premier secrétaire du PS. Je ne suis pas là pour faire 20% et dire ensuite, comme dans un congrès du Parti : “Alors, maintenant, je veux 20% du gouvernement”."
Mais pour pouvoir se présenter, le député doit d’abord conserver la présidence du conseil général de Corrèze, ce qui se joue dimanche soir. "Si je perds ici, comment pourrais-je dire “je vais gagner la présidentielle”, ça n’aurait pas de sens!" Dimanche dernier, la gauche était majoritaire en voix dans son département (57% avec les écologistes), mais il n’est pas certain qu’elle soit, dimanche soir, majoritaire en sièges. La gauche a perdu Ussel dimanche dernier, elle doit gagner d’autres cantons pour garder le département. Samedi, à la Fête du cochon de Neuville, François Hollande serrait les mains, embrassait les joues, caressait les cheveux des enfants, demandait des nouvelles de la famille, bref se battait. Et il s’amuse. Face aux quatre cochons qui grillent sur leurs broches, il ironise: "C’est la droite qui rôtit." Devant deux coqs qui se battent, un vieil agriculteur lui lance: "Regardez: le petit hargneux, c’est Sarko." Le député se penche vers les animaux et suggère: "Et l’autre, c’est Marine Le Pen?"

"Sarkozy est défait dans le pays et dans son camp"

En Corrèze, Hollande joue son avenir. Sur ces anciennes terres résistantes, le FN n’a pas présenté de candidats. Mais en parcourant la France, le député a senti la montée de l’extrême droite. Et il entend s’adresser à ces électeurs que la gauche n’a pas su capter. "Notre choix stratégique doit être de leur parler de la France et pas seulement de la misère sociale dans laquelle ils sont, en leur promettant, par exemple, une allocation." Le score du FN au premier tour l’a profondément marqué, lui qui n’a jamais oublié le 21 avril 2002. Sa surprise vient plutôt de la baisse brutale de l’UMP. "Nous avons sous-estimé l’effondrement de Sarkozy. Il est défait dans le pays et dans son camp. Ça va tellement vite… Il y a besoin d’incarner une autre voie. Marine Le Pen est là, la force du mal est là, manque la force du bien." Cette force qu’il aimerait tant incarner…
Hollande croit à son destin. Il a changé, physiquement évidemment. Ses kilos perdus continuent à faire jaser, en Corrèze comme partout ailleurs. "On ne vous reconnaît plus, donnez-moi votre recette", lui lancent les fans de cochon. "Je mange du boudin, ce n’est pas gras", ose-t-il répondre à côté de Bébert le charcutier à l’origine de la fête de Neuville… "C’est l’eau de Treignac, je ne bois que ça", revendique-t-il devant le stand de cette eau corrézienne. Hollande veut croire que son régime n’est pas qu’anecdotique: "Il fallait un effort intellectuel, psychologique et physique pour être celui qui pourra incarner le pays. Pour passer de la sympathie à l’égard du premier secrétaire à la confiance envers un possible président, il fallait changer."
Et sortir du personnage de "M. Petites-Blagues". Hollande est un outsider, derrière DSK, talonnant Martine Aubry. Ses bons sondages le rassurent. "J’avais besoin d’être identifié à mes idées, à ma personnalité, à ma stratégie. J’ai créé une curiosité dans un moment où régnait le vide des idées." François Hollande n’a jamais été ministre, mais il a dirigé le PS pendant dix ans et a parcouru le pays dans tous les sens: "Connaître la France est une condition pour se lancer dans la présidentielle, ça ne suffit pas mais c’est une condition indispensable", dit-il. La mise en orbite présidentielle de François Hollande se jouera dans les prochains jours. Formellement, il attendra d’être réélu président de la Corrèze, ce qui devrait être fait jeudi. Sa déclaration de candidature se fera depuis son fief. Au moment où le PS discutera de son projet pour 2012.
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Cantonales: participation en baisse à midi

La participation au second tour des cantonales était de 13,69% vers midi en France métropolitaine, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur. Elle était de 15,70% à la même heure la semaine dernière, lors du premier tour. La participation est aussi en recul de trois points par rapport au second tour des cantonales de 2004 à la mi-journée (16,81%).

