Sans enfoncer complètement le texte présenté par Martine Aubry, le patron des centristes n'en est pas moins assez critique : "Il y a dans ce texte des idées que j'approuve et défends, notamment sur l'investissement des entreprises ou les institutions", assure l'ancien candidat à la présidentielle à propos du projet du PS pour 2012, tout en pointant "deux points de profond désaccord". "Tous les problèmes du pays sont renvoyés à la dépense publique: allocation pour tous les jeunes, emplois d'avenir, recrutements publics, recours à l'impôt pour de nouvelles dépenses. J'ai l'impression de retrouver le jugement de Frédéric Bastiat: 'La grande fiction qui fait que tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde", ajoute-t-il.
"Ensuite, ce qui manque, c'est la vision d'un pays actif, volontaire, qui préfère que les gens s'en tirent par eux-mêmes, qui choisit de mobiliser ses forces propres: la création, l'innovation, la recherche", poursuit M. Bayrou en expliquant que "l'avenir du pays ne peut pas être l'assistance généralisée".
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