Déclarations au Parti socialiste avant l'audience lundi de Dominique Strauss-Kahn devant les juges à New York, où l'ex-directeur général du FMI dira notamment s'il plaide ou non coupable des crimes sexuels dont il est accusé:
- Elisabeth Guigou, députée de Seine-Saint-Denis : "J'ai autre chose à faire" que de regarder la retransmission de l'audience de DSK. "A 15h30 cet après-midi, je suis en Seine-Saint-Denis dans ma circonscription (...) De toutes façons, ça va être une audience technique dans laquelle on va savoir si Dominique Strauss-Kahn plaide coupable ou non coupable, donc il suffira d'entendre ça à la radio, on sera suffisamment informé".
L'affaire DSK "c'est un drame personnel, nous n'avons aucune raison, nous, de nous étendre là-dessus" d'autant que "ça va être affreux puisque "maintenant on entre dans autre chose dans laquelle la défense va s'employer à dénigrer, peut-être même à salir la plaignante".
"Je pense que les Françaises et les Français feront très bien la différence entre cette affaire qui est une affaire privée et le Parti socialiste" (Radio Classique/i-TELE).
- Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, proche de DSK : "Le problème de Dominique Strauss-Kahn aujourd'hui est une difficulté personnelle, il est dans une sphère privée. A côté, il y a le PS. Le temps de DSK n'est plus le nôtre. Et le PS doit continuer sa route ne serait-ce que par fidélité au pacte implicite qui allait être passé entre DSK et le PS c'est-à-dire la volonté de l'alternance l'année prochaine". "Il faut rassembler les petits morceaux de la diaspora strauss-khanienne. Je me pose la même question que quand DSK devait être candidat, nous demandions à tous les autres candidats de se demander si leurs candidatures étaient utiles, je pose la même question à mes amis (Moscovici, Valls) : croyez-vous que ce sera utile ? Je n'en vois pas l'utilité." (France Culture)
- Jean-Christophe Cambadélis, député strauss-kahnien de Paris : "Dominique Strauss-Kahn correspondait à une équation politique gauche-centre gauche. Est-ce que cette équation politique peut être portée par quelqu'un d'autre? Est-ce qu'il faut développer un autre type de campagne, comment faut-il avancer? Même si le pogramme reste le même, les accents, je dirais, ne sont pas tout à fait les mêmes". "Il vaut mieux s'interroger que se précipiter (...) et moi je ne fais pas grief à Martine Aubry de se donner un peu de temps pour réfléchir (...) Moi j'essaie de rassembler l'ensemble des strauss-kahniens, c'est une tâche ardue parce que je crois qu'il faut l'union avant la décision. Je crois très important que nous prenions une décision ensemble si nous voulons peser sur la présidentielle" (sur RTL).http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/declarations-au-ps-avant-l-audience-de-dsk-06-06-2011-1483038.php
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