samedi 25 juin 2011

Les petites phrases du jour 25/06/2011

HOLLANDE - François Fillon, devant des militants UMP : Le Premier ministre a ironisé sur la "présidence normale" que souhaite incarner François Hollande. Sans le nommer, il a estimé que "ceux qui se font fort d'instaurer une 'présidence normale' ne savent pas de quoi ils parlent". "Quand vous avez quelques jours pour stopper la spirale de tout un système économique et financier qui part en vrille, (...) quand vous décidez de passer de l'ultimatum au déclenchement des opérations militaires en Libye, quand vous devez résister à plusieurs centaines de milliers de manifestants qui réclament l'abandon de la réforme pourtant vitale des retraites, (...) quand vous êtes au centre de tout cela, eh bien, vous ne pouvez pas, et vous ne devez pas, être l'homme du quotidien", a-t-il fait valoir.
PRIMAIRE PS - François Hollande, dans France Soir : Le député de Corrèze revient sur sa candidature à la primaire socialiste. "On ne naît pas président dès le premier cri. On le devient après un long cheminement", explique-t-il, confiant qu'il avait un temps souhaité être footballeur. Pour François Hollande, le déclic a eu lieu "à la fin de l'année 2008", où il s'est dit que "le moment était venu". "J'affirme une démarche et une conviction : redonner confiance aux Français en leur avenir", affirme le socialiste. Il ajoute ne pas avoir d'adversaires autres que Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, précisant que "la primaire n'est qu'une étape pour parvenir à la seule victoire qui compte : celle de la France en 2012". Sur l'actuel chef de l'Etat, François Hollande ne manque pas de critiques. Ce qui l'a le plus indigné dans l'attitude de Nicolas Sarkozy? "Son inconstance. Sa virevolte. Ses contradictions. Ses annonces sans suite, ses promesses oubliées". Quant à savoir s'il aurait pu être de droite, la réponse est claire : "Non. Je voulais changer le monde, je cherchais la société idéale et, déjà, je ne supportais pas les injustices : celle de la naissance, mais aussi celles des destins écrits d'avance".
2012 - Eric Besson, dans Le Figaro : Le ministre de l'Industrie estime que trois grands thèmes seront essentiels lors de la prochaine élection présidentielle, à savoir "le renouveau républicain, l'alliance du progrès technique et du progrès social, et la compétitivité solidaire". Eric Besson publiera en octobre prochain une contribution sous forme de manifeste car la majorité doit, selon lui, "revendiquer son bilan et préparer l'avenir". Il revient également sur une possible de candidature de Jean-Louis Borloo et estime que Nicolas Sarkozy "ne pourra pas être le candidat de la seule UMP". "Le moment venu, il faudra rassembler toute la majorité présidentielle, Jean-Louis Borloo compris évidemment, et même au-délà", ajoute l'ex-socialiste, qui juge ses anciens camarades politiques "très mal armés" pour 2012.
DEFENSEUR DES DROITS - Dominique Baudis, dans Le Monde : L'ancien maire de Toulouse, nommé récemment Défenseur des droits, précise sa vision de sa nouvelle fonction. Il a indiqué qu'il serait "assisté de trois adjoints qui seront, chacun, vice-président d'un des trois collège sur les thématiques de la défense des droits de l'enfant, de la lutte contre les discriminations et de la déontologie de la sécurité". Dominique Baudis s'est dit partisan d'une "culture de l'erreur, de la responsabilité assumée et de la réparation de l'erreur", qu'il préfère "à une démarche de la faute et de la punition".

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