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/03/27/97001-20110327FILWWW00068-cantonales-participation-en-baisse-a-midi.php

Cantonales: Fillon tremble pour son fief

La Sarthe à la bascule? La gauche en rêve, la droite en frémit. La Sarthe n’est pas un département comme les autres. C’est le fief de François Fillon, une terre ancrée à droite depuis trois décennies. Dimanche soir, les résultats seront scrutés à la loupe par les états-majors locaux bien sûr, mais aussi nationaux. Sur 40 cantons, la droite en détient 23, la gauche 17. Elle doit en prendre quatre pour faire la bascule.
A l’issu du premier tour, on sait déjà que la gauche a de grandes chances de garder tous ses cantons. On sait aussi qu’elle en a un de plus dans son escarcelle et que le scrutin sera serré dans quatre autres. "Que la gauche gagne? Ce serait une très grosse surprise! raille Jean-Marie Geveaux, qui brigue pour la droite la présidence du Conseil général. Nous sommes très sereins, nous devrions sans difficulté garder cette majorité."

Les leaders socialistes en renfort

Pas sûr. D’ailleurs, le PS et Europe Ecologie-les Verts (EELV) ne s’y sont pas trompés en envoyant leur patronne en visite au Mans quatre jours avant le second tour. Martine Aubry et Cécile Duflot, bras dessus bras dessous pour donner l’image d’une gauche rassemblée, ont traversé au pas de charge un quartier populaire du sud de la ville, où le socialiste Christophe Counil affronte aujourd’hui un candidat FN.
Laurent Fabius est venu aussi faire un petit tour à Beaumont-sur-Sarthe mardi. François Hollande était là avant le premier tour… "Même si les cantonales se font sur des enjeux locaux, elles ont une dimension nationale, explique Christophe Counil, le prétendant à la présidence de l’assemblée départementale. Il y a cinq cantons où tout est ouvert. Personne ne peut parier un kopeck mais il y a un mouvement de fond, une dynamique. Et là, on voit bien que les leaders de droite sont très nerveux." Vendredi matin, assure ce prof d’histoire géo, les broyeuses à papiers fonctionnaient à plein régime au service communication du Conseil général: "Ils font le vide avant notre arrivée!"
Jusqu’à ce matin, comme un peu partout ailleurs en France, pour les militants, c’était porte-à-porte, marchés et distribution de tracts. Le but? Chasser les 54,21% d’abstentionnistes du premier tour et récupérer une partie des 12,26% d'électeurs frontistes.

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Cantonales : le FN vise une dizaine de sièges

samedi 26 mars 2011

Cantonales : la droite fait le tri parmi les candidats de gauche

A la faveur des intenses discussions sur l’attitude à adopter pour la droite en cas de duel FN-PS au second tour des cantonales, une nouvelle notion est apparue cette semaine dans le vocabulaire de la droite : celle de candidat de gauche « acceptable » (Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale) ou « respectable » (, numéro deux du gouvernement).                              Jacob et Juppé estimant qu’en cas de duel entre un candidat FN et un candidat de gauche « acceptable » ou « respectable », il n’était pas interdit, voire préférable, de voter pour ce dernier. « Dans le cas des six cantons girondins où se joue un duel FN-PS, je recommande de voter pour le candidat républicain », a ainsi déclaré Juppé dès mardi soir.
La ministre de l’Apprentissage,
, a elle aussi eu recours au procédé, affirmant jeudi soir qu’« il y a des personnalités au PS pour lesquelles je voterais sans problème ». Citant pour l’exemple , le plus à droite dans l’appareil du PS… et pour le contre-exemple Arnaud Montebourg, qui n’a manifestement pas ses faveurs. Pour Jacob, un candidat de gauche non acceptable est celui qui « déverse des tombereaux d’insultes sur Nicolas Sarkozy ». Dans les Bouches-du-Rhône, Renaud Muselier, secrétaire départemental de l’UMP, a fixé la ligne de fracture : le candidat de gauche acceptable est celui qui ne donnera pas sa voix à Jean-Noël Guérini lors de l’élection du président du conseil général (ce qui ne devrait pas faire grand monde). Et ainsi de suite, chacun voyant midi à sa porte…
A l’UMP, tous n’approuvent pas le distinguo. Dans l’Hérault, où 13 duels opposent gauche et FN, le villepiniste Jean-Pierre Grand soutient « tous les candidats de gauche qui sont face au FN : je raisonne en termes de principes, pas d’individualités ».
Dominique Paillé, ex-porte-parole de l’UMP, estime que la droite, en inventant la notion de candidat de gauche acceptable, « a voulu montrer qu’il y a des alliés du PS qui ne sont pas des démocrates profonds, comme le Front de gauche ou le NPA ». « Mais en ce qui concerne le PS lui-même, je ne comprends pas cette distinction, avoue Paillé. Ils appartiennent à un parti dont la ligne est claire, et qui a démontré en son sein qu’il sait pratiquer la démocratie. » Pour cet opposant à Jean-François Copé « il y a une telle cacophonie à droite » entre les deux tours des cantonales « que chacun a essayé de trouver une solution de compromis ». En inventant la gauche « acceptable ».

