REGLE D'OR – Frederic Lefebvre, dans Le Figaro. Pour le secrétaire d'État au Commerce, "la crise grecque et la dégradation de la note américaine ne sont pas des faits mineurs. Notre pays peut en tirer les conséquences en adhérant, comme l'Allemagne, à la règle d'or, barrière de la morale contre les égoïsmes sociétaux." Et quand on lui rappelle que le PS ne souhaite pas la voter en l'état, estime que "la crise d'août doit servir de révélateur. Au-delà de nos différences politiques, comment ne pas adhérer à cette ligne de conduite vitale pour le futur de nos enfants et être au rendez-vous de l'histoire? Face à la crise, l'unité est une nécessité, pas un choix. En 2012, les Français se décideront aussi à la lumière de ces enjeux. Le temps politique s'est accéléré. Toute erreur peut coûter très cher.
AFGHANISTAN – Paul Quilès, dans Le Parisien. Pour l'ancien ministre socialiste de la Défense, "il faut quitter l’Afghanistan. Je l’ai souvent dit, la France aurait dû annoncer et engager un retrait depuis longtemps". Et si Nicolas Sarkozy n'a pas encore opéré le retrait, c'est "parce qu'il est totalement suiviste vis-à-vis des Américains. Le 20 juin, Barack Obama annonce qu'il va retirer un tiers de ses troupes. Dans la foulée, Nicolas Sarkozy fait de même avec les soldats français. Il a essayé de faire croire que c'était une initiative conjointe. Mais ce n'est pas comme ça que cela se passe : la politique américaine, elle est faite à Washington", a-t-il estimé, avant de rappeler que "le PS avait déjà protesté contre la politique du gouvernement en Afghanistan en octobre 2010, lors d'une convention nationale.
CLASSEMENT DES UNIVERSITES – Laurent Wauquiez, dans Les Echos. Le ministre de l'Enseignement supérieur estime que la France a réalisé des "progrès sensibles" dans le dernier classement de Shanghai des universités. "Le pays était très mal positionné dans le top 200 avec 6 établissements en 2006. Nous sommes revenus à 8 cette année", relève-t-il. Laurent Wauquiez assure aussi que la France peut faire "un saut important" à l'avenir. Selon lui, "quatre regroupements pourraient intégrer directement le top 50, avec les établissements du campus de Saclay, ceux de Paris Sciences et Lettres Etoile (ENS Ulm, Dauphine...), et les PRES Sorbonne Universités (Paris 2, 4, 6 ndlr) et Paris Cité (Paris 3, 5, 7, 13, ndlr)".
UNION EUROPENNE – Jean Arthuis, sur Europe 1. Le président de la commission des Finances du Sénat a plaidé pour la mise en place d’un gouvernement économique au niveau de l’Union européenne. "L’Europe paye cher son absence de gouvernance, ou plutôt sa gouvernance complètement calamiteuse", a-t-il estimé. "Ceci appelle une véritable gouvernance de économique qui aujourd’hui fait défaut", a-t-il poursuivi, jugeant "inévitable cette mise en place devant les défis à venir : "le fait d’avoir à gérer un fonds européen de stabilité financière, le fait de devoir réguler les marchés…" Surtout, Jean Arthuis a éreinté le pacte de stabilité financière, "règlement de copropriété de l’Euro", selon le sénateur de la Mayenne. "Il était devenu un pacte de tricheurs et de menteurs, puisque certains Etats, comme la Grèce, maquillaient leurs comptes pour dissimuler l’ampleur de leurs déficit et de leur dette publique", a-t-il jugé.
UNION EUROPENNE – Jean-Louis Borloo, dans une lettre à Angela Merkel publié dans Libération. Le président du Parti radical demande que la France et l'Allemagne "arrivent à s'accorder sur une nouvelle gouvernance économique européenne". Jugeant qu'il est "indispensable de doter l'Europe d'un fonds de lutte contre la spéculation sur les dettes souveraines", mais constatant que le FESF (Fonds européen de stabilisation financière) n'est pas "appuyé sur des financements nouveaux", Jean-Louis Borloo demande à la Chancelière allemande si son pays est "prêt à accélérer la mise en oeuvre en Europe" d'une taxe sur les transactions financières. Cette taxe, ajoute-t-il, "comme je l'ai proposé", serait affectée pour partie au fonds de stabilisation qui permettrait d'"engager l'assainissement des comptes publics de chacun des pays d'Europe".
Aubry : "changeons le système" par Europe1fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire