C'est l'un des thèmes, chers à la droite, qui devrait devenir récurrent à l'approche de la présidentielle 2012 : la lutte contre la fraude aux aides sociales. Dans une interview au Journal du dimanche daté du 7 août, le ministre des Transports Thierry Mariani affirme qu'il souhaite "un fichier généralisé des allocataires" sociaux, ceci afin de lutter contre les abus des "profiteurs du bas et du haut".
Dimanche soir, Xavier Bertrand, ministre du Travail et de la Santé, est venu soutenir l'idée de Thierry Mariani, qui est selon lui "la meilleure façon de renforcer la lutte contre des fraudes sociales". "Je suis tout à fait d'accord avec Thierry Mariani", a affirmé M. Bertrand, en faisant allusion à la proposition de son collègue aux Transports de créer un tel fichier.
Fondateur de la Droite populaire, rassemblant une quarantaine de députés incarnant la droite de l'UMP, Thierry Mariani indique que ce collectif présentera "une quinzaine de propositions sur les sujets régaliens, l'emploi et la justice sociale", lors de la future campagne présidentielle. Selon lui, il s'agit notamment de "lutter contre les profiteurs 'du bas' et les profiteurs 'du haut' de l'échelle sociale. Contre la fraude, je soutiens la création d'un fichier généralisé des allocataires qui recense toutes les prestations sociales perçues. Cela permettra de constater les abus. Une même personne peut toucher indûment le RSA dans plusieurs départements, car aucun d'entre eux ne croise les dossiers", affirme-t-il. Concernant ceux "d'en haut", le ministre des Transports se prononce pour la taxation des "très hauts revenus financiers", tout en faisant "la différence avec les entrepreneurs, qui, eux, font progresser le pays. Contre ces situations abusives, en bas et en haut, notre position est équilibrée", assure-t-il.
Assez logiquement, l'homme à la droite de la droite assure également que "la sécurité doit être une thème de la campagne" mais "cela doit s'accompagner d'une justice plus ferme". En conclusion, le héraut de la droite populaire tient à faire une mise au point : son groupe n'est "pas une passerelle vers le Front national (...) On cherche à nous caricaturer", regrette-t-il.
Assez logiquement, l'homme à la droite de la droite assure également que "la sécurité doit être une thème de la campagne" mais "cela doit s'accompagner d'une justice plus ferme". En conclusion, le héraut de la droite populaire tient à faire une mise au point : son groupe n'est "pas une passerelle vers le Front national (...) On cherche à nous caricaturer", regrette-t-il.
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