http://www.leparisien.fr/elections-cantonales/cantonales-la-droite-fait-le-tri-parmi-les-candidats-de-gauche-26-03-2011-1378034.php
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Les petites phrases du jour 26/03/2011

CANTONALES - Dominique Paillé, dans Aujourd'hui en France: A la veille du second tour des élections cantonales, la nouvelle notion de "gauche acceptable" inventée par la droite en cas de duel FN-PS en agace plus d'un. Notamment l'ex porte-parole de l'UMP, qui estime qu"il y a une telle cacophonie à droite" entre les deux tours, "que chacun a essayer de trouver une solution de compromis", en créant la gauche "acceptable." "La droite a voulu montrer qu'il y a des alliés du PS qui ne sont pas des démocrates profonds, comme le Front de gauche ou le NPA", a-t-il ajouté.
DEPENDANCE - Roselyne Bachelot dans Le Parisien: La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale doit rendre un rapport sur la dépendance des personnes âgées en juin. Elle lance une grande concertation nationale pour réfléchir à la situation des personnes âgées en France. Elle reconnaît que trouver une bonne maison de retraite "peut rassembler parfois à un parcours du combattant", et "souhaite mettre en place une société de la bienveillance et de la bientraitance." Elle compte mettre en place des "indicateurs de qualité" pour les maisons de retraite, un "référentiel" qui devrait être prêt en 2012. Dans ce référentiel, "seront pris en compte, par exemple, la lutte contre les maladies nosocomiales, la qualité de l'hôtellerie et de la restauration, le taux d'encadrement en personnels, la coordination des soins", a-t-elle indiqué.
CANTONALES - Guillaume Vouzellaud, dans Libération: Le candidat du Front national pour le canton de Béziers-4 peut remporter le second tour des élections. Arrivé en tête avec 35% des suffrages, il constate que dans son canton "les gens ne sont pas fachos mais simplement fâchés." Pendant sa campagne, il se garde bien d'évoquer l'immigration ou l'insécurité. Proche de Marine Le Pen, il s'était ardemment mis à son service pour assurer la succession de son père à la tête du FN. "Quand l'effet Marine Le Pen entre en adéquation avec l'image du candidat sur le terrain, que celui-ci tient le même discours, cela fonctionne", affirme-t-il. La candidat très à l'aise se voit déjà au Conseil général: "En 2002, Jean-Marie Le Pen a fait plus de 30% sur le Biterrois. Je crois que j'en ai encore sous le pied."
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-samedi-26-mars-289471?from=bloc2012

La pétition qui embarrasse les socialistes

Laurent Fabius et Martine Aubry ont-ils été piégés? En tout cas, ils jurent ne pas avoir su que Tariq Ramadan, islamologue et intellectuel contesté, était également signataire d'une pétition initiée par Respect Mag et relayée par le Nouvel Observateur demandant le retrait du débat sur la laïcité voulu par l'UMP. L'entourage de la première secrétaire du PS a ainsi affirmé qu'elle n'avait "jamais été informée que Tariq Ramadan ait été destinataire de cette même pétition et que si elle l'avait su, elle aurait évidemment refusé de la signer. C'est clair et net".
Si, dans un premier temps, Martine Aubry avait déclaré avoir signé "un bon texte" qui "remet la laïcité au coeur de la République", elle a finalement demandé que son nom soit retiré de la liste des signataires, tout comme Laurent Fabius. Le Nouvel Observateur a pour sa part confirmé que cette liste n'avait pas été dévoilée aux autres signataires. "Ils se sont prononcés sur le fond, c’est-à-dire sur le texte de l’appel, dans lequel on chercherait en vain la moindre entorse aux valeurs républicaines et à l’esprit de la laïcité", justifie l'hebdomadaire. La pétition, intitulée "Non au débat-procès de l'Islam", a également été signée par l'ancien résistant Raymond Aubrac, l'écrivain Tahar Ben Jelloun et les eurodéputés Daniel Cohn-Bendit et José Bové, ainsi que plusieurs chercheurs.

