samedi 29 octobre 2011

La candidature "sobre" de Bayrou

Ce n'est plus un secret pour personne : François Bayrou sera candidat à l'investiture suprême. Reste à savoir où et quand il fera son annonce. Le président du Modem disait, sur le plateau du 20 heures de France 2 le 3 octobre dernier, vouloir trouver le "bon moment". "Ce sera début décembre, certainement avant le 10", assure au JDD.fr Jean-Luc Bennahmias, vice-président du mouvement centriste.
Selon une information du Point de jeudi, François Bayrou devrait se déclarer "sur ses terres béarnaises comme il y a cinq ans". Le 2 décembre 2006, celui qui était à la tête de l'UDF avait choisi le village de Serres-Castet, son fief électoral des Pyrénées-Atlantiques. "Je vous ai invité en cet endroit que j'aime, où j'ai des racines (...) pour vous dire ceci qui m'engage : je suis candidat à la présidence de la République", avait-il simplement déclaré à l'époque.
A l'image de cette déclaration, celle de décembre prochain sera modeste – "sobre", préfère dire au JDD.fr Jean-François Martins, qui pilote la communication du Modem. Une allocution publique, en extérieur avec la chaîne des Pyrénées en toile de fond, devant quelques fidèles et des militants locaux.

Une campagne courte et peu onéreuse

Pour compléter le dispositif, deux émissions de radio et sans doute un duplex lors d'un JT du soir. Jean-François Martins part du principe que son champion fera plus de 5% au premier tour. "L'Etat nous remboursera donc nos frais de campagne. Il serait donc indécent, en ces temps de crise, de faire payer aux contribuables un effort démesuré", déclare-t-il. "En France, les campagnes électorales des principaux candidats sont totalement financées par le denier public. Or, en ces temps de rigueur, les Français demandent de l'exemplarité", affirme pour sa part Yann Wehrling, porte-parole du Modem.
Pour Jean-Luc Bennahmias, "la vraie campagne démarrera le 15 janvier". Il n'y a donc pas lieu de presser à la dépense, selon lui. "Ce sera une campagne dure, courte – d'à peine trois mois – et pendant laquelle les Français jugeront avec sévérité tout excès financier", ajoute-t-il. Une référence au show à l'américaine qui avait lancé Nicolas Sarkozy dans la campagne présidentielle, en janvier 2007. "Cela ne sert à rien de dépenser des millions. Le bénévolat ne coûte pas un sou et permet surtout de placer les citoyens au centre du débat politique", note Jean-François Martins avant de lâcher à l'adresse des deux grands partis : "Nous, nous n'allons pas payer des sociétés pour coller nos affiches de campagne!"

candidature de François Bayrou par blogue

1 commentaire:

Anne a dit…

On entend, voit cet homme
que tous les 5/7 ans...
Un peu court !

Bon samedi Francis
Bisous, Anne