Les petites phrases du jour 22/03/2011

ABSENTÉISME SCOLAIRE - Eric Ciotti, dans Le Parisien: Auteur et rapporteur de la proposition de loi instaurant la suspension des allocations familiales pour lutter contre l'absentéisme scolaire, le député UMP Eric Ciotti défend son texte attaquée en justice. Selon lui, "la procédure [envers son projet de loi] plus de la contestation que du droit".                               

FRONT NATIONAL - Stéphane Rozès, sur Europe 1: "L’électorat de Marine Le Pen demeure essentiellement populaire, surtout ouvrier, masculin et peu diplômé", a décrypté le politologue Stéphane Rozès, invité d’Europe 1 mardi matin, après la percée du Front national au premier tour des cantonales. "Mais, depuis l’arrivée de Marine Le Pen, c’est un électorat qui ressemble un peu plus à la moyenne des Français, en terme d’âge, et il est plus féminin qu’il ne l’était". "C’est aussi un électorat plus sensible aux thématiques sociales de protection", a précisé le spécialiste.

DSK - Gérard Collomb, sur i-Télé: Interrogé dans l'émission En route vers la présidentielle, Gérard Collomb est revenu sur l'actualité des cantonales mais aussi sur celle du Parti socialiste. Il a considéré que "toutes les conditions étaient réunies pour que [Dominique Strauss-Kahn] y aille". Le maire de Lyon, qui pourrait se présenter aux primaires si le patron du FMI ne le fait pas, évoque l'élection présidentielle à venir dans un livre, Et si la France s'éveillait (Plon). Pour lui, Nicolas Sarkozy est "un super candidat quand il est en campagne", mais, dit-il sur i-Télé, il place "sa confiance" dans les électeurs "qui sauront se rendre compte du bilan catastrophique du premier mandat du président de la République".

CANTONALES - Jean-Luc Mélenchon, sur Europe1: Jean-Luc Mélenchon a appelé mardi à l’unité de la gauche pour le second tour des élections cantonales, dimanche prochain. "La gauche doit se rassembler. Il y a une tradition qui revient à dire que c’est le premier tour qui est la primaire entre nous. Et après au second tour on se regroupe. La ligne générale, ça doit être ça", a déclaré sur Europe 1 le président du Parti de gauche.

PARTI SOCIALISTE - Nadine Morano, sur Libération: Dans un entretien à Libération, Nadine Morano, ministre et surtout déléguée générale aux élections à l'UMP, a "clarifié" mardi la position de son parti au sujet des duels FN/PS: "Ni soutien au Front national, ni au front républicain." Elle refuse toutefois de confondre PS et FN: "Le PS est un parti de gouvernement mais il tend à s'éloigner des responsabilités en étant absent sur le terrain des propositions", explique-t-elle. Et de taper sur les alliances entre socialistes et communistes: "Le PS vient seulement de clarifier sa position de manière tacticienne, mais il a toujours été très ambigu avec les extrêmes."

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