Déferlante de réactions indignées à l'UMP

La réaction des deux socialistes n'a pas empêché une déferlante de réactions indignées de l'UMP. Interrogé lors du Talk Orange-Le Figaro jeudi soir, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, n'a pas mâché ses mots. "Le Parti socialiste (...) montre la réalité de ce qu'il est: un parti irresponsable", a-t-il martelé. Le patron de la majorité y voit une justification à son refus d'un "front républicain" face au FN. Selon lui, c'est "la preuve absolue, s'il en était encore besoin, que le front républicain, l'idée que la droite doit appeler à voter pour la gauche, est simplement inacceptable".
Le service de presse du parti présidentiel a fait parvenir aux rédactions trois communiqués sur le sujet en moins de deux heures, jeudi après-midi. Nadine Morano, Valérie Rosso-Debord, Michèle Tabarot et Catherine Vautrin ont ouvert le bal, dénonçant "une faute extrêmement grave, une insulte à la dignité des femmes à travers le monde". Les quatre signataires du communiqué font référence au fait que Tariq Ramadan avait proposé un "moratoire" sur la lapidation des femmes dans certains pays musulmans. Le secrétaire national à l'emploi des forces de sécurité, Bruno Beschizza, s'est aussi fendu d'un communiqué, suivi de Frank Riester, en charge lui de la communication. Dans la soirée, Valérie Pécresse, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, est venue appuyer Jean-François Copé: "En étant prêt à toutes les compromissions pour entretenir le flou sur ses positions sur la laïcité, le Parti socialiste fait le jeu de tous les extrémismes", écrit-elle. Mais la ministre, qui avait indiqué qu'elle opterait pour le candidat de gauche en cas de duel FN-PS, s'est bien gardée d'évoquer le "front républicain".
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vendredi 25 mars 2011

Martine Aubry : "Ségolène Royal est blonde"

C'est une petite phrase qui va sans doute faire l'effet d'une bombe. Hier, Le Grand Journal de Canal + a diffusé « La boîte à questions » des invités de la veille. Parmi eux, Julien Doré et Martine Aubry. La première secrétaire du PS commence par répondre à une question sur les cantonales et sur ses talents de cuisinière, en expliquant notamment sa recette de l'osso bucco à la milanaise.Puis une question à propos de son éternelle rivale s'affiche à l'écran : « Qu'est ce que Martine Aubry a que Ségolène Royal n'a pas ? ». Réponse franche et directe de la première secrétaire du PS : « Je suis brune, elle est blonde ». La moue de Martine Aubry est amusée, Michel Denisot et Ali Baddou semblent interloqués en retour plateau. « C'est une vraie différence » lâche Denisot sur un ton très ironique. Cette petite sortie passée pour l'heure inaperçue va-t-elle amuser la présidente de la région Poitou-Charentes ? Pas sûr.
Déjà un précédent
C'est de notoriété publique, Martine Aubry et Ségolène Royal se détestent cordialement. Même si toutes deux s'attachent régulièrement à démentir leurs querelles relatées par la presse. Le 24 janvier dernier, même endroit même heure, une petite phrase lâchée par Martine Aubry est relevée par de nombreux observateurs politiques. Quand Ali Baddou la met face à ses contradictions sur son destin et le calendrier lointain de sa candidature par opposition à celui de sa concurrente Ségolène Royal, Martine Aubry rétorque sur un ton qui en dit long sur leur relation au sein du parti : « Mais oui mais bon, elle est un petit peu impatiente la Ségolène ». Martine Aubry et son staff démentent immédiatement l'interprétation faite par les médias. Sans succès, cet épisode illustrait une nouvelle fois leur mésentente au sein du parti. Et la petite phrase prononcée hier soir devrait probablement exacerber leurs querelles.

