Tsunami politique annoncé, l'interpellation de Dominique Strauss-Khan samedi pour agression sexuelle à New York est de nature à rebattre les cartes pour la course à 2012. D'abord pour des raisons de calendrier. "La candidature de DSK est terminée, même s'il est blanchi dans cette affaire. Il aura devant lui un calendrier trop serré, il devra se concentrer sur sa défense", estime Christophe Barbier, directeur de la rédaction de l'Express. Selon le correspondant de LCI aux Etats-Unis, même libéré sous caution, Dominique Strauss-Khan devrait être contraint de rester sur le territoire américain jusqu'à son procès.
Quoique non-officielle, la candidature de Dominique Strauss-Khan à la primaire PS ne faisait aucun doute pour ses proches. L'épisode new-yorkais pourrait changer la donne, en premier lieu pour Martine Aubry. La première secrétaire du PS et DSK avaient convenu qu'ils n'iraient pas l'un contre l'autre dans la primaire. Aubry a expliqué à maintes reprises qu'ils prendraient ensemble la décision de qui des deux serait le mieux placé pour briguer l'investiture socialiste au regard de la situation politique. Dans le contexte actuel, les chances de voir la maire de Lille sur la ligne de départ s'accroissent. Va-t-elle surmonter ses réticences?
Pour l'ex premier secrétaire du PS, François Hollande, candidat déclaré, cette arrestation pourrait aussi faire bouger les lignes. Sur une ligne politique relativement proche de Dominique Strauss-Kahn, le député de Corrèze progresse pas à pas, mais constamment, dans les sondages depuis le début de l'année et talonne le patron du FMI. "Nous restons sur une ligne simple et clair : construire la candidature de François Hollande sans se préoccuper de ce qui pourrait se passer pour les autres candidats", a déclaré Stéphane le Fol, eurodéputé PS et proche de François Hollande sur LCI dimanche.
Depuis son séjour à Paris fin avril, Dominique Strauss-Kahn est la cible de vives critiques d'une partie de la presse sur son train de vie et son patrimoine familial. Une photo le montrant dans une Porsche devant son domicile parisien de la Place des Vosges, a été perçue comme une faute de communication, "une maladresse" selon ses proches, un vrai faux pas, selon l'UMP. Vendredi, il a décidé de contre-attaquer en annonçant par la voix de ses avocats des poursuites judiciaires contre le quotidien France Soir. Les strauss-kahniens voient dans cette campagne de presse la main du président Sarkozy. Toutes les récentes enquêtes d'opinion le donnent gagnant face au président Nicolas Sarkozy, qui devrait se représenter l'an prochain, ainsi que face à Marine Le Pen.
Pour l'ex premier secrétaire du PS, François Hollande, candidat déclaré, cette arrestation pourrait aussi faire bouger les lignes. Sur une ligne politique relativement proche de Dominique Strauss-Kahn, le député de Corrèze progresse pas à pas, mais constamment, dans les sondages depuis le début de l'année et talonne le patron du FMI. "Nous restons sur une ligne simple et clair : construire la candidature de François Hollande sans se préoccuper de ce qui pourrait se passer pour les autres candidats", a déclaré Stéphane le Fol, eurodéputé PS et proche de François Hollande sur LCI dimanche.
Depuis son séjour à Paris fin avril, Dominique Strauss-Kahn est la cible de vives critiques d'une partie de la presse sur son train de vie et son patrimoine familial. Une photo le montrant dans une Porsche devant son domicile parisien de la Place des Vosges, a été perçue comme une faute de communication, "une maladresse" selon ses proches, un vrai faux pas, selon l'UMP. Vendredi, il a décidé de contre-attaquer en annonçant par la voix de ses avocats des poursuites judiciaires contre le quotidien France Soir. Les strauss-kahniens voient dans cette campagne de presse la main du président Sarkozy. Toutes les récentes enquêtes d'opinion le donnent gagnant face au président Nicolas Sarkozy, qui devrait se représenter l'an prochain, ainsi que face à Marine Le Pen.
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