ELECTION PRESIDENTIELLE - Dominique de Villepin, sur RMC-BFMTV. L'ancien Premier ministre, qui a annoncé lundi son retrait de la présidence de son parti, République solidaire, pour se consacrer à "une politique de rassemblement national", a lancé : "je souhaite participer pleinement à cette campagne présidentielle". Il donnera "sa décision quand les Français seront dans le temps présidentiel. Aujourd'hui, nous sommes dans les préliminaires", a-t-il observé. "J'ai une idée très claire de ce que je veux faire et comment je veux le faire", a-t-il dit à propos de la présidentielle. Pressé de dire s'il avait décidé ou non d'être candidat, il a lâché : "j'ai pris ma décision dans ma tête et je l'annoncerai au début de l'année prochaine". "Ce que je souhaite c'est que des solutions collectives l'emportent sur les ambitions individuelles", a expliqué Dominique de Villepin, dont la relaxe définitive dans l'affaire Clearstram a été confirmée lundi.
DSK ET LA POLITIQUE – Benoît Hamon, sur Europe 1. Le porte-parole du PS est revenu sur le "pacte de Marrakech", noué en 2008 entre Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry. "Il y avait une entente entre les deux pour dire : celui qui sera le mieux placé sera le candidat. Ils n'ont pas eu l'occasion, pour des raisons que vous connaissez, de trancher entre eux cette question-là. Ils se préparaient tous les deux". Au sujet de la candidature de Martine Aubry, qu''il soutient, Benoit Hamon a assuré que la maire de Lille n'avait rien d'une candidate de substitution : "L'identité politique de Martine Aubry ne se confond pas avec celle de Dominique Strauss-Kahn et j'ai parfois tendance à penser que l'identité politique de François Hollande se rapproche plus de celle de DSK".
PRIMAIRE SOCIALISTE – Harlem Désir, sur France Info. Le Premier secrétaire du PS par intérim a assuré que François Fillon était "apeuré" par la primaire socialiste et que la France était "atterrée" par sa politique. Répliquant au Premier ministre, qui s'est dit lundi "atterré" par les propositions des six candidats à la primaire de gauche, l'eurodéputé a lancé: il "essaye de manier l'arrogance et l'ironie à l'égard des candidats la primaire. Mais je crois surtout qu'il est apeuré par la primaire, par la force qu'elle est en train de donner à l'envie de changement". "Il sait que le succès de la primaire sera le début de la fin pour la majorité", a-t-il poursuivi, avant de conclure : "C'est la France qui est atterrée par la politique de M. Fillon", a poursuivi M. Désir, car elle "voit que le chômage ne cesse de progresser", que "le commerce extérieur est à terre, que le déficit ne cesse de se creuser".
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SYRIE – Alain Juppé, sur Europe 1. Le ministre des Affaires étrangères a répété sa volonté de voir cesser la répression en Syrie. "La France n'a cessé de réclamer l'arrêt des violences, l'arrêt de la répression et l'ouverture de réformes. C'est beaucoup plus difficile que cela ne l'avait été en Libye parce que les pays arabes ne sont pas unanimes et que la Russie au Conseil de Sécurité oppose son veto mais nous continuons à avancer", a précisé le chef de la diplomatie française, au lendemain de son discours sur "le silence inacceptable" du Conseil de sécurité de l'ONU face à ce qu'il a qualifié de "crimes contre l'humanité". "L'Union européenne a imposé des sanctions qui marcheront avec le temps. Là, nous sommes en train de discuter d'une nouvelle résolution au Conseil de sécurité des Nations unies pour condamner avec la plus grande fermeté le comportement du régime syrien. Ça peut laisser frustré parce que je vois bien que le résultat n'est pas là. La répression continue mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire bouger les choses", a conclu Alain Juppé.
HOLLANDE ET L'EDUCATION – Laurent Wauquiez, sur i-Télé. La proposition de François Hollande de recréer 60.000 à 70.000 postes d'enseignants au cours du prochain quinquennat coûtera "100 milliards d'euros" au total dans "les 30 ans qui viennent", a affirmé le ministre de l'Enseignement supérieur. "C'est 100 milliards d'euros de dépenses supplémentaires sur les années à venir. Une fois que la décision est prise, elle coûte 100 milliards d'euros sur les 30 ans qui viennent. Voilà bien cette irresponsabilité que je veux dénoncer", a déclaré Laurent Wauquiez, sans donner plus de détails.
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BANQUES FRANCAISES - Michel Pébereau, sur RTL. Les banques françaises n'ont pas besoin d'être aidées ni recapitalisées face au problème de la dette dans la zone euro, a assuré le président du conseil d'administration de BNP Paribas, Michel Pébereau. "Nous n'avons pas besoin aujourd'hui de ces aides, quelles qu'elles soient. Nous n'avons actuellement aucun besoin d'être recapitalisés", a-t-il poursuivi. Il a par ailleurs exclu la possibilité que l'Italie, dont la note souveraine a été dégradée la nuit dernière par l'agence de notation Standard & Poors, puisse faire défaut sur sa dette. BNP Paribas est exposée à hauteur de 20,8 milliards d'euros en Italie. "L'Italie naturellement va faire face à sa dette", a-t-il affirmé. "Un grand pays comme l'Italie va faire face à sa dette, le plan de redressement qui a été arrêté par le gouvernement italien et par le parlement italien est un plan de redressement sérieux", a-t-il estimé.
INTERVIEW DE DSK - François Bayrou, sur France Inter. François Bayrou, sur France Inter. Le président du MoDem a confié avoir été "gêné" par l'intervention télévisée de Dominique Strauss-Khan dimanche sur TF1, tant elle était "réglée jusqu'au moindre soupir". "Il y avait quelque chose de gênant dans la manière dont c'était si évidemment préparé, dont les communicants - comme on dit - avaient pris tout cela en main, dont tout était réglé jusqu'au moindre soupir".
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JUSTICE - Martine Aubry, à Nantes. Martine Aubry a souligné mardi à Nantes qu'elle était venue pour "parler de la restauration de l'état de droit", alors que la justice a "été mise en cause" par Nicolas Sarkozy. "Le président de la République, à Nantes, en février dernier, à l'occasion d'un drame affreux et douloureux, a mis en cause l'institution même de la justice", a accusé la maire de Lille, en allusion à l'affaire Laetitia. Accompagnée notamment de l'ex-garde des Sceaux Elisabeth Guigou et de la secrétaire nationale du PS à la justice et avocate Marie-Pierre de la Gontrie, Mme Aubry s'exprimait devant la presse avant de présenter dans l'après-midi ses propositions pour la justice. "C'est pour cela que je suis venue ici, c'est ici que l'on peut redire comment nous voulons redonner à la justice son indépendance, à chacun l'égal accès au droit et moderniser profondément le service public de la justice", a poursuivi la candidate. C'est de Nantes, avait auparavant observé Mme Aubry, qu'est "parti un mouvement très lourd de la justice ne se reconnaissant pas comme étant en France l'institution judiciaire qu'elle doit être".
Michel Pébereau, président du conseil... par rtl-fr
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