Pour voir la vidéo, cliquez ICI

http://fr.tv.yahoo.com/24032011/41/

Les petites phrases du jour 25/03/2011

2012 – Johnny Hallyday, Le Parisien. Invité à se prononcer sur son vote en 2012, notre rocker national se montre sceptique: "Pour l'instant, je ne vois personne pour qui j'ai envie de voter". Pas même pour Nicolas Sarkozy, qu'il a soutenu en 2007? "Je ne sais pas s'il va se représenter. J'attends de voir. Si je vote, ce sera en tout cas pour quelqu'un qui sera bien pour la France, mais pas par amitié", déclara-t-il, avant de revenir sur la poussée du Front national dans les sondages: "Je trouve que les Français deviennent fous… C'est aberrant de voter pour le FN. Ce ne sont pas mes racines. Ça me fait peur.
FRONT REPUBLICAIN - Michel Barnier, sur RTL. Le commissaire européen au Marché intérieur, a affirmé vendredi qu'il voterait dimanche "sans états d'âme" à Albertville (Savoie) pour le candidat socialiste, confronté à un candidat Front national au second tour des cantonales. "Sans états d'âme je voterai pour M. (Pierre) Loubet, qui est le candidat du Parti socialiste", a déclaré Michel Barnier. "Je n'ai pas d'états d'âme, je vote pour les valeurs républicaines qui sont les miennes et je vote pour l'Europe", a-t-il expliqué.
FRONT NATIONAL - Jean-Vincent Placé, sur France info: Interrogé sur le positionnement de l'UMP au second tour des élections cantonales, le numéro 2 d’Europe Ecologie - Les Verts estime que “la démocratie française est en danger. Le score du Front national m’a beaucoup interpellé dimanche...Ce résultat doit nous imposer une réflexion sur l’alternative. Monsieur Jospin a même été éliminé au second tour en 2002 et je ne pense pas que les électeurs soient les fautifs..." Concernant la future élection présidentielle, Jean-Vincent Placé “la prétention de penser que nos idées sont extrêmement utile pour la planète et nos concitoyens..., il est donc essentiel qu’il y ait un candidat écologiste...qu’il soit compétent, efficace, connu

Aubry retire sa signature d'une pétition avec Tariq Ramadan

La droite a-t-elle trouvé un angle pour sa contre-offensive ? L'UMP a attaqué vivement jeudi Martine Aubry pour avoir signé une pétition, soutenue par Tariq Ramadan, contre le débat sur laïcité, en accusant le PS d'avoir "perdu son âme", la première secrétaire du PS annonçant dans la soirée qu'elle retirait sa signatureNous considérons n'avoir rien de commun avec M. Ramadan. Laurent Fabius s'est également retiré de la liste des signataires. Nous l'avons fait savoir à Laurent Joffrin au Nouvel Obs", a-t-on indiqué dans l'entourage de Martine Aubry.L'ex Premier ministre Laurent Fabius, également signataire de cet appel, a également retiré sa signature.
Cette pétition lancée par la publication Respect Mag, qui milite pour la promotion de la diversité, et publiée jeudi dans Le Nouvel Observateur, demande au gouvernement de "renoncer au débat" sur la laïcité, qualifié de "débat-procès de l'islam". Ce débat organisé par l'UMP est prévu le 5 avril à Paris.
"Faute grave"
Alors que le PS critique l'UMP et le président Nicolas Sarkozy pour leur consigne du "ni, ni" (ni FN, ni front républicain) dans les duels FN/gauche au second tour des cantonales, l'UMP s'est emparée jeudi de cette pétition pour tancer la numéro un du PS. Et ce de manière plutôt virulente : "Comment des responsables politiques socialistes peuvent-ils associer leur nom et leur voix à celle de Tariq Ramadan ? C'est une faute extrêmement grave, une insulte à la dignité des femmes à travers le monde", ont écrit ainsi dans un communiqué quatre dirigeantes de l'UMP, la ministre de l'Apprentissage Nadine Morano et les députées Valérie Rosso Debord, Michèle Tabarot et Catherine Vautrin.
Tariq Ramadan "proche des Frères musulmans, refuse toujours de prendre position clairement et sans détour pour l'arrêt immédiat et définitif de la lapidation des femmes dans tous les pays du monde!", ont-elles accusé. Avant de conclure: "Il n'y a décidément pas de front républicain possible quand les socialistes unissent leur voix aux alliés des Frères musulmans pour attaquer l'UMP".
"Pas informée"
Au Talk Orange-le Figaro, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a lui aussi dénoncé le soutien de Martine Aubry à cet appel, une position qu'il juge "indigne" d'un parti "qui veut donner des leçons de morale toute la journée".
Dans un premier temps, Martine Aubry avait affirmé "regretter que (sa) signature figure au côté de celle de Tariq Ramadan auprès de personnalités respectables". "J'ai signé un texte qui remet la laïcité au coeur de la République. C'est un bon texte et on en a bien besoin aujourd'hui", avait-elle dit aussi. Son entourage avait assuré qu'elle n'avait "jamais été informée que Tariq Ramadan ait été destinataire de cette même pétition et que si elle l'avait su, elle aurait évidemment refusé de la signer. C'est clair et net".
Dans la soirée, le Nouvel Observateur a publié sur son site une mise au point dans laquelle il affirme que "les signataires de cet appel n'ont pas eu connaissance de la liste des autres personnes ayant donné leur approbation, avant ou après eux".
Parmi les "soutiens" de cet appel, publié jeudi dans le Nouvel Observateur, figurent les députés européens EELV Daniel Cohen-Bendit et José Bové, la députée PRG de Guyane Christiane Taubira, ainsi que plusieurs écrivains, historiens et personnalités.