dimanche 8 mai 2011

Les petites phrases du week end

NPA – Olivier Besancenot dans Mediapart : Celui qui ne défendra pas les couleurs du NPA à la présidentielle de 2012, estime que sa décision est "un peu déstabilisante" pour son parti, mais pas de nature à le fragiliser, dans un entretien mis en ligne samedi sur le site de Mediapart. "C'est la seule décision salutaire (...). C'est la possibilité pour le NPA de se retrouver sur son +ADN politique commun+ plutôt que sur un nom familier", ajoute-t-il. L'ex-candidat aux présidentielles de 2002 et 2007 explique que sa décision, annoncée dans une lettre aux militants du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), est "sans grande surprise" et qu'elle a été "en partie" influencée par les révolutions arabes. "J'ai toujours expliqué que je n'avais pas vocation à me ranger dans la case de l'éternel candidat d'extrême gauche", déclare-t-il, s'opposant à "la personnalisation à outrance" du combat politique.
Lire l'interview d'Alain Krivine sur leJDD.fr
CENTRE – Hervé Morin, dans Le Parisien : Le président du Nouveau centre (NC), Hervé Morin, estime dans un entretien au Parisien samedi, jour où son parti doit approuver son entrée dans un futur rassemblement de formations centristes, que "l'UMP dans sa configuration actuelle est une parenthèse qui s'achèvera en 2012". L'ex-ministre de la Défense réaffirme au passage qu'il n'a pas renoncé à représenter le centre à la prochaine présidentielle, même s'il est distancé dans les sondages par le président du Parti radical (PR), Jean-Louis Borloo, qui le mois dernier s'est dit "prêt" pour cette perspective. "Je reste déterminé à porter le message politique de ma famille", dit Hervé Morin.
Lire les interviews de François Sauvadet et de Jean Arthuis sur leJDD.fr
QUOTAS FFF – Eva Joly, sur Europe 1 : Invitée sur Europe 1 samedi matin, Eva Joly, député européenne et candidate à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts, a commenté les accusations de racisme qui ébranle le football français. Pour elle, il s'agit d'"une responsabilité collective dont il faut tirer les conséquences en renouvelant les équipes". A la question "Blanc doit-il démissionner ?" Eva Joly a répondu : "En tout cas, il a mis les pieds là où il ne fallait pas. Son boulot à lui c’est de choisir les meilleurs joueurs, quelle que soit la couleur de leur peau".
La députée européenne a aussi pointé la responsabilité de Nicolas Sarkozy qui "en distinguant les Français d’origine étrangère comme moi des Français avec quatre grands-parents français a ouvert ce débat pour plaire à l’extrême droite". "On voit ce que cela crée et le football n’est pas indemne", selon elle.
DSK – Jean-Jacques Urvoas, sur France 3
Proche de Dominique Strauss-Kahn, le député socialiste Jean-Jacques Urvoas s'est dit, samedi, sur France 3 Bretagne, "convaincu" de la participation de son champion à la primaire socialiste. Par ailleurs, le secrétaire national à la Sécurité au PS a confié avoir offert comme cadeau d'anniversaire à DSK "un disque de Snoop Dogg qui s'appelle Coming home" ("Rentre à la maison", ndlr)… "Il me semble que c'est plutôt sa compétence, plutôt sa hauteur de vue, plutôt la vision qu'on lui prête du pays qui fait qu'aujourd'hui il est le seul à battre massivement Nicolas Sarkozy", a encore déclaré l'élu de Quimper.
2012 – Christophe Alévêque, sur Europe 1 : Invité d'Europe 1 samedi matin, l'humoriste Christophe Alévêque qui a fait acte de candidature à présidentielle de 2012 vendredi soir, a justifié sa démarche : "La politique est devenue un spectacle donc c'est normal qu'un vrai pitre fasse partie du débat". Evoquant les 500 signatures nécessaires pour se présenter, l'humoriste a déclaré : "Des élus j'en connais un paquet" du fait des tournées. Christophe Alévêque a fait sa déclaration de candidature au cours d'un happening qu'il organise chaque année le 6 mai devant le Fouquet's à Paris, en signe de protestation à l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.
BILAN DE SARKOZY - Patrick Devedjian, dans Le Monde : L'ancien ministre Patrick Devedjian (UMP) estime dans un entretien au Monde daté de dimanche-lundi que les Français n'ont pas compris le "style" de Nicolas Sarkozy, et qu'aujourd'hui le président sortant doit "inventer autre chose" pour de meilleures chances de succès en 2012. A la question "Nicolas Sarkozy peut-il encore gagner la présidentielle?", le député et président du conseil général des Hauts-de-Seine répond: "Oui, car ses chances de gagner sont en lui-même (...). Sarkozy n'est jamais aussi bon que dans l'adversité". Interrogé sur l'impopularité chronique du chef de l'Etat, Patrick Devedjian avance qu'"il y a un vrai divorce entre le fond et la forme. Nicolas Sarkozy a réalisé des réformes considérables qui resteront, mais il pâtit de sa spontanéité".
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-aujourd-hui-Les-declarations-des-politiques-du-samedi-7-mai-2011-309993?from=bloc2012

Christophe Alévêque : "J'irai jusqu'au 6 mai" par Europe1fr

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