lundi 28 mars 2011

Les petites phrases du jour 28/03/2011

LAICITE- François Baroin, sur France Info: C'est la déclaration la plus tapageuse de la matinée. Au lendemain de la poussée du FN, le porte-parole de du gouvernement a appelé à la fin des débats sur l'islam. "Il faut certainement mettre un terme à tous ces débats puisque nous avons en partages ces valeurs républicaines (...) Il faut s'écarter de tout ce qui peut, de près ou de loin, donner l'impression de stigmatiser", a-t-il exhorté.
UMP- André Rossinot, sur i-Télé: Le président d'honneur du Parti radical a demandé à l'UMP, à laquelle sa formation est associée, de revenir à sa vocation initiale de rassemblement. "Le laboratoire doit être revisité", a-t-il exhorté, fustigeant le déséquilibre vers l'aile droite du parti. "Ou l'UMP se donne cette volonté politique de revenir à ses fondamentaux, ou bien il y aura de plus en plus d'expressions individuelles", a-t-il prévenu, se refusant toutefois à envisager une candidature de son successeur à la tête du Parti radical, Jean-Louis Borloo, à la présidentielle. Le maire de Nancy donne un mois à l'UMP pour offrir d'avantage de considérations à ses centristes.
CANTONALES- Jean-Christophe Cambadélis, sur i-Télé/Radio Classique: Le député parisien a estimé que les élections cantonales avaient été "une saignée pour l'UMP". Le FN est l'autre "grand perdant" du scrutin, selon ce membre de la direction du PS, rappelant que le parti d'extrême droite ne compte que deux élus. "Marine Le Pen n'a pas cassé le plafond de verre de la banalisation", a-t-il analysé. Concernant les primaires socialistes qui s'annoncent, le strauss-kahnien a mis l'accent sur "l'abstention massive" lors des cantonales. "Quel élément nouveau faut-il introduire pour mobiliser?", interroge-t-il, laissant peu de doute sur le fait que cet "élément nouveau" doit venir du FMI. Cambadélis a alors feint de ne voir dans la pétition de soutien à Martine Aubry un texte "qui appelle au soutien de la première secrétaire. J'aurais pu la signer". Pourquoi ne pas l'avoir signée? "Parce qu'on ne me l'a pas proposé."
ABSTENTION- Laurent Fabius, sur BFM: L'ancien Premier ministre a appelé à tirer les leçons de la forte abstention lors des cantonales. Il faut "comptabiliser les votes blancs et rendre le vote obligatoire", a-t-il préconisé. Reconnaissant la victoire personnelle de Martine Aubry, le socialiste a rappelé que sa préférence pour les primaires allait à la première secrétaire et à Dominique Strauss-Kahn, sans distinguer l'un ou l'autre. A l'encontre du FN, l'ancien ministre de l'Economie a rappelé l'opposition de Marine Le Pen à l'euro. Une sortie de la monnaie unique provoquerait une hausse du prix de l'essence de 30%, a-t-il estimé. "Ceux qui votent Front national votent pour que l'essence prenne 30%", a-t-il résumé.
CANTONALES-BORLOO- Jean-François Copé, sur Europe 1: "Le message a été reçu, c'est un message d'inquiétude, d'interrogation, ce qui fait que beaucoup sont allés voter pour le Front national, et que beaucoup ne sont pas allés voter", a estimé le patron de l'UMP. S'il reconnaît la défaite, il considère que les différentes crises en sont responsables. "Il y a des successions de crises, les Français s'interrogent: 'est-ce qu'il y aura demain des délocalisations, des vagues migratoires incontrôlées'. Nous sommes l'objet de critiques, ce qui est normal car nous sommes en responsabilité", a-t-il concédé. Le maire de Meaux a tenu à rappeler qu'une alliance avec le Front national est inenvisageable. "Personne ne pense sérieusement que le Front national règlera les problèmes de la France en sortant de l'euro et en en rétablissant la peine de mort. L'extrême-droite met en exergue des problèmes et parfois d'ailleurs ces problèmes existent, même si l'extreme droite a tendance à les caricaturer. Nous savons tous que quand l'extrême droite fait des propositions, ce sont des impasses (...) Jamais nous ne ferons d'alliance avec le Front national", a-t-il ajouté.
"Bien sûr, je souhaite que Jean-Louis Borloo reste à l'UMP", a-t-il par ailleurs déclaré. "Nous avons besoin de chacune et chacun de ceux qui ont fondé l'UMP. Ils étaient là au moment des temps heureux, je souhaite qu'ils soient là aussi quand c'est plus difficile (...) Les radicaux font pleinement partie de la majorité", a-t-il ajouté.
GUERINI-DSK- Jean-Marie Le Guen, sur Europe 1: Le président sortant PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, "doit en tirer toutes les conséquences", a estimé le député parisien. Celui qui a déjà annoncé dimanche soir que s'il était élu président du conseil général, il démissionnerait de la fédération PS du département, est situation délicate depuis quelques semaines du fait de l'incarcération de son frère et d'un rapport incendiaire d'Arnaud Montebourg sur le fonctionnement de la fédération. "Il y a un malaise pour lui-même et pour l'intérêt de la gauche. Il doit en tirer les conséquences, au moins momentanément, et se mettre sur le côté (...) Politiquement, l'intérêt de la gauche est de montrer que ceux qui sont l'objet de polémiques y répondent sereinement", a ainsi estimé Jean-Marie Le Guen. Dans la perspective des primaires socialistes, il a réaffirmé sa préférence pour Dominique Strauss-Kahn. "Je pense qu'il sera candidat, oui", avant d'ajouter: "cette annonce n'engage que moi. je ne suis pas son porte-parole".
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Toutes-les-declarations-politiques-du-lundi-28-mars-290599?from=bloc2012

Laïcité : "Il faut mettre un terme à ces débats"... par FranceInfo

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